L’accumulation des démarches administratives, de plus en plus contraignantes, a été l’une des principales causes des mobilisations agricoles qui ont secoué l’Europe au début de l’année.
La filière #Elevage et #Viande appelle les futurs élus européens à plus de cohérence en matière réglementaire pour permettre aux opérateurs de travailler dans des conditions optimales.
Jean-François Guihard, président d’INTERBEV, explique pourquoi l'harmonisation des mesures normatives et leur adaptation aux réalités européennes sont nécessaires pour la pérennité du secteur : https://lnkd.in/eF-Ah3R7#9juin#européennes2024
Président d’INTERBEV, Président de la Confédération française de la boucherie, boucherie-charcuterie, traiteurs, Président de l'APAF (Association des Produits Agricoles de France), Maitre-Artisan boucher-charcutier
Les professionnels de la filière #Élevage et #Viande sont confrontés à des mesures normatives de plus en plus contraignantes voire contreproductives, menaçant la viabilité même de leurs métiers. Les futurs élus européens doivent adopter une vision globale et pragmatique en matière réglementaire pour leur permettre de travailler dans des conditions optimales.
Découvrez pourquoi il est urgent d’agir dans ma tribune ⤵
#9juin#européennes2024
J’avais évoqué il y’a 3 semaines, la mévente dans les fermes et le défaut de conservation.
Les aviculteurs sont frappés de plein fouet par la mévente malgré le dumping. Comment en sommes-nous arrivés à cette situation ? C’est aujourd’hui, le résultat d’un défaut d’organisation et de maîtrise des statistiques de la filière puisqu’on ne peut pas parler de surproduction d’œufs dès lors que la consommation per capita est en dessous de la moyenne mondiale.
Il faut aller vers des directives Sénégalaises sur la production des œufs de consommation avec des déclinaisons sur la santé et le bien être animale, la qualité du produit, les conditions de conservation, la gestion des réformes, la planification des productions et la gestion du vide sanitaire,….
[ Suite des débats en séance - PLOA ]
🗣️ Après une journée de discussions qui s’est terminée hier à minuit, reprise des débats ce matin en séance sur le projet de loi pour la souveraineté en matière agricole et le renouvellement des générations en agriculture.
‼️ En Corrèze, les éleveurs ont perdu 4500 euros d’aides PAC en moyenne ! Il est crucial que l’attribution des aides en zones de montagne soient calculées sur l’Unité Gros Bétail et non sur les surfaces agricoles utiles.
➡️ Les aides PAC doivent être réidentifiées et adaptées en fonction des spécificités des territoires et l’ICHN doit être revalorisée car il n’y a pas eu d’évolution depuis 2015 !
Les images ont tourné en boucle. Les agriculteurs ont quitté leur ferme pour bloquer des routes, des ronds-points, contrôler des camions frigorifiques ou converger vers Bruxelles ou Paris et le marché international de Rungis où des intrusions ont donné lieu, mercredi 31 janvier, à 79 placements en garde à vue. Les annonces jeudi du Premier ministre Gabriel Attal ont conduit la FNSEA et les Jeunes agriculteurs à appeler à suspendre le mouvement.
Une énième crise agricole ? Une version moderne des jacqueries d’antan ? Peut-être pas. La colère du monde agricole s’exprime certes par résurgences, au gré de l’évolution des prix ou des catastrophes naturelles ou climatiques. Mais les observateurs du secteur remarquent que cette crise diffère des précédentes pour au moins deux raisons.
Le secteur de l'élevage en Afrique de l'Ouest est à un tournant. Diversification des systèmes alimentaires et croissance de la population se joignent pour doper la demande en produits animaux. Des mutations qui questionnent la capacité des systèmes d'élevage locaux et des filières à s'adapter à une demande exigeante.
Au sommaire de la fourche à la fourchette du mois de janvier 2024 :
- Les propositions du CESE pour un avenir durable de l'élevage français ;
- Des consommateurs prudents et curieux face à l'IA générative ;
- Le Nutri-Score évolue ;
- Les accords commerciaux seront à l'agenda européen en 2024.
#CESE#IA#consommateur#nutriscore#europe
Les dispositifs de soutien aux éleveurs et de facilitations des installations est d'autant plus importante pour le renouvellement des générations à l'heure où une filière de valorisation des laines locales se met en place avec Tricolor, Pascal Gautrand et Cedric AUPLAT.
Quel est le sens de recréer une filière laine , si cette dernière se heurte au non renouvellement des éleveurs confrontés aux obstacles administratifs, outre les difficultés pour valoriser leur laine.
En Allemagne et en Autriche, l'utilisation de la laine pour l'isolation des maisons est plus simple, sans autorisation sanitaire. En Lituanie, l'office national de gestion des forêts utilise la laine en suint pour protéger les jeunes plants et assurer ainsi le renouvellement des forêts.
Simplifier la gestion des écarts de tonte pour un compost à la ferme ou sur des plates formes dédiées afin d'assurer la régénération des sols (voir études Agro Paris Tech avec utilisation de la laine par ferme du Bec Hellouin, ou études Lanaland) est indispensable pour faciliter la résolution des stocks et mettre en place un tri à la ferme performant, en aidant au financement de la réalisation d'une aire de tonte, avec tables de tri et assurer une collecte de laine de qualité.
En ce sens, suivons l'exemple du Royaume-Uni avec le financement des campagnes de promotion de la laine, la création du label Woolmark et des études démontrant l'importance de maintenir le pastoralisme pour conserver des prairies, pièges à carbone et la biodiversité indispensable à l'équilibre de nos écosystèmes.
Rendons à la laine ses lettres de noblesse et sachons mettre en valeur tous les savoir-faire liés à la valorisation des laines : berger, tondeur, artisans, filateurs, teinturiers, ennoblisseurs et tricoteurs, drapiers, tisserands, designer, feutriers, touffetage et tapisserie, brodeurs, et confection, chaussures, bourrelier, matelasserie, chapelier, art et décoration, construction. Bravo à LAINAMAC et Géraldine Cauchy pour leur contribution essentielle à la transmission de ces savoir-faire. Et là encore, il est essentiel de soutenir la formation et la sensibilisation du public aux enjeux de la sauvegarde de ce patrimoine et métiers rares de l'Unesco.
En Normandie, dans le bocage de la baie du Mont Saint Michel, une filière se met en place du mouton à la façon avec la remise en fonctionnement de la filature de laine du Petit Auney au Mesnil Tôve 50520 Juvigny les Vallées www.lepetitauney.fr et l'association des Ateliers de la Manufacture de l'archange Michel. Aurore Cottrel et Blue&Pastel-Le rêve bleu
La Manche comprend plusieurs entreprises du patrimoine vivant Luc Lesénécal et constitue le berceau des races patrimoniales normandes.
#filièrelaine#savoirfaire #madeinfrance#Normandie #choisirlanormandie
chargée de mission chez Fédération Nationale Ovine
D’importantes annonces ont été faites jeudi par le 1er Ministre Gabriel Attal mais le compte n’y est pas pour les éleveurs ovins qui attendent des mesures concrètes et claires qui leur permettent enfin d’exercer pleinement leur métier et de dégager un revenu durable.
👉🏻👉🏻👉🏻👉🏻
#ovin#revenu#onmarchesurlatete
𝗣𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁 🤝
Denkavit achète plusieurs milliers de jeunes veaux chaque semaine, dont une grande partie à des négociants privés, qui sont la plupart regroupés au sein du syndicat FFCB - Fédération Française des Commerçants en Bestiaux.
🎯 L’un de leur principal engagement est la création du label 𝗤𝗨𝗔𝗟𝗜𝗡𝗘𝗚𝗢𝗖𝗘 dont l’objectif est de répondre aux attentes de la société à travers quatre enjeux prioritaires :
● Agir pour préserver l'environnement
● Agir pour le bien-être, la protection et la santé des animaux
● Agir pour la juste rémunération des acteurs de la filière et l’attractivité des métiers
● Agir pour une alimentation de qualité raisonnée et durable
A ce titre, Denkavit soutient la FFCB en étant partenaire du PACTE · 𝗤𝗨𝗔𝗟𝗜𝗡𝗘𝗚𝗢𝗖𝗘 depuis son lancement.
#partenariat#veau#animalnutrition#agriculture
Heureusement, la gestion des risques à la ferme est possible! Visionnez aussi ces 2 témoignages de producteurs pour qui la SST en agriculture est nécessaire, gérable et profitable!
https://lnkd.in/e5rxw7Zr
📻 J’ai participé ce soir au Débat du jour sur RFI - Radio France Internationale : « Faut-il arrêter de manger de la viande ? »
🥩 Où j’ai essayé de rappeler qu’un premier consensus politique semblait très facile à faire émerger sur la question du « moins mais mieux de viandes » : commencer par ne plus importer de viandes, ce qui permettrait de ↘️ la consommation de 30% en France.
🐂🌍🍽️ Et insisté sur la nécessité de se fixer un cap politique clair sur le « MIEUX » de viandes et d’élevage, en définissant clairement quels sont les systèmes d’élevage durables que la France souhaite garder sur ses territoires et en élaborant un plan de mesures visant à les protéger.
https:/https://lnkd.in/dRGrjS3Z
L’Administration fédérale elle-même porte un regard parfois critique sur la consommation de viande. Dans un rapport, la Commission fédérale de l’alimentation parle d’«effets négatifs à long terme sur la santé». Selon l’Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage, les millions alloués à la publicité pour les produits animaux font partie des «subventions nuisibles à la biodiversité». Cela parce qu’ils encouragent les populations animales élevées, qui sont à leur tour «un important moteur nuisible à la biodiversité avec des conséquences à grande échelle».
L’impact en émissions CO2 de la viande est considérable. L’empreinte CO2 d’un repas avec du bœuf est équivalente à celle de 14 repas végétariens. Vous pouvez donc manger pendant une semaine entière du végétarien pour l’impact d’un seul repas avec du bœuf.
Découvrez les ordres de grandeur avec Impact CO2 https://lnkd.in/eiBrSmfc#actionclimatique