Post de Espace Social Européen

Consultations au Ministère :  un simple jeu de dupes. Ils sont tous réjouis et ravis. Et même repus dans leur suffisance d’avoir été reçus au Ministère. Le Ministre a choisi la voie la plus courte, la plus simple et la plus facile : celle de s’entretenir avec ses « amis ». Les syndicats « représentatifs » sont dans leur posture de savoir ce qui est bon pour la profession quand ils ont signé tout ce qui a noyé notre exercice. Ils n’ont peur de rien. Leur politique a fait fuir les idels qui ne se syndiquent quasiment plus au point que nous sommes les moins syndiqués des professions de santé… Ils ne sont désormais représentatifs de… rien ! Leur rejet de l’union, portée par l’Onsil (1), montre qu’ils sont non seulement éloignés de l’opinion générale des idels qui réclament cette union, mais surtout qu’ils s’assoient lamentablement dessus. Alors c’est sûr, ils peuvent acter du dialogue facile au Ministère : jusque-là, ils ne lui ont pour ainsi dire pas posé de problème majeur. C’est bien simple, ils sont d’accord sur tout. Pour preuve, les signatures infamantes des avenants successifs, à quelques exceptions près pour certains mais ça n’en fait pas des héros pour autant. Ceux qui sont dans la rue ont bien d’autres revendications et d’autres ambitions et ce sont eux qui doivent être reçus par le Ministre s’il veut réellement entendre le parler vrai des professionnels qui sont au bord de l’épuisement total et qui veulent vivre décemment de leur travail. Quand ceux qui représentent légitimement ce mouvement demandent à être reçus, on les ignore et on les laisse sans réponse. Les actions doivent continuer et l’Onsil est toujours aux côtés du Collectif infirmiers libéraux en colère dont elle soutient les revendications. (1) https://lnkd.in/etJSPCzk https://lnkd.in/efkT2BaD

💡 𝐄𝐱𝐚𝐦𝐞𝐧 𝐝𝐮 𝐏𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐋𝐨𝐢 𝐝𝐞 𝐅𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐒𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́ 𝐒𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 (𝐏𝐋𝐅𝐒𝐒) 𝟐𝟎𝟐𝟓 : 𝐔𝐧 𝐛𝐮𝐝𝐠𝐞𝐭 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐭𝐞𝐧𝐬𝐢𝐨𝐧 ! 💡 Lundi 21 octobre a marqué le début de l'examen en commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale pour le 𝐏𝐋𝐅𝐒𝐒 𝟐𝟎𝟐𝟓, un budget qui suscite déjà beaucoup de débats avec plus de 𝟏 𝟓𝟎𝟎 amendements déposés. Le 𝐦𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́ et les députés ne cachent pas leurs inquiétudes face à la menace de nouvelles coupes budgétaires, potentiellement au détriment de la santé des Français. 💊 📅 Avec un vote solennel attendu le 𝟓 𝐧𝐨𝐯𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞, ce budget crucial pour la Sécurité sociale soulève de nombreuses questions : Comment préserver la qualité des soins dans un contexte de contraintes financières ? Quelle place pour l’innovation et la prévention dans les priorités futures ? 💲💲💲 Les décisions qui seront prises dans les prochaines semaines auront un impact direct sur la 𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞́ de tous. 🏛️ #PLFSS2025 #SantéPublique #BudgetSécuritéSociale #InnovationSanté #Législation

Le domaine de la Santé a été complètement oublié pendant la campagne pour les élections européennes. Pourtant il est d’une importance majeure aussi bien sur le plan européen que national. Puisque la volonté populaire est de renverser le gouvernement actuel en donnant le pouvoir de gouverner au Rassemblement National, il faut espérer que le domaine de la Santé ne passera pas au dernier plan comme trop souvent. Cette réflexion est d’ailleurs valable quelle que soit le futur gouvernement car les propositions des Républicains et des Socialistes sont dans la continuité des choix précédents, ce qui n’est pas étonnant puisqu’ils sont entièrement responsables de l’état de notre système de soins. En tout cas il n’y a rien d’original dans ce qui est proposé dans leur plan de campagne alors que les solutions existent. En plus les solutions que je propose depuis plus de 30 ans pourraient avoir un effet direct sur l’immigration illégale. NB: les publicités utilisées par WordPress sont contre ma volonté

La santé est un des éléments de la cohésion sociale d’une nation. Notre analyse

La santé est un des éléments de la cohésion sociale d’une nation. La poussée électorale de l’extrême droite s’explique en grande partie par l’aggravation des inégalités sociales et territoriales. Mais cette poussée menace de remettre en cause encore plus les principes républicains d’égalité et de solidarité sur lesquels repose notre système de santé. https://lnkd.in/ezatwd5N

Un des piliers majeurs de la réforme de la couverture sociale, l’AMO constitue à lui seul un chantier titanesque et révolutionnaire. Titanesque par l’étendue du nombre de citoyens éligibles au dispositif de couverture sanitaire et qui s’élève à plus de 22 millions de personnes et bientôt 29 millions. Révolutionnaire car il faut bien (s)avouer que personne n’aurait imaginer, il y a encore 3 ans, que l’AMO allait devenir une réalité sanitaire au bénéfice de dizaines de millions de nos concitoyens en 2 ans (2022 / 2024). Si beaucoup a été fait en un temps record, beaucoup reste encore à faire notamment en matière de financement...durable de l AMO. Si les pouvoirs publics ont décliné le cadre juridique (plus de 28 décrets adoptés) pour rendre éligibles des catégories de populations comme les TNS (Professions liberales/ commerçants/...) et pris en charge les cotisations des ex Ramedistes (AMO Tadamon), NOUS sommes TOUS aujourd'hui interpellés pour contribuer, chacun à son niveau, à la réussite et à la durabilité financière de l’AMO. Une responsabilité que NOUS devons assumer avec citoyenneté et un esprit de solidarité sans faille afin de garantir à toutes les catégories de personnes notamment les plus vulnérables de bénéfice d’une couverture médicale et d’une prise en charge médicale. Soyons fiers et engagés pour de notre pays le 1er pays du continent à doter sa population d’un dispositif de santé qui propulsera le Maroc au rang d’Etat social fort. Un pari à relever collectivement !

La Sécurité sociale n’est pas la politique égalitaire et universelle que l’on croit. Il est temps de reprendre le pouvoir sur le #capitalisme sanitaire 💊 Notre système de santé, fruit du régime général né en 1946, a fait l’objet d’une appropriation croissante par l’État au détriment de la gestion par les intéressés. 👉 « Alors que la Sécurité sociale avait pour ambition que chacun cotise selon ses moyens et reçoive selon ses besoins, avec la prise de pouvoir par l’État, chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon son niveau de risque.. » Contre cette mainmise qui a conduit à des décennies de réformes, l’économiste Nicolas Da Silva soutient la nécessité de reprendre le pouvoir sur la « Sécu ». Dans Bascules n°3, il imagine des pistes pour retrouver l’esprit originel de la « Sociale », fonctionnant sur l’autogouvernement par les assurés. 👉 « Il est important d’exiger la re-démocratisation de la Sécurité sociale avec l’élection des représentants des salariés au niveau local, régional et national. Les caisses pourraient être amenées à décider d’autres aspects de la politique de santé. Faut-il financer le privé à but lucratif comme le reste ? Faut-il modifier les règles de fixation du prix du médicament ? » Retrouvez sa proposition dans notre 3ème volume de Bascules, disponible sur notre boutique ! 👇 https://lnkd.in/ew6Tv6xK #Sante #sécuritésociale #cotisations #economie #Capitalisme #politique

UNE VOIE SANS VOIX N’A PAS D’ISSUE L’UNIOPSS partage un post ou il indique que 40% des structures du social et médico-social interrogées disent être en difficulté financière ... C'est compliqué pour ces structures et cela me navre réellement. Autre chiffre du jour : "0%" c'est le pourcentage du nombre de délégations régionales et d'adhérents qui ont été concertés dans le cadre l'amendement de la sénatrice Mme IMBERT Corinne en faveur de l'équité entre SAAD et SSIAD, amendement en lien avec la réforme des services autonomies à domicile. Cela n'a pour autant pas empêché la co-signature du communiqué par les responsables de 8 fédérations et associations nationales qui se positionnent très clairement CONTRE. Je pensais à tort que la mission première de ces 8 fédérations/associations, était de porter haut et fort la voix de ses adhérents. Ce n'est apparemment plus le cas aujourd'hui ce qui me navre au plus haut point. Pour finir sur une touche humouristique, le positionnement de nos instances, soit disant représentatives, est la preuve par l'exemple de l'incontestable efficacité du principe de Fusion ou de Groupement de Coopération de responsables de fédérations/associations.

En 2024, dépolitisons la santé! Nous avons pu constater à moult reprises que la gouvernance actuelle du système de santé est dysfonctionnelle… Certains Ministres refusent la servilité pour rester fidèles à leurs valeurs, d’autres se perdent dans des circonvolutions réthoriques pour justifier leur incapacité à s’opposer à une logique industrielle et financière du soin, d’autres encore projettent leur impuissance acquise sur la technostructure… Bref ça ne marche pas ! En résumé, santé et politique semblent incompatibles… Pourquoi ? Il y a dans la politique politicienne une forme d’individualisme lié à l’obsession de la réélection qui relègue le bien commun au niveau où veut bien le placer l’impétrant par rapport à sa propre carrière, donc souvent pas très haut. Le temps politique est orienté vers le court terme et centré comme mentionné plus haut sur la prochaine échéance électorale. L’organisation de la politique attire en général dans le monde - Et en France en particulier… - des personnalités quelque peu narcissiques qui sont plus enclines à rechercher les micros et les caméras qu’à s’enquérir du stock de masques de l’Eprus ou de la disponibilité de l’Amoxicilline… Il est donc crucial que tous ceux qui ont un minimum d’influence dans notre pays promeuvent l’avènement d’une gouvernance du système de santé orientée vers le long terme, le bien commun (et notamment les plus fragiles…) et centré sur le binôme patient – soignant… Si l’on devait formuler un vœu ou même un slogan pour cette année 2024, ce serait : « Dépolitisons la santé ! » https://lnkd.in/ebg9_-aA

Au pays de l'AP HP, des CHUs, de la Sécurité Sociale et qui est l’un des plus avancés dans l’adoption de pratiques médicales innovantes, les français placent la prise en charge de leur santé comme leur principale inquiétude alors que nous dépensons 236 milliard d’euros pour les soigner! Quand allons-nous engager les réformes d’efficience nécessaires? Quand allons-nous mesurer la performance de nos dépenses? Quand allons-nous engager la révolution de la prévention et de la vraie coordination des soins? Les solutions existent, elles sont prouvées et connues des professionnels de santé depuis longtemps. Si nous ne nous réformons pas maintenant, quand le ferons-nous?@MichelBarnier #engageonslaréformedelasanté https://lnkd.in/dpVcVDiU