Post de fortil

Une journée dans les livres d’histoire J’ai eu l’honneur de porter la flamme olympique hier. Je tiens à remercier les organisateurs et notament la CAISSE D'EPARGNE COTE D'AZUR pour cette fête inoubliable. J’ai vu tant de bonheur hier en une journée. Un moment d’arrêt et de douceur. J’ai essayé de décrire mon expérience en quelques mots. Le bus des porteurs de flamme traverse la foule. En regardant de ma fenêtre, je sens l’union sacrée sur le bord de la route. Un instant où l’émotion collective est si puissante qu’elle anéantit tout sentiment négatif généré par la différence. L’homme hirsute à la chemise à fleur, chaussettes sandales, et appareil photos Kodak argentique rit avec un jeune français hyper connecté en plein tournage de sa story sur iPhone. Une liesse homogène et compacte qui se matérialise par un flot continue de tenues de sport ou d’activités associatives. Un arc en ciel de maillots amateurs jamais à la bonne taille pour celui qui le porte. Trop serré, trop large, trop grand, délavé mais toujours avec sur le cœur l’écusson de la fierté. Je ne savais pas qu’il y avait tant. Moment de plaisir en voyant fortil sur tant de tissus différents. Je descends du bus chargé par la responsabilité de garder la flamme allumée sur mes 200 mètres de course. J’essaie de m’ouvrir, de profiter comme on nous invite à le faire. Je suis finalement surtout spectateur admiratif des gens autours. La flamme pétille dans les yeux de tous. Elle nous permet à tous de prendre conscience de notre chance de vivre ici et ensemble. L’expérience se termine en famille avec la famille fortil en bord de mer. Que fera-t-on de ça demain? Qu’est ce que j’en ferais moi-même? Si j’arrivais juste à me rappeler que l’ouverture sur l’autre a permis cette communion générale sur une journée. La flamme est une lueur pour la paix. Notre enjeux au-delà des jeux.