Comme la tendance semble être de faire de la recherche par des questionnaire à distance ou des guides d'entretiens avec des troncs digitalisés, cet article méthodologique est utile. "Il y a deux expressions qui devraient normalement permettre de qualifier les logiques immanentes à un questionnaire d'enquête dévolu aux pratiques de la culture : ce sont les expressions "objet de médiation" et "fiction narrative". Celles-ci gagneraient, en effet, à être mobilisées tout au long d'un travail d'enquête, à la fois en tant que préalables épistémologiques lorsque l'on tente de matérialiser, c'est-à-dire d'arrêter sous forme de questions une problématique, mais aussi en tant que garde-fous interprétatifs lorsque, du questionnaire, on s'essaie à extraire une formulation compréhensive de son objet d'enquête ; cette formulation - on oublie trop souvent de le rappeler - n'est pas une transcription de la réalité : la réalité, pour elle-même, intéresse peu, elle n'est pas un objet de science ; ce sont les logiques de sens, les destinées anoblies par nos aspirations et par nos souvenirs, avec lesquelles on tente de diaprer nos existences qui, elles, nous intéressent vraiment. De fait, tout dispositif d'enquête s'immisce comme une médiation entre ce que nous désignons sous le nom de "terrain" - qui n'est autre qu'un décor habité ressemblant à une reproduction plus ou moins fidèle de ce que l'on croit être la réalité -, et le questionnement, que l'on adresse aux habitants de ce terrain qui vivent ces logiques de sens qu'ils appellent, ou que nous appelons aussi, "leur vie". C'est dans l'observation de ces logiques que l'on discerne précisément ce qui, à nos yeux, correspond à de "bons", et par défaut, à de "mauvais" objets d'étude : le tri du bon grain et de l'ivraie est tout empreint des acceptions mentales par lesquelles nous instruisons notre système d'inférences, ou en d'autres mots, par lesquelles nous assurons les recoupements entre certains événements réifiés en faits grâce à l'entremise des pertinences que nous leur attribuons." Ethis, E. (2003). Le questionnaire, objet de mediation et fiction narrative. Les Enjeux de l'information et de la communication, 2003, 23-35. https://lnkd.in/ehGFp597 (Illustration: film Adieu Sauvage de Sergio Guataquira Sarmiento, 2023)
Post de Damien André
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Le 25 juin, l’APSE a tenu une conférence débat autour du livre « Enquêter dans les organisations. Comprendre pour agir » (Presses Universitaires de Rennes, collection Didact Sociologie, 2019) animée par Danielle Cerland-Kamelgarn avec Philippe Adeline "aux manettes". Une soixantaine de personnes ont participé au débat pour moitié en distanciel et en présentiel. Florence Osty, laurence servel, riches de leur expérience d’enquêtes en situation d’intervention dans les organisations de travail et de leur expérience de pédagogue ont présenté leur ouvrage sous l’angle de « variations autour de l’enquête ». Il ne s’agissait pas de sortir une bible mais de donner à voir la pratique d’enquête inscrite dans l’intervention. Elles nous ont fait partager le plaisir de la découverte de « l’énigme ». Enquêter c’est ouvrir une boite noire pour l’interpréter grâce à une mise en débat, tirer des fils pour comprendre et présenter des faits. Enquêter demande de mobiliser nos cinq sens dans les interactions sujettes à la confiance et au déplacement des regards. Enquêter, c’est une aventure humaine dans un tissu de complexité. Enquêter, c’est poser un cadre pour permettre de s’ouvrir à des possibles. Dans cette optique, Florence Osty et Laurence Servel n’hésitent pas à explorer d’autres formes d’enquête avec des supports tel qu’un jeu pédagogique « Voyage au coeur des mondes sociaux » et prochainement de nouveaux outils. Nous avons hâte de les découvrir. #sociologie
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Vous connaissez la pièce de Bertold Brecht (1898-1956) « La vie de #Galilée » ? Brecht y raconte la lutte entre la science et l’obscurantisme du pouvoir théocratique. Galilée (1564-1642) défendait, nous le savons tous, la thèse héliocentrique de #Copernic et a échappé de peu au bûcher de l’inquisition en se rétractant sous la pression du pape Urbain VIII. J’ai voulu en savoir davantage et ai donc interviewé cet éminent savant grâce à une machine à remonter le temps : #HEDRA. En dehors de l’aspect ludique d’un tel exercice, l’exploitation de cette nouvelle #IAG va permettre aux élèves de créer des exposés dans toutes les disciplines : on peut imaginer une interview de Clovis, de Marie Curie, de Diane Fossey etc... Quelle est la plus-value apportée par les outils numériques par rapport au traditionnel exposé en classe? D’une part, on peut imaginer que le fait de créer une interview va pousser les auteurs à se soucier de la congruence : à l’oral, les idées qui ne s’enchaînent pas harmonieusement risquent de choquer davantage que lors d’une relecture (le cadre est l’école élémentaire). Partant de cette hypothèse, les élèves vont vraisemblablement éprouver un plus grand besoin d’utiliser des mots de liaison et des phrases de transition, de façon à construire un exposé cohérent. D’autre part, sous cette forme, les élèves ne peuvent plus se contenter de copier/coller un article de wikipedia. Ils doivent en changer la forme : changer les pronoms, par exemple. Ceci va donc nécessiter un effort cognitif accru qui devrait favoriser l’appropriation de la pensée du personnage. Enfin, la présentation du film réalisé, dynamique, devrait capter l’attention du public et il y a fort à parier que les élèves retiendront mieux les informations ainsi dispensées. Le travail d’oralisation fait lors d’un exposé traditionnel n’en pâtit-il pas ? N’oublions pas que la possibilité de s’enregistrer est proposée par Hedra. Ainsi, les élèves lisent à haute voix le texte qu’ils ont préparé et s’enregistrent. Si la lecture n’est pas satisfaisante, ils recommencent. Ils ont là un outil de « feedback » immédiat et cherchent à améliorer leurs performances d’eux-mêmes. L’enregistrement offre également aux élèves émotifs la possibilité de gagner en confiance...il n’y a plus une seule lecture couperet qui décidera de la note attribuée. Bref, vous l’avez compris, cet outil me semble pédagogiquement efficace. J’émets toutefois des réserves quant aux voix artificielles ; les intonations ne sont pas satisfaisantes, notamment pour les phrases interrogatives... Raison de plus pour s’enregistrer. Je vous invite à me faire part de vos commentaires. Yannick Meleuc Denis Desjour Céline Négelé Amélie LEMESLE Nathalie JOANNES Dussutour Olivier Sonia Sonnier Wyatt Sandrine Gourdon-D'Henin Frédérique Longuet Laurent Petit Laetitia ALLEGRINI Yann Houry Luc Deleplanque ✔️Cédric Ridel #CPN Clément Fantoli Michel Kahn #Conseillerspédagogiquesnumériques
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"Trop d’administrations sont persuadées que ce qu'elles font est d'une limpidité totale et que c'est, à la limite, aux autres de se rapprocher de la connaissance pour y accéder." Où comment la #compublique gagne à s'ouvrir aux sciences comportementales. Un article passionnant à lire sur 👉 https://lnkd.in/e4QuPh7h Cap'Com
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🔄 Le sujet est récurrent, alors je me permets de donner mon avis 😁. L'affirmation : "la causalité n'implique pas la corrélation" n'a pas lieu d'être, car elle induit une comparaison entre des concepts qui relèvent de natures différentes. 1️⃣ La causalité ne se réduit pas à une simple question statistique de corrélation. En réalité, établir une relation de cause à effet nécessite bien plus qu'une simple coïncidence observée dans les données. 2️⃣ L'inférence causale est un processus complexe qui implique la compréhension profonde des mécanismes sous-jacents et des contextes spécifiques qui entourent les événements observés. 🔍 Alors, plutôt que de comparer causalité et corrélation, il est crucial de reconnaître que la quête de causalité nécessite une approche multidisciplinaire et une compréhension holistique des phénomènes étudiés, allant au-delà des chiffres pour saisir les véritables mécanismes à l'œuvre. ❗ Même après une analyse de médiation, des p-value significatives, des e-value satisfaisantes, des modèles robustes, etc., on n'est pas à l'abri de conclusions fallacieuses. 🗣️ « Il y a trois sortes de mensonges : les mensonges, les sacrés mensonges et les statistiques. » #Mark Twain 📸 Image credit : R++ #inference #statistique #sociologie #causalité #dattebayo #meme
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« Il manque à l’IA la capacité à trouver une problématique » - Raphaël Enthoven testant l’IA a un sujet de philosophie Et ce n’est pas tout …je vous laisse écouter ces 5 minutes d’esprit critique et de discernement permettant de prendre de la hauteur par rapport à la déferlante actuelle . Notre monde moderne a besoin de continuer à créer des ponts entre les sciences exactes et les sciences humaines pour revisiter les notions de progrès , de sens et de bien être pour notre planète, notre humanité, notre sens a exister . Instructif ce type d’angle de vue. Lien en commentaire :)
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Sorbonne Paris Nord, Senior lecturer - Vice président université numérique (ingénierie et technologie, UNIT) - International développement officer (EUCEN, formation tout au long de la vie dans les universités d'Europe)
L'enseignement supérieur est-il exempt de préjugés ? C'est la question que pose l'étude réalisée par l'Observatoire des discriminations et de l'égalité dans le supérieur selon une méthode simple : mesurer le taux de réponse d'une "simple demande d’information adressée de façon directe au responsable de la formation". Il ne s'agit donc pas de mesurer une ouverture ("Aucun dossier de candidature n’a été envoyé"), mais une différence de disponibilité vis-à-vis de trois profils "d’origine et d’affiliation religieuse" différentes : "groupe majoritaire, origine maghrébine et juive". Ayant recours aux "patronymes les plus répandus en France" statistiques à l'appui et portant sur "2118 formations de niveau master, sur un ensemble de 84 établissements dont 25 écoles et instituts et 59 universités", l'étude semble empreinte d'un certain sérieux, et ses résultats sont au final étonnants. L'idée était de mesurer l'effet (positif ou négatif) du conflit Israel-Hamas et celui-ci ne semble absolument pas constituer un repoussoir : par rapport à une année de référence (2023), les données collectées en 2024 ne font apparaître aucune forme de différence significative en terme de taux de réponse entre les 3 profils, même si des résultats plus contrastés semblent exister en fonction des domaines scientifiques et surtout des régions. A l'inverse, l'étude pointe presque le risque d'une discrimination positive et d'une survalorisation des réponses aux demandes d'information aux profils d'étudiantes potentiellement touchés par le conflit. Risque de rupture du principe d'égalité ? Peut-être, mais également volonté d'informer ceux qui ont un accès moins aisé à l'information ? La question n'est pas posée. Même si cette étude repose sur un protocole nécessairement limité (demandes d'information et pas candidatures), et laisse certains problèmes de coté (mise en place progressive de la plateforme "touvermonmaster" et meilleure maîtrise des responsables de formation), elle a le mérite de nous inviter, enseignants, à interroger nos modus operandi. Et fait en tout cas honneur à la tradition d'hospitalité de l'université française.
Rapport de l'ONDES : Les discriminations selon l'origine et la religion dans l'accès à l'Université
univ-gustave-eiffel.fr
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➡ CHACUN VOIT LES CHIFFRES À SA PORTE Sebastian Roché, le sociologue du CNRS qui voyait la France moins violente qu’en… 1300 Dans le but de démontrer la baisse des chiffres de la criminalité juvénile, le sociologue Sebastian Roché a utilisé des données remontant au Moyen Age. Atlantico : Pour démontrer une baisse des chiffres de la criminalité juvénile, le sociologue Sebastian Roché utilise un graphique qui remonte à 1300… Qu’est-ce qui se cache derrière cette mentalité des chercheurs qui surjouent les statistiques ? Maurice Signolet : Un chercheur est par définition quelqu’un…. qui cherche, non pas une issue qui mettrait un terme à sa quête, mais une justification de cette quête ! Tous les chemins, surtout ceux qui présentent le plus de méandres, sont pour lui des circonvolutions intellectuelles qui vont asseoir sa crédibilité, son référencement, la pertinence de ses analyses, en omettant sciemment l’exhaustivité qu’une démarche scientifique critique exigerait. Il va donc se complaire dans ces méandres, parfois les plus endiguants, pour figer le raisonnement à son avantage, sa notoriété lui conférant une expertise interdisant la contradiction. L’interprétation des statistiques, choisies, sélectionnées, se caractérise par des sentences qui ne sont qu’artifices si on ne les contextualise à aucune autre. Dire qu’en 1300 ...il y avait beaucoup plus d’homicides commis qu’en 2024, et en déduire que nous n’avons jamais été autant en sécurité, c’est faire un parallèle d’une rare malhonnêteté intellectuelle, mais surtout un raccourci que l’on n’accepterait pas d’un élève de CM1 ! C’est oublier les 700 ans d’avancées sociétales, éducatives, d’apaisement des mœurs, de structuration pénale et procédurale, en un mot d’ordonnancement civilisationnel qui a séparé les deux dates et qui fait que ce qui était tolérable au regard de son temps devrait apparaître comme intolérable aujourd’hui. (...)
Sebastian Roché, le sociologue du CNRS qui voyait la France moins violente qu’en… 1300
atlantico.fr
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✍ Par les écritures ordinaires : une autre enquête ? 💬 Conférence de Jean-François Laé, Professeur de sociologie à l'Université Paris 8 📅 Mercredi 29 mai 2024 | 14h00 - 15h00 | HETS-Genève (Salle A006) Venue de l'#enquête #ethnographique sur l’économie souterraine, des modes de survie, de l'histoire de la jurisprudence et des politiques sociales, des récits de vie et des récits de pratiques, Jean-François Laé entend proposer cette fois une autre perspective : partir des écrits des gens. Sa conférence portera une interrogation sur les conditions d'existence des #écritures comme si elles étaient indépendantes, comme si elles disaient l’envers de ce par quoi l'institution se déclare en état de fonctionner, de se définir et de se reproduire. Il s’agit de « mettre au travail » les notions d’écritures personnelles et « d’action avec autrui » par l’écriture, les archives personnelles et leurs brouillons. Quel est la place de la graphie dans la vie quotidienne ? Parce que parler ce n’est pas écrire, parce qu’observer, ce n’est pas lire, ce sont des prises non pliables les unes sur les autres. Mais à l’inverse, chacune possède son privilège. Prise de parole, prise d’écriture, prise d’image, ce sont trois façons de prendre le vivant, de saisir les forces d’expressions en lutte permanente dans l’expérience. Ces trois matériaux sont-ils irréductibles les uns aux autres, chacun possédant sa propre force réflexive ? Ce sera l’occasion d’entendre l’intime, souvent en morceau, la mémoire qui s’y loge avec ses émotions. L’écrit tire vers lui les mots, les hésitations, les émotions oubliées. Elle fait revenir ces moments de replis au domicile ou les envolées subjectives et partagées. C’est là ou se logent des lignes de passions, d’accusations, de dépits, de promesses, de morales, de violences, sans oublier les plaies d’argent et les milles petites ruptures entre hommes et femmes. Nous écouterons quelques documents sonores, notamment des lectures de lettres. *********************************** 📖 Jean-François #Laé, Professeur de #sociologie à l'Université Paris 8, Vincennes à Saint-Denis, a récemment publié : Parole donnée. Entraide et solidarité en Seine-Saint-Denis, Ed. Syllepse ; Une fille en correction. Lettres à son assistante sociale (1952-1965), CNRS Editions ; et avec Numa Murard, Professeur de sociologie à l'Université Denis Diderot-Paris 7, Deux générations dans la débine. Enquête dans la pauvreté ouvrière, Bayard Editions. 🔗 Lien vers l'événement : https://lnkd.in/eXQkk2Rw
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[ APSE : rencontre-débat, 25/06/2024_Variations autour de l’enquête ] ⏲ 📅 Le mardi 25 juin 2024 à 18h30 au 🗺 Café du Pont Neuf, 14 quai du Louvre - 75001 PARIS (et en ligne 💻 ) Dans le cadre de l’atelier thématique « l’intervention en question(s) », l’ APSE - Association Pour la Sociologie de l'Entreprise vous propose de venir échanger autour de l’ouvrage « Enquêter dans les organisations. Comprendre pour agir » (Presses Universitaires de Rennes, collection Didact Sociologie, 2019), co-écrit par Anne-Claude Hinault, Florence Osty et Laurence Servel. Cet ouvrage expose des repères sur la manière dont l’enquête sociologique peut être mobilisée en situation d’intervention dans les organisations de travail (privées, publiques ou associatives). Des exemples empiriques, issus de terrains variés, permettent d’illustrer le propos. S’il s’agit de donner notamment des repères aux praticiens sur les questions de méthodes et usages qui surgissent de cette pratique et qu’une approche plus « académique » de l’enquête ne traite pas, les auteures proposent surtout d’appréhender l’enquête sociologique comme une « expérience » à vivre, dans une posture réflexive d’analyse de la pratique et de la relation au terrain. #entreprise #organisations #organisationsdetravail #enquêtesociologique #sociologiedutravail #sociologiedesorganisations https://lnkd.in/ePhPNgNx
Variations autour de l’enquête (rencontre-débat, 25 juin 2024)
https://web.apse-asso.fr
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Invitée hier au Laboratoire Narratif, Dina Scherrer a demandé aux laborantin.e.s : « Réfléchissez à un moment que vous avez vécu, que vous n'auriez jamais vécu sans les Pratiques Narratives. » Morceaux choisis : - « Sur ma page LinkedIn, j'ai décidé de me nommer « dealeuse de bienveillance » : j’ai découvert que le regard d’amour forge l’identité des personnes. » - « J’ai découvert le pouvoir des métaphores : permettre à la personne de se décentrer de son problème, et de s’appuyer sur un domaine où elle est forte (le vélo, la boxe, la cuisine…) pour régler une situation où elle se sent nulle » - « Documenter ce que dit mon client, comme si cette personne que j’accompagne était un pays que je visite : noter tout ce qui est beau dans ce qu’elle dit, et le lui restituer sous forme de lettre, de carte postale… » - « Dans le monde scolaire où je travaille, je réalise que restaurer la dignité de l’apprenant est une priorité absolue. Je ne comprends pas pourquoi l’école devrait générer de la souffrance. Je veux changer ma posture d’enseignant pour être davantage un « maître ignorant » et redonner le pouvoir à mes étudiants. » - « Je pose désormais les questions autrement : comme un explorateur, sans savoir où je vais, et en m’accrochant aux mots-lumière de mon interlocuteur, ces mots qui me mordent le coin du cœur. » - « Avec les équipes, dans les organisations, je réalise l’enjeu politique des pratiques narratives : explorer les territoires de la réaction, honorer les résistances face aux systèmes dominants. » Merci Dina pour ton apport toujours riche, tes conseils avisés et ton regard Pygmalion posé sur chacun. Prochaine formation du Laboratoire Narratif : en distanciel dès le 4 mars prochain. Infos et inscription : https://lnkd.in/e4ciB6rx #pratiquesnarratives
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