Les entreprises productrices font valoir cet argument en plein débat sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Les laboratoires voudraient obtenir l’arrêt de la baisse des prix. Retrouvez la chronique d'Emmanuel Cugny ➡️ https://lnkd.in/eZih-4ew
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Quoi d’autres !!! Les industriels demandent ou plutôt exigent une augmentation des prix des médicaments essentiels #Le G5 appelle à faire appliquer une disposition de la loi de financement de la Sécurité sociale prise en 2022 qui selon lui, permet « des hausses de prix sur les médicaments essentiels » et est censée « limiter ainsi les risques de pénuries ».# Il faut peut-être envisager des assises sur les différents aspects : sécurité sanitaire des français, la présence de l’industrie pharmaceutique sur territoire et sans oublier l’économie pour notre système de sécurité sociale !!! Des choix stratégiques nécessaires et à faire rapidement pour préserver les intérêts de la France. Bonne lecture.
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▪︎Le G5 appelle à faire appliquer une disposition de la loi de financement de la Sécurité sociale prise en 2022 qui selon lui, permet « des hausses de prix sur les médicaments essentiels » et est censée « limiter ainsi les risques de pénuries ». #industrie #médicament #mdts_essentiels
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L’inflation et les baisses de prix successives ont provoqué la dégradation de la souveraineté sanitaire française⚕️ karine PINON, CEO de LXO Group et Présidente de l'AMLIS, témoigne de la difficulté des industriels du secteur à maintenir une rentabilité économique pour certains produits matures, pourtant souvent d’intérêt thérapeutique majeur, alors que la France n'a jamais autant connu de pénuries ⚠️ Une ambivalence pesante pour les professionnels et qui fait également réagir plusieurs acteurs clefs du secteur. Retrouvez l'article complet Le Monde👇
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En France, le #prix du #médicament est un facteur aggravant du niveau des #ruptures Selon une étude réalisée par le cabinet Simon Kucher à la demande du LEEM le prix des médicaments remboursés en France est significativement plus bas que dans les pays de taille comparable que sont l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie et l'Espagne. Par ailleurs, le cabinet précise qu’il n’a pas conduit d’analyses pour « …établir des liens entre le prix des médicaments et les ruptures d’approvisionnement, d’autres facteurs étant à prendre en considération ». En France, les autorités publiques considèrent que les pénuries sont liées à la fragilité structurelle des chaînes d'approvisionnement de l’industrie pharmaceutique, un phénomène mondial affectant même les pays aux prix élevés tels que les États-Unis et la Suisse. Sur cette base, ni le prix, ni la taille du marché ne seraient des facteurs réellement discriminants. Les points évoqués sont factuellement corrects, mais le raisonnement présente une faille. Contrairement aux principes actifs, pour lesquels le monde entier dépend de l'Inde et de la Chine, l'approvisionnement en médicaments en Europe et aux États-Unis provient de #SupplyChain géographiquement bien distinctes: les États-Unis sont principalement approvisionnés par des usines américaines ou indiennes, tandis que l'Europe se fait essentiellement livrer par ses propres usines. Établir des éléments de comparaison avec les Etat-Unis n’est donc pas pertinent. À l’inverse, c'est précisément parce que la pénurie est structurelle et qu'elle touche des chaînes d'approvisionnement intégrées au niveau européen, que les écarts de prix entre pays voisins doivent être regardés de plus près. J’ai participé, ces trois dernières années, à de nombreuses réunions de #GestionDePénurie dans le #SecteurPharmaceutique. Si les décisions d’allocation sont prises sur la base de critères complexes, elles restent néanmoins très influencées par le chiffre d'affaires et la marge. Le premier critère avantage la France, qui est un grand marché à l'échelle européenne, mais le second la décote, ses prix étant en relatif très bas par rapport aux autres marchés de taille comparable (cf tableau). Pour la Suisse, c’est le contraire. Ses prix élevés sont attractifs, mais les volumes en jeu lui sont désavantageux. En conclusion, bien qu'il soit difficile de quantifier l'impact exact, il est indéniable que les prix bas des médicaments en France contribuent à aggraver les ruptures de stock dans nos pharmacies. Ne pensez-vous pas que les pouvoirs publics devraient se lancer dans une évaluation objective et chiffrée du problème? Un grand merci à l'équipe de Simon-Kucher pour leur analyse très exhaustive et très rigoureuse, dont je recommande chaudement la lecture complète!
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Boussole pour la compétitivité : une aubaine pour l’industrie pharmaceutique, un coup dur pour la santé publique ?: Alors que la Boussole pour la compétitivité de l’UE pourrait être une bonne nouvelle pour l’industrie pharmaceutique, les experts en santé et les syndicats préviennent qu’elle allait dans la mauvaise direction pour la santé publique.
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Médicaments : Souveraineté et sécurité ? A l'instar de l'alimentation, notre dépendance aux importations de 💊 nous fait courir des risques inconsidérés. La crise sanitaire du COVID nous avait pourtant alerté sur les dangers de cette mondialisation largement soutenue par la quasi totalité de notre classe politique qui a conduit à la désindustrialisation du pays. Les leçons de cette épidémie et de la crise ont-elles été tirées ? De toute évidence, non. Une fois de plus, la logique néolibérale est à l'œuvre : chaque activité publique rentable est privatisée laissant au secteur public ce qui est par essence ou obligation déficitaire (d'un point de vue libéral et comptable). Plusieurs entreprises françaises sont devenues des multinationales grâce au secteur public... Un pôle public qui fabrique des médicaments, est-ce vraiment une hérésie ? https://lnkd.in/dkV85ujw
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#ÉCONOMIE #SANTÉ il existe un réel problème avec l’#administration de #Bercy car le dérapage de 1,2 milliards des dépenses liées aux médicaments semble être contestable et a été contesté par le LEEM ce qui a permis pour la première fois de … La pharma trouve un accord avec l’État et évite une hausse de la clause de sauvegarde (Le Figaro, Les Échos – 22 novembre 2024; Le Quotidien du Pharmacien – 21 novembre 2024) Les industriels pharmaceutiques, représentés par le Leem, sont parvenus hier à un accord "inédit" avec le gouvernement, après l'annonce surprise d'un dérapage de 1,2 milliard d'€ des dépenses de médicaments en 2024. Un chiffre incompris et contesté par le secteur. "Nous ne sommes pas d'accord avec ce dérapage. On nous a confirmé un dérapage des comptes sociaux d'1,2 milliard en juin, mais on nous a bien dit que cela ne concernait pas le médicament", s'est insurgé Thierry Hulot, le président du Leem. Les laboratoires craignaient une hausse de la clause de sauvegarde, alors que le gouvernement s'était engagé à la plafonner à 1,6 milliard cette année. Selon l'accord annoncé hier, ce montant ne devrait donc pas changer, si les entreprises parviennent à générer 600 millions d'€ d'économies. Le Leem compte s'appuyer sur son plan, présenté en septembre dernier. Il prévoit d'élargir la liste des médicaments que les patients peuvent se procurer sans ordonnance. Ces derniers seront toujours remboursés en cas de prescription, mais pas en accès libre, soit jusqu'à 300 millions d'€ d'économies par an pour la Sécu. Parmi les potentiels traitements à délister, Thierry Hulot a cité des antifongiques utilisés dans les mycoses simples et les médicaments indiqués dans les rhinites, précise Le Quotidien du Pharmacien. D'autres mesures de bon usage sont attendues pour réduire les coûts. Autre motif de satisfaction pour les laboratoires, les sénateurs ont proposé de reporter la réforme du calcul de la clause de sauvegarde, notent Les Échos. "Ce report permettra d'amorcer les travaux nécessaires à la remise à plat des mécanismes de financement et de régulation des dépenses de médicaments", assure le Leem. Le Sénat a également adopté jeudi un amendement pour plafonner le rendement de la clause de sauvegarde à 1,75% du chiffre d'affaires des laboratoires, contre 2% actuellement. Anne Schweighofer Nathalie ROBERT France Assos Santé Sandra Doucene Action Patients AIDES Pierre-Louis ATTWELL Sébastien kübler Guy Bouguet Guillaume SUBLET Anne Buisson FFAAIR Fédération Insuffisants Respiratoires jean-françois Thebaut
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🖊️ La Cour des Comptes vient de publier hier son rapport 2024 sur l’application des lois de financement de la sécurité sociale. 💡 On peut notamment y lire un chapitre intéressant sur la régulation des médicaments anti-cancéreux, dans un contexte où le recours à de tels médicaments innovants s’est beaucoup développé depuis les années 2000. 💊 Or, leur développement rapide pose des défis au dispositif d’évaluation de leur efficacité thérapeutique ; notamment sur l’appréciation de leur amélioration du service médical rendu (AMSR) par la Commission de la transparence de la HAS, ce qui a des conséquences sur la mise sur le marché de ces médicaments et sur le prix auquel peut prétendre in fine l’entreprise pharmaceutique. https://lnkd.in/eBX-Ryht 👇🏻 Chapitre reproduit ci-dessous :
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Dans le contexte d’instabilité politique actuel, quelles sont les conditions pour que l’industrie pharmaceutique puisse continuer à remplir pleinement sa mission qui est d’apporter chaque jour aux patients les traitements dont ils ont besoin ? Le Leem y répond en dévoilant ce mardi 18 juin les résultats du Baromètre de l’attractivité de la France pour les entreprises du médicament, réalisé par Roland Berger. Ce Baromètre dresse un état des lieux précis du cadre applicable au médicament en France, ses forces et ses faiblesses. Pour redonner à la France sa place de leader industriel de la santé en Europe, le Leem identifie les réformes nécessaires qui doivent être poursuivies dès le prochain PLFSS discuté cet automne, à commencer par la maîtrise de la clause de sauvegarde. Accès, prix, fiscalité, production : quelles sont les failles du modèle français ? Ce Baromètre 2024 rassemble des données publiques, d’autres provenant des études du Leem ainsi que les résultats d’une enquête exclusive réalisée auprès des dirigeants des entreprises du médicament en France. Il fournit une analyse unique des forces et faiblesses de la France en tant que puissance du médicament, une contribution active versée au débat public. Malgré des investissements R&D en hausse, une dynamique de l’emploi positive et une transition écologique largement engagée, plusieurs constats doivent nous alerter sur de nombreuses menaces qui pèsent sur l’accès des patients à leurs traitements : La France ne contribue pas suffisamment à la souveraineté sanitaire européenne : moins d’1 nouveau médicament sur 10 est produit en France, contre 1 sur 4 en Allemagne. Dans le même temps, la balance commerciale de la France a été divisée par 8 entre 2022 et 2023. L’effet ciseau, entre les prix les plus bas et la fiscalité la plus haute d’Europe, pénalise fortement le développement des entreprises du médicament : la France surtaxe l’industrie pharmaceutique (60% de son résultat, dont 88% de prélèvements spécifiques au secteur) et impose des prix en moyenne 10% inférieurs à ceux des pays européens comparables. A titre d’exemple, l’Allemagne, dont la fiscalité spécifique au médicament est deux fois moins élevée, présente un solde commercial 60 fois supérieur à celui de la France. La France n'exploite pas son plein potentiel d'innovations, comme en témoigne la stagnation au 3ème rang des puissances européennes en matière d'essais cliniques voire un recul plus marqué dans certains domaines thérapeutiques. Ceci accentue la perte de chance pour les patients qui ont un accès retardé aux dernières innovations. L’accès précoce fonctionne mais est restreint réglementairement aux maladies les plus sévères : plus du tiers des nouveaux médicaments (37%) ne passent pas par cette procédure dérogatoire et sont confrontés à des négociations encore trop longues par rapport à l’objectif européen, voire à des situations de blocage.
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