Post de Hyperborée Advisors

Le Ministère de l'Industrie, des Mines et de l'Énergie a publié récemment le document résumé de la stratégie nationale de l’hydrogène vert. Une feuille de route est présentée, détaillant les quantités cibles de production d'hydrogène vert, les capacités d'électrolyse équivalentes à l'horizon 2050, ainsi que la taille des projets de dessalement d'eau de mer et d'énergies renouvelables dédiés. En effet, la Tunisie a l'ambition de produire l'équivalent de 8.3 millions de tonnes d'hydrogène vert en 2050, dont 6.3Mt sont destinés à l'exportation. Les transformations hydrogen to X, notamment la production de dérivés, à savoir l’ammoniac, le méthanol, et les carburants synthétiques, sont des éléments significatifs de la stratégie. D'ailleurs, on cite la possibilité d’entamer un projet pilote à Gabès où 70% de l’hydrogène vert produit va servir pour la fabrication d’ammoniac vert et les 30% restants seront exploités comme moyen de stockage d'énergie. La stratégie s’adresse aussi à l’aspect légal et réglementaire qui régit ce secteur et indique les actions stratégiques à prendre pour minimiser les obstacles et garantir une mise en œuvre fluide de cette nouvelle filière. En outre, le document met l’accent sur l’importance de créer un “Hydrogen Backbone Tunisien”, qui sera la structure principale de transport d’hydrogène et présente 3 propositions d’acheminement de gazoducs. Les investissements nécessaires sont estimés à environ 120 milliards d'euros pour couvrir les coûts nécessaires à l’implémentation des centres d'électrolyse dans une première phase et l’infrastructure gazière de transport en 2eme lieux. Le financement sera fourni par les structures de financement européennes sous forme de prêts, des subventions et du blended finance et par les investisseurs privés. La stratégie prévoit aussi des incitations fiscales et envisage la création d’une task force qui sera chargée de la communication avec les différents acteurs impliqués.

🔍 **L'hydrogène : entre potentiel et réalité en Suisse** 🔋 Le Réseau H2 vient de publier un rapport crucial sur le rôle de l'hydrogène dans la décarbonation de notre économie, alors que la Confédération prépare sa stratégie nationale à ce sujet. Ce rapport arrive à point nommé pour éclairer les débats, d'autant que l'hydrogène suscite des espoirs depuis longtemps, mais n'a pas encore réussi à s'imposer pleinement. 👉La publication de ces documents est essentielle pour transformer l'enthousiasme en actions concrètes et pour que l'hydrogène devienne un véritable pilier de la transition énergétique en Suisse. #Hydrogène #Décarbonation #TransitionÉnergétique #Suisse #Innovation #letemps https://lnkd.in/eH-5uAvp

L’hydrogène est utilisé depuis plusieurs décennies comme composé chimique dans l’industrie. Sa production se fait quasi exclusivement à partir d’énergies fossiles et représente 2 % des émissions mondiales.   Depuis la fin de la dernière décennie, les stratégies et plans nationaux relatifs à la production et à la consommation d’hydrogène bas-carbone se multiplient. Ils envisagent de développer de nouveaux usages énergétiques de l’hydrogène. En réaction à la crise énergétique, l’Union européenne a rehaussé son objectif de production domestique à l’horizon 2030 (10 Mt). Son atteinte est jugée irréaliste par de nombreux observateurs.   Dans cette analyse prospective, Antoine Le Bec démontre que la décarbonation de l’hydrogène demeure aujourd’hui très coûteuse et qu’elle le restera jusqu’à la fin de la décennie, quelles que soient les filières de production. Ainsi, cette analyse se projette à 2050 pour faire le point sur les perspectives de déploiement de l’hydrogène bas-carbone dans le monde. Les principaux messages clés sont : ➡ Les baisses de coûts de production de l’hydrogène vert ne seront pas aussi rapides et importantes que celles présentées dans les projections de nombreux acteurs. Un soutien financier massif et durable sera nécessaire. ➡ Il existe des incertitudes majeures sur la compétitivité de l’hydrogène vert par rapport aux autres filières de production, notamment celles basées sur la capture du carbone (H2 bleu, H2 turquoise). L’extraction d’hydrogène natif pourrait constituer une rupture, mais elle demeure encore très incertaine. ➡ La décarbonation des usages chimiques actuelles de l’hydrogène dans l’industrie (raffinage, engrais, sidérurgie) apparaît comme l’usage le plus pertinent de l’hydrogène bas-carbone. Ces secteurs constitueront les principaux de marchés de l’hydrogène en 2050. ➡ Le développement de nouveaux usages énergétiques de l’hydrogène demeure très incertain. L’électrification directe permettra de décarboner la majorité des usages de manière moins coûteuse en raison de pertes énergétiques réduites. ➡ L’hydrogène et ses produits dérivés (𝘦-𝘧𝘶𝘦𝘭𝘴) pourraient être utilisé dans les transports maritime et aérien, pour lesquels le déploiement des batteries électriques est plus contraignant. ➡ L’usage de l’hydrogène comme outil de flexibilité et de stockage dans le système électrique demeure incertain. ➡ Un commerce international de l’hydrogène par voie maritime est fortement improbable. Il sera bien moins coûteux d’utiliser l’hydrogène des régions pour produire sur place des produits finis, facilement transportables (engrais, aciers verts…). Cela soulève des risques d’accélération de la délocalisation des industries européennes intensives en énergie.   En conclusion, quatre scénarios sont présentés : 1️⃣ L’hydrogène renouvelable au service de l’industrie et de la transition 2️⃣ L’hydrogène et les pétrogaziers au paradis bleu 3️⃣ Extension du domaine de l’hydrogène bas-carbone 4️⃣ De bulles en bulles…

Les capacités de production d'hydrogène bas carbone ont bondi de 60% sur un an pour atteindre 1,1 GW fin octobre 2023, dont un peu plus de la moitié en Chine (une part en baisse par rapport à 2022). Il ne faut cependant pas s'y tromper, la filière entre dans le dur en passant de la phase artisanale des démonstrateurs et projets de petite taille à la phase industrielle. En effet, les premières grandes installations déçoivent. En Chine, le plus grand site d'électrolyse du monde, d'une puissance de 260 MW, n'a produit que 2 000 tonnes d'hydrogène en 6 mois contre un rythme de croisière attendu à 20 000 tonnes par an. La faute notamment à une capacité de gestion de la flexibilité (le site est alimenté directement par une centrale photovoltaïque) moins importante qu'annoncée. Autre problème, plus général, la dégradation trop rapide des performances des électrolyseurs, chinois comme occidentaux. Leur rendement énergétique diminue trop rapidement, alors que ce facteur est fondamental, en particulier en Europe où l'électricité est assez chère. Rien de vraiment surprenant en réalité. La filière de l'hydrogène produit par électrolyse n'est qu'au début de sa courbe d'apprentissage, comme l'éolien et le solaire il y a 15 ans. Comme toutes les nouvelles technologies dont on attend beaucoup et dont les promoteurs rivalisent d'annonces pour attirer les investissements, les promesses de performances ont été trop optimistes. Aujourd'hui, seuls 4% des annonces de projets de production d'hydrogène bas carbone ont fait l'objet d'une décision d'investissement ferme. En partie à cause justement d'une maturité des équipements insuffisante. En Europe, le premier site de production à très grande échelle est prévu en Normandie, où Air Liquide a officialisé l'investissement de 400 M€ (dont 190 M€ de subventions) dans la construction d'une installation de 200 MW devant entrer en service en 2026. Cette dernière aura une capacité de production maximale de 28 000 tonnes d'hydrogène par an. La moitié de la production sera livrée à la raffinerie voisine de TotalEnergies, à Gonfreville-l'Orcher. Très dynamique, la filière française de l'hydrogène se développe rapidement. Voici la carte des grands projets annoncés (juin 2023) : https://lnkd.in/e4Rq3n-t #hydrogene #transitionenergetique #industrie #decarbonation #energie https://lnkd.in/e4GmeBDV

🇵🇪📣 Le Pérou et l'ONUDI unissent leurs forces pour promouvoir l'hydrogène vert #hydrogène #pérou Plus de détails dans l’article👇

D'ici 2030, l'hydrogène pourrait devenir la principale source d'énergie dans cette région. Et quand on y pense, 2030 c’est dans pas si longtemps ! 😏 On vous explique 👇 👉 KEM ONE , qui produit déjà de l'hydrogène, va investir 150 millions d'euros de plus pour réduire les émissions de gaz polluants comme le CO2. 👉 Géosel a un projet qui combine l'énergie solaire et l'électrolyse pour produire de l'hydrogène vert sur place. 👉 Dans le cadre d'un projet appelé H2Med, il est envisagé de transporter de l'hydrogène propre depuis l'Espagne jusqu'à Fos. Et @GRTgaz examine la possibilité de construire un pipeline pour transporter de l'hydrogène entre Fos et Manosque. Plutôt classe, non ? 👉 D'autres entreprises comme H2V et GravitHy prévoient de produire de grandes quantités d'hydrogène à faible teneur en carbone pour alimenter différentes industries et réduire les émissions de CO2. En bref, Fos-sur-Mer est en train de devenir un centre important pour la transition énergétique, grâce à des projets ambitieux autour de l'hydrogène qui pourraient changer radicalement le paysage industriel de la région. Pour en savoir plus sur les projets menés, consultez l'article complet ici👉 https://lnkd.in/e89fyEkE #IndustriePositive #IndustrieVerte #fabricationfrancaise

Depuis mon arrivée chez Sakowin Green energy, les rendez-vous menés avec plusieurs industriels témoignent d'un intérêt croissant pour la plasmalyse du méthane pour produire de l'hydrogène décarboné. Les industriels se tournent vers cette technologie prometteuse après avoir regardé toutes les autres options, notamment l'électrolyse. Si l'hydrogène est crucial pour décarboner notre économie, les retours du terrain montre que l'hydrogène vert (=produit par électrolyse) a du mal à décoller. Les industriels avec qui j'ai échangé soulignent entre autres un prix trop important, malgré les subventions et aides. La demande d'hydrogène vert reste donc faible et certains producteurs sont en train de revoir leur projets à la baisse, comme en témoigne cet article de Juliette Raynal dans La Tribune. Malgré ces difficultés, les industriels ont toujours besoin d'hydrogène décarboné pour réussir leur transition énergétique ! Nous devons continuer nos efforts pour déployer une filière hydrogène à la hauteur des enjeux. La plasmalyse fait partie des solutions prometteuses, pragmatiques et compétitives. https://lnkd.in/dcb-b-k2

S’agissant de l’hydrogène vert, c’est donc en Europe que son utilisation sera la plus poussée. « Avec le soutien des politiques publiques et la structuration de cette industrie, le virage de l’hydrogène n’a jamais été aussi proche pour accélérer la nécessaire décarbonation de notre économie », estime Emmanuel Fages, Associé au bureau de Paris et co-auteur de l’étude. Toujours selon Roland Berger, à l’horizon 2030, 68% de l’hydrogène produit sera fléché vers les industries et 22% vers la mobilité.

De l’hydrogène gris à l’hydrogène vert: Réduction drastique du bilan carbone, mais actuellement 2 à 4 fois plus cher (selon les sources) Aujourd’hui 95% de l’hydrogène consommé par l’industrie est d’origine fossile

Voici Mon dernier article sur le secteur de l’hydrogène vert en Tunisie #tunisie #greenhydrogen