Ce 11 janvier 2024, Mr Yassine Lakhnech n’a pas été élu Président du Grand établissement Université Grenoble Alpes puisque son « élection » a été annulée par le tribunal administratif de Grenoble.
De nouvelles élections ont lieu du 9 au 11 avril prochains, pour le Conseil d’Administration, la Commission de Recherche et la Commission F.V.U. L’annulation a été provoqué « par des manquements à la déontologie, une violation du code de l’Education » ; les termes du message émis par l’élu annulé et son comportement relèvent d’un autre pouvoir peu démocratique.
L’élu annulé a exprimé lui-même de profonds regrets. Le seul fait que « les candidats se soient beaucoup investis » n’est pas suffisant, nous voyons bien dans notre espace audiovisuel national des épouvantails ados devenus que beaux parleurs adultes et girouettes sur le fond des problèmes publics à résoudre. Quand Science Po Grenoble a été secoué par des émois contrariants nous avons plutôt vu un phénomène de pourrissement qu’un processus de décision efficace. Quand il est évident que l’avenir de Grenoble doit être Européen et Mondial ou ne sera pas, nous ne voyons pas sortir de l’U.G.A. la fumée blanche d'un Jacques Delors de l’Université, si nécessaire pourtant. Bien entendu, nous ne cherchons pas un Ceausescu dauphinois, il faut un capitaine entraîneur d’hommes c’est-à-dire pas quelqu’un qui tabasse par internet une partie de ses coéquipiers avant le match. Comment peut-il dire « Avec le recul, le mail n’était pas nécessaire » et l’avoir envoyé ? un mail de nature à « altérer la sincérité » du scrutin.
« Je regrette profondément ce mail, son envoi, son contenu et plus encore la situation dans laquelle se retrouve plongés l’université, ses personnels et ses étudiants à la suite de l’annulation des élections. » soit, mais la pulsion qui a créé cette situation regrettable vient d’une personne qui ne peut pas se contrôler, qui veut se passer du processus démocratique. Qui peut-être n’est pas vraiment digne de la Présidence.
La question est d’importance car la réalité est bien là. L’Université de Grenoble avec tous les composants de Recherche et toutes les entreprises, en particulier startups dont on fait grand cas aujourd’hui mais encore les groupes qui depuis le début du XXème siècle ont installé Grenoble au centre des Technologies. Et il faut élargir ses domaines de compétence en particulier à l’international.
L’autre candidat à la Présidence paraît réunir des représentants en profondeur du personnel de l’Université, CGT, le FSU, Sgen-CFDT/Sup’Recherche-Unsa, Sgen-CFDT et une liste SNPTES, Bouge ton campus (Interasso, Fage), UNI et “Pour une fac écolo et solidaires” (Unef, UE, Solidaires).
Il ne s’agit pas de recommander une des têtes de liste mais d’interdire que cette élection soit organisée de manière non démocratique ....