La seule façon de faire avancer les choses est de faire avancer les choses."
C'est Theodore Roosevelt qui le dit. Et les histoires dont je veux parler aujourd’hui le racontent aussi. On peut passer sa vie à chercher le meilleur moyen d’avoir le plus d’impact et ne rien faire du tout. Ou on peut faire, même petit. Expérimenter, passer à l’action.
Ces 3 exemples peuvent nous en convaincre.
🥧 POC : Une cantine bonne et bio à moins cher, c’est possible !
La première histoire, c'est celle de Jean-Marc Mouillac, il est chef et il se désole de constater 3 choses :
- les enfants mangent mal dans les cantines
- les cuisiniers détestent ouvrir des boitent de conserve
- et les producteurs autour ne vivent pas de leurs productions.
La 1ère action, celle qui est décisive se passe dans la cantine de l’école de Marsaneix, en Dordogne. 1 000 habitants.
Il optimise les achats, il se fait livrer des pièces de viandes entières des producteurs locaux, il cuisine, pour de vrai et réussi à créer le première cantine 100% Bio de France.
On est alors en 2006 et la preuve de concept est née.
Un cantine bio, qui rends heureux les enfants, les cuisiniers et les agriculteurs c’est possible. Et c’est même moins cher !
Il est ensuite contacté par le département de la Dordogne pour reproduire sa magie et développe une association nationale.
🚲 POC : Transformer la mobilité en ville, c’est possible
La deuxième histoire, c’est celle des vélos en Libre Service. Si aujourd’hui, nous sommes habitués à voir des cyclistes partout en ville, ça a tout à voir avec une initiative mineure menée par en 1976 à La Rochelle par le maire Michel Crépeau : “Les vélos municipaux”. 300 vélos en libre service.
Aujourd’hui, les vélos se retrouvent à Paris, Londres ou New York. Ils ont contribué à réduire la congestion urbaine et la pollution, tout en encourageant l'exercice physique et en facilitant les déplacements quotidiens des citadins.
🌿POC : Transformer des terrains malfamés en lieu nourrissant c'est possible
A New York dans les années 1970 les bâtiments sont laissés à l’abandon, les terrains sont vagues. Après avoir planté des graines par dessus les grilles grâce à des bombes de graine, vers 1973, Liz Christy inaugure son premier jardin communautaire.
Après un an de travail et d’embellissement, le mot s’est rapidement passé entre les habitants estomaqués des résultats impressionnants réalisés avec presque rien. Les jardins communautaires se propagèrent à travers la ville. 30 ans plus tard, la ville de New York comptait plus de 1000 jardins.
Depuis 40 ans, l’idée se propage à des milliers et des milliers d’autres villes . Ils encouragent la biodiversité, favorisent la cohésion sociale, luttent contre les déserts alimentaires urbains et permettent aux citadins de se reconnecter avec la nature.
Ces 3 là ne se sont jamais laissé enfermés dans le triangle de l'inaction. Il ont fait ce qu'ils ont pu. Mais ils ont fait.
A nous de jouer !
Exploitante agricole | Agriculture raisonnée, Production agricole
3 moisJ’adore l’idée de la Tiny House !… mais comment l’adapter sur nos exploitations ? Le Thymerais Drouais et la Beauce Chartraine sont à une heure de Paris. L’agglomération Drouaise cherche à développer l’agritourisme. Ça vaut le coup d’être étudié sur un parcours touristique avec fermes ouvertes, découvertes d’artisans, découvertes d’artistes, découvertes du patrimoine etc ! On en parle quand vous voulez ! Bravo 👌