Post de Gilles Guerard

Nucléaire : Nous reprenons le contrôle ! Ces dernières semaines, j’ai participé à de nombreux débats et interviews sur les récents développements dans le secteur nucléaire, qu'il s'agisse du parc actuel, du projet @Nuward ou de l'EPR2. Mon commentaire est souvent le même : « Nous reprenons le contrôle ». Pendant plus d’une décennie d'atermoiements politiques, voire de réelle hostilité, le nucléaire a lutté pour retrouver une visibilité industrielle, une stabilité réglementaire et un appui politique. La filière a également surmonté les défis posés par les chantiers cyclopéens d’Olkiluoto 3 et Flamanville 3. Aujourd’hui, la filière avance : ✅ Flamanville 3 : Après 15 ans de chantier, l’EPR de Flamanville est en phase de démarrage, avec une divergence attendue dans les heures à venir. Les performances des EPR d’Olkiluoto en Finlande et des deux unités de Taishan nous assurent que l’EPR français sera un atout majeur pour la sécurité d’approvisionnement et la stabilité du réseau. ✅ Parc actuel : EDF a annoncé une production nucléaire de 177,4 TWh pour le premier semestre 2024, en hausse de 19,4 TWh par rapport à l'année précédente. Le parc regagne en performance. ✅ Nuward : La décision de repenser le réacteur SMR pour mieux répondre aux attentes du marché montre une écoute attentive des besoins des clients, plutôt que de lancer un produit mal accueilli. ✅ EPR2 : Avec au moins six unités à construire en France, le passage du Basic Design au Detailed Design, annoncé par EDF et la DINN | Délégation interministérielle au nouveau nucléaire, est une excellente nouvelle pour lancer les futurs chantiers et mobiliser les fournisseurs. ✅ Cycle du combustible : Sans oublier le cycle du combustible et les investissements en cours et à venir portés par Framatome, Orano... Il est légitime aujourd'hui de voir le verre à moitié plein. Cette dynamique positive n'est pas un hasard conjoncturel ; elle résulte de plusieurs années de concertation et de discussions (RTE Réseau de Transport d'Electricité, Commission nationale du débat public (CNDP), ADEME...) permettant à la France de disposer enfin d'une planification énergétique. Après plus d’une décennie où le nucléaire a été fragilisé et où aucun champion des renouvelables n'a pu émerger, le futur gouvernement devra préserver cet équilibre fragile et résister à la tentation de tout recommencer. Le travail a été fait, maintenons cet élan ! #Nucleaire #Energie #France #Innovation #EDF #EPR #Nuward CEA Sfen - Société française d'énergie nucléaire #TransitionEnergetique

☢️ L'EPR de Flamanville prépare son démarrage dans un contexte d'expectative pour la filière nucléaire Nicolas Goldberg, associé chez Colombus Consulting, était l'invité de Laure Closier dans #GoodMorningBusiness, ce mercredi 10 juillet sur BFM Business pour en parler. Alors que le réacteur de Flamanville entre progressivement en service, les perspectives pour la filière nucléaire dans un contexte politique mouvementé sont incertaines. ✔️ Quels sont les investissements qui vont pouvoir se poursuivre et ceux qui seront en pause ? ✔️ Qu'est-ce que cela va changer dans la production d'électricité française ? ✔️ De quoi la filière nucléaire a t-elle besoin ? 🎙️ Selon notre expert, l'avenir du nucléaire dépendra des décisions relatives aux investissements nécessaires à la construction de nouvelles centrales mais aussi à ceux concernant le traitement du cycle du combustible.  Retrouvez l'éclairage complet sur le site de BFMTV  ➡️ https://lnkd.in/ecUj2w2a #Nucléaire #Flamanville

🇨🇵 Alors que nos institutions semblent partir à vau-l'eau, il faut rappeler que tous les choix ne se valent pas. ▪︎ Si ceux qui arrivent au pouvoir sont ceux qui veulent fermer les centrales nucléaires ☢️ d'#EDF, alors nous aurons la même chose qu'en Allemagne. Nous aurons plus (+) de solaire et d'eolien, mais aussi et c'est ça qu'il faut expliquer à nos concitoyens, plus (+) de CO2, plus (+) de besoins en gaz russe ou américain, et des factures plus (+) élevées. ▪︎ Si à l'inverse ceux qui arrivent au pouvoir sont favorables au nucléaire 🙂, nous pourrons enfin relancer la filière nucléaire. Plus vert (voir ci dessous), plus souverain, plus d'emplois en France (#EDF recrute) et moins cher. Rappelons que la loi prévoit toujours de fermer une quinzaine de réacteurs nucléaires (ça paraît incroyable, mais c'est pourtant le cas). Et que compte tenu des délais de construction des centrales ☢️, chaque jour qui passe sans décider la relance du nucléaire nous enferme un peu plus dans l'obligation de construire des champs d'éoliennes et de panneaux solaires. On voit donc qui a directement intérêt au chaos ambiant, et au mélange des genres. Je rappelle à toutes fins utiles que mon propos n'est pas politique, et ne concerne que l'énergie et ses incidences sur la vie de nos concitoyens. Que vous soyez d'accord ou pas d'accord, n'hésitez pas à commenter. C'est d'ailleurs l'intérêt pour partager nos points de vue et faire bouger les lignes.

En février 2022, Emmanuel Macron a annoncé, après une volte-face spectaculaire, la relance d’un grand programme nucléaire en France. Un peu plus de deux ans plus tard, où en sommes-nous ? Lorsqu’en 1973, le Premier ministre Pierre Messmer a présenté son plan pour électrifier le pays majoritairement avec de l’énergie nucléaire, il a donné la direction, la vision, le rythme d’installation et l’organisation ainsi que les financements pour y parvenir. Nous en sommes loin. Par Loïk le Floch-Prigent. Article paru dans le numéro 20 du magazine Transitions & Energies.

Construire vite est un objectif interne à l’entreprise, ce qui importe c’est d’avoir une flopée de compétences à tous niveaux et bien payées. Le reste suivra : i.e. la sécurité, la réactivité, la commercialisation internationale, la diversification vers d’autres projets à venir, etc. et une société portée par sa jeunesse ;-)

☢️ : le temps des choix. ▶️ Le nucléaire d'#EDF est moins cher, plus souverain et plus écologique que les autres énergies ▶️ Le gouvernement, après avoir fermé #Fessenheim et prôné le 100% #ENR, a changé son fusil d'épaule. Il prévoit 6, voire 14 EPR. Faut il croire cette conversion ? ▶️ Mais 14 réacteurs, ça va suffire ? Clairement, non. Les hypothèses de croissance de consommation semblent sous-estimées. La cour des comptes elle-même avait affiché un besoin de 40 #EPR. Et si par extraordinaire nous finissions par avoir trop d'électricité pilotable et bas carbone, ça ferait baisser les prix pour nos clients, et nos voisins européens seraient ravis de nous acheter nos surplus. Le nucléaire est une industrie de temps long. Il est urgent de se décider.

Pour les écologistes de tous les partis, le nucléaire est une énergie « dangereuse », « chère », « pas flexible », « ni propre, ni renouvelable ». Mais leurs croyances sont fausses. Dangereuse? c'est l'industrie la plus contrôlée au niveau national (AFCN) et international (IAEA) Chère? c'est la source d'électricité la moins chère, quand on compte tous les coûts (LFSCOE) Pas flexible? le nucléaire n'a pas besoin d'être flexible puisqu'il s'agit d'une source l'électricité totalement pilotable. Pas propre? les déchets de cette industrie sont confinés sous forme solide et des solutions de retraitement sont prêtes à être lancées, si les politiques l'acceptent. Pas renouvelable? les réacteurs de 4° génération utilisent des ressources abondantes (U et Th), et réutilisent leurs propres déchets (Phénix)

Les leçons d'un grand succès (?) nucléaire d'EDF : Hinkley point On parle souvent des fiasco de l'EPR, Flammanville en France qui ne démarrera peut etre jamais, et qui a déjà couté 6 fois le prix, ou en Finlande, Olkiluoto 3 qui a couté 10 Milliards d'Euros à Areva, et une quasi faillite (L'état paiera les dettes). Mais rarement d'Hinkley Point, le gros marché remporté au Royaume Uni. EDF (avec un associé Chinois) ne vendait pas 2 centrales, mais des kWh que UK s'engageait à acheter à 10 cts du kWh. On peut déjà remarquer le prix très élevé pour un prix de gros. Donc a) soit les anglais se sont fait avoir, b) soit le nucléaire EPR est très cher. (Le nucléaire historique était plus proche de 3 cts du kWh, ce qui fait que tout le monde ou presque à l'image du nucléaire "pas cher". Alors a) ou b) ?? Et bien le Canard Enchainé nous explique que les 10 cts de prix de vente du kWh, étaient basé sur un cout de construction de 22 Milliards €. (Wikipedia indique 18 Mds). Mais on en est à 38 Milliards de dépenses pour un démarrage espéré en 2029 (déjà repoussé plusieurs fois, et vu Flammanville reporté de 12 ans environ, comme Olkiluoto, on ne va pas trouver grand monde pour parier 1 kopeck sur 2029). Alors a) ou b) ? Et bien c'est b) (et peut être a) en prime), car on va se retrouver avec un kWh prix de revient en gros bien supérieur aux 10 cts : 15 à 20 cts ? donc identique au prix de vente au détail pour le particulier. Qui va payer les 10 Mds d'€ ? partage entre les associés EDF 66% et CGN Chinois 33% ? Non, tout pour les Français. (EDF déjà endetté de 65 Mds et devant financer la mise à niveau des anciennes centrales + les nouveaux réacteurs, on comprend que cela ait été renationalisé). Le plus inquiétant c'est qu'on est en train de lancer un programme d'EPR à rebours de l'histoire, avec tous les oeufs dans le même panier, et que le panier n'est pas solide. C'est l'omelette assurée (enfin pas assurée au sens d'assurance, car le nucléaire est inassurable. Donc ce sont bien les impôts et la dette qui vont morflés, ou le démantèlement des services publics, ou un peu tout). On notera que le directeur financier d'EDF avait démissionné en 2016 pour "manifester son opposition au projet". Mais dans le nucléaire, celui qui s'oppose est grillé : il n'y a qu'un seul employeur possible ou presque. Source : Le canard enchainé du 10/01/2024 Wikipedia sur Hinkley point C et Olkiluoto 3

Les Etats-Unis possèdent encore le plus grand parc nucléaire au monde avec 94 réacteurs en service produisant de l’électricité dans 54 centrales et dans 28 Etats. La France possède 56 réacteurs en service depuis la fermeture des deux de Fessenheim et bientôt 57 avec Flamanville, mais elle a été dépassée par la Chine devenue le numéro deux mondial du nucléaire civil avec 57 réacteurs en activité et 26 en construction pour une puissance de plus de 30 Gigawatts… Mais il y a une différence de taille entre le nucléaire des Etats-Unis et de la France. La filière nucléaire américaine est aux mains d’entreprises privées. Et aucune d’entre elle n’a pris le risque aujourd’hui de construire de nouveaux réacteurs et surtout trouvé des banques ou des investisseurs pour la suivre. L’industrie nucléaire américaine a beaucoup de points communs avec son homologue française et a eu les pires difficultés à terminer le chantier de ses deux réacteurs de troisième génération, l’AP1000 de Westinghouse, à plant Vogtle en Georgie tout comme EDF avec l’EPR de Flamanville ou celui d’Olkiluoto en Finlande. A chaque fois, les délais et les budgets ont explosé... Bien que le gouvernement fédéral ait mis beaucoup d’argent sur la table, notamment via la loi IRA (Inflation Reduction Act) qui finance pour des centaines de milliards la transition énergétique, aucun Etat ne semble prêt à prendre le risque de faire le premier pas et lancer un projet de nouvelle centrale nucléaire . Pour la simple raison que les partisans du nucléaire aux Etats-Unis semblent plus favorables aux petits réacteurs modulaires, les fameux SMR, considérés comme une solution économiquement plus viable que l’AP1000... .