En cette journée internationale du droit de la femme, je me permets de mettre en avant un petit récapitulatif de la place de ces dernières dans la Gendarmerie.
En 1983, un décret permet (enfin) l’accès des femmes aux corps des officiers et sous-officiers de gendarmerie, dans la limite de 5% des effectifs recrutés. Si la part augmente pour atteindre 7.5% en 1994, il faut attendre 1998 pour assister à la disparition totale des quotas.
En 1986, plusieurs unités de l’arme sont exclusivement masculines : GSIGN, la batterie-fanfare, l’escadron motocycliste de la garde, les unités navigantes de la Gendarmerie maritime, le service en ambassade et la Gendarmerie Mobile.
L’ouverture de ces unités aux personnels féminins se réalise avant 2002, exceptée la Gendarmerie Mobile qui se fait en 2016 (pour les SOG).
L’année 1987 marque l’intégration des femmes à l’école des officiers de la gendarmerie à Melun. Les deux premières femmes officiers sont Joelle Vachter et Isabelle Guion de Méritens. Ces deux Saint-Cyriennes ont choisi la gendarmerie pour faire carrière.
Isabelle Guion de Méritens : En 1989, elle devient la première femme officier de gendarmerie mobile. Puis la première femme à commander un groupement, en 2006, en l’espèce celui des Yvelines. Enfin, en 2013, elle devient la première femme nommée officier général de Gendarmerie.
Le 1er août 2015, elle devient la première femme à prendre le commandement de l’École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN).
Joelle Vachter : Première femme à la tête d’un escadron de gendarmerie mobile en 1992. En 2013, elle est nommée comme adjointe auprès du chef de mission d’EULEX, l’importante mission européenne « État de droit » déployée au Kosovo. En 2018 elle est élevée au grade de général.
Quelques dates importantes :
- 1993, année de la nomination de la première femme commandante de brigade (MDLC Cosette Heltre-Guy) dans le Cantal.
- 1997,nomination de la première gendarme féminin, Carole Drencourt, au GSPR(Groupe de sécurité de la présidence de la République)
- Octobre 2000 : nomination de la première officier féminin au régiment de cavalerie de la garde républicaine.
- 2002 : accès au corps d’officier de gendarmerie par la voie du concours ouvert aux universitaires.
- 2003 : nomination des trois premières gendarmes féminins à la tête d’une brigade de recherche.
- 2016 : nomination d’une lieutenante-colonelle, Karine Lejeune, au premier poste de porte-parole de la gendarmerie. Maddy Scheurer lui succède en 2018.
En 1998, les femmes représentaient 5% des effectifs de la gendarmerie. Sept ans plus tard, elles représentent 13%, pour aujourd’hui culminer à plus de 20% des effectifs totaux.
Aujourd’hui, les femmes représentent 22% des effectifs de la gendarmerie, soit plus de 22 000 civiles et militaires.
En somme, le plus important, c'est que les femmes, en gendarmerie, sont considérées comme des gendarmes comme les autres.
Directeur achats
6 j.J'ai eu l'immense privilège de faire partie des compagnies de marche, chargées de la sécurisation des transports en Île-de-France. Aux côtés de mes camarades réservistes et sous la direction des gendarmes d'active, nous avons œuvré ensemble pour garantir la sécurité des déplacements. Participer à un projet d'une telle envergure, à la fois exigeant et valorisant, a été une aventure humaine inoubliable. Cette expérience restera pour moi une grande source de fierté.