Post de Clement Mignet

Très bel article sur la clinique street art ! Merci france3. Historiquement l'une des plus belles opérations de la Set ; - que ce soit dans son process (succès fou de l'urbanisme culturel transitoire), - dans son objet (revitaliser une friche urbaine de plein centre ville ayant connu un squat lourd), - dans sa complexité juridique (deux ans de négociations avec la congrégation et l'ancien exploitant de la clinique), - dans sa complexité technique (réhabiliter 12000 m2 en plein centre ville) ou financière (bail emphytéotique de 20Meuros), - dans son objet (redynamiser la place de la cathédrale ; s'imposer 30% de surfaces à usage social au prix de loyer divisé par 4), - et enfin dans les moments de vie sociale qu'elle va apporter (combien de fois m'a-t-on dit que du logement aurait été plus facile à faire ? oui mais franchement... du logement ou des surfaces tertiaires, d'enseignement, des locaux sociaux, une double terrasse au 4eme étage pile à la hauteur de la rosace de la cathédrale...). Aucun promoteur ne pouvait y aller pour plein de raisons de procédures internes, de risques... A quoi servent les SEM ? A savoir faire ce que ni le privé ni le public ne peuvent faire aussi "facilement". https://lnkd.in/eFxtpMfp

2 Biennales d'art inspirantes, en Wallonie A Ath et à Enghien, deux biennales qui ouvrent le champ des possibles face au changement climatique; rencontre avec des oeuvres qui aident à construire, individuellement et collectivement, un imaginaire pour bifurquer vers un monde restaurer, habitable, hors du capitalisme... https://lnkd.in/esSN3Fuu

L’installation d’artistes en milieu rural offre une opportunité unique de réinventer les formes de création et de diffusion artistiques, mais elle demeure entravée par l’éloignement géographique, le manque de moyens et d’infrastructures, et la centralisation dans la Capitale. Le Printemps de la ruralité aurait le potentiel de jouer un rôle déterminant dans la promotion de la culture en dehors des centres urbains, à condition que les artistes bénéficient du soutien nécessaire pour surmonter leur isolement et puissent participer activement à la vie culturelle nationale (et pas seulement locale). La concentration du marché de l’art à Paris, la difficulté d'accès aux opportunités professionnelles et l'image élitiste véhiculée par l'art contemporain sont quelques unes des difficultés qui sont relevées dans l'article. On peut néanmoins imaginer quelques solutions : l'augmentation des réseaux de diffusion sur le territoire, le développement des droits culturels pour impliquer les habitants, la création de fonds spécifiques pour les artistes installés en milieu rural leur permettant de développer des projets locaux tout en restant connectés au marché national et international, et last but not least, l'amélioration et le développement d'un réseau efficace de transport en zone rurale.

🎨 Le street art : quand l'expression urbaine devient levier de valorisation immobilière Le phénomène est fascinant : ce qui était autrefois considéré comme une simple "dégradation" transforme aujourd'hui des quartiers entiers en galeries à ciel ouvert. Une évolution qui interpelle autant les artistes que les investisseurs immobiliers. → D'acte vandale à politique culturelle : la France a su faire évoluer son regard sur le street art. Si la législation reste stricte sur les œuvres non autorisées (jusqu'à 45 000€ d'amende), de nombreuses municipalités l'intègrent désormais dans leur stratégie de développement urbain. → Impact sur l'attractivité territoriale : plusieurs études démontrent l'effet positif du street art sur la valorisation immobilière. À Bristol, le "Banksy effect" a entraîné une hausse moyenne de 50% du prix des biens à proximité de ses œuvres. → Exemple concret : Boulogne-sur-Mer illustre parfaitement cette dynamique. La ville portuaire, avec son festival Street Art qui transforme ses murs en toiles géantes, attire désormais visiteurs et nouveaux habitants. Un renouveau urbain qui attire notre attention chez LUCIAL, où nous identifions les territoires en transformation pour y détecter les opportunités d'investissement les plus pertinentes. → Une nouvelle approche patrimoniale : au-delà de l'aspect artistique, le street art devient un indicateur de la mutation positive d'un quartier. Les villes qui l'intègrent dans leur politique culturelle voient souvent leur patrimoine immobilier se revaloriser significativement. Cette synergie entre art urbain et immobilier illustre parfaitement notre vision : l'investissement immobilier intelligent passe par la compréhension fine des dynamiques territoriales. #StreetArt #Immobilier #Innovation #Urbanisme #Investment Crédit photo : Jean-Louis Grandin

Entre les prises de brief, les présentations, les PPM et les tournages, je prends aussi le temps d’explorer et de capturer ce qui m’inspire profondément. Aujourd’hui, le quartier de Bousbir s’efface et se fragmente lentement, emportant avec lui ses secrets et son bourdonnement. Depuis 2019, mon objectif cherche à appréhender l'essence flageolante de ce lieu en déstructuration, ou du moins ce qu’il en reste, pour tenter de saisir ce qui s’en échappe – ces instants suspendus, fragiles, qui s’estompent au gré des saisons et des mutations urbaines. Les perspectives protéiformes, la lumière élusive et la scarification progressive de l’espace public sont au cœur de cette recherche photographique, tout comme les traces de ce qui demeure et de ce dont on se souviendra des quartiers et des espaces qui disparaissent. Il ne s’agit pas ici de revisiter le passé tumultueux de Bousbir, mais plutôt d’observer ses ruines contemporaines: un quartier figé dans une forme de purgatoire temporel, entre déclin, fractionnement, et les bribes de vies qui y subsistent encore . Un espace qui témoigne d’un équilibre délicat entre résilience et capitulation. Vous êtes invité.es à parcourir ce dialogue visuel, et à combler les interstices de cet espace fragmenté. 📅 28 Novembre 2024 📍18 Assayag, bd Hassan seghir, Casablanca.

#territoires #patrimoinevivant OH ! DES TERRITOIRES VIVANTS 🎤 FIN D’UNE JOURNÉE D’ÉTÉ https://urlz.fr/suG9 Mon été a plus ou moins ressemblé à ce que vous venez d'écouter ! Quels effets ont eu sur vous ces quelques notes estivales ? Comment elles vous ont instantanément évoqué l'idée des vacances ☀️🌊 ? ♦️ Imaginez un instant que les sensations que vous venez de ressentir pourraient être celles de vos publics (clients) et futurs publics (clients) 🤩 à l'écoute d'une bande son, d'une… Bal[l]ade sonore immersive. Celle que j’ai imaginée pour les Ateliers Thomas Vitraux propulse indéniablement l’auditeur, au cœur d’un savoir-faire à sauvegarder car au-delà de son approche pédagogique, elle fait appel aux émotions. Une des clés de l’adhésion à un projet et à des valeurs. 🎤 LES ATELIERS THOMAS VITRAUX I PODCAST https://urlz.fr/sttA Parce que votre structure, votre entreprise a de nombreux savoir-faire à mettre en valeur et de nombreux engagements à expliquer, avez-vous pensé à utiliser cette expérience sensitive et émotionnelle pour valoriser vos actions autrement ? ♦️ Je peux vous orienter sur les choix « sonores » adaptés à vos besoins. Rencontrons-nous et discutons-en ! ------------------------------------------------------------------------------ Oh ! Des territoires vivants ! c'est aussi un projet qui a pour vocation d’accompagner les territoires ruraux à repenser leur offre culturelle sous le prisme du patrimoine vivant. Il s’articule autour de 4 axes : ▶️Accompagnement avec des outils dédiés au sensible : cartographie sensible et sonore, concertation des acteurs et des populations… ? ▶️Médiation culturelle et pédagogique sous le prisme du patrimoine vivant par le biais du podcast (public : écoles, enseignement supérieur, publics empêchés…) ▶️Le labo sonore pour des récits mémoriels de territoires, de savoir-faire… des histoires sonores, narratives et immersives pour sensibiliser et favoriser l’engagement. ▶️Oh ! Des territoires vivants, le média Pour raconter les territoires sous le prisme du patrimoine vivant et permettre aux publics de mieux appréhendez les enjeux des territoires et l’impact, sur leur organisation, de l’évolution culturelle, sociale, sociétale et économique. Pour ma part, je suis ultimement persuadée que ce patrimoine, source de résilience, va nous permette de nous projeter dans un avenir soutenable et durable. Si vous vous retrouvez dans ce propros, parlons-en ensemble et prenons le temps de nous rencontrer ! https://lnkd.in/d4jD3QSg A bientôt ! #cartographiesensible #mediation #podcast Artyfarty La Gaîté Lyrique ----------------------------------------------------------------------- Je suis Chrystel Bresson, facilitatrice des dynamiques de territoires. Je vous accompagne pour repenser votre offre culturelle sous le prisme du patrimoine vivant et à valoriser vos actions par le biais, notamment, du podcast. Rencontrons-nous : chrystel@blablaproduction.com

🌆 L'art urbain à Antibes est devenu un élément vibrant et dynamique de la culture locale, transformant la ville en une galerie à ciel ouvert. Les rues d'Antibes se parent de fresques murales, de graffitis et d'installations artistiques qui ajoutent de la couleur et de l'énergie à l'environnement urbain. Cette forme d'expression artistique, autrefois marginale, est aujourd'hui largement reconnue et célébrée, attirant des artistes de renommée internationale ainsi que des talents locaux. 🎨 Chaque année, Antibes accueille divers festivals et événements dédiés à l'art urbain, notamment le festival Coul'Heures d'Automne, qui invite des artistes à investir les murs de la ville pour créer des œuvres éphémères et permanentes. Ces initiatives permettent non seulement de revitaliser les espaces publics, mais aussi de sensibiliser la population à l'importance de l'art dans la vie quotidienne. Les quartiers de la vieille ville et du port d'Antibes sont particulièrement célèbres pour leurs œuvres murales saisissantes, qui racontent des histoires locales et mondiales à travers des styles variés. 🌍 Les artistes qui contribuent à l'art urbain d'Antibes utilisent souvent leurs œuvres pour aborder des thèmes sociaux, environnementaux et culturels, reflétant les préoccupations contemporaines et engageant le public dans des réflexions profondes. Par exemple, des œuvres peuvent mettre en lumière la préservation de la mer Méditerranée, l'histoire locale ou encore les enjeux de la mondialisation. En plus des fresques murales, on trouve également des sculptures urbaines et des installations temporaires qui ajoutent une dimension interactive à l'expérience artistique dans la ville. #ArtUrbain #Local

L’art urbain dans tous ses états #paristesouris 2014/ 2024 400 000 #souris L'innovation pour rendre la culture accessible dans les territoires Expériences immersives patrimoniales dans les territoires : les enjeux et défis pour aller à la rencontre des publics. "territoire, sites patrimoniaux et de projets immersifs" « Conception » présentation du "soutien pour la valorisation de la scène française à l’international Créer des partenariats avec les Mairies, Maisons de Quartiers et associations pour organiser ensemble des rencontres et des Ateliers et donner l’occasion aux habitants de fabriquer des sculptures. Organiser avec les instances locales et avec les habitants, pour des occasions précises, la réalisation de sculptures géantes, éphémères ou pérennes, à l’aide de milliers de sculptures de sorte que la forme de l’installation prenne une signification particulière et personnalisée. Planifier des excursions pour des actions avec les habitants dans les territoires et avec des parisiens. la solidarité des territoires est au cœur des débats. La motivation de mon concept est orientée de manière vigoureuse vers la réduction des fractures territoriales. Dans l’enjeu du projet la culture joue un rôle majeur, avec comme mission le renforcement de notre cohésion sociale. À vos Souris 👉🏼🐭 #paristesouris #paristesouris2024 #freeart #freeart2024 #fleurdelisekees #ledémolière

Avez-vous déjà vu ces escaliers qui donnent sur nulle part, ou ces portes qui s'ouvrent vers des murs sans fin ? Si vous avez croisé de telles absurdités architecturales, vous avez peut-être rencontré un "Thomasson". Ces objets urbains, dépourvus de toute utilité mais méticuleusement entretenus, constituent un phénomène captivant qui se situe à la croisée de l'art, de l'urbanisme et de la satire sociale. Le concept de Thomasson a été imaginé pour la première fois dans les années 1970 par Akasegawa Genpei, un artiste japonais qui s'est passionné pour ces anomalies urbaines. Le nom lui-même est un hommage ironique à Gary Thomasson, un joueur de baseball américain dont la carrière au Japon a été marquée par un rendement décevant malgré un contrat faramineux. À l'image de ce joueur, les Thomassons sont des éléments de l'espace urbain qui semblent n'avoir aucune fonction, excepté celle de coûter de l'argent et de l'espace. Ces reliques d'une utilité perdue invitent à réfléchir. Prenons l'exemple d'une vieille rampe d'accès à un parking qui, bien que le parking ait été démoli, reste suspendue dans les airs et parfaitement entretenue. Ou considérez des escaliers qui montent abruptement vers un mur lisse, peint avec le même soin que le reste de l'édifice. Chaque Thomasson a son histoire, souvent inconnue, parfois oubliée, mais toujours fascinante. Ils sont les vestiges de décisions passées, d'erreurs de planification ou peut-être de caprices artistiques. Bien que le terme soit d'origine japonaise, les Thomassons ne connaissent pas de frontières. De Paris à New York, ces anomalies architecturales peuplent les recoins les plus inattendus de nos villes. Ils défient notre logique et notre besoin de fonctionnalité, tout en offrant un sourire ou une pause contemplative aux passants attentifs. Et vous, quels sont les Thomassons que vous avez vu?

Toutes proportions gardées, car le sujet d’aujourd’hui est plus complexe, la polémique provoquée par Rachida Dati, qui suggère de rendre payante l’entrée à Notre-Dame de Paris, me rappelle les débats qui avaient entouré en 1999-2000 la fin de l’accès gratuit aux étages supérieurs du Centre Pompidou. Jusqu’à cette date, près d’un million de visiteurs empruntaient chaque année l’escalator géant de la façade (la “chenille”) pour accéder au dernier étage et profiter gratuitement du panorama, avant de repartir sans avoir mis les pieds dans les espaces du musée national d’art moderne. La gratuité de la promenade, disaient ses défenseurs, faisait partie de l’utopie fondatrice du Centre Pompidou, ouvert à tous et libre d’accès. Dans ma position de directeur général de l’établissement, je tentai, chiffres à l’appui, de démontrer qu’une tarification modérée de l’accès aux étages (20 Francs à l’époque, soit l’équivalent de 3 Euros), permettrait à la fois d’inclure dans ce billet l’accès aux collections permanentes du musée (et donc d’inciter les touristes à les découvrir) et d’accroître les ressources financières nécessaires à l’entretien du bâtiment. La mesure fut adoptée malgré les critiques et n’a jamais été remise en question. Le plein tarif du billet d’accès “panorama + collections permanentes” s’élève aujourd’hui à 15 Euros. Il faut cependant reconnaître que les recettes supplémentaires générées n’ont pas été suffisantes pour couvrir les dépenses de maintenance du Centre Pompidou…