🌍🌳 À l’occasion de la #JournéeMondialeDeLEnvironnement, focus sur la gestion #durable des #forêts de production ! ❓ Le saviez-vous ? Environ 30 % des forêts mondiales servent à la production de produits commerciaux. Nous dépendons de ces forêts pour des milliers de produits tels que les emballages, le #bois de construction, les panneaux de particules, les granulés, et bien d’autres encore. 📈 Au cours des quatre dernières décennies, la demande en produits #forestiers a explosé. En 2020 seulement, ce sont environ 400 000 000 m3 de #papier et #carton que nous avons consommés pour couvrir nos besoins – une hausse de 137 % depuis 1980 ! Une demande qui devrait encore s’accroître fortement dans les prochaines années alors que nous nous tournons de plus en plus vers le bois et les fibres forestières pour remplacer les plastiques, les combustibles fossiles, le béton et l'acier dans nos efforts pour #décarboner notre économie. 🌴Mais les forêts de production ne sont pas de simples “fermes à arbres”. Plus de 90 % sont naturelles ou semi-naturelles, englobant certains des #écosystèmes les plus riches en #biodiversité et #carbone au monde. Ces forêts sont inestimables, depuis les vieilles forêts boréales en Colombie-Britannique ou Scandinavie jusqu'aux forêts tropicales humides de Sumatra. Les communautés locales en dépendent pour divers besoins, du bois de chauffage aux produits non ligneux. 🎬 Dans cette vidéo👇Charlotte Opal, notre Directrice Memberships & Partnerships, explique comment l’approche Healthy Forest Landscapes (#HFL), développée par Earthworm spécifiquement pour les écosystèmes forestiers productifs, permet de surveiller les changements dans la couverture forestière, le carbone, la biodiversité et le bien-être des communautés, tout en favorisant les collaborations entre parties prenantes pour permettre une gestion durable des territoires forestiers. ✅ Sa mise en œuvre dans le comté de Västerbotten en Suède a récemment permis, en partenariat avec Nestlé, DS Smith et SCA, de formuler des recommandations pour la protection de la forêt et la coexistence pacifique de la foresterie commerciale et de l'élevage traditionnel de rennes des communautés Sami. 🤝 Les efforts collaboratifs sont essentiels pour conduire la transformation vers des pratiques forestières durables. Unissons-nous pour impulser ce changement dès maintenant ! 🔗 Et pour en savoir plus sur notre approche #HealthyForestLandscapes : 👉 https://lnkd.in/dRmw_Nhm #WorldEnvironmentDay #GenerationRestoration #Conservation #Biodiversité #Environnement
Post de Earthworm Foundation France
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Fondatrice de BIODIV'CORP, consultante experte #biodiversité&entreprises,formatrice conférencière, expert français IPBES
En cette journée internationale des forêts me vient à l’esprit une question que beaucoup d’entreprises me posent : est-ce bien de planter des forêts ? Beaucoup sont en effet sollicitées par une kyrielle d’acteurs leur proposant de planter des arbres pour compenser leurs émissions carbone tout en restaurant la biodiversité. Ma première réponse est : avant de planter des arbres, êtes-vous sûr de ne pas contribuer à de la déforestation ? Et là, je revois la mine déconfite d’une directrice de l’environnement d’une grande entreprise quand elle a constaté qu’une partie des approvisionnements de son groupe participait à la déforestation de forêts primaires en Afrique alors qu’elle s’enorgueillissait de replanter une partie de la forêt de Brocéliande en Bretagne ! 80% de la déforestation mondiale est due à l’agriculture, 7% à l’exploitation minière, entre 2001 et 2015 2 à 13% de la destruction ou la conversion des forêts naturelles le sont pour la sylviculture. Première leçon : assurez-vous de stopper toute déforestation sur l'ensemble de votre chaîne de valeur avant de planter ! Deuxième réponse : êtes-vous sûr de vraiment contribuer à la restauration de la biodiversité en plantant des arbres ? Il n’y a rien de plus consensuel que de vouloir planter des arbres pour sauver la planète. Mais certaines pratiques peuvent malheureusement s’avérer catastrophiques pour la biodiversité et contre-productives pour le climat. C’est le constat dressé par les experts du #GIEC et de l’#IPBES dans un rapport conjoint « Changement climatique et biodiversité » publié en juin 2021 : « mal utilisées, la reforestation et l’afforestation peuvent détruire les écosystèmes, la biodiversité qui y vit, réduire le stockage du carbone et créer des inégalités d’accès à la nourriture”. Parmi les pratiques à bannir, le boisement de très vastes espaces en monoculture ou dans des territoires inadaptés (ex : des savanes où il n’y a pas eu d’arbres depuis des centaines d’années). Deuxième leçon : vérifier que vos projets de plantation privilégient des espèces locales, diversifiées, adaptées aux futures conditions climatiques, hydriques et pédologiques. Bref, en cette journée en cette journée internationale des forêts, je dirais qu’il faut toujours se méfier des solutions où l’arbre cache la forêt ! #Intlforestday
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Les villes sont des lieux d'abondance, et je ne parle pas de consommation. Je parle des trois piliers de la résilience: Énergie, fertilité et eau. ☢️ la plus grande surface de toiture à l'hectare, ce qui permet de couvrir l'ensemble des toitures orientées sud de panneaux solaires. Croyez vous que ce soit une priorité? Non, on préfère artificialiser des sols pour des hangars photovoltaiques dont les agriculteurs n'ont pas toujours besoin. On préfère couvrir les champs et les étangs de panneaux solaires ou d'éoliennes. Cela permet à de gros acteurs de s'en mettre plein les poches, pas nous, pas vous. 🚰 c'est donc aussi la plus grande surface de captage d'eau que nous pourrions stocker, au moins en partie pour irriguer (même en cas de sécheresse), maintenir la biodiversité en vie (cela signifie aussi stockage de carbone en continu) et rafraîchir nos villes. Y compris dans des mares qui serviront plusieurs fonctions à la fois. Nous pourrions faire de nos villes des oasis (ou des fournaises avec une végétation pauvre et des sols morts en été). La loi nous interdit même d'irriguer les cultures avec l'eau de pluie... non mais! 🔄 c'est aussi là où nous produisons la plus grande quantité de matière organique: les biodéchets. Croyez vous que ces biodéchets vont sur les surfaces agricoles biologiques? Et bien non, ils vont la plupart du temps sur des plantes ornementales (qui n'en ont pas besoin et tombent malades) et les potagers des particuliers ou des associations. On parle même d'épandre ce compost dans les parcs (qui n'en ont pas besoin non plus) pour stocker du carbone (mouais). Parfois pour les zones les plus denses, ils partent pour faire du biogaz. Là encore, la loi ne nous aide pas et les collectivités sont naturellement frileuses. 🚻 autre abondance: la concentration en êtres humains. Ceux-ci peuvent se mobiliser pour transformer et valoriser ce paysage. Alors si on prend un paysans de tout temps et de tout pays et qu'on lui explique comment on gère les ressources vitales de notre société, il rigole! Et nous, on crève de chaud. La grosse contrainte évidemment, c'est le manque de surface pour les cultures... mais si on transformait tous ces déchets en ressources, nous aurions les cultures les plus productives possibles et sans aucun freins pour irriguer en été. Et le bilan carbone serait aussi optimal. Même si c'est en zone péri-urbaine. Alors, avec Résilience Urbaine et @avenir permaculture nous souhaitons secouer le cocotier et faire avancer nos villes vers une approche agrosystemique de la ville. Ou tout simplement, du bon sens! Rejoignez-nous ! Invitez-nous pour une conférence ! Nous avons un autre récit à développer.
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Réchauffement climatique « il faut moderniser la gestion » des forêts Dans le cadre énergie-climat, la décarbonation du pays, les bois et les forêts jouent un rôle essentiel. Jean-Michel Servant, président de France Bois Forêt, affirme que face au réchauffement climatique, une autre façon d’appréhender la gestion et l’exploitation des forêts est indispensable. Propos recueillis par Boris Ivanoff - 20.2.2024 NDLR. Vers 2006 je me suis intéressé au Pôle Tenerrdis, j'ai vite compris que l'action n'était pas son premier objectif. Dommage. L’exploitation du bois dans les forêts françaises et la commercialisation des produits dérivés font vivre plus de 400 000 personnes en France. Entre une certaine stabilité de la consommation et le choix politique de « préserver » les forêts, comment se porte la filière du bois en France ? « La filière se trouve dans une situation de transition. Depuis 25 ans en France, les politiques forestières se sont un peu endormies. Les différents programmes de reboisement se sont arrêtés à la fin des années 1990. Mais sous l’effet du réchauffement climatique, et alors que des bois arrivent désormais à maturité, nous sommes confrontés à un nouveau phénomène : devoir récolter alors que cela n’était pas forcément planifié. L’Office national des forêts (ONF) estime ainsi que 30 % des bois commercialisés aujourd’hui doivent l’être par nécessité sous peine de dépérissement de la forêt et non pas selon la planification sylvicole. Cette logique de renouvellement forestier subi – qui a été confirmé dans le cadre de France 2030 – doit impérativement être accompagnée, subventionnée. » La domination des résineux dans la construction D’où la nécessité pour vous de trouver de nouveaux débouchés à la production de bois en France ? « Oui, d’autant plus que les forêts françaises ont la particularité d’être composées de 136 essences différentes de bois, là où dans d’autres pays, il y en a tout juste une petite dizaine. Cette diversité est une chance pour la biodiversité et une chance pour la capacité de nos forêts à s’adapter et donc à survivre, mais c’est aussi un handicap dans le marché actuel du bois. Les marchés mondiaux de la construction, par exemple, sont dominés par les résineux [pins, sapins, épicéas… NDLR]. Le marché mondial des feuillus n’est pas aussi répandu. Il y a tout un marketing à faire pour réinventer des usages pour les feuillus Depuis la disparition du bois massif dans l’ameublement, leur usage est réservé à certains marchés spécifiques, d’autant que contrairement aux résineux, leurs caractéristiques sont assez différentes d’une essence à l’autre. Il y a tout un marketing à faire pour réinventer des usages pour les feuillus, mais pas forcément en structure. Le chêne par exemple, beaucoup utilisé dans la tonnellerie ou la charpente historique peut aussi faire de très belles huisseries ou du parquet. Mais encore faut-il disposer des débouchés et le faire savoir. »
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Écologue à vélo - Formateur en permaculture - Administrateur des Urbaculteurs en charge du modèle Résilience Urbaine
Mon collègue, soutien et ami Pascal Depienne, dresse un court état des lieux sur quelques unes des nombreuses aberrations urbaines d'aujourd'hui. Avec lui, Louis Deroche, Joël Guyon, Céline Mougard, Louise Grall-Vigneron, Raphael Richard et bien d'autres encore (mes excuses à celles et ceux que je ne cite pas ici) nous travaillons depuis maintenant plusieurs années à faire vivre notre association Les Urbaculteurs et le modèle Résilience Urbaine pour proposer une autre réalité pour nos villes et péri-urbanités. Une autre manière de concevoir nos espaces urbains est possible et peut permettre de les rendre plus sobres, plus inclusifs, plus durables et plus résilients pour l'ensemble du vivant humain et non-humain. En parallèle, je dédie ma vie à compléter l'approche théorique des Urbaculteurs avec mon podcast Nouvelles Voies Urbaines pour documenter et agréger des expérimentations, des activités concrètes qui peuvent s'inscrire dans cette nouvelle vision des villes. Si vous aussi vous constatez que le changement de paradigme nécessaire pour maintenir des conditions d'habitabilité sur notre planète passe par une refonte complète de nos systèmes de vies et donc de nos villes, je ne peux que vous inviter à venir, lire, écouter et surtout participer à ces divers projets ! Rejoignez-nous, quelques soient vos compétences ; puisque notre méthode de travail, basée sur la systémique nous oblige à prendre en considération une multitude d'éléments dont nous ne pouvons être toutes et tous experts et expertes. De la place il y en a pour tout le monde, c'est même un pré-requis pour voir advenir un changement de société qui prenne en considération la Vie elle-même et qui lui donne toute possibilité de se maintenir dans sa plus grande et belle diversité. Au plaisir d'échanger avec vous sur ces divers sujets ! #resilienceurbaine #écologie #ville #permaculture #urbanisme #amenagement #fertilite #ecosystème #alimentation #carbone #eau #biodiversité
Les villes sont des lieux d'abondance, et je ne parle pas de consommation. Je parle des trois piliers de la résilience: Énergie, fertilité et eau. ☢️ la plus grande surface de toiture à l'hectare, ce qui permet de couvrir l'ensemble des toitures orientées sud de panneaux solaires. Croyez vous que ce soit une priorité? Non, on préfère artificialiser des sols pour des hangars photovoltaiques dont les agriculteurs n'ont pas toujours besoin. On préfère couvrir les champs et les étangs de panneaux solaires ou d'éoliennes. Cela permet à de gros acteurs de s'en mettre plein les poches, pas nous, pas vous. 🚰 c'est donc aussi la plus grande surface de captage d'eau que nous pourrions stocker, au moins en partie pour irriguer (même en cas de sécheresse), maintenir la biodiversité en vie (cela signifie aussi stockage de carbone en continu) et rafraîchir nos villes. Y compris dans des mares qui serviront plusieurs fonctions à la fois. Nous pourrions faire de nos villes des oasis (ou des fournaises avec une végétation pauvre et des sols morts en été). La loi nous interdit même d'irriguer les cultures avec l'eau de pluie... non mais! 🔄 c'est aussi là où nous produisons la plus grande quantité de matière organique: les biodéchets. Croyez vous que ces biodéchets vont sur les surfaces agricoles biologiques? Et bien non, ils vont la plupart du temps sur des plantes ornementales (qui n'en ont pas besoin et tombent malades) et les potagers des particuliers ou des associations. On parle même d'épandre ce compost dans les parcs (qui n'en ont pas besoin non plus) pour stocker du carbone (mouais). Parfois pour les zones les plus denses, ils partent pour faire du biogaz. Là encore, la loi ne nous aide pas et les collectivités sont naturellement frileuses. 🚻 autre abondance: la concentration en êtres humains. Ceux-ci peuvent se mobiliser pour transformer et valoriser ce paysage. Alors si on prend un paysans de tout temps et de tout pays et qu'on lui explique comment on gère les ressources vitales de notre société, il rigole! Et nous, on crève de chaud. La grosse contrainte évidemment, c'est le manque de surface pour les cultures... mais si on transformait tous ces déchets en ressources, nous aurions les cultures les plus productives possibles et sans aucun freins pour irriguer en été. Et le bilan carbone serait aussi optimal. Même si c'est en zone péri-urbaine. Alors, avec Résilience Urbaine et @avenir permaculture nous souhaitons secouer le cocotier et faire avancer nos villes vers une approche agrosystemique de la ville. Ou tout simplement, du bon sens! Rejoignez-nous ! Invitez-nous pour une conférence ! Nous avons un autre récit à développer.
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🍂 Sobriété foncière : la forêt est un enjeu crucial pour le futur🍂 En France métropolitaine, la forêt couvre aujourd’hui 31% du territoire, ce qui représente un peu plus de 17 millions d’hectares. Cela équivaut à un hectare de forêt pour 4 habitants. Si nous prenons l’hypothèse qu’un hectare de forêt absorbe en moyenne 3,5 tonnes de CO2 équivalent par an et que l’empreinte carbone qu'un habitant est de 10 tonnes de CO2 équivalent par an*, la forêt française capte plus de 10% de nos émissions de gaz à effet de serre chaque année, constituant ainsi le principal puit de carbone du pays. Pour réduire les émissions de carbone, deux actions principales sont envisageables : 🔎 la première consiste à décarboner nos industries, y compris les secteurs du transport et de la construction, pour intégrer la contribution des ménages à cet effort. 🔎 la deuxième, moins évidente mais tout aussi cruciale, est d'augmenter la capacité des écosystèmes naturels à séquestrer le carbone de manière durable. Cette approche met en avant l'importance du monde vivant, car sans son soutien, la décarbonation industrielle seule ne sera pas suffisante. 👉 Il est par ailleurs intéressant d'observer que la répartition des forêts varie considérablement entre les départements. Les collectivités, qui possèdent 16% de la superficie forestière totale, avec 80% de ces zones boisées situées dans les régions Grand-Est et Bourgogne-Franche-Comté (selon l'IGN), jouent un rôle crucial. 🌳 Sur le chemin de la sobriété foncière🌳 Considérer la forêt et ses multifonctionnalités est un enjeu fondamental. Pour la planification territoriale, il apparait essentiel en amont de : 💡 connaître la quote-part forestière de son territoire, 💡 identifier sa propriété (publique ou privée), 💡 évaluer son état de santé (taux de mortalité), 💡 analyser sa gestion (pratiques sylvicoles), 💡 appréhender ses risques (incendies, tempêtes, équilibre sylvo- cynégétique), 💡 valoriser ses usages (production de bois, protection de la biodiversité, accueil du public), 💡 calculer sa capacité annuelle de séquestration de carbone. Cette exercice, par la production d’"indicateurs du vivant", doit permettre d’identifier des solutions plus efficaces pour lutter contre le changement climatique, de promouvoir une gestion durable des terres en adoptant des projets respectueux de la biodiversité, du climat et de la vie terrestre en général. * Source : SDeS, tableaux de l'économie française Bon à savoir : les forêts jouent un rôle crucial dans la séquestration du carbone en absorbant le dioxyde de carbone (CO2) de l'atmosphère et en le stockant dans la biomasse des arbres (tronc, branches, feuilles, racines) et dans le sol. Cette capacité de séquestration varie en fonction de plusieurs facteurs, tels que le type de forêt, l'âge des arbres, les pratiques de gestion forestière, et les conditions climatiques.
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🌳 Les forêts sont nos meilleures amies ! 🌳 Elles nous offrent oxygène, captent une partie du CO2 atmosphérique, protègent contre certaines effets du changement climatique, abritent 80% de la biodiversité terrestre, et apportent tant d’autres bienfaits. Alors à l’occasion de la Journée Internationale des Forêts, on a décidé de vous partager quelques bonnes nouvelles à leur sujet ! 🇪🇺 L’Europe a signé un accord contre la déforestation liée à l’import : les entreprises devront s’assurer que les marchandises vendues dans l’UE ne causent pas de déforestation. 🌳 Plus de 3 millions d'hectares de forêts plantés en France depuis 1985. En 1908, la forêt représentait 19 % du territoire, elle en couvre aujourd’hui plus de 31 %. 👨🌾 Développement de l'agroforesterie : de plus en plus, les arbres sont intégrés dans les systèmes agricoles pour diversifier les productions et protéger les sols. MANA 🔖 Augmentation de la demande pour des produits certifiés FSC et PEFC (respectivement +15% et +12% de ventes de produits certifiés en 2022 par rapport à 2021). FSC France PEFC FRANCE 🪙 L’Etat français a mis en place des paiements pour services environnementaux et écosystémiques pour les propriétaires forestiers ou agriculteurs qui contribuent à restaurer et maintenir des écosystèmes (préservation de la qualité de l’eau, stockage de carbone, protection du paysage et de la biodiversité…). Et parce que chez TERRIANS on préfère « voir le verre à moitié plein » 👇 🌎 La déforestation ralentit en Amazonie ! Avec une diminution de 50 % en 2023 d’après le ministère de l’environnement brésilien, c’est le niveau de déforestation le plus bas depuis 2018. Bon, ça coupe encore, mais moins vite… c’est toujours ça de pris ! Ces bonnes nouvelles pour les forêts sont le reflet d'une conscience collective grandissante, de la mises en place d’actions concrètes, et de la mobilisation des acteurs de la filière. Xylofutur La WoodTech Alors si vous voulez contribuer à votre échelle, partagez ce post et passez à l’action sur TERRIANS ! 🍀
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La préservation de nos forêts devient de plus en plus cruciale pour le maintien de l’équilibre environnemental, dans ce contexte Institut de la finance durable (IFD) met en lumière les efforts significatifs des acteurs financiers français dans la lutte contre la déforestation. Leur nouveau rapport intitulé, "Lutte contre la déforestation : panorama des stratégies de la place financière de Paris", nous offre un aperçu de la manière dont l'industrie financière peut jouer un rôle de premier plan dans la protection de nos ressources naturelles les plus vitales. 🌍 Les forêts, poumons de notre planète, abritent plus de 80% des espèces terrestres et jouent un rôle important dans le cycle de l'eau et le stockage du carbone. Pourtant, nous faisons face à une disparition alarmante de ces écosystèmes essentiels. Entre 1990 et 2020, plus de 10% des forêts mondiales ont disparu, mettant en péril leur capacité à fournir des services écosystémiques 💡 Le rapport de l'IFD souligne comment les investisseurs peuvent s'engager concrètement contre la déforestation, à travers des politiques d'exclusion, des stratégies sectorielles ciblées, et en collaborant avec des experts pour adopter des pratiques respectueuses de l'environnement. Cela montre qu'une transition vers des investissements durables n'est pas seulement nécessaire pour la santé de notre planète, mais également pour la viabilité à long terme de l'économie mondiale. 👉Découvrez notre nouvel article qui décrypte les engagements contre la déforestation des acteurs financiers : https://lnkd.in/e8gapYTK
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𝟱 𝗴𝗿𝗮𝗻𝗱𝗲𝘀 𝗿𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻𝘀 𝗱’𝗶𝗻𝘃𝗲𝘀𝘁𝗶𝗿 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗳𝗼𝗿𝗲̂𝘁𝘀! 🌲🌍 Je suis tombé sur cet article de Lombard Odier qui date un peu mais qui n’en est pas moins intéressant! Il est facile d’oublier l’importance des forêts pour notre vie quotidienne et l’économie. Voici pourquoi il est crucial d’investir maintenant dans les forêts : 🌿 𝗣𝘂𝗶𝘁𝘀 𝗱𝗲 𝗰𝗮𝗿𝗯𝗼𝗻𝗲 𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲𝗹𝘀 : Les forêts piègent deux fois plus de CO2 qu’elles n’en émettent, contribuant ainsi à l’atténuation du changement climatique nécessaire pour limiter le réchauffement planétaire. 🐾 𝗣𝗿𝗼𝘁𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗯𝗶𝗼𝗱𝗶𝘃𝗲𝗿𝘀𝗶𝘁𝗲́ : 80% de la biodiversité terrestre se trouve dans les forêts. Leur déforestation entraîne une perte massive de biodiversité, perturbant les écosystèmes et les cycles vitaux. 👥 𝗠𝗼𝘆𝗲𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝘀𝘂𝗯𝘀𝗶𝘀𝘁𝗮𝗻𝗰𝗲 : Près de 300 millions de personnes vivent dans ou à proximité des forêts, et plus d’un milliard dépendent des produits forestiers pour leur emploi. Les communautés qui gèrent ces forêts ont des pratiques durables et rentables de leur environement. 💰 𝗔𝘃𝗮𝗻𝘁𝗮𝗴𝗲𝘀 𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝘀𝗮𝗻𝗶𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀 : L’écotourisme représente jusqu’à 7% du marché international. De plus, 75% de l’eau douce consommable provient des forêts. Les forêts sont également à l’origine d’environ 120 médicaments sur ordonnance. 🌱 𝗘𝗻𝗴𝗿𝗮𝗶𝘀 𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲𝗹𝘀 : Les arbres, en fixant l’azote atmosphérique et en améliorant la qualité des sols, contrastent avec l’agriculture intensive résultant de la déforestation. ! Avec plus de 420 millions d’hectares détruits au cours des 30 dernières années, il est urgent d’agir. Un grand merci aux rédacteurs pour cette étude de Lombard Odier Group. Article en premier commentaire de ce post. #InvestissementDurable #Forêts #Biodiversité #ChangementClimatique #CapitalNaturel
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DEFORESTATION A CAMPS-LA-SOURCE Fermes à Panneaux Solaires : « L'ombre grandissante sur notre environnement ». A LIRE ENTIEREMENT Pourquoi le solaire gagne-t-il du terrain dans le Var ? Nous sommes le 2e département le plus ensoleillé de France après les Bouches-du-Rhône qui attire les opérateurs, faisant grimper les prix des terres boisées, notamment des forêts qui font le charme de la région dans notre belle Provence verte. Les panneaux solaires au sol se multiplient et morcellent déjà nos forêts, dans les Alpes-de-Haute-Provence(31 projets en cours sur la montagne de Lure, les terres de Jean Giono ! ) Bien que ces installations prétendent revitaliser le monde rural, elles constituent une menace pour l'environnement et l'agriculture, générant spéculation et débats. Dans notre petite commune, un projet d’implantation de 50 000 panneaux photovoltaïques est en cours pour remplacer 30 hectares d’une forêt naturelle, sur le flanc de la barre de SAINT-QUINIS au lieu-dit Jas de Robert. La municipalité louera le terrain via un bail emphytéotique de plusieurs décennies. Cela signifie une location à très long terme, entre 18 et 99 ans. Notre municipalité projette d'implanter un 1e parc mais le risque plane de voir s’étendre ces installations dès lors qu’un premier aura été développé. Doit-on sacrifier nos trésors naturels, essentiels pour notre environnement et la vie locale ? Ces espaces boisés jouent un rôle vital dans la régulation climatique, absorbant le CO2 et produisant de l'oxygène. Ils abritent également une biodiversité foisonnante, protègent la qualité de l'eau consommée localement, préviennent les inondations, offrent des sentiers de randonnées et témoignent de l'histoire locale, liant la commune à ses racines. Ainsi, les forêts de Camps-la-Source représentent un équilibre précieux entre l'homme et la nature, une ressource à préserver pour les générations futures. Que voulons nous léguer à nos enfants et petits-enfants ? Des forêts faites d'arbres où ils cueilleront des safranés à l'automne et des asperges sauvages au printemps ou des fleurs de silicium par panneaux de 2 mètres carrés ? Nous sommes bien conscients que le développement des énergies renouvelables est crucial pour l'avenir de la planète. Cependant, il ne doit pas compromettre l'équilibre de notre environnement existant car la qualité du cadre de vie des campsois en dépend grandement. Oui ! Notre village peut contribuer intelligemment à mettre en place des solutions alternatives et durables de production d'énergie décarbonée. Des moyens existent, comme l'exploitation des zones urbanisées, toitures, friches industrielles et parkings. Vous-même avez vraisemblablement des solutions à proposer. Le Collectif de Camps la Source souhaite engager un dialogue constructif avec la municipalité pour explorer d'autres options et surtout, garantir la participation des habitants à la co-construction de projets durables.
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Les #arbres jouent un rôle crucial pour l’#environnement : ils rafraichissent l’#atmosphère, enrichissent les #sols, capturent du #CO2, etc. La #déforestation, qui sévit un peu partout dans le monde, a donc de fortes conséquences, parmi lesquelles une aggravation du #réchauffement climatique et une perte de la #biodiversité. Selon la FAO, près de 10% des forêts mondiales ont disparu en 30 ans (1990-2020). Deux causes principales : l’expansion de l’#agriculture et l’#urbanisation. Pour lutter contre ce phénomène, certains pays comme la France se sont dotés d’une stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée : l’idée est de mettre fin, par différents moyens, à l’importation de produits forestiers ou agricoles qui contribuent au phénomène (par ordre d’importance pour la France : #soja, #cacao, #caoutchouc naturel, huile de #palme, bœuf, etc.). D’autres approches, plus directes, permettent de lutter contre la déforestation. L’une d’entre elles consiste à reboiser les forêts endommagées en plantant de nouveaux arbres. Certaines pratiques de #reboisement par #plantation sont pourtant dénoncées, notamment lorsque les essences plantées répondent à une logique purement commerciale (au détriment du respect des #écosystèmes préexistants) ou que l’entretien fait défaut (ce qui entraîne un faible taux de survie des arbres). Pour répondre à ces enjeux, des entreprises telles que ReGreen ou MOMBAK pratiquent la #restauration écologique, dont le principe consiste à rétablir un écosystème dégradé, endommagé ou détruit. Ces deux entreprises interviennent dans la forêt amazonienne, un territoire qui participe fortement à la régulation du #climat mondial, mais qui a déjà perdu un cinquième de sa superficie ; d’après une étude récente, pour éviter son effondrement dans les décennies à venir, il faudrait restaurer un territoire équivalent à l’Allemagne (soit environ 360.000 km2). Ces entreprises rachètent des pâtures et remplacent le #bétail par des arbres indigènes qui ne seront pas coupés. Pour financer le processus de restauration écologique, elles vendent des #crédits correspondant au #carbone capturé. Le modèle économique attire aujourd’hui non seulement des investisseurs et de grandes entreprises (Microsoft, par exemple, est un client majeur de MOMBAK), mais aussi les #fermiers, qui voient leur cheptel décliner au fur et à mesure de la dégradation de l’environnement et trouvent dans cette solution une nouvelle activité à fort potentiel de revenus.
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