Cénum - Liberté Vs Liberté ? Cette semaine, explorons les enjeux de la rencontre entre des conceptions adverses de la liberté en réponse au comportement de certains dirigeants de très grandes plateformes. Retrouvez également dans Cénum : 📅 Ce qui se passe 7 février au Conseil économique social et environnemental sur la route du Sommet pour l'action sur l'IA. 🌌 On se donne rendez-vous à Tech&Fest les 5 et 6 février. Ecrivez-nous si vous souhaitez se joindre à nous ! 🔎 Toute la veille et le reste de l'actualité du Conseil. Bonne lecture !
Post de Conseil National du Numerique (CNNum)
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Dans son dernier livre, le sociologue et anthropologue David Le Breton montre comment l’irruption brusque des réseaux sociaux et des smartphones dans nos vies quotidiennes a mis à mal les fondements de notre humanité. Selon lui, la conversation, matrice première de la sociabilité et « outil essentiel pour nos démocraties », est menacée par les techniques de communication contemporaines. Un extrait qui résonne tout particulièrement avec l’actualité française et une culture politique à réinventer : « On se pose beaucoup la question aujourd’hui de savoir comment assurer l’avenir démocratique de nos sociétés. La conversation est un outil essentiel pour nos démocraties. Alors que nous sommes actuellement bouffis de certitudes en tous genres, la conversation réintroduit la dimension de l’incertitude et de l’apprentissage. Il y a une forme d’éducation dans toute conversation: on apprend de l’autre. » Entretien complet à lire dans L'Echo ➡️ https://lnkd.in/eB6VBSPQ Xavier FLAMENT Louis de Diesbach #conversation #discussion #parole #politique #democratie #debat #numerique #smartphone #culture #communication
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Petite parenthèse sur cette journée. Beaucoup de politiciens, de communautés territoriales et autres associations ont décidé de quitter X aujourd'hui. Motif : la liberté d'expression qui n'est plus censurée (sic) Pourtant, l'histoire démontre bien que ceux qui ont chercher à limiter la liberté d'expression n'ont jamais été du bon côté de l'Histoire. S'ils n'ont rien à se reprocher, pourquoi quittent ils X ? Pour amener plus de réflexion, je vous propose de prendre connaissance de https://lnkd.in/e-umqPyD
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“La démocratie est en danger.” Voilà la phrase que je lis depuis des jours sur mes réseaux. 2025 commence avec fracas pour certains. 🔥 La semaine dernière Mark Zuckerberg annonçait vouloir “libérer Meta de l'institutionnalisation de la censure européenne.” Son discours sonnait comme celui d’un autre entrepreneur très célèbre dans le milieu de la Tech. 🤓 Axé "liberté d'expression". Depuis ? Raz-de-marée politique 🌊 : - Certaines figures appellent au boycott de X (coucou Sandrine) - D’autres parlent de faire bannir l’application de l’Europe (coucou De Croo). Cela fait bien longtemps que je me pose des questions sur la “démocratie” actuelle. À échelle mondiale. 🌍 Toutefois, je remarque ici un soulèvement de nos politiques, afin de la défendre avec ardeur. Mais dans le fond, qu’est-ce qui les dérange vraiment ? - Que l’on essaie de nous manipuler ? - Que d'autres que les instances européennes essaient de nous manipuler ? L’avènement de l’ère technocratique est peut être plus proche qu'il n'y parait. Une ère qui ne laissera plus sa place aux purs incompétents et à ceux qui sont juste doués en copinage. Une ère qui pourrait faire sauter beaucoup de nos figures politiques actuelles, en somme. Une ère qui pourrait mener le monde à une issue encore inconnue. Vous en pensez quoi ?
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Article de Nastasia Hadjadji, Journaliste & chroniqueuse • Numérique, économie, critique des techs... Mais aussi auteur de l'ouvrage « No Crypto » aux éditions Divergences publié en 2023 👉 https://bit.ly/4dPgvbc Passage : "L’État-nation décline, mais la tech va bien En ce 23 septembre 2024, ils sont donc une poignée à poser leurs valises à l’aéroport de Changi, à Singapour. Parmi eux, on aperçoit aussi des figures de la tech comme Bryan Johnson, un milliardaire technophile connu pour sa volonté forcenée de retarder l’âge de son vieillissement. Il est présent pour enseigner aux participants les bases de son régime blue print censé permettre d’optimiser sa vie en bonne santé. Mais aussi Vitalik Buterin, le fondateur de la blockchain Ethereum, présent à l’aéroport aux côtés de Johnson et Srinivasan. Lui-même a lancé il y a quelques mois Zuzalu, un projet communautaire de « ville pop-up » adossé aux grandes conférences Ethereum qui se tiennent chaque année dans différentes villes du globe. Patri Friedman, le neveu de Milton, est lui aussi sur place. Ce libertarien pur sucre, créateur de l’institut du Sea Steading, est venu partager son expérience sur la manière de créer des villes en dehors de toute forme de supervision gouvernementale. En clair, le projet de Network School rassemble tout le gratin de la tech dans sa frange libertarienne. Le raisonnement de ces entrepreneurs suit une certaine logique. La technologie a déjà transformé en profondeur la manière avec laquelle nous nous déplaçons, nous mangeons et nous nous rencontrons, alors pourquoi ne pas “disrupter” également l’État et la façon de créer des nations ? Pour ces personnalités, dont certaines sont proches du courant du Dark Enlightment, une philosophie millénariste réactionnaire incarnée par le blogueur proche de l’alt-right, Curtis Yarvin, l’Occident est en déclin. L’effondrement des économies occidentales est inexorable et celui-ci entraînera dans sa chute la forme – éculée, selon eux – de l’État-nation. Dans son versant accélérationniste, cette philosophie soutient même qu’il faut accélérer ce déclin pour faire advenir une société nouvelle, reposant sur les principes du techno-capital. Ces “écoles” et projets communautaires sont donc présentés comme les laboratoires de cette société de demain." Lien de l'article ici 👉 https://bit.ly/3Ym6eP4 Merci Nastasia pour ce regard prospectif car il rentre en résonance avec un roman que je suis en train d'écrire (mais c'est sans importance...). Et comme pour équilibrer le propos dans une autre direction, voici le dernier ouvrage de Delphine Jouenne, l'ouvrage "Bienfaisances" le petit dernier... 🥰 et qui clôt le triptyque Démostalgie aux éditions Enderby 👉 https://bit.ly/3zZ1gyq Une collection d'ouvrage à lire et à relire...
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Réflexions de Pank / Instantané #222 : Créer des faits Nous vivons dans un monde où les pensées et les mots prédominent sur les actes. Nous savons que nous pouvons faire croire presque tout ce que nous souhaitons à n'importe qui, alors que nous ne sommes qu'au début de l'ère des deep fakes vidéo, audio, et autres. Nous sommes des êtres qui avons une naïveté naturelle pour permettre des interactions initialement d'entraide. Ainsi, nous voyons constamment dans les médias sociaux et les médias nationaux des histoires ou des projections vers le futur qui nous amènent à idéaliser les choses. Nous allons le voir avec les législatives qui vont bientôt nous laver le cerveau avec des récits du possible, avec les fameux 100 premiers jours des nouveaux gouvernements, qui, depuis des décennies, ne tiennent absolument pas les promesses proposées. Certes, cela n'engage que ceux qui y croient, pas ceux qui les font. Nous jouons sur l'image des manifestations ou des relais de médias divers pour avoir l'impression d'être des acteurs d'une alternative auquel nous adhérons. Mais ni les manifestations, ni les mèmes, ni les textes ou les lives de plusieurs heures n'apportent de faits tangibles et créateurs de changement. Les actions “créatrices” sont les seuls éléments qui peuvent réellement changer les choses, et c'est là que nous voyons à quel point nous sommes engloutis dans un système politique/de pensées, parce que même une manifestation lambda doit être annoncée administrativement. Pour faire une marche qui ne sert à rien d'autre qu'à piailler, nous devons perdre de l'énergie pour être administrativement validé. Si une action que l'on veut entamer est régulée par un modèle que l'on rejette, le simple fait de mettre en place la démarche est déjà adhérer au fonctionnement du dit système. Est-ce que agir doit être révolutionnaire ? Est-ce que ceux qui ne sont pas dans les clous finiront comme les mouvements spontanés et non structurés des Gilets jaunes ? Être créateur d'action et pas seulement de protestation demande rarement de la spontanéité, même si cette dernière est une énergie colossale qui peut ouvrir des portes. Cela demande une construction, une architecture, puis une mise en œuvre avec des pratiques qui peuvent quotidiennement être analysées et jugées. Éviter les probabilités, les environnements, l'incertitude et ce qui est très commun, l'approximation... Les faits ne sont pas souvent esthétiques, ni particulièrement vendeurs, mais ils ont quelque chose de concret qui reste à l'inverse des cris qui s'oublient aussi vite qu'ils ont été émis. #manifestation #action #idée #concret #philosophie #pattern #ancrage #marque #stigmante #factuel Ne prenez que ce qui est bon et juste pour vous. Be one, Pank --
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Breton chez les Soviets... La liberté d’expression n’a jamais été aussi menacée qu’aujourd’hui, non pas par le réseau X de Musk, mais par l’ex-commissaire européen Breton, qui avec son brushing de bourgeoise du XVIII ième siècle ne démord pas… pour protéger la démocratie, il faut interdire tout ce qui n’est pas conforme à la pensée mondialiste progressiste. Ce n’est pas la libre pensée qui les affole c’est de constater que l’information puisse circuler sans qu’ils aient au préalable mis leur veto quand elle dénonce, preuve à l’appui, les turpitudes, crimes ou trahisons dont cette clique nauséeuse et goinfrée de perversité est responsable. Dernier fait, l’affaire des viols des milliers de jeunes filles en grande Bretagne, que le parti Travailliste, c'est-à-dire la gauche bien pensante, famille de Breton, vient d’enterrer en votant contre une enquête sur le gang des prédateurs sexuels. On ne sait si c’est par crainte d’émeutes communautaires ou par complicité objective, mais visiblement, Starmer préfère sacrifier de jeunes Anglaises plutôt que condamner des criminels. Donc c’est Musk qui est une menace. Et de poursuivre sans rire, parce que notre Breton est un comique qui s’ignore, que le projet démocratique européen est trop en avance et qu’il fait peur au reste du monde. Selon lui, c’est le reste du monde qui est terrifié, mais c’est quand même lui qui tremble au point de ne trouver d’autres arguments pour empêcher que le débat existe et que la vérité soit diffusée, que d’interdire… On a déjà connu cela avec les lettres de cachet et l’embastillement des opposants qui gênaient, puis d’autres ont fait mieux et il voudrait sans doute s’en inspirer, en envoyant ces mêmes trublions dans des camps, histoire de les rééduquer mentalement, tellement leurs idées subversives les auront éloignés de l’idéal étatique. Soljenitsyne en était l’exemple le plus emblématique, mais il a dû oublier ce détail. Quand on prétend représenter la vérité, nul n’est besoin d’interdire ses… lire la suite sur… https://lnkd.in/e_bz3X2x Le groupe Telegram du RPF : https://t.me/R_P_France Par Gilles La-Carbona : secrétaire national du RPF au suivi de la vie parlementaire
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Lecture suggérée pour qui contemple la possibilité de quitter les plateformes comme X, Facebook et Instagram. Ces plateformes sont utiles, mais elles ne libèrent pas. Les auteurs suggèrent de mettre en œuvre des protocoles de communication (ex.: Mastodon, AT Protocol/Bluesky) plutôt que de chercher à encadrer des plateformes qui ont été conçues pour subsister à la marge de la régulation. En filigrane, une réflexion sur ce qui distinguent les cultures de régulation européenne et américaine. « Mais au fond, notre principale erreur – et elle est collective – c’est d’avoir fait de la plateforme le modèle dominant d’organisation de notre espace informationnel. La plateforme vient avec de nombreux avantages, c’est certain [...] Mais en ce qu’elle emporte par nécessité une forme de centralisation de la prise de décision, elle devient un problème d’un point de vue économique, entrepreneurial et sociétal. Si bien que lorsque le théâtre de notre conversation collective tombe sous le contrôle d’un tenancier qui n’a pour ambition que de nous exposer à ses excès, nous nous retrouvons sans moyen d’action. Ou presque… Les réponses aux problèmes que nous nous posons, à la fracture qui est en train de se jouer, existent mais ils sont d’ordre structurel. »
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▶️ Déontologie, C’est sans doute le mot que j’ai le plus entendu durant cette 7e édition de Médias en Seine , qui avait choisi un thème opportun : « l’ère des défis ». Un terme formulé à l’attention des journalistes mais aussi, et il me semble que c’est assez nouveau, des influenceurs. Notamment celles et ceux qu’on commence à nommer les « Newsfluenceurs ». La déontologie apparait comme un des derniers piliers de la fabrique de l’information et de la confiance dans les médias. Quand on parle déontologie, la règlementation n’est jamais très loin. Ca tombe bien, parce que c’est sans doute le deuxième mot le plus entendu ce même jour, à l'attention des médias et en référence au DMA, DSA, droits voisins, data act et loi sur l’influence commerciale en ligne. ▶️ Ces deux piliers apparaissent à la fois extrêmement puissants et terriblement fragiles face aux mouvements de démonétisation des médias, de dérégulation désormais décomplexés des plateformes et de leur volonté à peine dissimulée de faire disparaître la notion même de média. J’en viens parfois à me demander pourquoi ces médias restent encore sur ces plateformes erratiques, où ils creusent le sillon de leurs propres dépendances. Voire de leur mort. Certains titres, comme The Guardian, La Vanguardia ou Dagens Næringsliv en Suède, ont commencé à déserter ces terres arides. Dans l’hexagone, Ouest-France, Sud-Ouest, Le Courrier picard, The Conversation France, Mediapart ou Vert, le média qui annonce la couleur ont enchaîné, suivis de pas mal d’institutions et de politiques. #️⃣ " En quittant X, nous avons bien conscience de nous priver d’un canal de communication pour valoriser nos actions, nos combats, interpeller, sensibiliser… Mais cet outil, qui pouvait être appréhendé comme un nouvel espace de liberté d’expression à ses débuts, est devenu un grave danger pour celle-ci et pour le respect de la dignité des personnes" #️⃣ rappelait, lundi 14 janvier, une tribune du Monde signée par un collectif de 86 associations. C’est aussi le sens de l’appel lancé par le collectif #HelloQuitteX, qui appelle à quitter le réseau de Musk en masse le 20 Janvier, jour de l’investiture de ce qui va sans doute être la présidence américaine la plus expérimentale (trop tard pour moi : j'ai déjà déserté !). Ces initiatives prennent le risque de faire définitivement de ces espaces un nid de guêpe sans contre-pouvoir. Mais elles sont aussi une tentative de démonstration qu'un mouvement collectif peut être une solution pour diminuer leur capacité de nuisance. La fuite est parfois une solution. Au stade où nous en sommes, toutes les tentatives sont à tenter. ▶️ Merci en tous les cas au Festival #MédiasenSeine pour ces moments précieux de rencontres...
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Lorsqu'on écrit un roman d'anticipation on se décale temporellement. On prolonge quelques sujets actuels pour montrer comment ils peuvent évoluer. Ceci permet d'alerter de certaines dérives et de réfléchir à leur sujet. Mon roman GÉRONTECH SANS CONSCIENCE parle du sort futur des personnes âgées et de l'éthique au travail : pourquoi ne pas exploiter tout ce que permettent les gerontechnologies ? Je me suis également posé la question de l'évolution de la société. Il me semble que certaines dimensions de l'individualisme, des technos numériques et de l'écologie poussent dans le même sens: transformer la société en un soft totalitarisme. Surveillances, contrôles et réglementations se multiplient pour toujours plus de sécurité, de santé et de divertissement. A mon avis, l'enjeu des élections qui arrivent est de ne pas accélérer dans cette direction vers les extrêmes. Il nous faut assez de temps pour consolider la démocratie, pour faire progresser l'humanisme et pour développer notre spiritualité collective et individuelle. Ainsi nous saurons mieux résister à ces tendances. https://lnkd.in/exKcj53Y
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🔵 ⚪ 🔴 𝗥𝗮𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁 "𝗲𝗻𝗳𝗮𝗻𝘁𝘀 𝗲𝘁 𝗲́𝗰𝗿𝗮𝗻𝘀", 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗹𝗮 𝗺𝗮𝗺𝗮𝗻, 𝗹𝗮 𝗰𝗶𝘁𝗼𝘆𝗲𝗻𝗻𝗲 Je retrouve via ce rapport les tropismes classiques de la bureaucratie française et l’impréparation de notre pays à une crise sur laquelle les experts se penchent pourtant depuis des années 𝟭- 𝗟𝗲 𝗳𝗼𝗶𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗯𝗹𝗲̀𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗼𝗿𝗱𝗶𝗻𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 : Le rapport relève « 𝑢𝑛𝑒 𝑔𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑛𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑖𝑛𝑠𝑢𝑓𝑓𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠, 𝑒𝑛 𝑙’𝑎𝑏𝑠𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡𝑒́𝑔𝑖𝑒 𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒, 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑒𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑒𝑡 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑚𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑒́𝑟𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒 » 𝟮- 𝗟𝗲 𝗿𝗲́𝗳𝗹𝗲𝘅𝗲 𝗱𝘂 𝗺𝗶𝗹𝗹𝗲-𝗳𝗲𝘂𝗶𝗹𝗹𝗲, ou créer de nouvelles organisations pour pallier les manquements de celles déjà en place, et les coordonner. On trouvera pêle-mêle : créer un fonds, créer une agence dédiée, créer un observatoire indépendant, créer un conseil de la prospective... 𝟯- 𝗟𝗲𝘀 𝗽𝗵𝗲́𝗻𝗼𝗺𝗲̀𝗻𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗮𝗱𝗺𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗲𝘁 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲 𝘀𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗽𝗿𝗶𝘃𝗲́ : Pas étonnée de lire que la majorité numérique à 15 ans fixée par la loi Marcangeli de 2023 est mise à mal par… le COPPA Act Américain de 1998, qui lui la fixe à 13 ans, ni que les acteurs privés refusent le principe du « pollueur payeur » 𝟰- 𝗢𝘂̀ 𝗲𝘀𝘁 𝗹'𝗘𝘂𝗿𝗼𝗽𝗲? Plus largement, je suis étonnée de ne pas trouver (après lecture rapide j’en conviens), de mention sur la lutte contre l’addiction aux réseaux/écrans dans les programmes des élections européennes. Alors qu’une action à grande échelle semble nécessaire, notamment via l'élargissement du DSA 𝟱- 𝗜𝗻 𝗳𝗶𝗻𝗲, 𝗼𝗻 𝘁𝗿𝗼𝘂𝘃𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗼𝘂𝗽𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗱𝗶𝘃𝗶𝗱𝘂𝗲𝗹𝘀, 𝘁𝗲𝗰𝗵𝗻𝗼𝗹𝗼𝗴𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀, 𝗼𝘂 𝗼𝗿𝗴𝗮𝗻𝗶𝘀𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝗻𝗲𝗹𝘀 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗲́𝘃𝗶𝘁𝗲𝗿 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝗴𝗮𝗿𝗱𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝘃𝗿𝗮𝗶 𝗽𝗿𝗼𝗯𝗹𝗲̀𝗺𝗲, qui je trouve, est la t͟r͟è͟s͟ ͟b͟e͟l͟l͟e͟ ͟q͟u͟e͟s͟t͟i͟o͟n͟ ͟p͟o͟s͟é͟e͟ ͟p͟a͟r͟ ͟l͟e͟ ͟r͟a͟p͟p͟o͟r͟t͟ : 𝑄𝑢𝑒𝑙 𝑖𝑚𝑎𝑔𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑡-𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑟𝑢𝑖𝑟𝑒 𝑠𝑖 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑣𝑖𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑐𝑜̂𝑡𝑒 𝑎̀ 𝑐𝑜̂𝑡𝑒 𝑒𝑡 𝑛𝑜𝑛 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑒𝑛𝑠𝑒𝑚𝑏𝑙𝑒 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒𝑡 𝑖𝑚𝑎𝑔𝑖𝑛𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝑐𝑜𝑙𝑙𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓, 𝑒𝑡 𝑞𝑢’𝑖𝑙 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑒 𝑢𝑛 ℎ𝑜𝑟𝑖𝑧𝑜𝑛 𝑖𝑛𝑑𝑒́𝑝𝑎𝑠𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑟𝑒́𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜ℎ𝑒́𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑢𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑗𝑒𝑡 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑒́𝑡𝑎𝑙 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛? 𝗔𝗹𝗹𝗼𝗻𝘀 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗹𝗼𝗶𝗻 : si nous n'avions plus nos écrans (ou même juste moins comme il y a 15 ans), que ferions nous de tout ce temps perdu soudainement retrouvé ? Le choix du sous titre du rapport "𝐴 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒 𝑑𝑢 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑑𝑢" n'est pas innocent; mais saurions-nous à quoi l'utiliser sans être pris de vertige?
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⚛️ Manager de projets numériques
2 moisMerci pour vos pensées éclairantes à une époque où la stigmatisation fait loi.