Post de Guillaume Langlois

La plus grande usine de capture de carbone au monde aujourd’hui vient d’entrer en service en Islande, et confirme l’absurdité de la technologie DAC par rapport au géomimétisme L’actualité est parfois taquine. Deux informations paraissent la même semaine en matière de capture du carbone. L’une sur la capture/stockage de CO2 artificiel avec l’ouverture du plus grand démonstrateur actuel, baptisé Mammoth. Opéré par Climeworks, la startup incontournable du secteur, sa capacité sera de 36 000 tonnes de CO2 par an, soit les émissions actuelles de... 3 600 Français. On voit le hic. Prix de la tonne de CO2 aspirée et stockée ainsi : 1000 $, deuxième hic. Et nous sommes en Islande, où l’énergie issue de la géothermie est très peu chère. D’un autre côté, on nous annonce les premières bribes de résultats environnementaux de la réintroduction de 170 bisons européens en Roumanie, dans les Carpates. Selon l’équipe de l’université de Yale qui suit ce projet depuis 2014, « la quantité supplémentaire de CO2 atmosphérique capturé et stocké dans les sols grâce aux interactions des espèces sauvages au sein des écosystèmes » serait de 54 000 tonnes par an, soit les émissions de 5 400 Français. Prix de la tonne de CO2 aspirée et stockée ainsi : dérisoire, sans doute autour de 1 ou 2 $. Pour comprendre les liens entre bison (américain) et climat, c’est ici : https://lnkd.in/edb9Z3Su Les partisans du DAC (gros aspirateurs à CO2 dans l’air ambiant) sont en pleine offensive. Pour l’autodéfense intellectuelle, leurs arguments commencent toujours ainsi : « On va de toute façon devoir absorber du CO2, tous les scénarios du GIEC le disent, il nous faudra donc un mix de solutions naturelles et technologiques pour le faire. Il faut être réaliste/pragmatique ». => warning ! Pour rappel, pour que l’ensemble des technologies de capture artificielle soient viables à l’échelle, il ne faudrait pas moins de 4 grandes ruptures technologiques, beaucoup d’énergie renouvelable, métaux, eau et d’énergie grise consommée, et qu’on sache stocker sous le sol de manière certaine (ce qu’on ne sait pas faire aujourd’hui). Alors oui, il va falloir absorber du CO2, et même beaucoup. La seule manière viable et efficace de le faire, c’est en renforçant la biodiversité absolument partout où c’est possible : ça s’appelle le #géomimétisme, le biomimétisme au service du #climat. Dans nos sols agricoles, dans nos forêts, zones humides, prairies, océans, impossible de se tromper : en reconstruisant la biodiversité que nous avons détruite depuis 2 siècles, les écosystèmes sont beaucoup plus dynamiques sur le cycle du CO2, et en transforment une partie supérieure en forme stable du #carbone – qui ne repart pas dans l’atmosphère. La #géoingénierie du CO2 est un gaspillage de temps et d’argent public au profit des pétrogaziers et des industries émissives qui ne veulent pas changer de procès de production.

La plus grande usine de capture de carbone au monde aujourd’hui vient d’entrer en service en Islande, et confirme l’absurdité de la technologie DAC par rapport au géomimétisme L’actualité est parfois taquine. Deux informations paraissent la même semaine en matière de capture du carbone. L’une sur la capture/stockage de CO2 artificiel avec l’ouverture du plus grand démonstrateur actuel, baptisé Mammoth. Opéré par Climeworks, la startup incontournable du secteur, sa capacité sera de 36 000 tonnes de CO2 par an, soit les émissions actuelles de... 3 600 Français. On voit le hic. Prix de la tonne de CO2 aspirée et stockée ainsi : 1000 $, deuxième hic. Et nous sommes en Islande, où l’énergie issue de la géothermie est très peu chère. D’un autre côté, on nous annonce les premières bribes de résultats environnementaux de la réintroduction de 170 bisons européens en Roumanie, dans les Carpates. Selon l’équipe de l’université de Yale qui suit ce projet depuis 2014, « la quantité supplémentaire de CO2 atmosphérique capturé et stocké dans les sols grâce aux interactions des espèces sauvages au sein des écosystèmes » serait de 54 000 tonnes par an, soit les émissions de 5 400 Français. Prix de la tonne de CO2 aspirée et stockée ainsi : dérisoire, sans doute autour de 1 ou 2 $. Pour comprendre les liens entre bison (américain) et climat, c’est ici : https://lnkd.in/edb9Z3Su Les partisans du DAC (gros aspirateurs à CO2 dans l’air ambiant) sont en pleine offensive. Pour l’autodéfense intellectuelle, leurs arguments commencent toujours ainsi : « On va de toute façon devoir absorber du CO2, tous les scénarios du GIEC le disent, il nous faudra donc un mix de solutions naturelles et technologiques pour le faire. Il faut être réaliste/pragmatique ». => warning ! Pour rappel, pour que l’ensemble des technologies de capture artificielle soient viables à l’échelle, il ne faudrait pas moins de 4 grandes ruptures technologiques, beaucoup d’énergie renouvelable, métaux, eau et d’énergie grise consommée, et qu’on sache stocker sous le sol de manière certaine (ce qu’on ne sait pas faire aujourd’hui). Alors oui, il va falloir absorber du CO2, et même beaucoup. La seule manière viable et efficace de le faire, c’est en renforçant la biodiversité absolument partout où c’est possible : ça s’appelle le #géomimétisme, le biomimétisme au service du #climat. Dans nos sols agricoles, dans nos forêts, zones humides, prairies, océans, impossible de se tromper : en reconstruisant la biodiversité que nous avons détruite depuis 2 siècles, les écosystèmes sont beaucoup plus dynamiques sur le cycle du CO2, et en transforment une partie supérieure en forme stable du #carbone – qui ne repart pas dans l’atmosphère. La #géoingénierie du CO2 est un gaspillage de temps et d’argent public au profit des pétrogaziers et des industries émissives qui ne veulent pas changer de procès de production.

La plus grande usine de capture de carbone au monde aujourd’hui vient d’entrer en service en Islande, et confirme l’absurdité de la technologie DAC par rapport au géomimétisme L’actualité est parfois taquine. Deux informations paraissent la même semaine en matière de capture du carbone. L’une sur la capture/stockage de CO2 artificiel avec l’ouverture du plus grand démonstrateur actuel, baptisé Mammoth. Opéré par Climeworks, la startup incontournable du secteur, sa capacité sera de 36 000 tonnes de CO2 par an, soit les émissions actuelles de... 3 600 Français. On voit le hic. Prix de la tonne de CO2 aspirée et stockée ainsi : 1000 $, deuxième hic. Et nous sommes en Islande, où l’énergie issue de la géothermie est très peu chère. D’un autre côté, on nous annonce les premières bribes de résultats environnementaux de la réintroduction de 170 bisons européens en Roumanie, dans les Carpates. Selon l’équipe de l’université de Yale qui suit ce projet depuis 2014, « la quantité supplémentaire de CO2 atmosphérique capturé et stocké dans les sols grâce aux interactions des espèces sauvages au sein des écosystèmes » serait de 54 000 tonnes par an, soit les émissions de 5 400 Français. Prix de la tonne de CO2 aspirée et stockée ainsi : dérisoire, sans doute autour de 1 ou 2 $. Pour comprendre les liens entre bison (américain) et climat, c’est ici : https://lnkd.in/edb9Z3Su Les partisans du DAC (gros aspirateurs à CO2 dans l’air ambiant) sont en pleine offensive. Pour l’autodéfense intellectuelle, leurs arguments commencent toujours ainsi : « On va de toute façon devoir absorber du CO2, tous les scénarios du GIEC le disent, il nous faudra donc un mix de solutions naturelles et technologiques pour le faire. Il faut être réaliste/pragmatique ». => warning ! Pour rappel, pour que l’ensemble des technologies de capture artificielle soient viables à l’échelle, il ne faudrait pas moins de 4 grandes ruptures technologiques, beaucoup d’énergie renouvelable, métaux, eau et d’énergie grise consommée, et qu’on sache stocker sous le sol de manière certaine (ce qu’on ne sait pas faire aujourd’hui). Alors oui, il va falloir absorber du CO2, et même beaucoup. La seule manière viable et efficace de le faire, c’est en renforçant la biodiversité absolument partout où c’est possible : ça s’appelle le #géomimétisme, le biomimétisme au service du #climat. Dans nos sols agricoles, dans nos forêts, zones humides, prairies, océans, impossible de se tromper : en reconstruisant la biodiversité que nous avons détruite depuis 2 siècles, les écosystèmes sont beaucoup plus dynamiques sur le cycle du CO2, et en transforment une partie supérieure en forme stable du #carbone – qui ne repart pas dans l’atmosphère. La #géoingénierie du CO2 est un gaspillage de temps et d’argent public au profit des pétrogaziers et des industries émissives qui ne veulent pas changer de procès de production.

La plus grande usine de capture de carbone au monde aujourd’hui vient d’entrer en service en Islande, et confirme l’absurdité de la technologie DAC par rapport au géomimétisme L’actualité est parfois taquine. Deux informations paraissent la même semaine en matière de capture du carbone. L’une sur la capture/stockage de CO2 artificiel avec l’ouverture du plus grand démonstrateur actuel, baptisé Mammoth. Opéré par Climeworks, la startup incontournable du secteur, sa capacité sera de 36 000 tonnes de CO2 par an, soit les émissions actuelles de... 3 600 Français. On voit le hic. Prix de la tonne de CO2 aspirée et stockée ainsi : 1000 $, deuxième hic. Et nous sommes en Islande, où l’énergie issue de la géothermie est très peu chère. D’un autre côté, on nous annonce les premières bribes de résultats environnementaux de la réintroduction de 170 bisons européens en Roumanie, dans les Carpates. Selon l’équipe de l’université de Yale qui suit ce projet depuis 2014, « la quantité supplémentaire de CO2 atmosphérique capturé et stocké dans les sols grâce aux interactions des espèces sauvages au sein des écosystèmes » serait de 54 000 tonnes par an, soit les émissions de 5 400 Français. Prix de la tonne de CO2 aspirée et stockée ainsi : dérisoire, sans doute autour de 1 ou 2 $. Pour comprendre les liens entre bison (américain) et climat, c’est ici : https://lnkd.in/edb9Z3Su Les partisans du DAC (gros aspirateurs à CO2 dans l’air ambiant) sont en pleine offensive. Pour l’autodéfense intellectuelle, leurs arguments commencent toujours ainsi : « On va de toute façon devoir absorber du CO2, tous les scénarios du GIEC le disent, il nous faudra donc un mix de solutions naturelles et technologiques pour le faire. Il faut être réaliste/pragmatique ». => warning ! Pour rappel, pour que l’ensemble des technologies de capture artificielle soient viables à l’échelle, il ne faudrait pas moins de 4 grandes ruptures technologiques, beaucoup d’énergie renouvelable, métaux, eau et d’énergie grise consommée, et qu’on sache stocker sous le sol de manière certaine (ce qu’on ne sait pas faire aujourd’hui). Alors oui, il va falloir absorber du CO2, et même beaucoup. La seule manière viable et efficace de le faire, c’est en renforçant la biodiversité absolument partout où c’est possible : ça s’appelle le #géomimétisme, le biomimétisme au service du #climat. Dans nos sols agricoles, dans nos forêts, zones humides, prairies, océans, impossible de se tromper : en reconstruisant la biodiversité que nous avons détruite depuis 2 siècles, les écosystèmes sont beaucoup plus dynamiques sur le cycle du CO2, et en transforment une partie supérieure en forme stable du #carbone – qui ne repart pas dans l’atmosphère. La #géoingénierie du CO2 est un gaspillage de temps et d’argent public au profit des pétrogaziers et des industries émissives qui ne veulent pas changer de procès de production.

La plus grande usine de capture de carbone au monde aujourd’hui vient d’entrer en service en Islande, et confirme l’absurdité de la technologie DAC par rapport au géomimétisme L’actualité est parfois taquine. Deux informations paraissent la même semaine en matière de capture du carbone. L’une sur la capture/stockage de CO2 artificiel avec l’ouverture du plus grand démonstrateur actuel, baptisé Mammoth. Opéré par Climeworks, la startup incontournable du secteur, sa capacité sera de 36 000 tonnes de CO2 par an, soit les émissions actuelles de... 3 600 Français. On voit le hic. Prix de la tonne de CO2 aspirée et stockée ainsi : 1000 $, deuxième hic. Et nous sommes en Islande, où l’énergie issue de la géothermie est très peu chère. D’un autre côté, on nous annonce les premières bribes de résultats environnementaux de la réintroduction de 170 bisons européens en Roumanie, dans les Carpates. Selon l’équipe de l’université de Yale qui suit ce projet depuis 2014, « la quantité supplémentaire de CO2 atmosphérique capturé et stocké dans les sols grâce aux interactions des espèces sauvages au sein des écosystèmes » serait de 54 000 tonnes par an, soit les émissions de 5 400 Français. Prix de la tonne de CO2 aspirée et stockée ainsi : dérisoire, sans doute autour de 1 ou 2 $. Pour comprendre les liens entre bison (américain) et climat, c’est ici : https://lnkd.in/edb9Z3Su Les partisans du DAC (gros aspirateurs à CO2 dans l’air ambiant) sont en pleine offensive. Pour l’autodéfense intellectuelle, leurs arguments commencent toujours ainsi : « On va de toute façon devoir absorber du CO2, tous les scénarios du GIEC le disent, il nous faudra donc un mix de solutions naturelles et technologiques pour le faire. Il faut être réaliste/pragmatique ». => warning ! Pour rappel, pour que l’ensemble des technologies de capture artificielle soient viables à l’échelle, il ne faudrait pas moins de 4 grandes ruptures technologiques, beaucoup d’énergie renouvelable, métaux, eau et d’énergie grise consommée, et qu’on sache stocker sous le sol de manière certaine (ce qu’on ne sait pas faire aujourd’hui). Alors oui, il va falloir absorber du CO2, et même beaucoup. La seule manière viable et efficace de le faire, c’est en renforçant la biodiversité absolument partout où c’est possible : ça s’appelle le #géomimétisme, le biomimétisme au service du #climat. Dans nos sols agricoles, dans nos forêts, zones humides, prairies, océans, impossible de se tromper : en reconstruisant la biodiversité que nous avons détruite depuis 2 siècles, les écosystèmes sont beaucoup plus dynamiques sur le cycle du CO2, et en transforment une partie supérieure en forme stable du #carbone – qui ne repart pas dans l’atmosphère. La #géoingénierie du CO2 est un gaspillage de temps et d’argent public au profit des pétrogaziers et des industries émissives qui ne veulent pas changer de procès de production.

La plus grande usine de capture de carbone au monde aujourd’hui vient d’entrer en service en Islande, et confirme l’absurdité de la technologie DAC par rapport au géomimétisme L’actualité est parfois taquine. Deux informations paraissent la même semaine en matière de capture du carbone. L’une sur la capture/stockage de CO2 artificiel avec l’ouverture du plus grand démonstrateur actuel, baptisé Mammoth. Opéré par Climeworks, la startup incontournable du secteur, sa capacité sera de 36 000 tonnes de CO2 par an, soit les émissions actuelles de... 3 600 Français. On voit le hic. Prix de la tonne de CO2 aspirée et stockée ainsi : 1000 $, deuxième hic. Et nous sommes en Islande, où l’énergie issue de la géothermie est très peu chère. D’un autre côté, on nous annonce les premières bribes de résultats environnementaux de la réintroduction de 170 bisons européens en Roumanie, dans les Carpates. Selon l’équipe de l’université de Yale qui suit ce projet depuis 2014, « la quantité supplémentaire de CO2 atmosphérique capturé et stocké dans les sols grâce aux interactions des espèces sauvages au sein des écosystèmes » serait de 54 000 tonnes par an, soit les émissions de 5 400 Français. Prix de la tonne de CO2 aspirée et stockée ainsi : dérisoire, sans doute autour de 1 ou 2 $. Pour comprendre les liens entre bison (américain) et climat, c’est ici : https://lnkd.in/edb9Z3Su Les partisans du DAC (gros aspirateurs à CO2 dans l’air ambiant) sont en pleine offensive. Pour l’autodéfense intellectuelle, leurs arguments commencent toujours ainsi : « On va de toute façon devoir absorber du CO2, tous les scénarios du GIEC le disent, il nous faudra donc un mix de solutions naturelles et technologiques pour le faire. Il faut être réaliste/pragmatique ». => warning ! Pour rappel, pour que l’ensemble des technologies de capture artificielle soient viables à l’échelle, il ne faudrait pas moins de 4 grandes ruptures technologiques, beaucoup d’énergie renouvelable, métaux, eau et d’énergie grise consommée, et qu’on sache stocker sous le sol de manière certaine (ce qu’on ne sait pas faire aujourd’hui). Alors oui, il va falloir absorber du CO2, et même beaucoup. La seule manière viable et efficace de le faire, c’est en renforçant la biodiversité absolument partout où c’est possible : ça s’appelle le #géomimétisme, le biomimétisme au service du #climat. Dans nos sols agricoles, dans nos forêts, zones humides, prairies, océans, impossible de se tromper : en reconstruisant la biodiversité que nous avons détruite depuis 2 siècles, les écosystèmes sont beaucoup plus dynamiques sur le cycle du CO2, et en transforment une partie supérieure en forme stable du #carbone – qui ne repart pas dans l’atmosphère. La #géoingénierie du CO2 est un gaspillage de temps et d’argent public au profit des pétrogaziers et des industries émissives qui ne veulent pas changer de procès de production.

La plus grande usine de capture de carbone au monde aujourd’hui vient d’entrer en service en Islande, et confirme l’absurdité de la technologie DAC par rapport au géomimétisme L’actualité est parfois taquine. Deux informations paraissent la même semaine en matière de capture du carbone. L’une sur la capture/stockage de CO2 artificiel avec l’ouverture du plus grand démonstrateur actuel, baptisé Mammoth. Opéré par Climeworks, la startup incontournable du secteur, sa capacité sera de 36 000 tonnes de CO2 par an, soit les émissions actuelles de... 3 600 Français. On voit le hic. Prix de la tonne de CO2 aspirée et stockée ainsi : 1000 $, deuxième hic. Et nous sommes en Islande, où l’énergie issue de la géothermie est très peu chère. D’un autre côté, on nous annonce les premières bribes de résultats environnementaux de la réintroduction de 170 bisons européens en Roumanie, dans les Carpates. Selon l’équipe de l’université de Yale qui suit ce projet depuis 2014, « la quantité supplémentaire de CO2 atmosphérique capturé et stocké dans les sols grâce aux interactions des espèces sauvages au sein des écosystèmes » serait de 54 000 tonnes par an, soit les émissions de 5 400 Français. Prix de la tonne de CO2 aspirée et stockée ainsi : dérisoire, sans doute autour de 1 ou 2 $. Pour comprendre les liens entre bison (américain) et climat, c’est ici : https://lnkd.in/edb9Z3Su Les partisans du DAC (gros aspirateurs à CO2 dans l’air ambiant) sont en pleine offensive. Pour l’autodéfense intellectuelle, leurs arguments commencent toujours ainsi : « On va de toute façon devoir absorber du CO2, tous les scénarios du GIEC le disent, il nous faudra donc un mix de solutions naturelles et technologiques pour le faire. Il faut être réaliste/pragmatique ». => warning ! Pour rappel, pour que l’ensemble des technologies de capture artificielle soient viables à l’échelle, il ne faudrait pas moins de 4 grandes ruptures technologiques, beaucoup d’énergie renouvelable, métaux, eau et d’énergie grise consommée, et qu’on sache stocker sous le sol de manière certaine (ce qu’on ne sait pas faire aujourd’hui). Alors oui, il va falloir absorber du CO2, et même beaucoup. La seule manière viable et efficace de le faire, c’est en renforçant la biodiversité absolument partout où c’est possible : ça s’appelle le #géomimétisme, le biomimétisme au service du #climat. Dans nos sols agricoles, dans nos forêts, zones humides, prairies, océans, impossible de se tromper : en reconstruisant la biodiversité que nous avons détruite depuis 2 siècles, les écosystèmes sont beaucoup plus dynamiques sur le cycle du CO2, et en transforment une partie supérieure en forme stable du #carbone – qui ne repart pas dans l’atmosphère. La #géoingénierie du CO2 est un gaspillage de temps et d’argent public au profit des pétrogaziers et des industries émissives qui ne veulent pas changer de procès de production.

La plus grande usine de capture de carbone au monde aujourd’hui vient d’entrer en service en Islande, et confirme l’absurdité de la technologie DAC par rapport au géomimétisme L’actualité est parfois taquine. Deux informations paraissent la même semaine en matière de capture du carbone. L’une sur la capture/stockage de CO2 artificiel avec l’ouverture du plus grand démonstrateur actuel, baptisé Mammoth. Opéré par Climeworks, la startup incontournable du secteur, sa capacité sera de 36 000 tonnes de CO2 par an, soit les émissions actuelles de... 3 600 Français. On voit le hic. Prix de la tonne de CO2 aspirée et stockée ainsi : 1000 $, deuxième hic. Et nous sommes en Islande, où l’énergie issue de la géothermie est très peu chère. D’un autre côté, on nous annonce les premières bribes de résultats environnementaux de la réintroduction de 170 bisons européens en Roumanie, dans les Carpates. Selon l’équipe de l’université de Yale qui suit ce projet depuis 2014, « la quantité supplémentaire de CO2 atmosphérique capturé et stocké dans les sols grâce aux interactions des espèces sauvages au sein des écosystèmes » serait de 54 000 tonnes par an, soit les émissions de 5 400 Français. Prix de la tonne de CO2 aspirée et stockée ainsi : dérisoire, sans doute autour de 1 ou 2 $. Pour comprendre les liens entre bison (américain) et climat, c’est ici : https://lnkd.in/edb9Z3Su Les partisans du DAC (gros aspirateurs à CO2 dans l’air ambiant) sont en pleine offensive. Pour l’autodéfense intellectuelle, leurs arguments commencent toujours ainsi : « On va de toute façon devoir absorber du CO2, tous les scénarios du GIEC le disent, il nous faudra donc un mix de solutions naturelles et technologiques pour le faire. Il faut être réaliste/pragmatique ». => warning ! Pour rappel, pour que l’ensemble des technologies de capture artificielle soient viables à l’échelle, il ne faudrait pas moins de 4 grandes ruptures technologiques, beaucoup d’énergie renouvelable, métaux, eau et d’énergie grise consommée, et qu’on sache stocker sous le sol de manière certaine (ce qu’on ne sait pas faire aujourd’hui). Alors oui, il va falloir absorber du CO2, et même beaucoup. La seule manière viable et efficace de le faire, c’est en renforçant la biodiversité absolument partout où c’est possible : ça s’appelle le #géomimétisme, le biomimétisme au service du #climat. Dans nos sols agricoles, dans nos forêts, zones humides, prairies, océans, impossible de se tromper : en reconstruisant la biodiversité que nous avons détruite depuis 2 siècles, les écosystèmes sont beaucoup plus dynamiques sur le cycle du CO2, et en transforment une partie supérieure en forme stable du #carbone – qui ne repart pas dans l’atmosphère. La #géoingénierie du CO2 est un gaspillage de temps et d’argent public au profit des pétrogaziers et des industries émissives qui ne veulent pas changer de procès de production.