Post de INfluencia

Il y a un an, Emmanuelle Piquet a été consultée par le Ministère pour l’élaboration d'une nouvelle campagne contre le harcèlement scolaire. Et une fois n'est pas coutume, nous tenons à saluer le point fort (et glaçant) de ce clip : montrer à quel point la perception des adultes est différente de celle des élèves en matière de souffrances relationnelles entre pairs. Enfin, l'on semble prendre en considération en haut lieu qu'il est impératif comme nous le disons depuis plus de quinze ans, de se mettre à hauteur d'enfant pour analyser correctement le phénomène. Dans ce spot, une expérience est filmée. Des adultes volontaires sont invités à concevoir et jouer des scénettes de harcèlement à l’école. Dans un deuxième temps, ces mêmes adultes assistent, épouvantés, à des scènes jouées par des enfants, inspirées de la vraie vie, d’un autre niveau de violence et de cruauté. La prise de conscience est émouvante : le décalage entre ce qu’imaginent les adultes – aussi bien intentionnés soient ils - et la « réalité du terrain scolaire » en matière relationnelle est abyssal. « Nous sommes carrément à côté de la plaque », « Ce qu’on vient de jouer c’était rien », « Cette réalité est insoutenable », « On se voilait un peu la face », « C’est une grande remise en question »… concluent les adultes à la fin du clip. Donc oui, le point de départ essentiel est que nous soyons capables de nous accroupir à côté des enfants pour comprendre très précisément ce qui se joue. Cependant, une fois ce constat posé, ce clip laisse, comme à chaque fois, un amer goût d’inachevé. Aucune piste de résolution concrète n’est ne serait-ce que suggérée pour, une fois qu'on est assis à côté de cette jeune fille si horriblement maltraitée, l'outiller, l'étayer, la renforcer, l’aider à briser ce cercle vicieux, ce qui est le combat quotidien de chacun des 20 thérapeutes de nos centres A180 degrés. Et on ne peut que se demander, très inquiets, quelles conclusions tireront les adolescents à la fin de cette nouvelle vidéo, si ce n’est que le monde adulte est considérablement démuni et donc impuissant à les aider pour lutter contre ce fléau.

😔 En effet, le harcèlement scolaire est violent. 😔 En effet, les adultes resteront impuissants, tant qu'ils oublieront de se mettre à hauteur d'enfants pour comprendre vraiment le harcèlement scolaire. 😔 En effet, toutes les démarches, les actions habituelles resteront insuffisantes tant que les adultes oublieront de soutenir et outiller les victimes. 💡En plus des 20 thérapeutes de l'équipe de A 180 Degrés/Chagrin Scolaire, nous sommes tout un réseau de thérapeutes formés et agréés, répartis sur le territoire, près à accompagner les victimes, pour que le #harcèlementscolaire ne soit plus une fatalité.

J'ai eu à ferrailler assez durement ces six derniers mois sur une histoire de "Harcèlement" scolaire à l'endroit de mon fils en raison de son handicap. OK, comme tout le monde, je ne suis pas très à l'aise ce mot, "harcèlement" ; on lui fait dire un peu tout ce qu'on veut. Il n'empêche qu'après plusieurs plaintes pour injures publiques en raison d'un handicap, violences réitérées, menaces de mort réitérées, vol avec violence, j'en passe et des meilleures, je n'ai pas trouver plus précis. Bref, le fait est que j'ai passé pas mal de temps et d'énergie sur ce sujet et qu'après avoir rencontré pas mal de monde, échangé avec d'autres personnes et familles concernées, observé, écouté, etc... J'en ai tiré quelques éléments qui n'ont aucune valeur scientifique mais qui ont un peu fait évoluer ma perception du sujet. Je voudrais vous partager les 5 principaux constats dans l'espoir de sensibiliser un plus grand nombre : 1 - J'ai constaté une sur-représentation des premiers de la classe dans les harceleurs. Et c'est bien ce qui rend le sujet complexe... Dans toutes les histoires que j'ai entendu je dirais qu'on est sur une répartition à 80% des harceleurs sont des têtes de classe et 20% plutôt des cancres. C'est variable mais c'est une bonne représentation. 2 - Pour mettre fin à une situation de harcèlement, il y a dans presque 100% des cas le départ de l'établissement de l'un ou de l'autre des "belligérants". L'élève qui s'en va n'est JAMAIS le premier de la classe. En d'autres termes, si la tête de classe est harcelée, le harceleur est expulsé. Si le harceleur est la tête de classe, c'est le harcelé qui finit par s'en aller. 3 - Harchi connu des services de police, le harceleur porte très souvent plainte contre sa victime ce qui conduit souvent la victime à devoir s'expliquer de son harcèlement devant la police. 4 - Le harcèlement n'est en aucun cas l'apanage des lycées situés en zone prioritaire et c'est peut être même le contraire. A Bordeaux, on parle bien de lycées dans les quartiers bourgeois à forte concentration de CSP+++ Dans les cas les plus ignobles de harcèlement que j'ai pu entendre, les jeunes se sont trouvés être des enfants de médecin, d'avocat, de cadres dirigeants. Quand je dis ignoble, c'est par exemple : On est plusieurs on met la victime à genou et on vient lui cracher à la figure à tour de rôle en l'insultant 5 - J'ai enfin découvert avec effarement que la plupart des jeunes autistes ont vécu des situations de harcèlement d'une violence et d'une méchanceté inouïe. Impossible de retranscrire ici les insultes quotidiennes qui m'ont été rapportées sans quoi ce post serait immédiatement censuré... Si je tiens à témoigner de cette expérience c'est pour que chacun à l'issue de la lecture de ce post puisse faire un petit effort d'introspection. Et si au milieu de toutes les ambitions, on pouvait prendre un petit moment avec les enfants le soir pour leur apprendre à prendre soin des camarades plus vulnérables ?

Je fête bientôt mes 1 ans à Marseille et je ne vais pas laisser l'actualité me gâcher ma joie. Non, je ne parle pas de cette mascarade d'élections.... Pas de météo, non plus. D'ailleurs, à part, te dire qu'il fait beau et de plus en plus chaud, c'est RAS ici. Je veux te parler de harcèlement. De violence visible et invisible. Et ce qui me met en rogne, c'est que ça peut arriver à tout le monde. Même à ma fille de 7 ans. Oui, je te parle de harcèlement à l'école De brimades verbales De coups et blessures Pourtant, nous n'habitons pas les quartiers nords. Et voici un échantillon de ce que ma fille a vu depuis la rentrée: - un enfant handicapé qui perturbe le fonctionnement de l'école - des grèves de cantine du jour au lendemain - une tentative d'enlèvement d'enfants à cause d'un divorce compliqué - de la violence gratuite et inutile depuis l'extérieur de l'école vers la cour de l'école - des passages à tabac en sortie d'école - des parents qui transforment l'entrée de l'école en ring de boxe Et depuis une semaine: une enfant est à l'hôpital. Sa maman a porté plainte contre l'école Tout le monde est dépassé. Tout le monde est fatigué. Chacun y va de "il faudrait, il aurait fallu"... mais pas de décision prise, ni d'action concrète menée. On est TOUS timoré face à la situation. C'est d'ailleurs ce qui se passe quand tu vois l'autre en souffrance. Tu restes spectateur à ne pas savoir quoi faire. Parfois, juste rester là et tendre la main, l'oreille, c'est un bon début. Parfois, il faut aller plus loin, jusqu'à aller voir la justice. Le curseur est subjectif et nécessaire. Assume tes choix. Ne te justifie pas. Si tu es victime de harcèlement (peu importe le contexte), tu n'es pas seule. Parles-en. Si tu es témoin de harcèlement, fais le choix de tes actions et fais ce qui te semble le plus juste, sans te juger. Tu fais de ton mieux. Pour cette enfant à l'hôpital, je n'ai pas tous les éléments et voici ma position: Ce qui lui arrive est inadmissible. L'école fait de son mieux. J'échange avec ma fille pour sonder son état d'esprit. Je la met en garde contre la violence débile des cours de récré. Dès que je peux, je l'inscris à des cours de self défense. D'ailleurs, que me conseilles-tu?

 40 000 enfants de moins de 5 ans, oui de moins de 5 ans  subissent une agression sexuelle chaque année . Pour 32 000 de ces enfants la violences sexuelle ou le viol a lieu dans la famille.  Parents avant de vous  opposer à la mise en place de l’ éducation à la sexualité et à la vie affective à l’ éducation national. ( article L 312-16 du code de l’ éducation national), posez vous la question de qui vous voulez protéger votre enfant ou l’agresseur, le  pédocriminel ? Fédération des conseils de Parents d'élèves - FCPE FPEEI - Federation des Parents d'Eleves des Écoles Indépendantes FEDERATION PEEP Enseignement catholique France

[LANTERNE] 📢 La Presse en parle « Stop ! Arrête ! Ce n’est pas un jeu. » Ce mardi matin, à l’école maternelle Guy-Gérard à Pacé, les 36 élèves de grande section participent à un atelier mené par la gendarme Florence Lévy. Ils doivent classer des cartes. Si l’action proposée est un jeu, ils peuvent le réaliser. Si elle n’est pas un jeu, ils accrochent leur carte sur un petit panneau rigide. Parmi les « sauter comme une grenouille », « hurler comme un loup » ou encore « marcher comme une petite souris » qui provoquent un joyeux bazar dans la classe, les enfants doivent s’interroger sur « baisser les culottes d’un(e) ami(e), ou « toucher les parties intimes ». Une petite fille s’interroge. « Est-ce que baisser la culotte d’un camarade est un jeu ? » Son premier réflexe est de dire « oui ». Mais aussitôt, Luna se ravise. « Non, ce n’est pas un jeu. » Pour interagir avec les enfants de six ans, Florence Levy manie une petite marionnette jaune : Marvin. Elle la fait parler à sa place. 🚦 Venez vous former sur 2 jours au programme Lanterne en partenariat avec la Fondation Marie-Vincent, un programme de prévention de la violence sexuelle qui mise sur l’éducation à la sexualité et la promotion des relations égalitaires à destination de tout professionnel intervenant auprès des tout-petits.  🎯 Une formation de 2 jours pour  : -          Connaître les clés de la prévention de la violence sexuelle -          Faire de la prévention auprès des enfants de 0 à 5 ans par le biais d’un jeu avec la peluche Marvin -          Promouvoir les relations égalitaires  -          Savoir accueillir la parole et agir en cas de dévoilement de violence sexuelle venant d’un enfant  Rendez-vous sur notre site : alexisdanan.org Ensemble, construisons une communauté protégeante pour les enfants 🧩 https://lnkd.in/eT-cCkbw Sarah El Haïry Pauline Domingo Gabriel Attal Catherine Vautrin Isabelle SANTIAGO Perrine GOULET Claire Staes

3018 : Ligne dédiée aux victimes de harcèlement. Violence ordinaire, harcèlement, conciliation vie familiale vie professionnelle: Parents, employeurs, employeurs parents, professionnels, si on veut que ça change, c'est #ensemble. Nous #parents, CONFIONS nos enfants et partons #travailler. Soyons acteurs de meilleures relations.

Une vidéo qui montre la dimension actuelle du harcèlement scolaire , de la violence qui va jusqu’à détruire l’autre. La parole s’ouvre malheureusement avec des histoires tragiques, parfois la résilience se met en place #PriscilliaPézé (notre judokate paralympique). Quelque soit l’âge, le lieu, c’est un acte qui a pour effet d’abîmer l’autre dans son intégrité physique, mentale, émotionnelle. Un crime ontologique. La victime peut être victime deux fois car elle oblige à voir, à bousculer le cadre établit et confortable, mais le faisons nous facilement ? Ouvrir la parole est clé, le signalement, l’alerte sont à encourager pour que nul part ne s’applique l’omerta. Parler est un acte de courage. Agir est une urgence.

Une mise en situation très efficace, au delà des mots