Post de Fédération nationale des chasseurs

🦌 Le Cerf élaphe – Cervus elaphus 🌳 Saviez-vous que le Cerf élaphe est le plus grand mammifère de France métropolitaine, avec des individus pouvant peser plus de 300 kg, dépassant même les ours des Pyrénées ? 🌍 Présent de l’Europe tempérée à l’Asie centrale, avec le nord du Moyen-Orient, en passant par certaines localités en Afrique du Nord, Corse et Sardaigne, le cerf a survécu aux pressions de la chasse et a été réintroduit notamment par les chasseurs après la seconde guerre mondiale. 🌿 Bien qu’il occupait originellement tous les milieux naturels du bord de mer à la montagne, le Cerf élaphe s'est réfugié dans les forêts de plaine ou d’altitude. 🌳 Elaphe signifie "cerf" en grec, son nom est donc une répétition. Marqué par les deux temps forts de son rythme saisonnier : le brame qui résonne à l’approche de l’automne – temps de la reproduction – et la perte des bois et leur repousse au printemps, il symbolise le rythme de la vie et du renouveau. 🔄 Les Celtes le vénéraient sous la figure de Cernunos, et la culture chrétienne dans l’histoire de Saint-Eustache ou de Saint-Hubert, chasseur converti en rencontrant un cerf portant une croix entre ses bois. 🫎 Le Cerf élaphe est une espèce chassable en France. Une forte dynamique de recolonisation de ses populations est observée depuis l’application du plan de chasse à la fin des années 1970. La gestion des populations de cerfs en expansion se confronte aux réalités économiques des exploitations forestières et agricoles. Malgré cela, la recolonisation se poursuit. Depuis un peu plus de 15 ans, de nouveaux passages pour la faune ont été réalisés sur les autoroutes anciennes, contribuant à la dispersion des espèces. Les cerfs les plus entreprenants n’avaient pas attendu ces aménagements pour franchir les infrastructures ! 🌳 📸Vincent Vignon #Cerfélaphe #Biodiversité #Nature #Conservation #FauneSauvage #France

🐑 Les troupeaux transhumants commencent à monter dans les Cévennes. Dans les Alpes, l'enneigement tardif retarde quelque peu l'estive. Les parcs nationaux préparent cette période qui s'accompagnent de plusieurs dispositifs en soutien au pastoralisme. Formations à destination des éléveurs et agriculteurs, médiateurs pastoraux, bergers d'appui, cabanes d'urgence... Pour en savoir plus : https://lnkd.in/dX5HPyHH Dans les Parcs nationaux de montagne, l’activité pastorale revêt une importance majeure, pour son caractère économique mais également puisqu’elle contribue fortement à la préservation des habitats naturels, de la biodiversité et des paysages. Les parcs nationaux se sont forgés une réelle expérience dans l’accompagnement des éleveurs notamment pour la protection des troupeaux face au risque de prédation.

Grâce aux travaux du Groupe Tortues Marines France animé par le MNHN/PatriNat, un premier indicateur national sur les tortues marines vient d’être publié par l’Observatoire national de la biodiversité Fondé sur des modèles développés par le Pr. Marc Girondot (Université Paris Saclay), il met en évidence que 31% des sites de ponte sont en baisse de fréquentation en France

Le 𝗕𝗲𝗰-𝗲𝗻-𝘀𝗮𝗯𝗼𝘁 𝗱𝘂 𝗡𝗶𝗹 Ainsi nommé à cause de son bec qui est aussi gros, voire plus gros que sa tête, cet oiseau est un échassier au même titre que la cigogne ou le héron. Les anglophones l'appellent cigogne à bec de chaussure (shoe-billed stork) ou cigogne à tête de baleine (whale-headed stork). Il est actuellement menacé par la destruction de son habitat naturel. On ne connaît que peu d'informations sur les mœurs et les origines de cet oiseau difficile à observer dans son milieu naturel. Menacé de disparition, on peut l'observer dans certains zoos. La principale menace est la destruction de l'habitat, principalement des zones de nourrissage (souvent asséchées). On peut ajouter à cela la menace des incendies et inondations, ainsi que le piétinement des nids par les troupeaux allant boire. Il est classé par l'Accord sur la conservation des oiseaux d'eau migrateurs d'Afrique-Eurasie dans la catégorie A1c, c'est-à-dire parmi les espèces dont il reste moins de 10 000 individus dans le monde, depuis 2002 #Sensation’Ailes : à la découverte de nos espèces ♻️ Pour suivre nos publications, abonnez-vous à notre page Syndicat de la Volaille et du Gibier

La destruction récente de deux pygargues à queue blanche, espèce protégée dont il ne reste qu’une trentaine de spécimens en France, pose avec acuité la question de la cohabitation entre l’homme et la faune sauvage. Deux affaires distinctes mais symptomatiques d’un équilibre précaire, sur lesquelles l’avocat Timothée Dufour, défenseur de l’un des mis en cause, apporte son éclairage. Braconnage Vs Dommages Collatéraux : Des Réalités Différentes D’un côté, deux chasseurs condamnés par le tribunal de Grenoble pour avoir intentionnellement abattu un pygargue. De l’autre, un pisciculteur ardennais soupçonné d’avoir accidentellement empoisonné l’un de ces rapaces en tentant d’éloigner d’autres prédateurs de ses bassins. “Deux affaires qui n’ont strictement rien à voir”, martèle d’emblée maître Dufour. Si la justice a relevé “la lâcheté” du geste des chasseurs, le pisciculteur, lui, “n’avait aucune intention malveillante” envers cette espèce qu’il considérait au contraire comme un allié face aux cormorans dévastant ses stocks. Un dommage collatéral tragique né d’un acte de survie économique, dans une filière piscicole en souffrance. L’État Attendu Au Tournant Car c’est bien le désarroi d’une profession “abandonnée par l’État” face aux ravages causés par les grands cormorans, espèce invasive venue d’Asie, qui est au cœur du dossier ardennais. Malgré une récente décision du Conseil d’État enjoignant les pouvoirs publics à agir, les quotas de tir promis se font toujours attendre. “Que fait l’État depuis cette décision ?”, s’interroge Me Dufour. Le procès du 30 août, d’ailleurs, mettra en lumière le manque d’information délivré par les autorités nationales sur l’existence de cette espèce. Maître Timothée Dufour Une Mobilisation De Moyens Questionnée L’avocat dénonce par ailleurs la “disproportion” entre la mobilisation des autorités – une cinquantaine d’agents déployés – et des faits selon lui involontaires. “Qu’est-ce qui justifie la mobilisation d’une cinquantaine de gendarmes, agents de l’OFB, maîtres renifleurs, vétérinaires et autres experts pour un acte totalement involontaire ?”, s’offusque-t-il, dénonçant un acharnement judiciaire contre un “père de famille désemparé”. Vers Une Meilleure Sensibilisation Aujourd’hui, son client entend transformer ce drame en opportunité de dialogue et de sensibilisation. Contacts ont été pris avec le propriétaire du pygargue pour présenter des excuses et envisager des actions communes. “Il souhaite se rapprocher de son association et y contribuer d’une manière ou d’une autre, et notamment sur la sensibilisation de cette espèce auprès du public”, souligne Me Dufour. Deux affaires, deux contextes différents, mais une même urgence : repenser les équilibres entre activités humaines et préservation de la biodiversité. Un défi qui passe par “une meilleure information des acteurs concernés”, selon la défense, pour que de tels drames ne se reproduisent plus. La justice tranchera le 30 août dans le dossier ...

🐢 Bonne nouvelle du jour : une Tortue d'Hermann (Testudo hermanni hermanni) a été vue ce vendredi 16 août dans le massif des Albères, dans les Pyrénées-Orientales, par un biologiste et son père lors d’une balade. 📌 Selon le Plan national d'actions dédié, "le noyau historique « catalan – massif des Albères » s’étendait jusqu’aux Corbières occidentales au milieu du XIXe siècle. Selon PETIT et KNOEPFFLER (1959), l’espèce était encore commune dans les Albères au début du vingtième siècle, mais proche de l’extinction dans les années 1960. Les informations actuelles confirment la disparition de l’espèce côté français, bien que des individus isolés soient signalés de temps à autre dans cette région. Elle se maintient en revanche côté espagnol, sur un périmètre réduit situé à quelques kilomètres à peine de la frontière française." 🛑 Et pour rappel, l’espèce est protégée sur le plan national par l’arrêté ministériel du 19 novembre 2007 dont l’article 2 interdit, dans des conditions précises : "La destruction ou l’enlèvement des œufs ou des nids, la destruction, la mutilation, la capture ou l’enlèvement, la perturbation intentionnelle des animaux dans leur milieu naturel, la destruction, l’altération ou la dégradation de leurs sites de reproduction et de leurs aires de repos, la détention, le transport, le colportage, la mise en vente, la vente ou l’achat, l’utilisation des spécimens prélevés dans le milieu naturel, en France après le 12 mai 1979, et en Europe après la date d’entrée en vigueur de la directive Habitats Faune Flore". #Biodiversité #Reptiles #Tortue Cc Station d'Observation et de Protection des Tortues et de leurs Milieux (SOPTOM)

Le mérou a failli disparaître de nos côtes méditerranéennes. Sur la côte Vermeille, on ne recensait plus qu’une dizaine d’individus au début des années 1980. Aujourd’hui, on en compte plus de 700. Les raisons de ce retour en force du mérou ? 👉 Sous la pression des scientifiques et des élus locaux, une réserve naturelle intégrale a vu le jour au large de Banyuls-sur mer dès le début des années 1970. 👉 Des travaux scientifiques ont permis d’améliorer la connaissance des cycles de reproduction de l’espèce, qui sont ralentis du fait que les mérous sont hermaphrodites : ils naissent femelles et ne peuvent se reproduire que lorsqu’ils deviennent femelles, c’est à dire entre 5 et 12 ans 👉 Un moratoire sur la chasse au Mérou a été décrété par l’Etat en 1933. Il a été renouvelé depuis en 2013 et 2023 pour 10 ans. L’an dernier, les autorités ont annoncé le doublement de la surface de la réserve naturelle de Banyuls à l’horizon 2025 🎉🎉 . La morale de cette histoire : nous avons la connaissance et les outils pour enrayer la chute de la biodiversité. Quand on y ajoute les moyens et la volonté politique et citoyenne, on est capables de faire de grandes choses ! PS : la photo est celle d’une loche géante, la plus grande espèce de Mérou, pêchée en Nouvelle-Calédonie en 1960. Source : Page Facebook L'Histoire du Sport Calédonien.

D’ici 30 ans, la population d’ours bruns pourrait tripler dans les Pyrénées, pour un total de 350 individus 🐻 Au milieu du XXe siècle, il ne restait plus que 70 ours brun sur le territoire français, dans les Pyrénées. Malgré l’interdiction totale de la chasse en 1962 et la création du Parc National des Pyrénées en 1967, les effectifs ont continué de diminuer jusqu’au seuil critique de 5 individus, en 1995. Face à ce constat, dix individus originaires de Slovénie ont été réintroduits à partir de 1996. Avec succès : cette année, Néré, le fils de la première ourse réintroduite dans les Pyrénées (et le plus vieil ours du massif) fête ses 27 ans. D’après un rapport du ministère de l’agriculture publié en novembre 2023, 70 individus peupleraient désormais les Pyrénées, et la population pourrait atteindre un total de 350 ours brun d’ici 30 ans. Une bonne nouvelle pour la biodiversité, qui ne manquera pas de relancer les questions de cohabitation et de sécurité entre les humains et la faune sauvage. Affaire à suivre.

L’Amérique du Nord n’est pas la seule région à abriter des bisons. Autrefois répandu de l’Atlantique à l’Oural durant la préhistoire, le bison d’Europe a été menacé d’extinction en raison de la chasse intensive et de la disparition de son habitat naturel, les forêts primaires, remplacées par des terres agricoles dès le Néolithique. Les derniers individus sauvages ont été abattus en Pologne en 1927. En France, l’espèce à disparue au cours du IXe siècle. Désormais protégé, le bison d’Europe est peu à peu réintroduit à l’état sauvage en Europe depuis les années 50, à partir de douze reproducteurs provenant de parcs animaliers. Assisterons-nous également à son retour en France dans un avenir proche ? Ces images viennent de mon prochain film : "Megafauna" dans le cadre de mon DU2 à l’IFFCAM. Tournées dans la RESERVE BIOLOGIQUE DES MONTS D'AZUR.

LE SAVIEZ-VOUS ... Que les sardines peuvent pondre des dizaines de milliers d'œufs en une seule saison de reproduction ? Ces œufs flottent à la surface de l'eau et éclosent en seulement quelques jours. Les larves, qui mesurent à peine quelques millimètres, se développent rapidement pour atteindre leur taille adulte en moins d'un an. La capacité des sardines à se reproduire en grande quantité assure la survie de leur espèce malgré les nombreux prédateurs. De plus, la haute fécondité des sardines permet de soutenir les écosystèmes marins en servant de nourriture à de nombreuses autres espèces. Leur cycle de reproduction joue un rôle crucial dans la régénération des populations de poissons. Les sardines migrent souvent en grands bancs, ce qui facilite leur reproduction massive. Leur comportement grégaire les protège également contre les attaques de prédateurs, augmentant ainsi leurs chances de survie. #crypto #NFT #sardines #collection