Post de EPSM Morbihan

Bravo pour cette démarche. Intégrer les directives anticipées en psychiatrie dans le dossier patient c’est promouvoir les bonnes pratiques pour prévenir et réduire les mesures d’isolement et contention qui sont toujours stressantes pour les patients et un dernier recours que préfèrent toujours éviter les équipes soignantes.

"𝘊'𝘦𝘴𝘵 𝘶𝘯𝘦 𝘷𝘳𝘢𝘪𝘦 𝘳𝘢𝘥𝘪𝘰, 𝘴𝘢𝘶𝘧 𝘲𝘶𝘦 𝘤'𝘦𝘴𝘵 𝘢𝘷𝘢𝘯𝘵 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘶𝘯 𝘭𝘪𝘦𝘶 𝘥𝘦 𝘴𝘰𝘪𝘯" Au cœur de l'hôpital psychiatrique de Niort, derrière la "P'tite Cafet", un studio de radio, loin d'être ordinaire, est devenu le symbole d'une révolution thérapeutique où la parole se libère, où l'expression trouve son havre. 𝗥𝗮𝗱𝗶𝗼 𝗣𝗶𝗻𝗽𝗼𝗻, animée avec passion par Eric, un infirmier psychiatrique dévoué depuis plus de 30 ans, et vivifiée par les voix de Nathalie, Cédric, Alain et bien d'autres patients, est une véritable webradio, mais elle est en réalité bien plus... C'est un lieu de soin, un espace de liberté, une véritable bouffée d'oxygène pour tous ceux qui viennent y donner de la voix ! Récompensée en 2019 par le 𝟭𝗲𝗿 𝗣𝗿𝗶𝘅 𝗱𝗲𝘀 𝗲́𝗾𝘂𝗶𝗽𝗲𝘀 𝘀𝗼𝗶𝗴𝗻𝗮𝗻𝘁𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗽𝘀𝘆𝗰𝗵𝗶𝗮𝘁𝗿𝗶𝗲 organisé par le magazine Santé mentale, la revue cette initiative montre la voie vers une psychiatrie plus ouverte, plus humaine, où chaque patient trouve un espace d'expression, et donc de guérison. Grâce aux journalistes Margaux Meurisse et Julien Masson, une série documentaire sur cette radio atypique a pu voir le jour et a été diffusée sur France 2 début janvier. Une invitation à repenser notre approche de la santé mentale et à valoriser les initiatives qui placent l'humain au centre du soin. Mais avec la retraite approchante d'Eric, le porteur du projet, l'avenir de Radio Pinpon reste incertain. De belles initiatives comme celles-ci ne peuvent rester l'œuvre d'un seul, il faut le collectif pour pérenniser, pour soutenir ces projets si essentiels. Faisons tous en sorte que d'autres continuent de fleurir et d'inspirer comme Radio Pinpon ! 🙏 #RadioPinpon #SantéMentale #Psychiatrie #Initiatice #Social #MedicoSocial

[SANTÉ MENTALE 🧠 & NUMÉRIQUE ] Quand la concertation est la clé 🔑🤝🏻 CONCERTATION PUBLIQUE : Plan d’actions du Grand Défi « Dispositifs médicaux numériques en santé mentale » 🎯 Objectif : Dans le cadre du Plan Dispositifs Médicaux France 2030, le Grand Défi « DM Numériques en santé mentale » vise à faire émerger des dispositifs médicaux numériques innovants et à assurer la mise en place d’un cadre adapté à l’accès à ces technologies de santé pour les patients, les professionnels, les aidants, dans le champ de la prévention en population générale ou spécifique, le diagnostic précoce, le traitement et le suivi des patients atteints de troubles psychiques. ✍️ Appel à contribution : Une coopération active est encouragée, par la Délégation Ministérielle au Numérique en Santé et la Délégation Ministérielle à la Santé Mentale et à la Psychiatrie avec tous les acteurs de l'écosystème : collectivités territoriales, professionnels de santé, institutions, entreprises, citoyens, industriels, patients et associations. Les contributions sont attendues, notamment, sur les 4 axes du Grand Défi : 1. Axe 1 : Innovation & Recherche sur les DM numériques en santé mentale et en psychiatrie 2. Axe 2 : Génération de preuves et évaluation de l’intérêt des DMN en santé mentale et en psychiatrie 3. Axe 3 : Prise en charge, intégration dans la pratique, adoption par les usagers des DMN en santé mentale et en psychiatrie 4. Axe 4 : Formations des usagers et des professionnels 🤝 Votre participation est cruciale ! Nous vous invitons à vous joindre à cette initiative collaborative, ouverte jusqu'au 26 avril 2024. Cliquez ici pour en savoir plus et contribuer : https://lnkd.in/d4f4MB5j Et sinon, n'hésitez pas à partager à vos contacts !

Intervention pour l’ouverture du congrès national de L’ ASSOCIATION NATIONALE POUR LA PROMOTION DES SOINS SOMATIQUES EN SANTÉ MENTALE Sur l importance de la santé intégrative dans la prise en charge des maladies chroniques- «  situations de patients souffrant de cancer et dépression » L’ANP3SM,  depuis 2002, a pour but la promotion des soins somatiques et la prise en charge de la douleur en santé mentale et chez les patients atteints de troubles du spectre autistique Transformons ensemble la santé de demain 🤞

Psychiatrie périnatale...

24/04 Une réunion du club régional des Unités cognitivo-comportementales (UCC) était organisée au sein de l’ARS Normandie (site de Caen) ce mercredi 24 avril par les équipes des Directions de l'offre de soins et de l'autonomie, en partenariat avec le CR3PA - Centre ressources en psychogériatrie et PPA. L’occasion pour les participants, médecins, psychologues et cadres des établissements de se rencontrer, d’échanger sur leurs pratiques professionnelles mais également de questionner les modalités d’admission des patients au sein des UCC.   Grâce à un tour de table, chaque UCC et leurs spécificités ont été présentées afin de mieux cerner les enjeux sur le territoire. Les échanges ont permis de discuter des parcours de soins, de la gestion des sorties d’hospitalisations et des retours sur le lieu de vie.   Ces rencontres se poursuivront tout au long de l’année permettant ainsi de partager et valoriser l’expertise de chacun sur l’ensemble de la Normandie.     ↪ Les UCC ?   Les Unités cognitivo-comportementales (UCC) sont situées en établissement de santé. Elles s’adressent à des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées, présentant l’ensemble des caractéristiques suivantes : mobilité (patient valide), agressivité, troubles du comportement productifs (hyperémotivité, hallucinations, troubles moteurs, agitation, troubles du sommeil graves).   Les patients proviennent essentiellement de leur domicile ou d’établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD). L’orientation de patients en UCC est faite soit par le médecin traitant quand la personne est à domicile, soit par le médecin hospitalier pour les patients hospitalisés.   Un programme d’activités structuré et adapté permet de stabiliser voire de diminuer les troubles du comportement ; d’assurer les soins préventifs d’une situation de crise et de maintenir voire d’améliorer l’adaptation aux actes de la vie quotidienne. De même, la rééducation de l’orientation et le traitement psychosocial permettent d’améliorer très nettement la qualité de vie et de réduire l’apparition des troubles du comportement.

👉 Lettre du CCOMS-GCS d'avril :  ◼ Projet de loi sur la fin de vie : le Dr Pierre OSWALD nous partage l'expérience Belge  ◼ Grande Cause Nationale 2025 : signez le manifeste ! ◼ Février 2025 : Future licence Médiateur de Santé-Pair à Bobigny ◼ Un Comité d’orientation stratégique pour le Centre national de ressources et d'appui aux CLSM ◼ Santé mentale et bien-être des adolescents : publication des résultats de l’enquête EnCLASS ◼ Appel à projets de la Fondation de France « Maladies psychiques : accès aux soins et vie sociale » ◼ Avenir de la psychiatrie : les propositions de la Fédération hospitalière de France (FHF) ◼ OMS : nouveau manuel de mise en œuvre des interventions psychologiques ◼ Facteurs et processus facilitant le rétablissement après des soins sous contrainte dans les services de santé mentale ◼ Danemark : One of us, programme de destigmatisation, qui travaille avec les urgences ◼ Services de santé mentale et de soutien psychosocial en Ukraine : faire face, rechercher de l’aide et renforcer les systèmes de santé ◼ Politique de porte ouverte versus traitement habituel dans les services psychiatriques : un essai pragmatique, randomisé et contrôlé de non-infériorité en Norvège https://lnkd.in/e2swvnaH ARQ ODIS-C  World Health Organization

Voici un article que j'ai trouvé fort intéressant pour réfléchir sur le parcours de soins qui est actuellement mis en avant pour l'ensemble des pathologies, aigües comme chroniques. En tant qu'infirmier à domicile, cela m'interroge bien entendu sur la place de la personne dans le parcours de soins. Ce dernier vise à lui permettre d'utiliser l'ensemble des ressources disponibles dans une chronologie adaptée. Pour autant, les auteurs montrent bien qu'il peut rendre vulnérable la personne qui peut se trouver restreinte dans sa capacité à avancer avec son identité dans ce bouleversement de vie. Le rôle propre infirmier m'amène à toujours m'intéresser aux réactions d'une personne face à la maladie, la mort, une rupture ou une crise. Or, dans mon quotidien d'infirmier libéral, je vois qu'il y a dans le parcours de soins bien trop souvent une succession de tâches cloisonnées entre des professionnels de santé. Cette organisation des soins à l'acte peut faire privilégier le cure au détriment du care. Pourtant, je constate que les patients abordent toujours des sujets concernant le vécu de leur situation et les changements induits par le problème qui les touche. Cela prouve bien leur volonté de continuer à vivre avec leur identité malgré l'irruption dans leur vie d'un problème de santé. Cet article est donc un bon moyen de se questionner sur la manière de faire évoluer les exercices coordonnés entre professionnels de santé afin que la personne puisse être accompagnée dans son parcours de vie bouleversé par une problématique de santé ou sociale. Et en tant qu'infirmier, je me questionne aussi sur la manière de faire reconnaître les spécificités de mon métier dans le prendre soin de la personne.

[LECTURE🗞️] Le travail sur soi du malade : construction, maintien et rétablissement de la subjectivité dans un parcours de soin. Dans le n°10 de la Revue Médecine et Philosophie, Catherine Tourette-Turgis, Romain P. et Elena Nowacki s’intéressent au parcours des malades et aux façons dont leur subjectivité est mobilisée au sein des institutions soignantes et de leur quotidien. "Les auteurs interrogent les notions de vulnérabilité et de travail des malades dans le cadre de la relation de dépendance qui existe entre les patients et les institutions de soin. Caractérisée par une perte d’autonomie et un transfert du pouvoir d’agir vers les institutions, elle fragilise la subjectivité des personnes concernées qui doivent se plier aux cadres prescrits par le parcours de soin. Entre construction d’une subjectivité de « bon » malade, pratiques de biographisation et de transgression, il s’agira d’ouvrir une réflexion sur le véritable travail de subjectivation fourni par les patients dans le cadre de cette vulnérabilité relationnelle." À lire dans notre rubrique Publications ⬇️ https://lnkd.in/ei6P2Kmx Sorbonne Université Cnam (Conservatoire national des arts et métiers) Universite des Patients schwules museum