➡ Salon Eurosatory 2024 : la France s’attaque à ses failles militaires Drones suicides, lance-roquettes Himars, lutte anti-drone… Au Salon Eurosatory, qui s’ouvre ce lundi 17 juin, l’armée se mobilise pour identifier des solutions à ses lacunes. Il sera l’une des attractions du Salon Eurosatory, le grand raout de la défense, qui se déroule du 17 au 21 juin à Villepinte. Lui ? Le Veloce 330. Actuellement en tests en Auvergne, cet engin de 3,3 mètres d’envergure, développé par le français Eos Technologie, est un drone suicide ultrarapide (plus de 400 km/h), capable de détruire un char de combat à 100 kilomètres. « Sa vitesse et son profil de vol le rendent quasiment impossible à intercepter », assure Jean-Marc Zuliani, directeur général de la pépite française. De quoi combler, si le ministère des Armées passe commande, une partie du retard de l’armée française sur le segment des drones kamikazes, autrement appelés munitions téléopérées (MTO). Urgences criantes Ces engins ne sont pas le seul trou béant dans l’arsenal de l’Armée de terre. Le retour d’expérience du conflit ukrainien a mis en évidence d’autres manques fâcheux : lance-roquettes multiples de type Himars, équipement de lutte anti-drone, défense aérienne courte portée… « L’édition 2022 d’Eurosatory, organisée quelques mois après l’invasion de l’Ukraine, avait été celle de la sidération, relate le général Charles Beaudouin, président du Coges, l’organisateur de l’événement. Cette année, ce sont des solutions concrètes que les industriels exposent. » La capacité de frappe en profondeur est l’une des urgences les plus criantes. Après le transfert de 4 lance-roquettes unitaires (LRU) à Kiev, l’Armée de terre n’a plus que 7 LRU disponibles, des engins qui approchent des 30 ans d’âge. La Direction générale de l’armement (DGA) a bien lancé un programme de remplacement de ces appareils, avec l’objectif d’une solution souveraine disponible en 2030. Mais ce choix du 100 % français n’est pas sans risque. « Vu la modestie de la commande française (13 systèmes, plus 13 en option), le coût unitaire risque d’être très élevé », pointe Léo Péria-Peigné, chercheur au Centre des études de sécurité de l’Ifri. Quant à l’achat de systèmes Himars américains, il ne permettrait pas d’avoir des engins rapidement. « Le constructeur Lockheed Martin croule sous les commandes, il n’y a guère de créneaux de livraison avant 2030 », poursuit le chercheur. Performances décevantes L’autre trou capacitaire majeur concerne la lutte anti-drone. Le système Parade, développé par Thales et CS Group, qui doit être déployé pour sécuriser les jeux Olympiques et Paralympiques, affiche pour l’instant des performances décevantes. « Des tests, loin d’être satisfaisants, ont été effectués au dernier Salon du Bourget et à la Coupe du monde de rugby, indiquait début mai le président de la commission de la Défense du Sénat, Cédric Perrin, sur Public Sénat. (...)
Post de Fabrice GUERAULT
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➡ Lutte antidrone : Le Véhicule de l’avant blindé ARLAD « fait son entrée » dans les rangs de l’armée de Terre En décembre 2022, la Section technique de l’armée de Terre [STAT] fit savoir qu’elle venait de valider la dernière campagne de tir du système ARLAD [adaptation réactive pour la lutte anti-drones], intégré à un Véhicule de l’avant blindé [VAB]. « Plusieurs objectifs ont été atteints », comme « l’amélioration de la précision des tirs grâce à l’intégration des nouveaux paramètres météo » ou encore comme « l’adaptation des tirs de grenades selon le comportement et la trajectoire du drone », avait-elle précisé. Le développement du VAB ARLAD fut lancé par la STAT en 2020. Il s’agissait alors de répondre à une urgence opérationnelle, comme l’avait expliqué Joël Barre, alors Délégué général pour l’armement [DGA]. « L’enjeu est de doter les véhicules de l’avant blindés [VAB] d’un radar de détection anti-drones et d’un effecteur capable de détruire les drones – une mitrailleuse de 12,7 mm – qu’il est prévu de doter également d’une capacité de lancement de grenades », avait-il détaillé. La mitrailleuse de 12,7 mm s’étant avérée insuffisante, la STAT eut l’idée de la compléter par une capacité dite « airbust », reposant sur un lance-grenades de 40 mm. Le tout devait être associé à un radar – le même que celui du système MILAD [Moyens Interarmées de Lutte Anti-Drones] – capable de détecter un mini-drone à 2500 mètres de distance. Bien que quelques exemplaires aient été déployés au Sahel en 2021, le VAB ARLAD n’est toujours pas opérationnel au sein de l’armée de Terre. Mais cela ne saurait tarder. En effet, via le réseau social LinkedIn, la STAT a indiqué que le VAB ARLAD est désormais « produit en série » et qu’il venait de faire « son entrée dans les rangs de l’armée de Terre », plus précisément au sein du Centre de formation à la lutte anti-aérienne toutes armes [LATTA], lequel relève du 17e Groupe d’Artillerie de Biscarosse. « Ce déploiement va se poursuivre dans l’ensemble des régiments d’artillerie », a-t-elle ajouté. La mise au point du VAB ARLAD a été appuyée par Arquus et CS Group, auquel avait été confié le programme MILAD. Ancien responsable des plans et programmes à l’État-major de l’armée de Terre [EMAT], le général [2S] Charles Baudouin a rappelé, non sans esprit critique, la genèse de ce programme, via un commentaire concernant un RETEX [retour d’expérience] du VAB ARLAD organisé par la STAT en mars dernier. « ARLAD est une initiative de l’EMAT de 2018 réalisée par la STAT alors que les signaux de la dangerosité des drones se multipliaient. C’est non pas une adaptation réactive mais une anticipation proactive car l’EMAT et la STAT en leur temps n’ont pas été suivis. Alors, l’armée de Terre est partie seule et 6 ans après, il n’y a toujours qu’Arlad réalisé quasi unitairement. Un goût un peu amer », a en effet réagi le général Baudouin. (...)
Lutte antidrone : Le Véhicule de l'avant blindé ARLAD "fait son entrée" dans les rangs de l'armée de Terre - Zone Militaire
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Dans le fracas des conflits modernes, une révolution technologique s’opère dans l’ombre. L’armée française, toujours à la pointe de l’innovation, vient de franchir un cap décisif dans l’art de la guerre en mariant ses redoutables canons Caesar à la précision chirurgicale des drones. Une synergie homme-machine qui repousse les limites du champ de bataille. Le Drone, Œil Céleste de l’Artilleur Fini le temps où les éclaireurs devaient s’aventurer en territoire hostile pour repérer les cibles et guider les tirs d’artillerie. Désormais, c’est un drone qui joue ce rôle crucial, survolant la zone de combat à la recherche de l’ennemi. Véritable prolongement des sens de l’artilleur, il transmet en temps réel des images haute définition permettant d’ajuster chaque tir au millimètre près. Grâce à cette technologie de pointe, les canons Caesar français peuvent désormais frapper avec une précision redoutable, tout en maintenant leurs servants à l’abri. Un atout considérable qui change la donne sur le théâtre des opérations. Une Coordination Minutieuse Mais pour que cette collaboration homme-machine soit optimale, encore faut-il une coordination sans faille. C’est tout l’enjeu des entraînements menés par l’armée française, où artilleurs et pilotes de drones apprennent à travailler main dans la main. Chaque tir est le fruit d’un ballet millimétré entre le canon et son drone. Une chorégraphie guerrière où chacun doit jouer sa partition à la perfection. Un pilote de l’armée de Terre. Lors de ces exercices grandeur nature, les équipes s’entraînent à coordonner leurs actions en temps réel, affinant leurs procédures pour gagner en rapidité et en efficacité. Le moindre grain de sable dans cette mécanique bien huilée pourrait avoir des conséquences dramatiques sur le champ de bataille. L’Ukraine, Laboratoire Grandeur Nature C’est d’ailleurs en Ukraine que cette révolution des drones a pris tout son sens. Face à un ennemi retranché et déterminé, l’utilisation massive de ces aéronefs sans pilote s’est imposée comme une nécessité. Éclaireurs, correcteurs de tir, mais aussi armes de frappe à part entière, les drones ont profondément modifié la physionomie de ce conflit. Consciente de cette mutation, l’armée française a accéléré l’intégration des drones dans ses unités d’artillerie. Les canons Caesar en sont la parfaite illustration, combinant puissance de feu et intelligence artificielle dans un package redoutablement efficace. Une Révolution Qui Ne Fait Que Commencer Mais cette symbiose entre artillerie et drones n’est qu’un premier pas. À l’avenir, ces engins pourraient gagner en autonomie, voire se passer totalement d’opérateur humain. Une perspective qui soulève autant d’espoirs que d’inquiétudes, tant la frontière entre progrès technologique et déshumanisation de la guerre est ténue. Une chose est sûre : avec ses canons Caesar pilotés par drone, l’armée française est à la pointe de cette révolution qui s’annonce. Une avancée technologique majeure...
Dans le fracas des conflits modernes, une révolution technologique s’opère dans l’ombre. L’armée française, toujours à la pointe de l’innovation, vient de franchir un cap décisif dans l’art de la guerre en mariant ses redoutables canons Caesar à la précision chirurgicale des drones. Une synergie homme-machine qui repousse les limites du champ de bataille. Le Drone, Œil Céleste de...
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Marine nationale : quelles solutions pour améliorer l’autodéfense des bâtiments de surface ? Face aux drones aériens mais aussi aux mobiles de surface telles les embarcations suicides, la problématique du renforcement de l’autodéfense des bâtiments français, en particulier les frégates, est connue de longue date. Elle n’avait pour ainsi dire pas été traitée jusque-là, essentiellement pour des questions budgétaires. Mais le retour d’expérience de la guerre en Ukraine, puis celui des attaques des Houthis en mer Rouge, obligent désormais à trouver des solutions, qui seront plus ou moins rapides à mettre en œuvre. Car ces évolutions, si nécessaires soient-elles, sont toujours confrontées à des contraintes financières qui se sont renforcées ces derniers mois avec l’obligation par l’Etat, face au dérapage de la dette, de réduire la dépense publique. Il en va cependant de la sécurité des bâtiments et des marins qui les servent. Vincent Groizeleau Mer et Marine 14/05/2024 https://lnkd.in/ef3Je3RA
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Mon analyse pour CERBAIR sur l'entrée des drones de surface dans la guerre navale. Quelles conséquences pour la protection des navires et des infrastructures portuaires ? Comment s'en protéger ?
Ce n’est pas la première fois que les drones suicides navals s’invitent au combat. Déjà lors du naufrage du Moskva ou de l’attaque de petites embarcations par des drones aériens, les drones ont démontré la menace qu’ils représentaient pour les unités navales. Les drones suicides navals sont une des nouveautés de la guerre en Ukraine. Faute de marine, les Ukrainiens utilisent massivement des drones suicides navals, téléopérés pour aller attaquer les navires de la marine adverse et s’en prendre aux infrastructures critiques comme le pont de Crimée. Toutefois, les effets de ces armes sont restés relativement modestes. Les meilleurs résultats ont été obtenus contre des navires à quai, mais les attaques à la mer ont eu des bilans plus mitigés. L’artillerie de petit calibre des navires militaires arrivait à détruire la majorité des drones avant que ceux-ci ne les atteignent. Article proposé par CERBAIR, le spécialiste des solutions anti-drone
Drones suicides navals : une nouvelle dimension à la lutte anti-drones
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Marine nationale : quelles solutions pour améliorer l’autodéfense des bâtiments de surface ? Face aux drones aériens mais aussi aux mobiles de surface telles les embarcations suicides, la problématique du renforcement de l’autodéfense des bâtiments français, en particulier les frégates, est connue de longue date. Elle n’avait pour ainsi dire pas été traitée jusque-là, essentiellement pour des questions budgétaires. Mais le retour d’expérience de la guerre en Ukraine, puis celui des attaques des Houthis en mer Rouge, obligent désormais à trouver des solutions, qui seront plus ou moins rapides à mettre en œuvre. Car ces évolutions, si nécessaires soient-elles, sont toujours confrontées à des contraintes financières qui se sont renforcées ces derniers mois avec l’obligation par l’Etat, face au dérapage de la dette, de réduire la dépense publique. Il en va cependant de la sécurité des bâtiments et des marins qui les servent. Par Vincent Groizeleau Mer et Marine - 14/05/2024 https://lnkd.in/ef3Je3RA
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➡ Pouvant être armés, les drones Heron TP des forces allemandes ne sont toujours pas autorisés à… tirer 🤔👉🤦♂️ Pendant longtemps, l’armement des drones MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] Heron TP destinés à la Bundeswehr fut l’objet d’un vif débat outre-Rhin. Schématiquement, les sociaux-démocrates [SPD] et les écologistes s’y opposèrent en avançant des arguments éthiques. « La frontière entre défendre la vie de nos soldats et tuer avec un joystick est extrêmement mince », avait ainsi résumé l’un d’eux. A contrario, les chrétiens-démocrates [CDU/CSU] et les libéraux [FDP] y étaient favorables. Cela étant, après les élections fédérales de septembre 2021, l’accord de coalition gouvernementale noué par le SPD, Bündnis 90 / Die Grünen et le FDP marqua un revirement étant donné qu’il prévoyait d’armer les futurs Heron TP de la Bundeswehr… mais en y mettant des conditions d’emploi très encadrées. Et, quelques semaines après le début de la guerre en Ukraine, le Bundestag approuva l’achat de 140 missiles air-sol [dont 60 à des fins d’entraînement] à cette fin. Et cela via un contrat d’une valeur de 152,6 millions d’euros. En mai, la Bundeswehr a annoncé qu’un Heron TP venait d »évoluer pour la première fois dans l’espace aérien de l’Allemagne, à des fins d’essais. « Outre la reconnaissance par imagerie, la tâche principale de ce drone sera de soutenir nos propres forces armées et celles de nos alliés. Il pourra, par exemple, accompagner les convois afin de détecter les menaces et ainsi alerter les troupes au sol en temps réel. Il pourrait également prévenir les navires de l’approche de pirates », a-t-elle expliqué, via son site Internet. Quant à la question de l’armement, la Bundeswehr a souligné qu’il était question de « définir clairement des lignes directrices » dans l’accord de coalition du gouvernement fédéral. « Les règles du droit international s’appliquent. […] Nous rejetons les exécutions extrajudiciaires – y compris par des drones. Les opérations aériennes armées sont généralement destinées aux zones opérationnelles. Lors des vols de démonstration dans l’espace aérien de l’Allemagne, le drone ne sera pas armé », a-t-elle rappelé. Seulement, si ces drones ne sont pas autorisés à voler en étant armés au-dessus de l’Allemagne, il en ira de même en opération… du moins tant que des règles d’engagement et une doctrine d’emploi n’auront pas été édictées. Or, devant être approuvées par le Bundestag, ces dernières n’ont toujours pas été élaborées par le ministère allemand de la Défense. Expert des affaires de défense à la CDU, le député Ingo Gädechens s’est inquiété de cette situation à plusieurs reprises. Et ses questions ont systématiquement reçu la même réponse : les « lignes directrices » sont toujours en cours de définition. Et le drone Heron TP ne peut toujours pas être utilisé au combat. (...)
Pouvant être armés, les drones Heron TP des forces allemandes ne sont toujours pas autorisés à... tirer - Zone Militaire
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[ 📄 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 : 𝐀𝐑𝐓𝐈𝐂𝐋𝐄 | 🕹️ DRONE ] 🖋️ 𝐃𝐞 𝐩𝐨𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐩𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐜𝐞 𝐛𝐮𝐝𝐠𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐚 𝐟𝐢𝐥𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐫𝐨𝐧𝐞 Deux amendements au budget 2025 des armées ont été adoptés cette semaine en commission défense de l’Assemblée nationale, l’un visant à accélérer sur les munitions téléopérées et l’autre à favoriser le développement d’un drone MALE souverain. Colibri, Larinae, Toutatis, Veloce 330, etc. : la filière industrielle nationale et les armées françaises avancent à marche forcée sur la question des munitions téléopérées (MTO). Pour une frange non négligeable de la commission défense, « il convient de mobiliser les moyens adéquats pour accélérer et amplifier cette tendance ». En résulte cet amendement cherchant à abonder le programme le programme 146 « Équipement des forces » de 10 M€ supplémentaires en 2025, des moyens ponctionnés sur le programme 144 « Environnement et prospective de la politique de défense ». Près de 50 M€ ont été engagés cette année dans l’opération « drones de contact » pour progresser sur le sujet. De quoi soutenir un effort de rattrapage marqué par la commande d’une solution de courte portée souveraine, une MTO conçue par Delair et KNDS France et héritée de l’appel à projet Colibri. Après le succès des premiers tests réalisés dernièrement par la DGA - Direction générale de l'armement, l’année 2025 sera celle de la livraison des premières MTO CP commandées cette année via l’incrément 1 du programme. 💻 Pour lire la suite de l'article de Nathan Gain dans son intégralité, rendez-vous sur le site de Forces Operations Blog - FOB Ministère des Armées État-Major des Armées Armée de l’air et de l’espace Armée de Terre Marine Nationale Centre d'études stratégiques de la Marine (CESM) Centre d’études stratégiques aérospatiales-CESA Commandement du combat futur (CCF) DGA - Direction générale de l'armement École de guerre 🖋️ #MTO #KNDS #Budget2025 #PolitiqueDéfense #MunitionsTéléopérées #DroneMALEo
De potentiels coups de pouce budgétaires envers la filière drone - FOB - Forces Operations Blog
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➡ Non survivabilité des bipèdes sur zone de guerre L'Ukraine envoie son nouveau drone terrestre pour faire le ménage dans une tranchée russe Développé au printemps, ce robot d'un nouveau genre fait ses preuves sur le terrain et pourrait changer le visage de la guerre moderne. Ces derniers mois, nous avons pu observer l'apparition grandissante de drones terrestres en Ukraine. Comme leurs homologues aériens, ils sont utilisés principalement pour des missions-kamikazes, ou bien pour miner des zones difficiles d'accès ou dangereuses pour les troupes humaines. Les forces ukrainiennes vont désormais plus loin. En mai 2024, les ingénieurs et les responsables ukrainiens avaient dévoilé un nouveau drone terrestre, le Fury, qui vient de faire ses premiers tours de roues avec brio sur le champ de bataille, rapporte le magazine américain Forbes. Le 18 ou le 19 septembre, un Fury a été envoyé dans une tranchée russe dans l'oblast de Koursk (ouest de la Russie), dans le cadre de l'offensive ukrainienne sur le territoire russe. Ce petit véhicule à quatre roues de la taille d'un chariot de courses s'est frayé un chemin en zone ennemie en évitant les mines et en faisant feu sur les troupes ennemies grâce à sa mitrailleuse embarquée. Bien sûr, il n'était pas seul et pouvait compter sur le soutien d'autres drones, volants cette fois, et de tirs de mortiers. Un petit groupe de soldats russes a ainsi été vaincu sans qu'aucun combattant humain ukrainien ne soit impliqué sur le terrain. «Résultat: une partie de l'ennemi a été détruite, le reste a fui», a annoncé sur Telegram le 1er détachement du 8e régiment de missions spéciales de l'armée ukrainienne, opérateur du robot, en accompagnant le message de photos du petit char d'assaut télécommandé. «Le [drone terrestre] a reçu plusieurs tirs de RPG [des armes antichars, ndlr] et de drones FPV [en vue subjective, ndlr], mais il a persévéré, accompli sa mission et est revenu.» Le Fury n'est pas le premier drone terrestre utilisé par l'armée ukrainienne, mais il semble aujourd'hui être le plus abouti. Équipé de quatre roues et d'une radio pour permettre à l'opérateur de le téléguider, il est également doté de caméras pour faciliter la tâche du pilote, notamment dans l'utilisation de la mitrailleuse télécommandée. Son blindage est visiblement efficace puisqu'il lui a permis de résister à plusieurs tirs ennemis. «Fist of Fury» «Le robot Fury attaque les positions russes et couvre nos défenseurs pendant l'assaut, écrivait Mykhaïlo Fedorov, ministre ukrainien chargé de la Transformation numérique, le 28 mai 2024 sur le réseau Telegram. Les militaires ont apprécié sa facilité de contrôle et ont noté son haut niveau de communication radio et vidéo, ainsi que sa bonne visée et sa capacité à tirer automatiquement de jour comme de nuit.» Des louanges apparemment méritées. (...)
L'Ukraine envoie son nouveau drone terrestre pour faire le ménage dans une tranchée russe
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Pas très sérieux tout ça pour une capacité qui restera échantillonnaire et donc pas décisive. La question de l'efficience de notre effort financier dans un contexte de dette excessive et de prise en compte du développement de capacités innovantes et redoutables ( drones, frappes dans la profondeur, bulle de protection 3D...) doit se poser avec une révision de nos besoins et une réforme drastique de notre organisation.
L'armée de Terre a reçu son quinzième char Leclerc partiellement rénové depuis le début de l'année - Zone Militaire
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Et la France? Delair Oui la France a décidé de commander 2000 drones non pas « kamikazes » mais des Munitions Télé Opérées (MTO) dont les Français ont fait la découverte en Ukraine avec les munitions Switchblade US que les Américains appellent des « munitions rôdeuses ». C’est en fait de l’artillerie 2.0. Mais que cela ne tienne, ne boudons pas notre plaisir: la France dispose enfin d’une production nationale de MTO dont une centaine va être livrée à l’Ukraine. Mais oui Delair vend des drones à l’Ukraine depuis 2017. Mais toujours pas à l’armée française et on se demande bien pourquoi. Il serait vraiment temps que la DGA allège ses procédures d’achat. Sinon on ne va pas la gagner la prochaine. On sait que nul n’est prophète en son pays mais quand même. D’autant plus que les besoins en drones de nos armées sont immenses! Et nous avons tout un éventail de PME hyper compétentes qui attendent des commandes depuis des années. D’ailleurs la Marine a expérimenté le largage du drone DT46 (en images) depuis le pont d’un de ses bâtiments. Et évidemment ça marche. Sans vouloir gâcher l’ambiance, hier, au même moment le Royaume Uni annonçait qu’il allait livrer 10 000 drones à l’Ukraine pour un montant de 146 millions d’euros. Alors, les Français on se bouge. #faireface
Retenu pour livrer à Kiev des drones kamikazes, Delair équipe en fait l'armée ukrainienne depuis 2016
bfmtv.com
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4 mois(...) Le 14 mars, il y a eu l’exercice de la dernière chance dit « Coubertin LAD 2 » à la base aérienne de Villacoublay. On nous a montré un joli film publicitaire, mais le système n’était pas capable de faire l’exercice. » Certes, l’Armée de terre va recevoir une douzaine de blindés VAB Arlad et 12 Serval LAD, dédiés à la lutte anti-drone, d’ici à 2030. Mais cet arsenal apparaît très insuffisant face à la prolifération de drones suicides. « Il va falloir équiper nos blindés de systèmes de protection dits « hard kill », capables de détruire les missiles et drones qui les visent », juge le général Beaudouin. Problème : sur ce segment dominé par le système israélien Trophy, l’industrie française n’a pas de solution immédiatement disponible.