Post de Jean Pinard

J'ai hâte de pouvoir écouter ce podcast avec Ewa Crétois et la belle équipe des AOC Médoc & Haut-Médoc #JointheBDXcrew #medoc_hautmedoc #vin #podcast

👤✨ Découvrez Sophie et Thierry Pardé, Fondateurs du "Safran de Saint-Hilaire" ✨👤 LEA vous présente Sophie et Thierry Pardé, fondateurs du Safran de Saint-Hilaire, producteurs de safran depuis 2000, perpétuant un savoir-faire artisanal en circuit court. 🔍 À propos de Sophie et Thierry Pardé : Parcours et Motivations : Avant de se lancer dans l'entrepreneuriat, Sophie travaillait dans la grande distribution et Thierry était contrôleur laitier. Leur désir de reprendre l’activité agricole familiale, présente depuis plusieurs générations, les a poussés à développer la culture du safran, une idée neuve pour leur exploitation. L'Entreprise : Le Safran de Saint Hilaire se distingue par sa production artisanale de safran, impliquant la cueillette des fleurs, l’émondage, le séchage et le conditionnement, tout cela réalisé le jour même de la récolte. Leurs produits sont disponibles lors de salons prestigieux, sur les marchés de Noël, en dépôt-vente dans divers commerces locaux, et même dans les Offices du Tourisme de Château-Renard et Montargis. 🚀 Défis et Réussites : Le plus grand défi pour Sophie et Thierry a été de concilier leur vie de famille avec le métier exigeant d’agriculteur. Leur plus grande fierté est d'avoir osé se diversifier, devenant les premiers producteurs de safran dans le Gâtinais et réussissant à transmettre leur savoir-faire à d’autres professionnels de la région et au-delà. Une anecdote marquante ? Lors d’un salon, la fatigue a conduit Sophie à comparer le pistil de safran à un spermatozoïde, laissant une interlocutrice prude visiblement déstabilisée – un souvenir qui les fait toujours rire 20 ans après. 💬 Conseils et Inspiration : "Il faut oser. On peut se planter, cela fait partie de l’apprentissage, mais on se relève toujours, et souvent plus fort." Sophie et Thierry sont inspirés par le mantra : "Prendre son temps pour se lancer. Mais pas trop.". 🌟 Engagement Local : L’originalité de la culture du safran, une plante nécessitant du froid pour se développer, renforce l’image de dynamisme du Gâtinais. Sophie et Thierry contribuent ainsi au développement local en offrant un produit unique et en formant d’autres producteurs. 🤝 Rôle des Entrepreneurs et LEA : Sophie et Thierry considèrent que les entrepreneurs, quels qu’ils soient et quelle que soit leur activité, sont indispensables au dynamisme de la région. Ils croient fermement en la mutualisation des savoirs pour le développement économique et apprécient le soutien collectif offert par LEA. LEA remercie chaleureusement Sophie et Thierry Pardé pour leur engagement et leur contribution au dynamisme de notre communauté. --- Pour en savoir plus sur le Safran de Saint-Hilaire, rendez-vous directement sur notre site https://lnkd.in/en2fBBjg #LEAGâtinEst #EntrepreneursLocaux #PortraitsDentrepreneurs #Inspiration #GâtinaisEst

[AGROALIMENTAIRE 🍽 ] De l’hôtellerie-restauration à la technologie d'élevage exclusive qu'elle développe à l’export, sans oublier le métier historique d’éleveur d’huîtres et de moules, la société héraultaise Maison Tarbouriech fait de l'art de vivre un business model à succès. ➡ Une saga familiale à lire dans Le Journal des Entreprises Occitanie :

Un beau projet en prévision 🍽️ Aidez-les à le concrétiser en participant à la campagne 🤝

Et si l’avenir du Gros Plant était la folle blanche ?   C’est la question que l’on se pose ce mois-ci dans notre grand format. Petit frère du Muscadet, le Gros Plant du Pays Nantais est le plus océanique des Vins de Nantes. Malgré sa vivacité, sa fraîcheur et sa légèreté, l’appellation voit ses surfaces diminuer depuis quelques années. A l’inverse, son cépage principal, la folle blanche, connaît quant à lui un regain d’intérêt de la part des vignerons, notamment pour son adaptation au changement climatique et pour son nom plus glamour que celui de l'AOC…   Pour en savoir plus, c’est ici ⬇

#PicSaintLoup Il y a 1 an un panel représentatif des vignerons de l’AOP Pic Saint Loup se réunit pour réfléchir à l’avenir de ce vignoble en pleine ascension (et non en crise). Quel type de grand vin devenir ? Comment le positionner, le communiquer ? Invité à participer, Terroir Manager donna son avis, sachant que le Pic Saint Loup a pour enjeu : - de garder un style en phase avec son époque, d’où son succès commercial actuel; - mais aussi d’ambitionner encore, vu son potentiel humain et naturel. In fine, une ligne directrice jaillit de cette réunion : « Pic Saint Loup, naturellement grand ». C’est désormais la baseline de cette appellation si prometteuse. A suivre…

La part des anges Bologne, première distillerie labellisée en Guadeloupe, est classée au top 10 des grands labels. EPV, l’ « entreprise du patrimoine vivant », aussi décerné à une certaine société…Hermès. Distinction d’état unique en France, mise à l’honneur pour distinguer les entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence. Egalement certifiée HVE - haute valeur environnementale -, niveau 3, le plus élevé, depuis 2021. Car Bologne n’a pas toujours été insulaire. La famille protestante, installée dans les Provinces-unies suite aux persécutions des huguenots au moyen-âge, décide de finalement s’exiler au Brésil – alors colonie hollandaise - , ce bien avant les Portugais, afin de capter ce que les princes du marketing allaient appeler plus tard « un nouveau marché ». Chassés ensuite du Brésil par les Lusitaniens devenus les maîtres de Neptune grâce à une R&D qui allait faire d’eux les premiers grands découvreurs des mers et des océans, ils s’installent alors sur le papillon, avant d’y transformer la sucrerie en distillerie. Canne noire, rouge, jaune, la matrice BCG d’antan lontan va rapidement triompher d’un marché en forme de commerce triangulaire, business model des compagnies des îles de l’Amérique britannique, hollandaise, française…. du XVIIème, l’équivalent des compagnies des Indes au Levant. Aujourd’hui, la maison Bologne est la seule à produire encore du rhum de canne noire. Quoique des rendements plus faibles, cette matière première végétale de choix dispose toujours d’un pouvoir aromatique bien plus important que les autres variétés de canne, d’où l’idée de l’édition limitée « Black Cane », l’une des plus raffinées de la distillerie et des Antilles. Une bouteille 100% biodégradable, car entièrement végétale, parachève la gamme de l’entreprise jaune et verte. Autonome énergétiquement, on trouve, dans sa démarche éco-responsable, le recyclage de l’ensemble des déchets transformés en co-produits valorisés, Bologne incarnant l’avant-garde de la pratique agricole durable. L’utilisation de la bagasse – résidu fibreux de distillation du rhum – comme source d’énergie destinée à alimenter les chaudières, le fourrage du cheptel ou encore pour ralentir les mauvaises herbes, et la transformation des vinasses – résidu liquide pompé en fonds de cuve – en boue de méthanisation, engrais naturel pour les sols. Fûts de chêne pour la maturation, colonnes en cuivre pour augmenter la note aromatique, le choix des matières premières revêt ici toute son excellence. Et pour atteindre ce sommet, l’eau, omniprésente : dès l’accostage en Guadeloupe (1654) de l’entreprise qui allait ensuite revenir au Chevalier de Saint-George, la « mega factory » s’installe près de la soufrière, pour en capter les sources aqueuses. En 2024, l’eau – or diaphane -  irrigue toujours trois fonctions essentielles de l’usine : broyage, régulation de la température du vin de canne (jus de canne fermenté) et obtention, par filtrage, d’une eau « osmosée ».

🐖 Le Kintoa : une histoire riche de traditions et de savoir-faire 🐖 Saviez-vous que le porc Kintoa est bien plus qu’un simple produit agricole ? Il représente un véritable trésor gastronomique et un héritage historique du Pays basque, chargé de traditions et d’excellence. 📜 Un peu d'histoire L'histoire du Kintoa remonte au XVIe siècle, lorsque les porcs étaient envoyés paître dans les forêts de hêtres et de chênes, une pratique qui a forgé la richesse et la qualité de cette viande unique. Le terme "Kintoa" vient d'ailleurs d'un impôt (quint) que les bergers devaient payer pour faire traverser leurs troupeaux entre la Navarre et le Labourd. Ce lien étroit entre l’élevage et le territoire basque a contribué à forger l’identité forte de cette race. 🏆 Un produit d’exception Le porc Kintoa a failli disparaître dans les années 1980, mais grâce à la mobilisation d’éleveurs passionnés et à un savoir-faire préservé, il a retrouvé ses lettres de noblesse. Aujourd’hui, il bénéficie de l’AOP (Appellation d’Origine Protégée), garantissant : Une alimentation naturelle et locale, composée de céréales et de glands, Un élevage respectueux et extensif, en plein air, Une viande aux qualités gustatives exceptionnelles, prisée par les plus grands chefs. 🌍 Une richesse pour le territoire Le Kintoa n’est pas seulement une fierté locale, c’est aussi un exemple d’équilibre entre traditions et modernité. Il contribue à la préservation des savoir-faire, soutient l’économie locale et met en valeur le patrimoine naturel et culturel du Pays basque. Pourquoi je vous parle de Kintoa ? Parce que son histoire m’inspire au quotidien, dans mon travail sur les outils de gestion adaptés aux exploitations agricoles locales. Le Kintoa symbolise l’importance de conjuguer respect des traditions et innovation pour faire vivre nos terroirs. 👉 Et vous, connaissiez-vous cette histoire fascinante ? Avez-vous déjà goûté cette viande d’exception ou travaillé sur des projets similaires en lien avec des produits locaux ? Partagez vos expériences et vos avis en commentaires ! 👇 #Kintoa #Histoire #Terroir #Agriculture #Gastronomie #ExpertiseComptable #PaysBasque #TraditionEtInnovation

📰Paru dans la Vigne🍇 Évolution des pratiques et réchauffement climatique obligent, les vignerons privilégient des clones plus productifs pour leurs plantations. Le tour de la question avec les pépiniéristes viticoles.

LE PORTRAIT DE LA SEMAINE 🎙️ Valentin Ramel, parisien d’origine, a répondu à une annonce pour prendre la gestion du domaine viticole de Jaunay-Marigny. Il crée en bînome avec German Mulet, la marque Paon Perché, ils relancent la production de vin sur place et ouvrent les portes du domaine pour proposer de l’hébergement ainsi que de l’événementiel. Paon Perché est une marque solidaire, avec des valeurs sociales fortes puisqu’il s’agit d’un tremplin pour la réinsertion professionnelle. L’ensemble des salariés embauchés sont dans un parcours de réinsertion de différentes périodes selon les profils, et Valentin leur donne le coup de pouce qu’il leur manquait pour se relancer dans le monde du travail. Il est accompagné par une conseillère en insertion socio-professionnelle ainsi qu’un éducateur spécialisé pour aider les salariés à retrouver le chemin du travail. 🍷 Valentin et German ont commercialisé leur première cuvée de vin blanc et laissent en élevage bois, inox et béton, leur première cuvée de vin rouge, grâce à l’aide de leurs salariés qu’ils ont formés aux métiers de la vigne, mais aussi aux métiers de l’hôtellerie, de l’événementiel et de l’œnotourisme, qui font aujourd’hui vivre le domaine. Valentin et German souhaitent développer l’œnotourisme, éduquer autour du vin et proposer un nouveau modèle de gestion d’entreprise intégrant une forte valeur sociale. Valentin n’aurait jamais pensé atterrir proche de Poitiers, surtout en ayant fait des études dans le vin. Et pourtant, le climat frais, la pluviométrie contrôlée, ainsi que l’exposition font de notre région, une très belle région pour faire de très bons vins. Valentin n’a pas encore beaucoup de temps pour explorer le département, mais il en apprécie le cadre de vie agréable, l’accueil et l’accompagnement qu’on lui offre, ainsi que le patrimoine historique. Son adhésion à l’association La Vienne Destination Affaires lui permet de participer à un projet d’entraide, dynamique, qui offre un réseau de professionnels aux compétences qui s’allient et se complètent. LE MOT DE LA FIN 📢 La première vendange de septembre 2023 a permis de produire 40 000 bouteilles, mais une grande partie du raisin a été vendu, faute de structure de production assez conséquente. Les deux gérants souhaitent agrandir leur chai et produire davantage de cuvées différentes et de bouteilles pour les futures vendanges.