Ces câbles s'appellent des tubes pneumatiques. Depuis plusieurs années, ils sont utilisés partout en France par les collectivités pour mesurer le trafic sur les routes. "Ça réagit à chaque passage de roue de véhicule, ça entraîne une pression sur le capteur pneumatique du compteur, nous indique Florian Boschet, ingénieur au service mobilité de la métropole brestoise. Donc à partir de là, ça nous permet d'abord de connaître le nombre de véhicules qui passent sur cette voie, les véhicules légers, les poids lourds, mais également les vitesses pratiquées".
Les agents de la métropole installent 200 compteurs mobiles comme celui-ci par an. Chaque dispositif reste sept jours maximum dans une rue. Les données collectées permettent d'améliorer la gestion du réseau routier, de déterminer où il faut installer un dos-d'âne, ou encore de savoir s'il est nécessaire de rallonger la durée d'un feu rouge. Sur un écran montrant la cartographie des lieux où ont été réalisés des comptages, Florian Boschet voit sa ville évoluer en permanence, comme aujourd'hui avec la construction d'un nouveau tramway. "On a toujours besoin de compter, notamment dans le cadre du développement de transports en commun qui arrivent, mais également de nouveaux plans de circulation, avec forcément des nouvelles habitudes qui vont être prises, précise l'ingénieur. Tout ça, ce sera remesuré pour être sûr que concrètement les aménagements restent cohérents".
Les informations comptabilisées par les tubes pneumatiques sont accessibles gratuitement en ligne. Et il n'y a pas qu'à Brest. Mais aussi à Lille, ou encore à Marseille. Dans la plupart des villes, les habitants peuvent ainsi connaître précisément le nombre de véhicules qui passent devant chez eux.
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Dirigeant GROUPE NOVELIA 🇫🇷 🚴 | Membre de la F.P.I Alpes | Associé CGBI Contractant Général | Diplômé Cnam
2 moisQuand est ce que les travaux routiers et tout seront définitivement terminés ? On n’en voit plus le bout…