Post de Ivan Bourasseau

La mission d’information sur les problèmes assurantiels des #CollectivitésTerritoriales, présidée par le sénateur Jean-Francois Husson a publié le 27 mars son rapport. agéa agents généraux d'assurance a été auditionnée (p. 117) le 29 février pour exprimer la voix des #AgentsGénéraux d'#assurance, qui sont présents sur ce marché.   La mission sénatoriale a émis 15 recommandations. Parmi elles, agéa a inspiré totalement ou partiellement : - la recommandation n° 3, mettre en place un inventaire physique exhaustif du patrimoine mobilier et immobilier des collectivités précisant l’état du bien en termes de vétusté et de respect des normes de sécurité ; - la recommandation n° 9 : développer le recours à des courtiers, conseils ou intermédiaires d’assurances qui pourront accompagner les collectivités dans la définition de leurs besoins et l’élaboration des pièces du marché ; - la recommandation n° 10 : utiliser l’ensemble des procédures permises par le code de la commande publique ; - la recommandation n° 11 : systématiser la pratique des franchises dans les contrats d’assurance. Sénat https://lnkd.in/eUkdA-ti

Le monde de l'assurance est pris dans un vortex dont on commence à voir seulement les effets. Les règles prudentielles imposées aux organismes par la directive européenne Solvabilité II ont créé des trust qui spéculent à l'international (2700 milliards d'encours français sur les marchés financiers) mais qui sont des colosses aux pieds d'argiles. Ces grands trust reassurent tous les risques chez des réassureurs gigantissimes. Et aujourd'hui, avec l'augmentation de la sinistralité, ils n'assurent plus...les collectivités territoriales françaises. Il est grand temps de remettre de la raison dans le système ! Mutuale, La Mutuelle Familiale vraie mutuelle santé à dimension humaine, dispose de solutions d'assurance mutualiste grâce à ses partenariats qui partagent sa volonté de mettre la raison au centre de l'assurance, particulièrement de l'assurance des collectivités territoriales !

Article de L'Argus de l'assurance très intéressant car la même problématique se pose en Polynésie Française car les compagnies d'assurances ne souhaitent plus se positionner sur l'assurance des collectivités. MC COURTAGE - TAHITI spécialiste des marchés publics, propose aux collectivités un service adapté leur permettant de constituer un dossier attrayant pour les compagnies tout en les accompagnement sur l'amélioration de leurs risques. #assurance #collectivités #courtage #Tahiti #Polynésie

Merci à Ralph COSNARD et Christophe Dejoncheere pour la publication de ce bilan 2023 qui nous éclaire sur les appétences des différentes Compagnies d’assurance en matière d’appels d’offres publics. Un marché toujours très tendu qui nous place nécessairement en situation de conseils auprès de ces collectivités qui doivent désormais intégrer une démarche active de prévention afin d’améliorer l’assurabilité de leur risque. Notre cabinet spécialisé depuis longtemps dans l’accompagnement des collectivités s’inscrit pleinement dans cette démarche. Bref,une bonne synthèse de ACE Consultants!

#Assurance des collectivités locales Le Sénat vient de remettre un rapport contenant 15 recommandations pour l'amélioration des relations entre les collectivités publiques et les assureurs. https://lnkd.in/dcwt5asE Accompagné d'un guide pratique pour la passation des marchés publics : https://lnkd.in/dHjw2Chz Voir une vision de cette situation du côté des collectivités publiques : https://lnkd.in/dCaUMcpJ. Le monde de l'assurance ne voulant pas ou plus vivre dans un temps long, réagit rapidement à des épisodes de violence destructrice, protection des résultats oblige. L'individualisation des mécanismes de réassurance pousse ces réactions. Plus on monte les priorités des traités de réassurance et plus on surexpose la compagnie. En bonne année, une priorité haute aide aux résultats. En année secouée, une priorité élevée dégrade les résultats des compagnies. Les réactions sont peut-être trop rapides ou maladroites mais elles ne sont pas injustifiées dans leurs causes. Prenant le point de vue des assureurs, il ne faut pas oublier ; - une méconnaissance du monde de l'assurance par les collectivités - des conflits de droits entre le code des assurances, la passation des marchés publics, les tribunaux administratifs... - des questions sur l'identification des risques à couvrir - une surexposition de certains risques à des événements importants (vandalisme, incendie de biens publics...) - des collectivités voulant des politiques découplées du temps long : on équilibre un risque à la fois dans le nombre simultané de souscription et sur plusieurs années. Lorsqu'on recherche systématiquement la baisse en ne laissant pas une marge à l'assureur en longue durée, on l'invite à réagir brutalement. - les collectivités sont à la fois un marché de risques de fréquence et de risques de pointe. Rappelons qu'en fin 19ème, début du 20ème, les préfets rappelaient aux communes de ne pas s'assurer auprès de petites mutuelles, pratiquant des tarifs inadaptés ou prenant des risques trop importants, car elles ne pouvaient pas régler les sinistres. On oublie que l'assurance est une activité commerciale, devant dégager des marges pour remplir ses missions dans le cadre légal de solvabilité. Ces marges doivent être raisonnables. Il faut des tarifs minimaux, des mécanismes d'information ; être vigilants par rapport aux accroissements de sinistralités imprévus : épisodes de violence ; catastrophes naturelles en hausse longue (le marché cyber n'est pas suffisant pour déséquilibrer le marché global en France). Les assureurs gagneraient à communiquer plus régulièrement sur les sinistralités auprès du public des collectivités. La profession paye des milliards tous les ans. Tout n'est pas parfait mais il ne faut pas tout passer sous le tapis en mettant uniquement en avant ce qui ne va pas.

🔍 Découvrez le rapport de l'Association des Maires de France qui propose des solutions pour assurer les biens des collectivités. Une lecture essentielle pour les professionnels de l'administration publique ! 💼 #Assurance #Collectivités #Administration #AMF 🏛️

À près de 4 mois du début des émeutes en Nouvelle-Calédonie, les indemnités tardent à arriver aux entreprises sinistrées: sur les dommages aux biens professionnels (96% des sinistres recensés !), moins de 6% des indemnités évaluées ont été effectivement versés, sur une enveloppe estimée au minimum à 1 milliard d’euros. Cette situation n’est pas tenable. 💡 Plus de la moitié des sinistres n’ont pas encore fait l’objet d’un rapport d’expertise définitif, clé de l’indemnisation. Il faut faire mieux, rapidement ! Si les questions de la ré-assurance et de la garantie émeutes sont centrales, à très court terme les entreprises ont un besoin urgent d’être indemnisées. C’est une question de survie pour elles et plus globalement pour la reconstruction économique du territoire. MEDEF NC - Mouvement des Entreprises de Nouvelle-Calédonie France Assureurs COSODA NC - Comité des sociétés d'assurance

Je remercie les équipes de RRB et Jean-François Bodin pour leur invitation et leur accueil ce matin. J'intervenais au nom du COSODA NC - Comité des sociétés d'assurance pour présenter le rôle des assureurs dans le contexte insurrectionnel que la Nouvelle-Calédonie connait depuis le 13 mai dernier. Les assureurs sont bien entendu "attendus au rdv" et c'est un travail gigantesque et sans précédent auquel les assureurs font face aujourd'hui. Cette interview était l'occasion d'aborder les messages importants suivants : - Chiffres clés: Les assureurs calédoniens enregistrent 3500 sinistres à la suite des émeutes. Le total des dommages que les assureurs vont couvrir s'élève à 130 milliards de francs. Ces chiffres qui donnent le vertige sont à mettre au regard de la taille du marché de l'assurance en Nouvelle-Calédonie: cela représente 8 à 12 ans de chiffres d'affaires, ou encore 30 à 40 ans de résultats... perdus en 2 mois seulement! - Engagement: Les équipes des assureurs sont pleinement mobilisées et ce depuis le 14 mai, travaillant soirs, weekends et jours fériés. C'est un engagement sans faille, au service des clients, et ce malgré les difficultés que certains collaborateurs même subissent, car oui, derrière le nom des assureurs, il y a des hommes et des femmes qui eux aussi ont été impactés. - Traitement des dossiers: Les délais peuvent sembler trop longs pour certains sinistrés. Si les acomptes ou indemnisations sur les dossiers "simples" ont été payés rapidement en moins de 2 semaines, d'autres dossiers plus complexes, faisant parfois intervenir plusieurs expertises et les banques, peuvent nécessiter plusieurs semaines, voire plusieurs mois. - Bienveillance: Bruno Le Maire avait appelé à la bienveillance des assureurs dans le traitement des dossiers. Cela ne signifie pas que les assureurs doivent tout payer alors même qu'une garantie qui serait demandée n'a pas été explicitement choisie lors de la signature du contrat. Sur les contrats pour lesquels la rédaction peut être sujette à interprétation, les assureurs ont bien appliqué une approche bienveillante en faveur des assurés touchés par les émeutes. Pour ceux qui s'estimeraient lésés ou qui réfutent la position de l'assureur, je leur conseille de faire appel à un expert d'assuré, ou un avocat, pour les accompagner dans la lecture et la compréhension de leur contrat. Prochain sujet et non des moindres: Et demain? Comment assurer la reconstruction dans un environnement instable et incertain? Le fameux "risque émeute" est-il supportable pour les assureurs ou l'Etat a-t-il un rôle à assumer?

Point sur l’assurance des collectivités, en lien avec la mission du Gouvernement. En effet, certaines collectivités se retrouvent aujourd’hui sans assurance et les négociations sont de plus en plus difficiles avec les Assureurs. Les AO restent pour de nombreuses communes infructueux. Différentes pistes sont envisagées et notamment la création d’une dotation spécifique pour les risques sociaux. Article intéressant sur le sujet. #assurance #collectivites #locales #assurabilité #risques #sociaux #actualité

La crise assurantielle qui touche les collectivités territoriales depuis plusieurs mois est sans précédent. Mais le caractère inédit ne résulte pas du désengagement des assureurs dans le secteur public… Il est dans le fait qu’ils ne reviennent plus. L’adossement des marchés d’assurances au code de la commande publique en serait la cause. Mais pas que. Explication… 🎙 Un article de Mathieu Laugier 📖 Lire l'article : https://lnkd.in/erb_B-Fi #commandepublique #marchéspublics #achatpublic #acheteurspublics #assurances