Réflexions Martiales d'un Hypnofighter #138 : Les grapplers qui veulent frapper Durant les semaines consacrées à la Luta Livre, nous intégrons un entraînement aux frappes dès le jeudi. L'objectif est de former des grapplers capables de gérer des frappes. Souvent, les élèves qui choisissent le Jiujitsu ou la Luta Livre ne sont pas particulièrement attirés par les percussions. Cependant, il est regrettable de se limiter à une illusion d'efficacité si nous ne sommes pas préparés à affronter des combattants qui cherchent le KO avec leurs armes naturelles. Il est intéressant de constater que certains grapplers, qui ne savaient pas frapper ou qui n'y voyaient pas d'intérêt, peuvent découvrir un outil presque "magique". Dans le monde du MMA, nous observons des lutteurs au palmarès impressionnant abandonner leur distance de prédilection pour le combat au poing. Réaliser qu'un simple coup peut mettre KO un adversaire avec peu d'effort est une découverte surprenante. Quand on considère la difficulté de la lutte et de ses techniques qui exigent toujours force et endurance, la frappe, surtout avec un KO punch, peut sembler si simple que chercher à saisir l'adversaire devient presque inutile. Dans le MMA, de nombreux spécialistes de la lutte acceptent d'abandonner la douleur et la difficulté de maintenir un contact pour se retrouver à une distance propice à la percussion. Ces grapplers perdent alors leur force initiale. Il y a des exceptions, comme Kamaru Usman, qui a réussi à maintenir de nombreux combats debout, mais la plupart perdent parce qu'ils ne sont pas naturellement des frappeurs, même s'ils frappent fort. Cette réaction se manifeste également dans mes cours, même à notre niveau modeste. Les élèves abandonnent la lutte pour échanger des coups et reculer. Lorsque cela reste en mode patte de chat, il n'y a pas de problème, mais face à un adversaire sachant boxer, ils se condamnent à une défaite inévitable... #frappe #grappling #LutaLivre #Jiujitsu #MMA #Switch #Focus #Grinder #Difficulté #KOpunch Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous. Be one, Pank https://lnkd.in/ezmvbVUz
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Peut-on venir d'une autre discipline ? Oui et non. Généralement, la lecture des mouvements de l'adversaire et la réaction associé est un facteur déterminant dans une confrontation. Il se trouve qu'un pratiquant d'un sport de combat dispose en général d'une bonne lecture, la détection du mouvement du deltoïde permet de deviner un coup de poing. Ceci se passant surtout dans le cerveau, les habitudes de pratiques améliorant la lecture. Cette lecture s'en trouve "non entrainé" pour les coups qu'un pratiquant changeant de sport n'a pas l'habitude de pratiquer depuis plusieurs années et n'entraine pas une réaction adapté dans un temps suffisamment court. Donc plutôt non. Et ce n'est qu'un des points en défaveur d'un changement de discipline. Pour James Vick, le nombre de défaites sur ces derniers combats toutes discipines confondues (6 défaites en 7 combats) est aussi un facteur à prendre en compte. #mma #sport #karate #karatecombat #kc #reflexe #entainement
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Réflexions Martiales d'un Hypnofighter #208 : Le changement de paradigme par le Jiu-jitsu Depuis la nuit des temps jusqu'à novembre 1993, le paradigme du combat consistait à rester debout et à entraîner son adversaire au sol pour le poignarder ou le frapper. Tomber était synonyme de blessure ou de mort, soit par l'impact de la chute (imaginez que déjà certaines bagarres de rue où une droite fait trébucher peuvent être mortelles à l'impact du crâne avec le trottoir), soit par ce qui suivait une fois au sol, notamment l'utilisation d'une arme. C'est d'ailleurs pour cette raison que la lutte, avec ses variantes nationales, est le sport de combat universel, l'objectif étant de faire tomber et parfois de contrôler l'autre au sol. Puis, le Gracie Jiu-jitsu, dans un monde moderne (le 20e siècle), s'est développé avec un accent sur le combat au sol. Son paroxysme actuel est le jiu-jitsu sportif, qui fait que les combattants s'assoient au début du match pour éviter la lutte. Cette habitude est peut-être inconsciemment une des causes des difficultés actuelles des jiujitsukas en MMA, où un combat ne peut se faire efficacement au sol si l'amener au sol n'est pas imposé. Et pour cela, il faut lutter (judo, lutte, sambo ou autre). Les strikers, ou du moins ceux qui préfèrent combattre debout, ont appris à non pas contrer les projections, mais à se relever avant qu'il y ait un contrôle ou une tentative de soumission. Cette vision que nous avons aujourd'hui du jiu-jitsu sportif, avec peu de lutte, est plutôt une déformation compétitive du Gracie Jiu-jitsu. En examinant les 80 techniques de self-défense (le cœur du Gracie Jiu-jitsu) d'Helio Gracie ou les techniques de Street Fight de Rorion Gracie, la majeure partie des techniques se déroule debout avec des amenées au sol et, surtout, ils arrivent toujours au-dessus. Ce qui a fait évoluer ce jiu-jitsu a été les vale tudo, et surtout ceux qui ont été pratiqués par Helio, qui combattait souvent des adversaires plus lourds. Vale tudo signifie qu'il n'y a pas de "danger" autre que ce qui se passe dans une dimension pugilistique libre, donc pas de chute sur des cailloux ou un trottoir, pas de couteau ou de cutter qui surgit après 30 secondes. Juste un 1 vs 1 "dans les règles". À cette époque, face à des adversaires peu connaisseurs des subtilités du sol et de ses soumissions, la posture de dessous offrait plus de possibilités. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas, comme le montre le dernier match de Kron, qui tire en garde, et Jourdain, qui frappe ou se relève sans problème. Le Jiu-jitsu a changé notre façon de voir le combat avec l'importance du sol, le MMA actuel remet un peu l'affrontement dans des logiques plus anciennes, mais même là, si les combats ne comportaient qu'un seul round de 15 ou 25 minutes, il est possible que nous verrions un retour plus marqué du sol." #jiujitsu #MMA #LutaLivre #GracieJiuJitsu #Lutte #UFC #Judo #Takedown #Selfdefense Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous. Be One,
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Réflexions Martiales d'un Hypnofighter #226 : La Luta Livre et son combat perdu J’adore la Luta Livre. C’est amusant, car dans la communauté du Jiujitsu, on me dit souvent que je ne suis pas un pro BJJ parce que je suis trop dans l’esprit Luta Livre. J’aime autant les deux systèmes, mais je trouve que la Luta Livre est plus cohérente avec ma vision martiale. Le Jiujitsu actuel est devenu très sportif et peut manquer d’efficacité dans des confrontations interstyles. Gordon Ryan faisait une excellente remarque dans un podcast : la nouvelle ère du Nogi (BJJ, Luta, Grappling) s’axe sur deux évolutions majeures, les clés de jambes et la lutte debout. Cependant, cette dernière n’est pas réellement de la lutte olympique ou gréco-romaine, ni même du Judo ou du Sambo, mais une forme hybride qui mélange les amenées au sol et le tirage. Il est vrai que dans la facette sportive, la qualité de l’amenée au sol n’est pas prioritaire. L’objectif n’est pas de mettre un adversaire à plat dos avec intensité, mais simplement d’entraîner le combat au sol et de le maintenir dans cette dimension, ce qui est très différent des luttes où avoir le dos au sol est synonyme d’échec. Aujourd’hui, nous avons un travail debout spécifique, et c’est là le premier échec de la Luta Livre. Comme je vous l’avais partagé dans cet article : https://lnkd.in/gt94Y5Q2 Luta Livre est née du catch wrestling et mettait un gros focus sur le combat debout. Malheureusement, ils n’ont pas pu offrir l’évolution actuelle, à part peut-être les guillotines à la volée. Le deuxième échec concerne les clés de jambes. Comment se fait-il que les gens aient dû attendre Dean Lister et surtout John Danaher alors que les lutadors en avaient fait leur spécialité? Le Jiujitsu, qui considérait les attaques de jambes comme les clés du pauvre et empêchait le travail en passage de garde, a pu ralentir son étude et son affinage, mais cela reste un jiujitsuka qui a propulsé ce domaine à un tout autre niveau. Que faisaient les pratiquants de Luta Livre pendant des décennies, à part maintenir des techniques de catch wrestling des années 1920, inefficaces sans un physique de colosse? C’est dommage pour le travail des passionnés de Luta Livre comme Flavio Santiago, dit Peroba, et Nicolas Renier, qui ont tenté de développer la discipline. Aujourd’hui, on ne peut plus vraiment différencier un bjjiste d’un lutador, à part que ce dernier peut parfois être moins bon sur les deux points qui auraient dû être sa spécialité. Victoire absolue du BJJ sur la Luta, mais ce qui est cool, c’est que le Grappling a atteint un niveau incroyable. #LutaLivre #BJJ #Nogi #Leglocks #Takedown #NicolasRenier #FlavioPeroba #NRFight #FSteam Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank www.passioncombat.net
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Réflexions martiales d'un hypnofighter #180 : Le cas rare de retour aux traditions Le monde du MMA a vu évoluer des combattants qui s'engagent dans une dynamique d'expression moderne de l'affrontement. Même si je sais que beaucoup de sceptiques, orientés vers la self-défense, aiment à dire que le MMA n'a aucun lien avec le combat de rue, cette discipline reste ce qui se rapproche le plus de la réalité d’opposition aujourd'hui. Il est assez rare de voir des pratiquants de MMA retourner à l'étude des arts martiaux traditionnels. Même les jiujitsukas préfèrent généralement le jiujitsu sportif (on peut les retrouver à l'IBJJF) plutôt que le Gracie jiu-jitsu orienté self-défense. Cependant, il y a un combattant issu du Kyokushin, qui a atteint un haut niveau en MMA avec un bilan de (20-7), qui est retourné non pas au Kyokushin, mais au karaté d'Okinawa. Katsunori Kikuno a repris son étude depuis la ceinture blanche dans un style que l'on connaît sous le nom d'Okinawa Kenpo (de Maître Shigeru Nakamura). Son Sensei Yoshitomo Yamashiro lui a fait travailler les bases et surtout un kata bien connu en karaté appelé Naifanchi. C'est d'autant plus intéressant de voir son retour aux sources de son karaté qu'il a été présenté dans tous les médias japonais pour démontrer l'efficacité de son style. Il a continué à combattre dans des compétitions mixtes juste pour mettre en avant son école et l'importance des styles traditionnels. Il est difficile de savoir si son tsuki est efficace parce qu'il a mieux compris les principes biomécaniques imposés par certains katas, ou s'il est naturellement doué pour asséner des coups KO (il avait déjà réalisé des KO en combat avant sa rencontre avec Yamashiro). Dans tous les cas, c'est une bonne chose de voir d'anciens combattants professionnels de MMA se plonger dans un monde si différent des arts traditionnels, où l'on sait que beaucoup de techniques ne sont pas "efficaces" au sens du combat, mais qui peuvent apporter des bénéfices non négligeables, que ce soit au niveau postural, de renforcement ou de compréhension de son corps. Si vous ne le connaissez pas, n'hésitez pas à le découvrir : https://lnkd.in/eR7vTKcJ #karaté #OkinawaKenpo #TomariTe #OkinawaKarate #Tsuki #KatsunoriKikuno Be one, Pank https://lnkd.in/ezmvbVUz
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Réflexions Martiales d'un Hypnofighter #231 : Combattre avec les femmes quand on est un homme Hier, une de mes combattantes, qui s’entraîne depuis un an et est de petit gabarit, s’est retrouvée face à une ceinture marron de BJJ et 4e dan de Judo, un champion du monde amateur de Muay Thai passionné de Jiu-jitsu, et moi-même, un gros. Nous combattions en mode Kenpokan/Pankido, c’est-à-dire du MMA avec un gi. Nous achevons une période de six semaines entièrement dédiée aux randoris et aux kumités. Pas de chance pour notre combattante, qui a fini par manifester son désir d’avoir des partenaires de son poids et de sa force, en mode syndicat (poing levé de la révolution et pancarte). Cela m’a permis d’expliquer ma vision du combat homme/femme, que je trouve parfois mal comprise. En tant qu’homme très binaire, je pense que lorsque nous portons un gi ou entrons dans une salle de sport de combat, nous sommes tous égaux. En mode combat (kumité, pas randori), il faut se battre pour vaincre. Peu importe que l’opposant soit petit, grand, homme ou femme, lourd ou léger, il faut y aller assez fort pour soumettre (ou mettre KO au corps si en percussion). Je suis souvent agacé par les hommes (ou les plus gradés, lourds, etc.) qui, parce qu’ils dominent, ne s’investissent pas pleinement. Il faut respecter l’effort de notre adversaire et l’aider à se surpasser. Dans les randoris, on travaille ensemble et on se fixe des thèmes de travail, mais dans les kumités, chacun pour soi. Bien sûr, en tant que poids lourd, je ne vais pas utiliser toute ma force ou mon poids, mais je vais créer une réelle difficulté et appliquer ma stratégie. L’objectif est de finir le combat sans blesser ni faire de mal, juste appliquer le principe des combats où la notion de justesse est rarement une réalité. Les compétitions de BJJ, par exemple, nous confrontent parfois à d’anciens champions du monde ou des pros en MMA, ou des légendes du Vale Tudo (c’est du vécu), des adversaires qui peuvent et vont sûrement nous écraser. Je ne parle même pas de la rue, où il peut arriver de lutter contre des gens armés ou nombreux. Un combat est difficile, il montre notre impuissance dans certaines situations. C’est une métaphore de la vie. Je déteste quand un homme est trop « bienveillant » envers une femme. Pour moi, il doit combattre comme si c’était un adversaire sérieux. Si je vous mets face à Flavio « Peroba » Santiago, un petit gabarit mais très dangereux, peu importe votre poids, votre garde ou votre gabarit, vous allez tout donner pour ne pas être soumis. Considérez vos adversaires, masculins ou féminins, de manière à offrir un affrontement de qualité et osez admettre que bien des femmes sont plus techniques que les hommes et peuvent nous battre, sans l’excuse de « j’y allais cool ». Respect à tous les pratiquants et pratiquantes. #BJJ #homme #femme #combat #MMA #Pankido #Kenpokan #Affrontement #équité Prenez ce qui est bon et juste pour vous. Be One, Pank www.passioncombat.net
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Réflexions martiales d'un hypnofighter #179 : De la forme vers la non forme Ce que je trouve vraiment excellent avec les systèmes de combat, c’est de voir comment on est conditionné à fonctionner d'une certaine manière pendant plusieurs années, la plupart du temps jusqu'à son shodan (Ceinture Noire 1er degré), avant de laisser ce conditionnement de côté. Le MMA nous montre vraiment qu'une fois ses bases acquises, nous pouvons développer un style de combat propre. La multiplicité des dimensions de combat peut transformer un lutteur en striker et inversement. Ce qui est le plus marquant, c’est que ce qui serait interdit en boxe ou en karaté n’est plus vraiment valable. D'ailleurs, tout athlète de haut niveau met en place des styles qui leur sont propres. L'anglaise comme le BJJ ont même donné des noms de combattants à des techniques que nous utilisons tous les jours, encore plus amusant, elles sont entrées dans les "basiques" de la discipline. Quand j’étais jeune karatéka, on me répétait que je devais faire du karaté mon karaté. Comme je le propose à mes élèves de développer leur forme en jiujitsu, luta ou MMA, réussir à comprendre suffisamment les bases pour pouvoir les appliquer et les adapter à leur corpulence et leur vision du combat. Ce qui fait que même si parfois nous pouvons deviner d'où viennent certains combattants, comme les pratiquants de 10th Planet qui ont un style et souvent un physique bien spécifique, beaucoup en MMA ou même dans différentes boxes, ne ressemblent pas forcément au "style" du gym dans lequel ils s'entraînent. C’est cette idée d'accepter le moule (le kata) des écoles pour petit à petit retirer ce qui ne nous correspond pas autant et développer ce qui nous apporte le plus de bénéfices dans les affrontements. Oublier les façons académiques pour créer ses propres formes en respectant surtout les concepts sous-jacents aux techniques. #karate #kyokushin #MMA #Jiujitsu #LutaLivre #Kihon #Kata #combat #base Be one, Pank https://lnkd.in/ezmvbVUz
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Envie de voyager une nouvelle fois dans l’histoire, le monde merveilleux des échecs où la fiction rejoint parfois la réalité ? Suivez-moi 👑 « Il n’y a pas de sport plus violent que les échecs »… disait Kasparov Eh bien non... plus violent encore... le chessboxing 👑🥊 C’est un auteur de BD et écrivain qui a dessiné, inventé et inspiré ce sport ultime un jour peut-être olympique… 👁️🗨️ L'auteur ? Enki Bilal. Dans sa BD parue en 1992 « Froid Equateur » il cherche à incarner l'excellence « combinaison de l’intelligence suprême et de l’instinct animal » et invente ce sport. C’est un artiste hollandais Iepe Rubingh inspiré lui aussi, qui finit par en écrire les règles en 2003, avec le premier combat du genre de l’histoire à Berlin. Le match commence par un 👑 round d’échecs type blitz de 3 minutes, suivi d’un 🥊 round de boxe anglaise de 3 minutes également et ceci pour un combat total de 11 rounds (voire 5 ou 7). Comment les compétiteurs tiennent-ils ? ◻ Pause d’1 minute entre chaque round... ◼ Leurs mains sont équipées de ces fameuses bandes (que nous connaissons pour avoir tous vu et revu Rocky ) pour jouer aux échecs et ils enfilent gants et protection dentaire, pour le round de boxe et ainsi de suite.... Question comptage des points, ceux des échecs ne s’additionnent pas avec ceux de la boxe et la victoire s'obtient de multiples façons ◻ Echec et mat 👑 ◼ K.O. Boxe 🥊 ◻ En cas d’abandon d’un des adversaires👑🥊 ◼ Si le temps alloué aux échecs (9 mn par compétiteur) est écoulé⏲ ◻ En cas de décision de l’arbitre (Boxe..) 🥊 Au chessboxing, vous devez être aussi stratège, tactique qu'être fort physiquement ; l'esprit et le corps sont indissociables pour gagner ! Je suppose que c'est pour cela que Guillaume Salançon, Président de la fédération de chessboxing France préfère dire des chessboxers qu’ils sont des « personnes à haut niveau » au lieu de sportifs de haut niveau. Pourquoi vous parler du chessboxing aujourd’hui ? Tout simplement parce que ce sport est une métaphore de votre quotidien chefs d’entreprise à la tête de TPE, PME ou Solo ; passer de l'intensité d'une action physique à la concentration mentale.. en quelques minutes. Cliquez sur ROOKIN, pour découvrir la suite de ce post et vous laisser surprendre. #Stratégie #Tactique #Entrainement #RoiClient PS : Pour écrire ce post, je me suis documentée grâce au site internet de la Fédération Chessboxing France, que je vous recommande pour démarrer la rentrée en pleine forme 😁 Illustration : Enki Bilal - BD Froid Equateur
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Réflexions Martiales d'un Hypnofighter #149 : Les Fans et le Combat La notion d'être fan, et plus encore, celle d'acheter des billets pour une compétition telle que le PFL sans connaître les combats à l'avance, me dépasse. Je suis d'autant plus perplexe lorsque j'apprends que Bobby Green critique les combattants qui pratiquent trop la lutte, sous prétexte que le public préfère les échanges de coups. Alors, pourquoi ces personnes ne se tournent-elles pas simplement vers la boxe anglaise, le bare knuckle, ou encore le Muay Thai avec gants, proposé par le One Championship ? J'ai du mal à saisir l'intérêt de certains fans de MMA qui ne recherchent que le combat debout et les frappes. Personnellement, même si j'apprécie le striking, je suis attiré par le MMA pour sa richesse et sa diversité. En regardant des combats de l'UFC, du One Championship ou du Bellator, il m'arrive de penser que certains n'offrent aucun intérêt, se résumant à du kickboxing. Ce n'est pas tant le fait de rester debout qui me gêne, mais plutôt le refus de certains lutteurs de retourner à leurs fondamentaux, c'est-à-dire le clinch et le combat au sol. Je trouve que les combattants sont extrêmement forts, mais paradoxalement de moins en moins complets. Ils excellent à neutraliser l'adversaire mais semblent oublier l'étendue des techniques possibles en MMA. Pourtant, c'est souvent pour répondre à l'attente de KO des fans que les combattants privilégient le combat debout, au mépris parfois de leur propre sécurité. Je ne comprends pas l'intérêt d'acheter des billets juste pour assister à des échanges de “mauvaise boxe”, et que les vedettes de la discipline ne pensent qu'à satisfaire les désirs mal orientés des fans. Si répondre aux attentes des fans peut sembler justifiable pour la carrière pro pour monter au classement, d'un point de vue sportif et martial, cela m’importe peu. Nous souhaitons voir des pratiquants de MMA complets, pas des matchs cantonnés à une seule spécialité qui, de plus, ne se terminent pas toujours... #mma #lutalivre #spécialité #fans #attente #kickboxing #muaythai #ufc #onefc #bareknucle #boxe #lutte #bjj Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous. Be one, Pank https://lnkd.in/ezmvbVUz
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Réflexions Martielles d'un Hypnofighter #168 : Les tournois, un vrai défi ! Dans les sports de combat, tout comme dans de nombreuses autres disciplines, il est courant d'enchaîner plusieurs matchs dans une seule journée pour décrocher la première place. Hier, j'ai eu l'occasion de visionner les moments forts du tournoi Glory chez les poids lourds : GLORY Grand Prix Tournament Recap and Highlights. Cela m'a rappelé à quel point la période des K1 était exigeante physiquement et combien ces athlètes sont impressionnants. Que ce soit en BJJ (Jiu-jitsu brésilien) ou dans d'autres formes de grappling, tenir le coup est déjà un défi. Cependant, dans les disciplines comme le kickboxing, où les combats s'étendent sur plusieurs rounds, ou encore dans le Kyokushin avec ses tournois de trois jours, sans parler du MMA amateur, l'endurance est mise à rude épreuve. Ceux qui connaissent l'intensité des combats à percussion savent bien que l'objectif est souvent de mettre K.O. l'adversaire, ce qui implique que le corps subit de sérieux traumatismes. Les temps de pause entre les combats sont parmi les moments les plus difficiles, surtout quand le corps commence à refroidir et qu'on doit attendre 15 à 30 minutes avant le prochain affrontement. La force des coups échangés dans des compétitions telles que le Glory montre bien l'intensité à laquelle les athlètes doivent se préparer, surtout lorsqu'ils cherchent à conclure les combats rapidement. Résister à un K.O. et continuer à se battre est particulièrement éprouvant pour le cerveau, et cela peut arriver plusieurs fois au cours du tournoi. Ce que réalisent les professionnels qui participent à de tels événements est véritablement colossal. Dans les catégories amateurs, les organisateurs tentent d'intégrer des mesures de protection pour limiter les traumatismes, sachant que les combattants peuvent avoir à disputer entre 3 et 5 combats, que ce soit en MMA amateur ou en disciplines mixtes. Récemment, j'ai pris connaissance des règles du Pankido qui, désormais, spécifient le nombre maximum de combats qu'un participant peut avoir dans un tournoi selon son âge. En BJJ, les ceintures blanches et bleues doivent maintenant remporter jusqu'à 7 combats pour obtenir l'or. C'est une tâche colossale, surtout en considérant l'intensité requise pour arriver au bout de chaque combat. Bien que les blessures soient moins fréquentes en grappling, s'investir pleinement sur une aussi longue durée représente un véritable exploit. Voir des combattants professionnels qui ne se préparent pas convenablement pour un combat tous les trimestres ou tous les six mois me fait penser que c'est un manque de respect envers les amateurs qui se dévouent corps et âme pour progresser et accumuler de l'expérience de tournoi en tournoi. #gloryGrandPrix #Kickboxing #MuayThai #Kmix #MMA #Kyokushinkai #BJJ #Grappling Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous. Be one, Pank https://lnkd.in/ezmvbVUz
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Réflexions martiales d'un hypnofighter #148 : L'encaisse Il y a deux jours, nous discutions avec Antonio Tusseau, le champion d'Europe et d'Amérique, et 4e au dernier championnat du monde de Karaté Kyokushinkai, sur l'encaisse. Ce type de karaté est réputé pour son application rigoureuse du principe d'endurance aux coups, une tradition développée depuis 1969. Initialement, les techniques de compétition comprenaient beaucoup de tai sabaki (esquive) et de blocages prolongés, à l'instar du karaté traditionnel. Cependant, au fil des compétitions, ces méthodes ont évolué. Lors du premier championnat du monde en 1975, les compétiteurs japonais se distinguaient par leur utilisation des low kicks (une stratégie astucieuse du Sosaï) et la résistance aux coups des étrangers plus lourds, une technique moins répandue chez les autres nations. Dès 1979, la maîtrise et la défense des low kicks étaient devenues communes, entraînant une évolution des stratégies et techniques. Dans les années 80-90, l'usage des poings a pris le dessus, les combattants ne cherchant plus à casser leur adversaire par des attaques sur les appuis. Les pratiquants de Kyokushin, toujours plus résistants, parvenaient à encaisser les coups aux jambes et au buste avec une efficacité accrue. Bien que les jambes de ces karatékas soient impressionnantes, (ils mettent des high kick en étant collés à toi), obtenir un KO à la tête reste parfois un défi. Avec le temps, certains combattants, faute de mieux, adoptent une approche directe, s'affrontant avec l'intention de faire fléchir l'adversaire par le volume (comme on a pu le voir lors de la finale du World Shinkyokushin 2023). En résumé, plus on est résistant, plus on a de l'endurance et plus on frappe fort, plus on a de chances de progresser dans le tournoi. L'encaisse est le résultat d'un entraînement progressif, bien que chez certains Kyokus, il puisse sembler naturel. Les karatékas d'Okinawa, par exemple, développent un apprentissage plus lent au fil des entraînements. Beaucoup de débutants peinent à comprendre la résistance qu'un Kyokushin bien préparé, tel qu'Antonio, peut développer. Bien entendu, on ne renforce pas la tête, mais avoir confiance en la résistance de son corps durant un combat est essentiel. Imaginez un adversaire lançant des low kicks à pleine puissance, contrés simultanément par un coup au visage ; cela peut conduire à un KO spectaculaire. #kyokushin #karate #renforcement #endurance #IKO #MasOyama #Okinawa #apprentissage Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous. Be one, Pank https://lnkd.in/ezmvbVUz
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