Mars, First Landing
Nous sommes en février 2034. Le starship « Elon I trust you » est sur le point d’atterrir sur Mars. Il a quitté la Terre en août 2033. C’était pendant la quatrième des fenêtres de tirs qui se sont ouvertes puis refermées depuis janvier 2027. Celle de 2027 était la première mission robotique sérieuse pour préparer cette mission habitée dont nous parlons aujourd’hui. Le lancement de Novembre 2024 est ajouté par certains aux quatre autres. Mais à tort car c’était un test d’injection interplanétaire, sans aucune prétention à atteindre et encore plus à se poser sur Mars.
Dans ce nouvel article de mon blog, je raconte comment s’est passé l’arrivée sur Mars de cette première mission habitée.
Elle a été réalisée avec un starship, car nous n’avons pas d’autre solution pour le moment. Mais bien sûr depuis 2024, le Starship a été testé et retesté et de ce fait, de multiples ajustements (qui sont bien sûr des améliorations) ont été faits.
Le site a été choisi. C’est Noctis Landing, comme souhaité (avec de bons arguments) par Pascal Lee en mai 2024. La Base est au pied du Volcan Noctis, au fond de Valles Marineris, tout près du « Relict Glacier » (connu par tous comme « Lee’s Glacier »), par une altitude non pas optimum mais acceptable (légèrement en dessous du datum).
Après l’immobilisation du vaisseau, une série de mesures d’urgences ont dû être prises : vérification de l’état du vaisseau et de son attitude au sol (stabilité et verticalité) ; vérification de la fonctionnalité du vaisseau ; équipement des passagers avec des exosquelettes pour leur faciliter l’adaptation au retour à la gravité. On est aussi allé, de visu, constater que les équipements embarqués dans la soute était en bon état.
Ensuite, première sortie après vérification du fonctionnement du sas, puis des rails permettant de descendre au sol (cachés derrière le grand panneau solaire dorsal qui a été déployé) ; inspection des équipements sur site apportés par les missions robotiques précédentes (rovers).
Puis, seconde sortie un peu plus loin, inspection des réacteurs nucléaires à fission générant l’énergie nécessaire (cette inspection est faite par des humanoïdes Tesla pour éviter les contaminations par les radiations), visite de l’installation d’extraction de glace d’eau (réalisée par un tunnelier spécifique), du stockage de la glace, et du laboratoire d’électrolyse. Enfin dans le même complexe, visite de la cavité creusée dans la paroi d’un canyon à la jonction du volcan et de Valles Marineris par moyens robotiques, qu’il s’agira maintenant de viabiliser.
Tout fonctionne, après quelques ajustements et améliorations. On va pouvoir s’installer et vivre jusqu’au retour sur Terre, dans 18 mois.
Lire mon article pour les détails :
https://lnkd.in/eMb5RDPd
Carte du site de Noctis, crédit Pascal Lee.
Student in Aerospace Engineering
2 moisC'est tout bonnement remarquable ! Bravo et hâte de suivre la progression de la sonde JUICE, en espérant qu'elle nous révèle les secrets des 3 lunes de glace d'eau de Jupiter, Ganymède, Callisto et Europe. Pour Io, la lune la plus proche (et de taille similaire à la nôtre) il faudra revenir ^^ même si la sonde JUNO a vu sa mission étendue¹ au survol de celle-ci fin 2023 et en ce début d'année, nous éclairant davantage sur ses activités de surface (lacs, coulés de lave, formation de croûte magmatique) avec de fabuleux clichés haute résolution. Tout ceci démontrant un volcanisme surprenamment fort pour un satellite de cet âge et taille (Terre I, notre lune, a quant à elle refroidi, ses derniers volcans actifs étaient il y a près de 2 Mrds d'années²), phénomène de longévité expliqué par les effets de marée jupitériens. Enfin, l'observation du côté nocturne de Io nous montre une face non obscurcie, car sujette à la réflexion de lumière de sa planète, un clair de Jupiter. Et c'est plutôt cool, avec la flopée d'instruments embarqués, on a de quoi faire, et en apprendre sur l'environnement de cette planète géante ! On souhaite autant de réussite à Europa Clipper et sa multiple flyby mission, lancement programmé le 10 octobre 2024 (NASA).