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#Reportage de 6mn réalisé par Aloïs-Paul Posseme sur : - On a besoin de livres en braille ! - C'est quoi le prix unique du livre ? - Comment fait-on un livre en braille ? - Le CTEB passe au prix unique du livre en braille Au commencement, une loi qui permet de protéger la diversité des éditeurs et d'encadrer le prix du livre pour les lecteurs : la loi Lang sur le prix unique du livre. C'était en 1981. 40 ans plus tard, l'indispensable accès au livre et à la lecture est devenue une cause nationale. Pour toute la population, des dispositifs d'aide d'accès au livre sous toutes ses formes s'engagent à résoudre les crises scientifiquement observées de l'illettrisme en France, de la lecture partagée, de la modernisation de #lecture publique, du ##livre numérique et audio, de l'offre jeunesse, ... Toute la population ? Non. Les #aveugles ne payent pas leurs livres en #braille papier au même prix que les autres. Comprenez pourquoi cette exclusion perdure en 2024 et ce que l'association du Centre de Transcription et d'Edition en Braille (CTEB) sur #Toulouse a fait pour dénoncer cette #inégalité. #DeficientsVisuels #LecturePourTous #Loi #Inclusion #HandicapVisuel #PrixUniqueDuLivre #EditionAdaptée

📙 En l'honneur de la Journée Mondiale du Livre, plongez dans les coulisses fascinantes de l'univers littéraire avec notre ID Réflex : Métiers du livre ! 🌟 📚 Ce dépliant détaille toutes les étapes de la vie du livre, ses acteurs, ses normes et ses évolutions. Véritable aide-mémoire des bonnes pratiques et processus, il accompagnera avec profit les professionnels de l’édition comme les auteurs novices dans la réalisation de leurs œuvres ! ✨ 📖 Sous la forme d’un lexique commenté, il définit précisément les termes, décrit les aspects techniques, explique l’articulation des métiers, et aborde largement toutes les nouveautés de l’édition numérique. 👀 Un guide indispensable pour comprendre, s’orienter et travailler dans le monde de l’édition contemporaine. 💫 Ne manquez pas cette opportunité de plonger au cœur de l'industrie du livre ! #Edition #Livres #ÉditionNumérique #Auteurs #Professionnels #JourneeMondialeduLivre

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Billet de rumeur —LA RÉÉDITION Parlons de la réédition chez-nous ici. Pourquoi on ne réédite pas les classiques? Pourquoi on laisse les auteurs mourir? Parce que les rééditer ne sera pas rentable ? Parce que les éditeurs n'y ont pas droits ? Parce que on s'en fout? Parce qu'ils n'ont plus d'intérêts...? Quelle est la politique de la réédition à chez-nous pays? Il y a combien aujourd'hui qui ont lu ou qui savent que Le poète Zadi Zaourou a aussi écrit en se mettant "À califourchon sur le dos d'un nuage"? Qui les connaît, qui connaît leurs œuvres, Noël X Ebony, Jacques Anoma, Anoma Kanié, Bertin Doutéo, Louis Akin, Fatho Amoy, Ake loba, Amon d'Aby, Bohui Daly, Simone Kaya, Koffi Kwahulé, Charles Nokan... De quoi on se nourrit donc aujourd'hui, nous Sankofa de Koumassi? Bien-sûr, il ne faut pas confondre nouvelle édition et réimpression que les uns et les autres font régulièrement ici. La réédition nouvelle édition désigne une édition qui comporte une ou des modifications majeures par rapport à l’édition précédente. Par contre, la réimpression comprend seulement quelques modifications mineures… Rééditer c'est par exemple ajouter du contenu neuf ou proposer un format nouveau, pour répondre peut-être au goût du moment. La réimpression est une nouvelle impression de l’ouvrage à la manière de sa première édition. On corrige seulement - et normalement - les fautes de langue, même si ici ce n'est pas toujours le cas. Nos gens font un nouveau tirage du même fichier et mettent la mention 2ème,3ème,4ème...édition. La littérature ivoirienne aura bientôt 100 ans. On aura le choix de ressusciter certains écrivains et avec eux leurs œuvres ou de proclamer encore — pour une dernière fois leur acte de décès. #billetderumeur #criticœur #dixfoisgbé

Le dossier du numéro de septembre de la Revue des livres pour enfants sera consacré à Beatrice Alemagna. L'un des articles sera écrit (teasing !) par François Fièvre chercheur associé au laboratoire INTRU. La rédaction de son article lui a tellement plu qu'il souhaite mener une recherche complémentaire à celui-ci ! Cette enquête porte sur la réception de l'album "Adieu Blanche Neige" de Beatrice Alemagna (Editions La Partie, 2021). François Fièvre serait heureux pour cela d'avoir des retours de terrain des médiateurs du livre jeunesse (bibliothécaires, libraires, enseignants...), et invite ces derniers à lire cet album s'ils l'ont à disposition, le cas échéant et de manière non obligatoire à le présenter à leur public (classe, Heure du conte...), puis à lui communiquer leurs impressions. Si vous avez déjà réalisé une action de médiation autour de ce livre, c'est encore mieux, et votre retour est le bienvenu. Il est pour cela possible au choix de : compléter un questionnaire en ligne : https://lnkd.in/d9GpHBKB compléter le même questionnaire en format papier, pour ceux qui veulent passer moins de temps sur leur écran (en pièce jointe, 4 pages à imprimer, compléter, scanner et renvoyer à l'adresse mail indiquée ci-dessous), ne pas compléter de questionnaire mais contacter directement le chercheur pour un entretien téléphonique plus libre. Les retours d'expérience sont à fournir jusqu'au 30 septembre 2024, mais s'il était possible de faire un retour avant fin juin, cela permettrait à François Fièvre de traiter une partie des réponses durant l'été. N'hésitez pas pour plus de renseignements à le contacter à cette adresse : ffievre@gmail.com

💡Il faut lire le passionnant dossier de la Revue Esprit qui montre les ambivalences du livre dans notre société : une vitalité littéraire qui enthousiasme, avec de nouveaux auteurs talentueux, des libraires engagés, et des éditeurs qui innovent et des évolutions qui inquiètent, notamment les pratiques de lecture qui ne cessent de décliner. 🔷 La rentrée littéraire témoigne d’une richesse de la création littéraire, en bande dessinée et dans le secteur des sciences sociales qui enthousiasme libraires et lecteurs. Plusieurs maisons d’éditions remarquables ont émergé ces dernières années avec des projets éditoriaux très ambitieux et des modèles économiques vertueux. Idem dans le secteur de la librairie où les jeunes générations s’engagent et contribuent avec éclat à la vie du livre. 📕 Néanmoins plusieurs phénomènes inquiètent. Les récents mouvements capitalistiques qui ont conduit à la recomposition du monde de l’édition appellent une vigilance sur la cruciale question de la concentration et de la préservation de la diversité éditoriale. Certaines maisons d’éditions aux histoires prestigieuses sont directement menacées par des projets idéologiques très orientés. ‼️Mais le plus préoccupant demeure le déclin continu des pratiques de lectures depuis plusieurs décennies avec un impact sur l’économie du livre qui avait été masqué par la crise sanitaire et la valeur refuge qu’avait incarné le livre pour une partie de la population. Le temps consacré à la lecture diminue depuis plusieurs années. Le marché à reculé de 3% depuis janvier 2024, y compris pour des segments jusqu’alors très dynamiques comme la bande dessinée. Ce déclin nécessite une politique publique volontariste pour mobiliser en faveur de la lecture en développant notamment les « passeurs » de lecture : auteurs, libraires, bibliothécaires, professeurs, éducateurs sociaux, responsables associatifs et institutionnels. L’enjeu est vital pour notre démocratie, pour l’esprit critique, pour l’émancipation individuelle et collective dans un monde de plus en plus menacé par la violence, le populisme et toutes sortes de manipulations. Syndicat national de l'édition (SNE) - Syndicat de la librairie française - francoise nyssen - Anne-Lorraine Bujon - Emmanuelle SAULNIER-CASSIA - FRANCOISE BENHAMOU #Livre #Lecture #Litterature #BandeDessinée

📖 Agréable à lire, et agréable aux yeux ! Ma reliure de prédilection, c'est la reliure "à la française". En plus d’être esthétique, elle confère solidité et résistance aux livres, parfois même… un peu trop. Pour les lecteurs assidus qui lisent et relisent les livres qu’ils font relier, le problème de cette reliure est qu’elle interdit à certains formats de rester ouverts sur une table. Imaginez une reliure qui rend pénible la lecture et la prise de notes dans les marges ! 📚 J’ai donc innové et adapté le processus de reliure pour mes clients, afin de rendre les livres plus souples tout en conservant leur solidité. Un peu comme ce que le Kevlar est à l’acier ! Qui a dit que tradition = figé ? Vous avez déjà rencontré ce problème avec vos livres ? Parlez-en nous ! ⬇️ #ReliureFrançaise #InnovationArtisanale #Livre #Bookbinding #Artisanat #PatrimoineCulturel #ReliureModerne

Savez-vous comment nous pouvons prendre des risques… sans prendre de risque ? Oui oui, nous prenons des risques en choisissant de publier des textes de qualité au nom de la vraie #littérature, en dépit des faibles ventes qu’ils pourraient avoir à leur sortie. Or de plus en plus, les rentrées littéraires sont marquées par la « sobriété », et les grands groupes et les médias s'attachent à le souligner. Mais qu’est-ce que ça signifie, en réalité ? 👉 Est-ce que des auteurs et des textes auraient alors été sacrifiés par les grands groupes au nom de la rentabilité ? 👉 Les années précédentes, quand ils annonçaient fièrement des quantités de nouveautés, les grands groupes publiaient-ils sans se soucier de savoir si un texte était réellement bon ? 👉 Il y a toujours de grands tirages, des libraires inondés d’exemplaires, la valse des retours, des stockages et des pilons. En quoi cette nouvelle « sobriété » change-t-elle le modèle ? Chez Cent Mille Milliards, nous ne sacrifions pas de nouveautés au nom de la sobriété. Nous publions des titres et des auteurs en sachant qu’ils ne vendront pas AUJOURD’HUI des dizaines de milliers d’exemplaires, mais demain, après-demain, après après-demain. Ils en vendront toujours, parce que ce sont de vraies œuvres littéraires et que, grâce à l'impression à la demande, les titres seront toujours disponibles. #centmillemilliards #editeurindependant #editeurresponsable #editeur #POD #impressionalademande #editionlitteraire #rentreelitteraire

Au début des années 2000 avec la promesse de #internet, en tant qu’analyste supply chain chez Forrester, je conseillais les entreprises sur comment “transitionner” leur chaîne de valeur “make to stock” MTS (production sur stock) à “make to order” MTO (production sur demande) Depuis les années 90 Dell Technologies pratiquait déjà le MTO — mais la majorité des industries étaient réticentes car la « transition » de MTS à MTO requiert un investment considérable dans la reconfiguration de leur « supply chain » (chaîne logistique) Même aujourd’hui peu d’industries et de sociétés ont fait le saut quantique vers le MTO (pensez aux industries de « masse » comme l’#automobile, biens de #consommation, etc.) Mais s’il y un secteur qui doit nécessairement évoluer vers le MTO c’est l’#édition Les grosses maisons d’édition publient une énorme quantité d’exemplaires d’un livre en « estimant » (priant !) que celui-ci deviendrait un best-seller Mais quand ce n’est pas le cas la maison d’édition se retrouve avec un gros volume d’invendus📚qui sont condamnés au « pilon » (destruction des livres) — ce qui n’est pas très #écolo ! Mais les petits éditeurs dans le Département de la Loire comme Editions du Caïman évitent le #pilon en publiant uniquement le nombre d’exemplaires qu’ils estiment être capables de vendre — ou donnent une seconde vie aux livres invendus Ces éditeurs dans la #Loire ont aussi #relocaliser l’impression de leurs livres en France Mon rêve serait de voir l’#impression à la #demande généralisée en France de sorte que le livre que vous recevez chez vous ou chez votre #libraire du quartier a été imprimé uniquement *APRÈS* que vous avez placé votre commande et en utilisant un imprimeur situé dans un rayon de 50-100 kilomètres de chez vous ! Ça serait alors du vrai MTO ! Lisez mon billet sur l’#industrie de #proximité — qui pourrait servir de modèle pour une filière décentralisée d’#édition de proximité : https://lnkd.in/e7Rvm-zk . L’Amérique est en avance dans ce domaine avec IngramSpark qui a développé et gère la plus grosse plateforme d’impression à la demande (j’ai rencontré les développeurs de IngramSpark dont le siège est à … #Tennessee, et non dans la #SiliconValley!)

J’ai vu l’annonce du rendez-vous organisé par la Fédération des éditions indépendantes du 19 au 21 février prochain à Bordeaux. Une étude est lancée et un questionnaire disponible, ouvert aux éditeurs. On interroge ces professionnels pour savoir comment ils gagnent leur vie, si leur activité principale suffit à assurer leur subsistance ou s’ils doivent exercer un autre métier en parallèle, et pour ceux qui en vivent, s’ils se consacrent exclusivement à leur métier ou s’ils diversifient leurs activités. Jamais on ne questionne de la sorte les plombiers ou les boulangers. Or, ce questionnaire pourrait nous être adressé, à nous, correcteurs. Il pourrait l’être également aux traducteurs. On l'adressait aux auteurs il y a quinze ans déjà (cf. La Condition littéraire). Cela sous-entend que nous, professionnels de l’édition, avons des problématiques semblables en termes d’activité et revenus qui en découlent. Puisque tous les maillons de ce qu’on appelle communément la chaîne du livre ont visiblement des problèmes analogues, je me demande si, plutôt que de rester dans l’entre-soi, les auteurs entre eux, les éditeurs entre eux, les traducteurs entre eux et les correcteurs entre eux, il n’y aurait pas intérêt à, de temps en temps, nous (faire) asseoir ensemble pour que nous nous découvrions les uns les autres afin de tendre vers des améliorations globales de nature à aider chaque maillon, et à l’arrivée toute la chaîne.