Post de Hicham En Nakhla

[ DOSSIER ] Focus proposé par le Cerema sur le concept de nature en ville, les enjeux de perceptions et de définition . Face à l'urgence d'adapter les villes au changement climatique et à la lutte contre l'érosion de la biodiversité, les collectivités sont de plus en plus enclines à se lancer dans d'ambitieux plans de renaturation.

Le collectif Paysages de l'Après-Pétrole diffuse ce soir le communiqué suivant: "Le paysage est notre bien commun : non à son détournement politicien !" L’accélération du calendrier politique comporte un risque important que le paysage soit convoqué à l’appui d’argumentaires démagogiques, dont le moment particulier que nous vivons va accentuer la fréquence et l’intensité. Le paysage n’est en aucun cas une valeur immuable, une image de la « France éternelle » qui serait menacée d’aménagements incongrus défigurant son « identité ».  Ce n’est pas davantage une contrainte environnementale de plus, une illustration de cette « écologie punitive » qui obligerait à multiplier éoliennes et panneaux solaires ou empêcherait des agriculteurs exsangues d’araser des haies, de couper des arbres, ou d’assécher des marais.   C’est encore moins une mise sous cloche de nos espaces ruraux qui interdirait aux maires d’étendre les surfaces urbanisables au nom d’une sobriété foncière condamnant les campagnes au déclin. Intimement lié à la transition écologique, le paysage est une méthode qui facilite le dialogue, apaise les conflits et rend cohérentes et adaptées aux territoires les différentes politiques publiques. Le paysage est une démarche de progrès social, démocratique et écologique ! Progrès social : le paysage est un bien commun. Chacun de nous a droit à un paysage de qualité, support de bien-être et vecteur de santé physique et psychologique. Un paysage harmonieux ne doit pas être le monopole des « beaux quartiers ». Progrès démocratique : le paysage est l’affaire de tous. Il n’est pas confiscable par les technocrates. Faire appel à la méthode paysage, c’est donner la parole aux citoyens ; chacun d’entre eux, avec sa sensibilité propre, peut s’exprimer sur le devenir de son cadre de vie sans prérequis technique. Progrès écologique : le paysage est lié au vivant. Il facilite sa connaissance par tous et articule la prise en compte des ressources naturelles avec les nécessités de l’activité humaine. Il permet une adaptation heureuse au changement climatique et une trajectoire désirable, choisie et adaptée à chaque territoire. La méthode paysagère, c’est l’écologie à visage humain ! Pensez y quand vous lirez les professions de foi… Et surtout, allez voter !!!

Le collectif national des Paysages de l’Aprés Patrole prend une position ferme et claire sur la situation politique actuelle et appelle à ne pas abandonner notre nation aux mains de porteurs d’une vision réactionnaire de nos territoires et de ses habitants, en portant une vision d’avenir positive de nos vies au sein de nos paysages dont nous saurons assurer la reconquête de leur qualité vivante au travers la transition énergétique et écologique nécessaire à l’habitabilité de notre planète .

Plan Nature en Ville : trajectoire 2024-2030 Le Plan « Nature en Ville » : un pas vers des villes plus vertes, plus vivantes ! 🌿 La Stratégie nationale Biodiversité 2030 met la barre haut pour réduire les pressions sur la biodiversité et restaurer nos écosystèmes. Le but ? Faire de nos villes de véritables refuges pour la nature et s’adapter aux défis du changement climatique. 🌍 Pour ça, il va falloir lever les freins : la compétition pour l’usage du foncier, le manque de cohérence dans les actions… Mais avec un bon plan, on y arrive, et voilà les 4 axes du plan « Nature en Ville » : - Mieux comprendre : On renforce nos connaissances en sciences du vivant ET humaines, car tout est lié ! - Préserver et restaurer : On intègre la nature directement dans les stratégies territoriales et les documents d’urbanisme pour que la ville devienne un espace durable. - Innover pour aménager : Avec des solutions de financement et d’ingénierie malignes, on place la nature au cœur des projets urbains. Merci Raymond est convaincue qu’il est temps de créer une vraie culture partagée autour de la nature, de fédérer tous les acteurs, et de sensibiliser le grand public autant que les pros ! 🌱 Les ambitions ? 💥 - Protéger la biodiversité : Multiplier les espaces verts pour que la faune et la flore trouvent des refuges en plein cœur de la ville. 🐝 - Adapter nos villes : Face au changement climatique, on végétalise pour réduire les îlots de chaleur et améliorer la gestion de l’eau. Bye-bye inondations ! 💦 - Accès pour tous : Garantir des espaces verts de proximité pour améliorer le bien-être, la santé et la qualité de vie de tous les habitants, peu importe le quartier ! 🌿

“Aidez-moi à améliorer le CBS de mon projet !” Depuis que le code de l’urbanisme permet aux collectivités d’imposer “une part minimale de surfaces non imperméabilisées ou éco-aménageables” pour maintenir la biodiversité en ville, le Coefficient de Biotope par Surface est devenu une boussole dans les projets d’aménagement.   Dans nos missions biodiversité au sein de #Stratem, nous avons vu les efforts faits pour améliorer le CBS. La démarche est vertueuse, participant à mieux prendre en compte la biodiversité et à réduire l’impact des projets sur celle-ci, voire la favoriser. Mais gardons en tête ce que l’indicateur évalue et quelle est son utilité dans la boîte-à-outils de la mesure.   Le CBS, c’est d’abord un outil qui permet de calculer la proportion des surfaces favorables à la biodiversité par rapport à la surface totale d’une parcelle ou d’un quartier. Il se calcule en appliquant un coefficient qui définit un potentiel d’accueil de la biodiversité en fonction de la typologie de la surface. Schématiquement : CBS de 0 = une emprise entièrement imperméable et sans sol, défavorable à la biodiversité  vs  CBS de 1 = une emprise entièrement occupée par des espaces verts en pleine terre présentant les qualités optimales pour le déploiement de la biodiversité  Qu’est-ce qui est déterminant ? 💧la perméabilité du revêtement 🌳la proportion de pleine terre ou la profondeur de substrat des espaces verts 🏡la végétalisation des bâtiments Il est efficace pour avoir une vision avant un projet ou sur un grand espace du potentiel qu’il offre pour accueillir la biodiversité. Mais attention ! Biodiversité élevée = CBS élevé CBS élevé ≠ biodiversité élevée Le CBS, tel qu’il est décrit par l’ADEME, ne prend pas en compte de nombreux facteurs qui sont également déterminants pour que le vivant se développe : qualité du sol, strates végétales, connexion avec les trames vertes et bleues, etc. C’est le paradoxe de certains territoires agricoles où le CBS est très élevé, mais où l’agriculture intensive et l’uniformisation des cultures ont considérablement réduit la biodiversité.   Augmenter un CBS avec des actions très localisées ne suffira donc pas pour voir se développer des écosystèmes. Les professionnels du bâtiment ont bien conscience des limites de l’outil, qui doit de fait être accompagné d’autres indicateurs. Un CBS harmonisé, construit avec les autorités et les scientifiques dans le cadre du CAP 2030, devrait très prochainement arriver. À date, il définit 31 typologies d’occupation des sols différentes et un niveau de détail beaucoup plus important de la diversité des paysages urbains. En attendant, continuons à utiliser le CBS pour mieux intégrer une place au vivant en ville, mais en gardant en tête qu’il faut le considérer en fonction des problématiques biodiversités spécifiques du territoire ! #biodiversité #sustainability #urbanisme Ginger

🌳 Vous n'avez pas lu le "Plan Nature en ville", publié il y a quelques jours ? Pas grave, voilà un résumé. Le Plan « Nature en Ville » est l’élément phare de la Stratégie nationale Biodiversité 2030 visant à réduire les pressions sur la biodiversité, à protéger et à restaurer les écosystèmes . 🟢 En quoi cela consiste ? ↳ Renforcer la végétalisation urbaine pour répondre aux enjeux de biodiversité et de changement climatique. ↳ Lever les freins comme la compétition pour l'usage du foncier et le manque de cohérence dans les actions. 🟢 Voilà les 4 axes de structuration du plan “Nature en ville” 🌳 : - Améliorer nos connaissances sous l’angle des sciences du vivant et des sciences humaines. - Préserver et restaurer la nature dans les stratégies territoriales en les inscrivant dans les documents d’urbanisme. - Maintenir et développer la nature dans les projets d'aménagement urbain en adoptant des solutions de financement et d'ingénierie innovante. - Fédérer les acteurs pour développer une culture partagée, créer des transversalités, et engager des actions de sensibilisation auprès du public et des professionnels. 🟢 Mais alors, quelles sont les ambitions ? 🐝 - Lutter contre l'érosion de la biodiversité en multipliant les espaces de nature en ville pour créer des habitats pour la faune et la flore. - Adapter les villes au changement climatique, en multipliant les projets de végétalisation. Objectif : réduire les îlots de chaleur, améliorer la gestion des eaux de pluie et limiter les risques d'inondation. - Garantir une équité et un accès à la nature pour tous : offrir des espaces de nature de proximité pour améliorer le bien-être, la santé et le cadre de vie des habitants, quel que soit le quartier. Qu'en pensez-vous, est-ce que tout est réuni pour plus de nature en ville ? La source : https://lnkd.in/epzSaukd photo : Eco-quartier des Docks Ville de Saint-Ouen-sur-Seine Réalisation Agence TER ---- ➡️ Si ce post vous inspire, je vous invite à découvrir ma newsletter Daily Green, dédiée à la nature en ville : https://lnkd.in/e9ZacYAG"

L’urbanisation croissante transforme profondément notre relation à la nature et pose des défis de durabilité. Découvrez comment l’ensauvagement urbain peut favoriser la biodiversité et améliorer le bien-être des citadins en réintroduisant des écosystèmes autonomes en ville.

“Jamais la question de la nature en ville ne s'est posée de manière aussi urgente qu'aujourd'hui, au carrefour de préoccupations de santé publique, d'une biophilie de plus en plus répandue, de la promotion de la biodiversité et de la nécessité d'adapter les espaces urbains aux effets du changement climatique.” Ainsi débute la préface d’Antoine Picon au #PlanNatureEnVille publié cette semaine, pour s’enrichir ensuite d’un éclairage historique et philosophique : lisez-la 🤓 ! Le plan lui-même reflète la pression croissante exercée par le réel sur notre système en bout de course. Et il laisse entrevoir un changement de perspective remarquable : 1️⃣ Construire l’équilibre économique des projets de nature en ville. Les projets écologiques en ville sont depuis trop longtemps la cinquième roue du carrosse, non essentiels, pour les seules bonnes volontés, pour les rêveurs et les rêveuses, pour les post soixante-huitards aux cheveux longs et gras, pour les gens pas sérieux en résumé. Heureusement, c’est de l’histoire ancienne. Car il s’agit maintenant “d’assurer in fine la viabilité d’une fabrique urbaine qui intègre la nature en ville comme une norme et un atout, et non une contrainte dans un contexte de ressources limitées”. Puisse le ciel entendre le Ministère et puisse le Ministère orienter la commande publique vers la nature en ville qui le lui rendra au centuple. 2️⃣ Le retour en grâce du désordre. Adieu plate-bandes rectilignes, feuilles au cordeau, projections géométriques et rendus hygiénistes. Bonjour fouillis, palettes de récupération et bidons bleus pour l’eau de pluie ! La direction photographique montre des images rafraîchissantes, nature au premier plan, qui parleront à tous. Nous ne pouvons que saluer cette évolution visuelle par rapport au Plan Ville Durable de 2010, ô combien triste et sage. Au #JardinQuiNourrit, nous aimons l’ordre créé par la nature, et nous promouvons la permaculture dans toutes ses dimensions. L’occasion de faire un peu de prosélytisme et d’en rappeler l’éthique :   - Prendre soin de la terre - Prendre soin des humains - Partager équitablement #Permaculture #VivreEnsemble

💧 Eaudyssée : Réinventer nos villes avec l'eau de pluie 🌧️   Hier midi, nous avons découvert le projet des "40 Voleurs de pluie" de la Friche la Belle de Mai : Un projet qui vise à gérer localement les eaux pluviales pour végétaliser nos espaces. Ce que l'on retient : ✳️ L'importance des solutions sur-mesure : chaque projet de désimperméabilisation doit être adapté à son contexte spécifique. ✳️ Le rôle clé des zones d'activité : elles représentent 21% du foncier à désimperméabiliser, offrant un potentiel significatif pour reverdir nos espaces urbains. ✳️L'enjeu de la mobilisation privée : 80% des terrains concernés appartiennent à des propriétaires privés, soulignant la nécessité d'une approche collaborative. ✳️ L'importance de l'approche sensible : allier technique et narration pour inspirer l'action car au-delà des aspects techniques ce projet nous rappelle l'importance de tisser des liens entre écologie, culture et communauté pour une transformation durable de nos espaces urbains. Merci à Sébastien JAMESSE, FRANCK ZOULALIAN et Nadine Florence pour leurs interventions et à tous les participants.   Une manifestation qui s'inscrivait dans le cadre des 72 heures de l'écologie portée par la Cité des transitions. Alban corbier-Labasse Alexandre Fassi Antoine Chardonny Stéphane Pinard Florence Grosse Solène Vasseur