Post de Creapills 💊

BAMBI SE REBELLE La surprise du réalisateur qui accompagne la controverse * liée à la sortie de son film Bambi est une bonne occasion de rappeler ceci : le milieu de la production audiovisuelle, et plus largement ceux de la communication et des médias, doivent mieux s'approprier les questions animales et leurs enjeux. C'est ce qu'a fait par exemple, l'ARA (Assistant·e·s et Réalisateurs·trices Associé·e·s) en produisant une étude sur le "bien-être animal" dans le 7ème art et un abécédaire pour aider les équipes à faire mieux : https://lnkd.in/dGi6ck9V Et de se demander par exemple, lorsqu'on est un·e professionnel·le de l'image ou de la communication : - Ce lieu de tournage va-t-il créer du dérangement pour les populations animales ? (En 2018, 500 œufs de flamands roses sont détruits lors du tournage d'un film de Nicolas Vanier, censé sensibiliser à la protection de la nature et des oiseaux.) - Cette campagne, ce film ou ce visuel contribuera-t-il à alimenter les représentations préjudiciables à certaines espèces animales ? (Le film "Les dents de la mer" a gravement nuit à la population de requins, à tel point que Steven Spielberg a publiquement exprimé des regrets). - La promotion de cette marque ou de ce produit génère-t-elle ou encourage-t-elle la souffrance d'êtres vivants ? (En 2022, le réseau Elle International renonce à la promotion de la fourrure dans les pages de ses magazines). - D'où proviennent ces images utilisant des animaux que nous nous apprêtons à utiliser ? Ont-elles créé du dérangement pour les animaux ? (Voir la charte de la photo animalière développée par l'IFAW https://lnkd.in/dgUqxCUF) ... Et encore de nombreuses questions qui doivent être adressées sans attendre par les professionnels de la communication et des médias, dont la responsabilité est pleinement engagée sur le sujet, au-delà de leurs pratiques : en façonnant notre regard sur le monde, ils ont une influence considérable sur nos comportements envers les animaux non-humains. *participation d'animaux sauvages rendus captifs pour les biens du tournage #animal #RSE #entreprise #éthiqueanimale #conditionanimale #label #biodiversité #animalwashing #zooeconomy #zooinclusivité #symbiocene Crédit : Unsplash Vincent van-Zalinge

A thought-provoking video about the challenges we are imposing on our planet as a result of our human activity ... ... What if the roles were reversed? What if the world was ruled by animals and we were on the brink of extinction... We'd see things differently. How do you see them now? #sustainability #protectourplanet #ethicsconsumption #wastemanagement #deforestation

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Le droit à l'image des animaux existe-t-il ? 🐶 🎦 🐰 📸 La possibilité de diffuser et commercialiser les photographies d’animaux sans le consentement de leur propriétaire Un arrêt de la Cour d’appel d’Orléans du 15 février 2007 pose le principe applicable aux animaux : une tierce personne peut commercialiser les photographies d’un animal sans le consentement de leur propriétaire dès lors que leur utilisation ne cause pas de troubles anormaux. Dès lors, le juge ne fait pas différence entre le droit à l’image d’un bien et le droit à l’image de l’animal. 📸 Le droit à l’image et le statut juridique de l’animal L’animal domestique est reconnu depuis 2015 comme un être vivant et sensible (article 515-14 du Code civil). Pour autant, sous réserve des lois qui les protègent, les animaux demeurent soumis au régime des biens.  De ce fait, c’est le droit à l’image des biens qui va s’appliquer, indifféremment de la qualité d’être vivant et sensible des animaux, mais surtout du lien qui les unit à leur propriétaire. En effet, aucun régime particulier n’a encore été établi à ce jour. 📸 La contestation de la diffusion et/ou la commercialisation de la photo de son animal Il n’y a pas de régime particulier concernant le droit à l’image des animaux. Il faut donc s’appuyer sur le droit à l’image des biens en général. Il résulte de la jurisprudence que le droit à l’image des biens ne relève pas du droit de propriété. A l'origine, c’est un arrêt d’Assemblée plénière de la Cour de cassation du 7 mai 2004 qui va venir limiter le droit à l’image des biens du propriétaire. Ainsi, il ne peut contester la diffusion de l’image de son bien qu’en cas de trouble anormal. La Cour nous dit plus précisément que « le propriétaire d'une chose ne dispose pas d'un droit exclusif sur l'image de celle-ci ; qu'il peut toutefois s'opposer à l'utilisation de cette image par un tiers lorsqu'elle lui cause un trouble anormal ». Ainsi, le propriétaire d’un animal ne dispose pas d’un droit exclusif sur l’image de celui-ci, mais il peut s’opposer à son utilisation dès lors qu’il démontre l’existence d’un trouble anormal. Il pourra donc contester la diffusion et/ou commercialisation de la photo de son animal de cette manière. 📸 Le trouble anormal ⏩ Retrouvez l'article dans son intégralité : https://lnkd.in/g8JPD7pV Lola Jahan, Juriste stagiaire Graziella DODE, Avocat #image #animaux #animal #droit #animalier #photo #photographie #propriété #propriétaire

Sales bêtes ! Animaux mal aimés en bibliothèque : une exposition sur la représentation des animaux depuis le Moyen Âge Elles sont moches, elles empestent, elles mordent, elles griffent, elles crachent, elles bavent, elles piquent et elles ont souvent beaucoup trop d’yeux, de pattes et de dents pour être honnêtes, le rat, l’ours, le loup, le putois, le corbeau, le calmar, la limace, le pou et leurs comparses, n'étant, pour les êtres humains, que de sales bêtes ne suscitant que peur et dégoût. Ce "vilain" bestiaire hante pourtant les rayonnages de toutes les bibliothèques patrimoniales, rats et vers grignotant les pages et les reliures et, surtout, les représentations de ces animaux étant partout : dans les ouvrages d’histoire naturelle, bien sûr, mais aussi dans les marges des manuscrits médiévaux, dans les romans arthuriens, dans les armoiries, dans les récits de voyage, dans les fables, dans les cartes géographiques... Alors pourquoi tant de haine, ces mêmes animaux ne se vénérant-ils parfois pas ? Comment expliquer les ambigus sentiments suscités par certains ?  L’exposition sur ces sales bêtes, si présentes dans la culture iconographique et écrite, vise à restituer la riche histoire complexe des raisons conduisant les humains à les détester et, bien souvent, à les exterminer. C’est aussi un plaidoyer, car on sait bien présentement combien la plus importune d’entre elles (oui, même le moustique !) contribue à l’équilibre des écosystèmes et à la survie de l’ensemble des espèces... https://lnkd.in/emcfVias

🐻 /🏃 Seule en forêt, préféreriez-vous tomber sur un homme ou sur un ours ? En un mois, une vidéo apparue sur Tiktok a été vue plus de 16 millions de fois et la question « homme ou ours ? » est devenue virale sur les réseaux sociaux. Question ubuesque ? Question qui révèle une réelle inquiétude ? Réponses humoristiques ... "Born to be wild" ou "born to be human" ? Marjorie Philibert a demandé son avis au biologiste Jean-Jacques Camarra, auteur d’Au pays de l’ours (La Salamandre, 2022) mais aussi à Victoire Tuaillon, chacun chacune dans son domaine. Le biologiste nous apprend que l’ours est un animal globalement inoffensif pour l’homme - et la femme... Interrogée sur les réactions à cette vidéo, "Victoire Tuaillon répond :« On accuse les féministes de ne pas être drôles. Leurs réactions dans la vidéo prouvent au contraire qu’elles ont beaucoup d’humour », affirme-t-elle. Un humour qui n’empêche pas la prise de conscience politique, puisque, à travers la comparaison avec un animal sauvage, c’est bien de la dangerosité des hommes qu’il s’agit. « Le monde est violent pour les femmes depuis toujours. Mais ce n’est pas une loi de la nature comme la gravité : c’est un fait politique et culturel, qui en tant que tel peut être modifié. » Elle rappelle que de nombreuses femmes n’osent pas du tout se promener seules en forêt par peur d’une mauvaise rencontre, ce qui les prive d’accès à l’espace public. Ou comme le résume une tiktokeuse : « On peut faire confiance à un ours pour être un ours, mais pas forcément à un humain pour être un être humain. »« Born to be wild » : un hymne qui devrait être réservé aux ours."

🌏 Is this Mars or planet Earth? Episode 8 of the project EARTH 💚 🌏 Est-ce Mars ou bien la Terre ? Episode 8 du projet EARTH 💚 #earth #ProjectEarth #nature #luxe #EarthObservation #satelliteimagery

Voici 10 conseils pour photographier les jeunes animaux 🦊🦌🐥 Nous avons demandé à nos ambassadeurs de vous donner des conseils pour que vous puissiez commencer à photographier de jeunes animaux sauvages ce printemps. https://lnkd.in/eYgi6-8C

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