Post de Club ETI Normandie

Eurazeo JCDecaux Eurazeo, propriétaire actuel de Chocolat Poulain s’est engagé à mettre en avant cette marque iconique du savoir-faire Français…. Mais ce fond d’investissement n’a plus l’intention de tenir sa promesse… il compte toujours exploiter la marque mais sous licence, avec des méthodes de production et des matières premières de qualité très inferieure. Le savoir-faire Français ne peut-être fabriqué qu’en France, à Blois, berceau de la marque. La famille DECAUX du groupe JCDecaux est actionnaire majoritaire de Eurazeo. Espérons qu’ils sauront réagir et revenir sur cette décision dictée uniquement par des critères d’optimisation à court terme de la rentabilité … décision digne des fonds d’investissements les plus mortifères… bien que piloté par un actionnaire Français. C’est une erreur stratégique : 109 emplois supprimés à Villebarou (Blois) et une marque dénaturée, vidée de sa substance. Le savoir-faire Français ne peut s’expatrier ! En revanche, le faire savoir de cette décision inique devriendra rapidement viral !

Soutien à Poulain : accord de principe entre Carambar & Co et Andros pour la reprise et la continuité du site industriel de Villebarou François Bonneau, président de la Région Centre–Val-de-Loire, Marc Gricourt, premier vice-président et maire de Blois, Christophe Degruelle, président de l’Agglomération blésoise et Philippe Masson, maire de Villebarou, ont reçu hier l’équipe dirigeante d’Andros suite à leur visite du site CPK Poulain. Ces derniers leur ont fait part de leur satisfaction suite à leur visite. Ils ont pu mesurer le savoir-faire et l’engagement du personnel et des capacités de l’usine Poulain. Frédéric Gervoson et Florian Delmas, respectivement actionnaire et président directeur général d’Andros, ont pu exposer le projet industriel d’Andros autour du chocolat. Andros est aujourd’hui principalement connue en France et à travers le monde pour ses confitures et ses compotes et autres produits dérivés à base de fruits. Les élus représentants des Collectivités se réjouissent d’abord de l’intérêt de ce groupe industriel pour le savoir-faire développé par les salariés de CPK Poulain et donc du projet de reprise du personnel dans son ensemble. Cela permet à court terme de poursuivre à Blois la production de chocolat Poulain ce qui est une excellente nouvelle pour les salariés, leur famille et pour tout le Blaisois. L’Agglomération blésoise s’était opposée il y a quelques semaines à une vente à la découpe de plusieurs parcelles appartenant à CPK pour préserver le site industriel dans son entièreté y compris sa capacité de développement. Même s’il faut attendre que le projet industriel d’Andros s’affine dans les semaines et mois à venir, nos Collectivités ont été séduites par l’ambition industrielle d’Andros, un groupe familial désormais présent sur tous les continents. Andros s’est développé en s’appuyant sur une vraie culture industrielle et une quête continuelle d’innovations. La Région Centre–Val-de-Loire, la communauté d’agglomération de Blois et les communes de Blois et de Villebarou se mobilisent afin qu’Andros ouvre une nouvelle page de la longue histoire de la production de chocolat dans le Blaisois et contribue à renforcer la filière de l’agroalimentaire en région Centre–Val de Loire. Nos Collectivités seront attentives aux négociations à venir sur les modalités de cette reprise et vigilantes vis-à-vis des conditions du développement de cette nouvelle ambition industrielle. https://lnkd.in/ebAhea52

#Ain : #Seignemartin, quatre générations d’#affinage. Créée en 1933 autour du négoce de bleu de Gex, l’entreprise a changé de crèmerie dans les années 1950, pour se développer autour du comté et atteindre une capacité de 100 000 meules. La devanture du siège social de la société, à #Nantua, proclame : « Affinage de comtés depuis trois générations ». Mais avec l’entrée dans l’entreprise de Gaël et Corentine Lancien, lui comme assistant commercial, elle comme responsable administrative, aux côtés de leur père, Christophe, directeur général, et leur mère, Isabelle, présidente, la Fromagerie Seignemartin arrive à la quatrième génération. « L’entreprise a été créée en 1933, par mon arrière-grand-père, Francisque Seignemartin, raconte Gaël. À l’origine, elle faisait du négoce de bleu de Gex. À l’époque, de nombreux producteurs donnaient une grande diversité à ce fromage, disait mon grand-père, René, qui, pour sa part, a orienté l’activité vers le comté. » Une cave tempérée La fromagerie Seignemartin est donc une société d’affinage. « Nous achetons les comtés aux coopératives, aux fruitières, que nous plaçons dans une cave tempérée à 13 °C. C’est notre particularité. À la différence d’une cave dite “froide”, elle permet de développer des fromages avec beaucoup de goût, à une étape assez précoce, avec un bon rapport qualité-prix, poursuit Gaël. Nous arrivons à obtenir des saveurs intéressantes dès quatre mois d’affinage, grâce à cette cave “chaude” et un tri dynamique des meules par lot. Ces fromages sont ensuite mis à... Lire la suite sur : https://lnkd.in/dexs2ZDk

😱LE MARCHÉ DE LA BIÈRE ARTISANALE SECOUÉ ! On entend beaucoup de choses en ce moment dans le milieu brassicole, entre potentiels dépôts de bilan, cessions et acquisitions ou même créations de nouvelles brasseries. Le secteur brassicole traverse une période mouvementée. Une récente enquête du SNBI révèle que 67 % des brasseries françaises rencontrent des difficultés financières. Les crises récentes, la hausse des coûts, une concurrence accrue et une offre supérieure à la demande en sont à l'origine. 🤔𝗖𝗼𝗻𝘁𝗲𝘅𝘁𝗲 : entre 2010 et 2018, on a assisté à l'âge d'or du craft. Nombre de brasseries ont vu le jour, introduisant des styles incroyables tels que les IPA, NEIPA et autres sour aux fruits. Une période de création intense, pendant laquelle les brasseurs ont démontré leur savoir-faire, allant jusqu’à influencer les brasseries industrielles. 💥𝗜𝗺𝗽𝗮𝗰𝘁 : aujourd'hui, la course à la nouveauté s’est un peu essoufflée. À l'instar de groupes de musique indépendants qui réalisent que leur succès n'est pas éternel, les brasseurs prennent conscience que le marché est saturé et que le paysage est en train de changer. Les grands industriels rachètent des brasseries emblématiques et pour les autres, espérer perdurer, c'est se professionnaliser. 🤸♂️𝗧𝗿𝗮𝗻𝘀𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : les brasseurs mettent désormais en avant des gammes permanentes éprouvées, modernes, mais plus accessibles. La bière artisanale ne doit plus seulement être un produit de geek, mais rester populaire. Les brasseries de taille moyenne, ont pris le parti de s’ouvrir aux distributeurs régionaux ou nationaux, pour toucher une clientèle plus large. Enfin, le craft français fait son apparition en GMS. Une stratégie devenue incontournable pendant le Covid, pour nous comme pour d’autres. 🌳𝗘́𝘁𝗵𝗶𝗾𝘂𝗲 : les IPA et NEIPA continuent de séduire, mais il devient également important de maîtriser ses classiques, sans rogner sur la qualité et en valorisant le local, le bio ou le réemploi. Une quête de sens pour les brasseurs et les consommateurs qui se tournent aussi vers des styles traditionnels, ne nécessitant que très peu de matières premières importées. 👊 𝗜𝗻𝗻𝗼𝘃𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : les brasseries deviennent plus pointues et explorent de nouveaux segments de marché. Bières éphémères travaillées, mais aussi à faible teneur en alcool, hop tea, eaux pétillantes houblonnées ou aux fruits, répondant ainsi à une demande croissante de boissons originales et saines. 🍻 𝗖𝗼𝗻𝗰𝗹𝘂𝘀𝗶𝗼𝗻 : les brasseries traversent une période difficile, mais le marché de la bière artisanale entre dans une nouvelle phase, où l'innovation et la tradition coexistent. En misant sur la qualité, la constance, la réduction de leur impact sur l’environnement et en adoptant des stratégies commerciales solides, les brasseries peuvent non seulement survivre, mais prospérer. La créativité des brasseurs face aux contraintes du marché promet un avenir riche en possibilités. À nous de l’écrire ! ✏ ✨

Oui l'heure est à la redéfinition des stratégies de production et de commercialisation. A tous les niveaux! Dans ce contexte évolutif, ne pas perdre de vue les obstacles d'ordre juridiques et la nécessité de se faire accompagner. #vignerons #vitivinicole #vinolex

Le plan de crise d’InVivo pour la filière vin Tout, le troisième opérateur des vins français vous dit tout sur sa nouvelle stratégie pour faire face à la crise actuelle : réorganisation de l’approvisionnement, ambition sur le vin en vrac, stratégie premiers prix, partenariats avec d’autres opérateurs, restructuration des outils en surcapacité, constitution d’un pôle dédié aux vins désalcoolisés, reconquête des vins mousseux, développement sur les vins de Bordeaux… Le point sans langue de bois avec Thierry Blandinières, le directeur général d’InVivo, le premier groupe coopératif agricole

La Minute Riches : La bonne tambouille des millionnaires de Grand Frais En 2021, six fonds d'investissement se disputaient la chaine d'épicerie Grand Frais . Ils étaient prêts à mettre jusqu'à 3,2 milliards d'euros (16 fois l'Ebitda!). L'affaire ne s'est pas faite, car Ardian en espérait davantage. Le fonds possédait déjà 60% de sa composante principale, Prosol, acheté en 2017 pour 1,5 milliard d'euros (https://lnkd.in/e5YmRY4v)... Cette fois, le site d'information l'Informé nous apprend qu'une autre des trois composantes du groupe, les boucheries GROUPE DESPI, dirigées par Laurent et David Despinasse, est à vendre (https://lnkd.in/eUdt_b32). C'est l'occasion de revenir sur ce groupe... complexe Grand frais, distributeur d'épicerie, de boucherie et de légumes frais (CA : env 2,7 milliards d'euros pour 350 magasins), connait une croissance quasi ininterrompue depuis sa naissance, il y a trente ans. Mais l'enseigne, une des trois préférées des Français, souffre d'une gouvernance byzantine: accrochez-vous! Grand Frais a été créée par #Denis_Dumont (182ème fortune de France, avec 700 M€ gérés depuis la Suisse). Elle est centrée autour de Prosol, en charge de la crèmerie, de la poissonnerie, des fruits et des légumes. Mais Prosol s'est adjoint deux partenaires. Les #Bahadourian (groupe #Euro_Ethnic_Foods, 104e fortune avec 1,2 Md€, exilé en Suisse, eux aussi) pour l'épicerie. Ces Lyonnais d'origine arménienne ont cédé 60% de leurs parts à PAI Partners plus d'1 Md€, en 2020. Ce fonds est aussi le seul à avoir fait des propositions concrètes, accompagné par un autre fonds, Intermediate Capital Group (ICG), pour reprendre Prosol, l'entité de Denis Dumont, avec une offre à 2,6 Md€. Enfin, il y a les #Despinasse, des bouchers lyonnais (GROUPE DESPI, 200e fortune avec 650 M€), présents dans environ 60 % des Grand Frais. Leurs boucheries réalisent environ 650 M€ de chiffre d'affaires, pour 80 M€ d'Ebitda. Ce qui les valoriserait autour entre 700 et 900 M€... Mais c'est pas fait. Le montage risque d'être compliqué car la structure du groupe est un cauchemar savamment organisé. En créant ce nouveau concept alliant le charme d'une halle de marché et la praticité d'un supermarché, Denis Dumont a aussi monté une belle usine à gaz! Elle fait intervenir son holding Prosol et les sociétés de ses partenaires, EEF et Despi, tout en maintenant distinctes les trois sociétés uniquement liées par un groupement d'intérêt économique (GIE). Pire, chaque magasin Grand Frais créé est lui-même un GIE, issu des filiales des trois groupes. L'organigramme est si complexe que Carrefour et le trio Moez Zouari, Xavier Niel, #MatthieuPigasse (les syndicats, #CGT en tête, aussi, d'ailleurs) s'y sont cassé les dents...

Très informatif Thomas nous livre une belle analyse que je vous invite à consulter. J'y ajouterai deux autres angles d'appréciation : 🛒 + 💶 Le contexte économique actuel, d'un point de vue global, fait que les ventes, depuis environ 15 mois patinent; et ce n'est pas uniquement le marché de la bière artisanale qui est concerné. La bière industrielle l'est aussi ! Les produits plaisir/loisirs connaissent aussi une chute ; entre la météo, le pouvoir d'achat et un contexte economique et politique quelque peu anxiogène, ... plein de facteurs expliquent que par exemple, la saison touristique 2024 (en Bretagne) ne restera clairement pas dans les anales. Chez les grossistes en boissons, le constat est un marasme ambiant avec des volumes en chute de 20% environ. Ajouté à cela, les effets des crises récentes (les PGE du Covid, l'explosion du prix du verre suite à la guerre en Ukraine, etc...). 🔏 🔐 L'evolution des parts de marchés et les habitudes consommateurs . On parle de renouvellement de gammes, d'innovation craft, et les brasseries artisanales ont su proposer des produits originaux, bousculant les habitudes. SAUF que le gros du volume, c'est à dire 95% du marché, reste encore la blonde industrielle. Encore aujourd'hui, le consommateur consomme majoritairement de la bière (je ne vais pas citer de marque...) dont la recette n'a pas changé depuis des lustres. Que ce soit en pack de K., en canette de H. ou sur les buvettes des stade de foot.... Alors les industriels surfent sur la vague "craft" (dont le terme n'est justement encadré par la loi)... Et le consommateur consomme naïvement des IPA qui n'en sont pas (le terme IPA n'est pas non plus encadré par la DGCCRF). Les brasseries artisanales sont au début d'un nouveau cycle; à chacune de jouer sa partition pour ne pas rester cantonné à 5% de part de marché.

La revue de presse du retail : Des pâtes fermières éprouvées par la concurrence - La France Agricole: Deux marques. Pour séduire aussi bien la grande distribution que les petites épiceries, le père de Samuel lui a conseillé de vendre ses pâtes sous ... ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #retail #distribution #commerce

Oui l'heure est à la redéfinition des stratégies de production et de commercialisation. A tous les niveaux! Dans ce contexte évolutif, ne pas perdre de vue les obstacles d'ordre juridiques et la nécessité de se faire accompagner. #vignerons #vitivinicole #vinolex