Post de Connaissance des Arts

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Un moment éphémère pour contempler l’inaccessible. Une expérience artistique irremplaçable. Connaissez-vous ce sentiment qui vous étreint lorsque vous contemplez une œuvre d’art si saisissante que vous savez pertinemment que vous ne la reverrez jamais ? Ce mélange d’émerveillement et de regret anticipé face à quelque chose d’unique ? C’est exactement ce que je ressens à chaque fois que je mets les pieds à Art Basel. Parce qu’Art Basel est l’une des rares occasions où les plus grandes galeries internationales exposent des œuvres exceptionnelles de maîtres. Un rendez-vous unique pour découvrir des chefs-d’œuvre souvent inédits. À Art Basel, vous êtes face à des pièces de maître, rares et précieuses, que l’on ne voit ni dans les musées ni dans d’autres foires d’art. C’est une exposition où chaque galerie présente ses trésors les plus remarquables, attirant collectionneurs et critiques du monde entier. Ce niveau d’exclusivité transforme Art Basel en une expérience éphémère où la splendeur de ces œuvres ne dure que quelques jours. Bien sûr, le milieu est élitiste et critiqué pour cette raison. Mais il est important de côtoyer ces sphères, d’y observer les acteurs qui influencent le monde de l’art, de comprendre les dynamiques et de découvrir qui sont ces collectionneurs et ces galeries qui font circuler ces œuvres inestimables. Cela permet de comprendre comment l’art contemporain se définit aujourd’hui et comment il évolue à travers des événements aussi exclusifs que celui-ci. À Art Basel, on contemple des Miro, des Picasso, des Giacometti que l’on ne reverra jamais ailleurs. Des chefs-d’œuvre éphémères, dont on ne peut que savourer la splendeur avant qu’ils ne disparaissent dans des collections privées ou des espaces hors de portée. Et vous, quel chef-d’œuvre aimeriez-vous voir ? *** ♼ Repartagez pour inspirer d’autres amis artistes à trouver leur propre voie. *** Cristela de Oliveira Coach d’artistes • Manager artistique • Vente d’œuvres d’art • Accompagnement personnalisé (1, 3 ou 6 mois) • Quête de sens et stratégie de développement • De la vision à l’exécution

L'exposition Robert Ryman au musée de l'Orangerie ne connaîtra sans doute pas le succès de l'expo Rothko à la Fondation Louis Vuitton et c'est bien dommage. Question de moyens sans doute mais aussi sûrement en raison de l'aspect aride que peut avoir l’œuvre de Ryman: des monochromes blancs, carrés et rien d'autre, et ce pendant des décennies. On peut effectivement faire plus "vendeur". C'est abstrait, cérébral, conceptuel et c'est surtout formidable car Ryman pose la question de la Peinture avec une acuité incroyable. Pourquoi encore peindre à la fn du XXeme siècle (Ryman sera actif à partir de 1960 et arrêtera de peindre en 2010/2011) ? Et c'est quoi une peinture ? Alors que les carrés blancs se succèdent, Ryman joue avec les supports, les cadres, les surfaces, les matières, les textures, la lumière, l'espace, et chaque carré devient unique. Devient unique sous notre regard. Et la question de la peinture trouve une réponse évidente: elle est, simplement. Alors courez découvrir cette formidable exposition (Robert Ryman, Le Regard en Acte, Musée de l'Orangerie, jusqu'au 12 juillet). « La question n'est jamais : quoi peindre, mais seulement : comment peindre. » Robert Ryman. #robertryman #peinture

L'Art ne se Solde pas 💛 Depuis plus de 20 ans, Carré d'artistes se distingue dans le monde de l'art contemporain. Notre réseau de 40 galeries illustre notre engagement à démocratiser l'art, en le rendant accessible et en valorisant la diversité artistique. Aujourd'hui, je souhaite partager une réflexion qui me tient à cœur : l'importance de maintenir l'intégrité artistique dans un monde commercial en constante évolution. Dans un monde où les soldes et le déstockage semblent être la norme, Carré d'artistes prend une position ferme : pas de soldes sur l'art. Cette décision est enracinée dans notre respect profond pour le travail et la créativité des artistes. La valeur de l'art ne se mesure pas uniquement en chiffres, mais dans l'émotion et la pensée qu'il suscite. L'Art, Un Investissement Humain et Émotionnel Chez Carré d'artistes, nous croyons que l'art est plus qu'une transaction commerciale. C'est un investissement émotionnel et humain. En refusant les soldes et en privilégiant les relations humaines, nous réaffirmons notre engagement envers l'art authentique et accessible. Notre réseau de galeries n'est pas qu'un espace de vente, mais un lieu de rencontre culturelle et d'échange artistique. Nous sommes fiers de ce que nous avons construit et continuerons à défendre ces valeurs qui font de Carré d'artistes un acteur unique dans le monde de l'art contemporain.

Voici une nouvelle qui ravira les amateurs d'art et d'horlogerie! Il est désormais possible de demander à Vacheron Constantin de reproduire, en exclusivité, sur le cadran d'une de ses pièces horlogère une oeuvre d'art du Metropolitan Museum of Art en émail grand feu si c'est un tableau, en émail grisaille pour une sculpture ou un dessein. L'heureux propriétaire d'un tel garde-temps bénéficiera d'une double oeuvre d'art : horlogère et picturale. Ces techniques artistiques ancestrales et artisanales permettent d'atteindre un résultat inégalé à même de satisfaire les esthètes les plus exigeants. Elles sont au coeur des métiers d'art que Vacheron Constantin contribue à préserver depuis des siècles. Ce nouveau partenariat exclusif avec le MET s'inscrit dans une filiation logique pour la manufacture conjointement avec celui en oeuvre actuellement avec le Louvre et ceux précédemment conclus notamment avec l'opéra Garnier et la fondation Barbier Muller. Ces partenariats témoignent de la volonté conjointe de Vacheron Constantin et de ces grandes institutions de faire perdurer des métiers d'art. Ils sont symboliques du positionnement de la manufacture qui réalise des pièces horlogères raffinées et d'un luxe non ostentatoire à destination de connaisseurs exigeants amateurs notamment du style inégalé des gammes Patrimony, Traditionnelle, Overseas, Historiques... Rappelons que par ailleurs c'est Vacheron Constantin qui détient depuis 2015 le record de la montre la plus compliquée au monde avec 57 complications. Pour conclure, Vacheron Constantin est l'alliance inégalée d'un style raffiné, audacieux et intemporel avec l'excellence horlogère qu'atteste notamment le poinçon de Genève. Son claim "One of not Many" illustre son positionnement : 33 000 garde-temps seulement sont réalisés chaque année mais ils sont assemblés par des horlogers talentueux, formés par la manufacture, riches d'au moins 15 années d'expérience. Enfin Vacheron Constantin, créée en 1755, est la plus ancienne manufacture horlogère avec une activité ininterrompue. Ainsi, quelle que soit l'époque de votre garde-temps, il peut être révisé et entretenu par la manufacture.

🎨 A Paris pour l'été? entre deux épreuves, vous pouvez aller vous rafraîchir au contact du rouge qui calme 🏛️ La Fondation Louis Vuitton, en partenariat avec le MoMA de New York et le SMK de Copenhague, nous offre une exposition dédiée à "L’Atelier rouge" d'Henri Matisse. 🔴 Ce chef-d'œuvre de 1911, devenu une icône de l'art moderne, représente l’atelier du maître à Issy-les-Moulineaux au moment où Matisse bascule dans la modernité et décide de badigeonner les détails dans une nappe rouge océanique. 🧑💼 L'exposition propose une exploration unique de la genèse de ce tableau, accompagné des œuvres qui y figurent, comme "Le Jeune Marin (II)" et "La Corse, le vieux moulin". C'est une rare occasion de plonger dans l'esprit créatif de Matisse, enrichie par des documents d'archive inédits et des photographies qui contextualisent l'œuvre. 🗽 Ce qui rend cette exposition encore plus fascinante, c’est l’histoire mouvementée de "L’Atelier rouge". Refusé initialement par le mécène Sergueï Chtchoukine, le tableau a erré pendant seize ans entre expositions à Londres et aux États-Unis avant de trouver sa place au MoMA en 1949. Cette acquisition a marqué le retour triomphal de l'œuvre dans le paysage artistique new-yorkais, influençant toute une génération d'artistes contemporains. 🖼️ Ne manquez pas cette opportunité unique de redécouvrir Matisse sous un nouvel angle. Un voyage au cœur de la couleur et de la création qui promet d’être inoubliable ! ————— 📩 Chaque semaine, j'aborde 5 sujets clés de l'actualité médias, tech, consumer app et de leur impact sur notre société dans ma newsletter #LeWrapUp. Pour d'autres news comme celle-ci, abonnez-vous via le lien dans le premier commentaire.

👗𝗣𝗼𝘂𝗿 𝗰𝗲 𝗺𝗶𝗱𝗶 𝗮𝗿𝘁𝘆, 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗼𝗻𝘀 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗱'𝘂𝗻𝗲 𝗴𝗿𝗮𝗻𝗱𝗲 𝗮𝗿𝘁𝗶𝘀𝘁𝗲 𝗷𝗮𝗽𝗼𝗻𝗮𝗶𝘀𝗲, 𝗖𝗵𝗶𝗵𝗮𝗿𝘂 𝗦𝗵𝗶𝗼𝘁𝗮 ! Cette œuvre en noir et blanc représente une robe longue se faisant engloutir par un tourbillon. À l’image de ses structures filaires monumentales dans lesquelles s’engouffrent objets et spectateurs, Chiharu Shiota emporte ses regardeurs dans 𝘂𝗻𝗲 𝗱𝗶𝗺𝗲𝗻𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗺𝗲́𝗹𝗮𝗻𝗰𝗼𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗽𝗮𝗿𝗮𝗹𝗹𝗲̀𝗹𝗲 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗿𝗲́𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́. Artiste japonaise, Chiharu Shiota est représentée par la galerie Templon (Paris, Bruxelles, NY). 𝗟𝗮 𝗻𝗼𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗺𝗲́𝗺𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗮𝘂 𝗰œ𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝘀𝗼𝗻 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹, concept qu’elle redéfinit en collectant et en s’appropriant des objets ordinaires tels que des chaussures, des chaises, des lits ou encore des clés mêlés à des fils colorés. Artiste pluridisciplinaire, elle travaille également des dessins, estampes, vidéos performances et photographies tout en explorant la “sensation de présence dans l’absence”. 𝗦𝗼𝗻 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹 𝗲𝘀𝘁 𝗮𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱’𝗵𝘂𝗶 𝗿𝗲𝗰𝗼𝗻𝗻𝘂 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗮𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗲𝘁 𝗲𝘅𝗽𝗼𝘀𝗲́ 𝗮𝘂 𝘀𝗲𝗶𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗶𝗻𝘀𝘁𝗶𝘁𝘂𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗽𝗿𝗲𝘀𝘁𝗶𝗴𝗶𝗲𝘂𝘀𝗲𝘀. 𝗔̀ 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘁𝘁𝗲 œ𝘂𝘃𝗿𝗲 :  ▪︎ Artiste : Chiharu Shiota ▪︎ Titre : Seconde Peau ▪︎ Date : 2014 ▪︎ Prix : 3 300 € #artransfer #art #artcontemporain #contemporaryart #collector #collection #artlover #startup #marketplace #artmarket 

 Les galeries d’art, le nouvel ennemi public numéro 1 ? Les galeries d'art, qui ont pour mission de mettre en avant les créations artistiques, sont souvent perçues comme réservées à un groupe restreint de personnes, ce qui crée un sentiment d'exclusivité, et renforce l’image élitiste de l’art. Cette impression conduit de nombreuses personnes à se sentir en dehors du coup, non légitime comme si elles n'avaient pas leur place dans ce monde artistique. De plus, l'ambiance instaurée dans les galeries ne facilite pas les échanges et les rencontres.  🤝 Il est pour moi, important de rendre l'art accessible à un public plus varié, pour que tout le monde puisse en profiter s'ils le souhaitent. Et ainsi, de réintéresser les nouvelles générations à l’art en général. L'art devrait être quelque chose de démocratique, où tout le monde peut participer et s'exprimer. Il doit retrouver sa fonction première, ce pour quoi il est indispensable pour la société. 🌍 Certaines galeries proposent d’ores et déjà des expériences innovantes, basées sur l’échange et la rencontre. Tel que la galerie Fred Allard à Nice. On retrouve également des galeries extérieures telles que la galerie Tata, ou encore la Galerie Blanc à Montréal. Et toi es-tu déjà rentré dans une galerie d’art ? 👀  

Le Dépôt des collections d’une entreprise vers un musée : les trésors de Tassinari & Chatel au Musée des tissus Lorsque l’artisanat et lorsque l’art sont en jeu, une maison de production détenant un savoir-faire particulier devient potentiellement une réserve de collections, pour peu que s’inscrivant dans une séculaire durée, certaines de ces entreprises, conscientes de l’enjeu patrimonial représenté par leurs produits, entreprenant alors d’établir un lien avec un musée pour garantir la conservation de leurs trésors, ainsi que leur mise-en-valeur. Près d’un an et demi avant la transformation du Musée d’art et d’industrie de Lyon en l’actuel Musée des tissus, les dirigeants de la maison Tassinari & Chatel (<https://lnkd.in/eADP9T2E>), acquise dans les années 1870 par les 2 familles éponymes, vendirent au conservateur du musée une petite partie de ses productions datant de l’Empire (28 floréal an XII [18 mai 1804]-4 avril 1814 puis 20 mars-7 juillet 1815) et de la Restauration (6 avril 1814-20 mars 1815 puis 8 juillet 1815-2 août 1830) : "Monsieur le Conservateur, nous avons, comme nous étions d’accord, fait un choix de nos plus beaux spécimens du XIXe siècle pour votre musée. Nous nous faisons bien pauvres, car dans cette collection, nous vous abandonnons les plus beaux types de cette magnifique fabrication" (lettre de Chatel et V. Tassinari au conservateur du Musée d’art et d’industrie, Lyon, 20 janvier 1890, Archives du Musée des tissus, <C 112-1889-n° 6>). Environ 39 pièces, à la fois des étoffes et des échantillons, changèrent de propriétaires, moyennant une somme avoisinant les 30 000 livres, le gain financier abordé en cette lettre semblant anodin par rapport à la "perte" de ces productions. Pour cette maison déjà bicentenaire, la séparation d’avec ces collections d’une rare valeur, symboles de son savoir-faire et de sa richesse, apparût comme douloureuse, mais cet appauvrissement fût-il de facto réel ? Pourquoi cette manufacture confia-t-elle ses trésors à un musée se spécialisant alors dans le textile depuis une quinzaine d’années, apparaissant ici un lien encore peu étudié, mais néanmoins important, entre entreprise et musée, mêlant considérations commerciales, historiques et artistiques ? Fers de lance de l’économie d’un pays, les entreprises n’ont pas toujours conscience de leur implication dans son histoire et de leur responsabilité à son égard, interagissant fortement, par leur ancrage dans un territoire, par la population active touchée, par les savoir-faire transmis, par les produits et par les innovations diffusées, avec les évolutions connues par une société, à tous points de vue. Ce constat paraissant évident pour une entreprise de séculaire artisanat, il n’est pas moins vrai lorsque concernant une entreprise, sa production ne s'assimilant pas directement à une œuvre d’art, cette entreprise, en effet, imprimant également sa marque sur son époque et participant au développement du pays... https://lnkd.in/esWUnSkN

Yves Saint Laurent | Transparences. Le pouvoir des matières.: Yves Saint Laurent : Transparences. Le pouvoir des matières. #Exposition #Mode #YSL #Paris @museeyslparis