➡ Le Commando parachutiste de l’Air n°20 et l’escadron Béarn ont effectué un exercice au profil inédit
Relevant de Brigade des forces spéciales Air, le Commando Parachutiste de l’Air n°20, basé à Orange, est chargé de la protection et de la prise de contrôle d’installations aéronautiques ainsi que de l’application de certaines mesures de surêté aérienne [MASA]. Et, récemment, il a hérité des missions d’appui aérien du CPA 30. Une autre de ses tâches concerne les opérations d’évacuation de ressortissants [RESEVAC], laquelle a été au centre de l’exercice Lotus, qu’il vient d’effectuer en coopération avec l’Escadron de transport 4/61 Béarn.
Selon les explications de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], cet exercice, au profil inédit, s’est « inscrit dans le cadre de l’entraînement de ces deux unités aux engagements complexes », avec la simulation de la « mise en alerte, de la projection puis du déclenchement de l’alerte Rapace, tenue tout au long de l’année par les escadrons de la Brigade aérienne d’assaut et de projection [BAAP] dans le cadre de l’échelon nationale d’urgence [ENU] ».
Selon l’adage « entraînement difficile, guerre facile », les planificateurs de l’exercice Lotus ont compliqué son scénario à l’envi, tout en cherchant à le rendre le plus réaliste possible.
La première phase de cette manœuvre a commencé le 23 septembre, avec la mise en place d’un « groupe de transport opérationnel » sur l’aéroport de Cahors [Lot], selon le concept opérationnel MORANE [mise en œuvre réactive de l’arme aérienne], lequel vise à déployer des moyens aériens avec la plus faible empreinte logistique possible, sous très faible préavis.
Puis la seconde phase s’est déroulée dans l’enceinte de la base aérienne 721 de Rochefort [Charente-Martime], qui abrite l’École de formation des sous-officiers de l’armée de l’Air & de l’espace [EFSOAAE]. Là, il s’est agit pour les opérateurs du CPA 20 de conduire une opération de type RESEVAC, avec le concours d’une trentaire d’élèves sous-officiers. Ces derniers ont ainsi pu avoir un avant-goût de ce que peut être un « engagement de haute intensité ».
« Après une séquence intense de libération, ponctuée d’échanges de tirs, ils ont été escortés vers un A400M Atlas par le CPA 20 » et ont ainsi eu l’occasion de réaliser leur premier vol de nuit, relate l’AAE.
Enfin, le dernier volet de cet exercice a eu la base aérienne 701 de Salon-de-Provence pour cadre, une séquence s’étant déroulée autour du bâtiment abritant l’Escadron d’initiation au vol à voile. Là encore, l’objectif était de libérer des ressortissants français « retranchés », ce qui a nécessité de conduire une « mission aérienne complexe » [COMAO].
Ainsi, avec l’appui du Centre air de saut en vol [CASV] et de l’escadron d’hélicoptères 1/65 Alpilles, une compagnie a été larguée par un A400M du Béarn.
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Gestionnaire de données transversales
6 moisBonjour. Si parfois les gens ne veulent pas s'engager, je crois que "regarder avec passion" et "essayer d'agir " peut aussi se faire à travers des gestes quotidiens comme par exemple s'informer dans le médias et tenter de témoigner en allant au commissariat. Chaque personne peut être utile surtout si on a comme honneur la Défense Nationale Française.