LE CAVIAR, UN METS EXTRÊMEMENT RAFFINÉ À L’ARRIÈRE-GOÛT D’EXTRÊME CRUAUTÉ
L’organisation canadienne de défense juridique des êtres animaux, Animal Justice (https://lnkd.in/gCQEyCHV, https://lnkd.in/eEqeHUD), vient de rendre publique son investigation clandestine sur l’industrie du caviar, une investigation inédite qui révèle, pour la première fois, l’enfer du décor distingué de cette industrie cruelle :
https://lnkd.in/gQGNKqPv
Les êtres animaux d’élevage terrestres bénéficient de très peu de protections juridiques et sont soumis régulièrement et de manière routinière à diverses formes de maltraitance (qu’elles soient le résultat de malveillance ou de pratiques standards institutionnalisées), quand il ne s’agit pas de pure cruauté. Mais le traitement des êtres animaux d’élevage aquatiques, dans le cas présent les poissons, est encore pire. C’est le cas notamment dans l’industrie du caviar, qui expose les poissons à des traitements dont l’extrême cruauté n’a rien à envier à ce que subissent leurs "homologues" terrestres : confinement extrême pendant des durées parfois très longues (puisque certains poissons utilisés pour produire le caviar peuvent vivre plusieurs dizaines d’années en captivité confinée), procédures très douloureuses sans aucune analgésie (par exemple, perforation de l’abdomen afin de prélever des échantillons d’oeufs dans le but de déterminer s’ils sont prêts à la récolte, une procédure répétée plusieurs fois durant la vie de production des poissons), techniques de mise à mort longues et douloureuses (par exemple bassin d’eau glacée, coup sur le crâne) qui ne fonctionnent pas toujours et résultent en l’éventration des poissons encore conscients et laissés ensuite agonisants, etc. Ce qui, pour certains, peut rendre le spectacle de cette vivisection moins horrible en apparence que s’il s’agissait d’êtres animaux terrestres, c’est notamment que les poissons ne peuvent pas vocaliser. Toutefois, il n’est pas nécessaire d’avoir une voix pour être capable de souffrir avec autant d’intensité.
Le caviar, au même titre que le foie gras, est un mets considéré par certains comme extrêmement raffiné mais qui a un arrière-goût nauséabond d’extrême cruauté.
Dirigeante cabinet DEFIM Diagnostics immobilier
8 moisQuand on pense que l’on vient d’autoriser aux chalutiers de racler les fonds de certaines zones protégées … nous avons un président pro fin du monde