➡ La construction du 4ᵉ porte-avions chinois aurait débuté
On le sait, la Marine chinoise progresse et se développe vite, et même très vite. C’est le cas pour ce qui concerne ses destroyers et frégates, ses sous-marins conventionnels et nucléaires, ou ses navires d’assaut. C’est aussi le cas de sa flotte de porte-avions.
Alors que le premier porte-avions chinois est entré en service il y a moins de 7 ans, la Marine chinoise a reçu un second navire, le premier de conception nationale, deux ans plus tard, en 2017. Le troisième porte-avions, le Fujian, a été lancé en juin 2022, et devrait très bientôt entamer ses essais à la mer, pour une entrée en service probable en 2025.
Et la dynamique ne semble pas destinée à s’atténuer. En effet, à en croire des déclarations d’officiels militaires et civils chinois, la Chine aurait déjà entamé la construction du quatrième porte-avions destiné à la Marine chinoise.
Sommaire :
1. La construction du 4ᵉ porte-avions chinois ne rencontre pas de difficultés technologiques
2. Un sistership évolué du Fujian pour la Marine chinoise ?
3. Le porte-avions Fujian va bientôt entamer ses essais à la mer
4. Le porte-avions Liaoning a entamé des essais avec une maquette du chasseur furtif J-35 à son bord
1. La construction du 4ᵉ porte-avions chinois ne rencontre pas de difficultés technologiques
C’est à l’occasion des rencontres parlementaires chinoises, un événement annuel auquel participent rarement les officiels de l’Armée Populaire de Libération, que des officiers de la Marine chinoise ont confirmé que la construction du 4ᵉ porte-avions chinois aurait déjà débuté.
À ce sujet, le commissaire politique de l’APL, Yuan Huazhi, a ajouté que la conception de ce nouveau bâtiment s’était faite sans accrocs, et sans obstacles technologiques. Et d’ajouter que la propulsion du navire, conventionnelle ou nucléaire, sera annoncée prochainement de manière officielle.
Toutefois, de nombreux experts estiment que le développement d’un porte-avions à propulsion nucléaire serait trop prématuré pour l’industrie navale chinoise, comme pour l’APL.
En effet, il semble que Pékin ne disposerait pas de chaufferies nucléaires déployant une puissance adaptée à la propulsion d’un porte-avions, un navire qui doit être capable de soutenir des vitesses très élevées, en transit, et surtout lors des manœuvres aviation.
En outre, dans les dix ou quinze années à venir, les besoins de la Marine chinoise se concentrent à l’intérieur du second cercle d’iles entourant la Mer de Chine, pour lesquels un porte-avions à propulsion conventionnelle, par ailleurs plus économique et plus rapide à concevoir et construire qu’un navire à propulsion nucléaire, suffit amplement.
Le besoin de porte-avions à propulsion nucléaire, lui, apparaitra certainement dans les années à venir, quand la Marine chinoise disposera de l’ensemble des moyens, mais également de l’expérience opérationnelle, pour soutenir des missions de projection de puissance à longue distance.
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Manager de Transition en Supply Chain - IAA et Retail
3 moisUne très belle pépite bretonne !