Bonjour à tous, bienvenue dans cette émission spéciale sur les débris spatiaux ! Aujourd'hui, nous abordons un sujet crucial pour l'avenir de l'exploration spatiale. Actuellement, il y a plus de 36,000 débris de plus de 10 cm de diamètre en orbite terrestre. Parmi eux, environ 5,000 satellites inactifs errent en orbite basse, à moins de 2,000 km d'altitude. De plus, près de 5,400 débris spatiaux de plus d'1 mètre en orbite géostationnaire ajoutent à la menace. Selon les agences spatiale, il existe environ 130,000,000 d'objets de plus de 1 mm en orbite. Les débris spatiaux présentent un risque sérieux pour les engins spatiaux opérationnels. Leur énergie cinétique élevée, due à une vitesse moyenne de 8 km/s, garantit presque la destruction des engins spatiaux au-delà d'un certain diamètre. Bien que la rentrée atmosphérique en 2023 n'ait pas causé de victimes ni de dégâts importants, la traçabilité des débris de plus de 10 cm est assurée grâce à des systèmes de surveillance avec radars et télescopes terrestres. Pour prévenir les accidents, des modifications de trajectoire des satellites menacés en cas de trajectoire potentiellement dangereuse sont effectuées. Cependant, des défis persistent, notamment liés aux petits débris (de l'ordre du centimètre) qui ne peuvent être évités. Dans ce contexte, des recommandations sont émises pour limiter la production de débris. Les fabricants ajoutent du blindage pour stopper certains petits débris, tandis que les agences spatiales recommandent des mesures lors du déploiement, de la rentrée de l'étage supérieur du lanceur et de la neutralisation des sources d'explosion.Il est impératif de sensibiliser et d'agir pour préserver notre espace. Limiter le nombre de débris spatiaux produits est essentiel pour assurer la poursuite à moyen terme de l'activité spatiale. Les agences spatiales doivent garantir la rentrée atmosphérique des satellites en fin de vie. C'est tout pour cette édition spéciale sur les débris spatiaux. Restez à l'écoute pour plus d'informations sur les développements de l'exploration spatiale nous vous remerciant de nous avoir rejoints. #DébrisSpatiaux #ExplorationSpatiale #SécuritéOrbitale #GestionDesDébris #TrajectoireSpatiale #Satellites #DébrisEnOrbite #Espace #Sensibilisation #DéveloppementSpatial #RentréeAtmosphérique #TechnologieSpatiale
Post de Kennie Kennedy
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Des millions de #déchets gravitent autour de la terre ⚠️Sur les 8.800 satellites actuellement en orbite, un quart sont… des épaves ! Et ce n’est là que la partie la plus visible du problème : selon les estimations de l’Agence spatiale européenne, ~ 131 millions de déchets gravitent aux environs de la Terre. Et les plus petits d’entre eux, ceux inférieurs à dix centimètres, ne sont pas inoffensifs. Au contraire : à cause de leur taille, ces rebuts ne peuvent pas facilement être détectés ni surveillés. Ils menacent ainsi les satellites encore fonctionnels et les vaisseaux habités, qui doivent de plus en plus souvent manœuvrer pour éviter la collision. ▪️2.250 satellites toujours en orbite mais ne fonctionnant plus ▪️36.500 débris dont la taille dépasse 10 cm ▪️1.000.000 de débris dont la taille est comprise entre 1 et 10 cm ▪️130.000.000 de débris dont la taille est comprise entre 1 mm et 1 cm À cause des déchets, l’exploration spatiale semble être devenue de plus en plus périlleuse. L’homme est en train de rendre l’espace inaccessible ! D’ailleurs, on sait que, même si nous arrêtions dès maintenant d’envoyer des satellites autour de la Terre, le nombre de débris continuerait d’augmenter malgré tout. En effet, chaque collision crée de nouveaux déchets, qui eux-mêmes en percutent d’autres, induisant une réaction en chaîne. C’est le syndrome de Kessler, théorisé en 1978 par l’astrophysicien américain Donald J. Kessler. SI L’ON NE FAIT RIEN PLUR REFLER LE PROBLÈME DES DÉCHETS SPATIAUX, L’ORBITE BASSE TERRESTRE DEVIENDRA TOUT SIMPLEMENT INUTILISABLE, rendant l’exploration spatiale et le lancement de nouveaux satellites extrêmement compliqués. #numérique #NumériqueResponsable #pollution #PollutionNumérique #DEEE #DéchetsElectroniques Article de Guillaume Pajot avec l’astrophysicienne française Fatoumata Kebe, publié le 17/12/2023 sur GEO ⤵️
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L'anomalie magnétique de l'Atlantique Sud continue de s'étendre. C'est une mauvaise nouvelle pour l'exploration spatiale Publié le 07/06/2024 à 20:20 L'anomalie magnétique de l'Atlantique Sud, zone où le champ magnétique terrestre est affaibli, s'étend et s'intensifie. Ce phénomène inquiétant menace les satellites en orbite basse et soulève des questions cruciales pour l'avenir de l'exploration spatiale. Une anomalie sous haute surveillance Une ombre plane sur l'exploration spatiale. L'anomalie magnétique de l'Atlantique Sud (AMS), cette vaste zone où le champ magnétique terrestre est affaibli, ne cesse de s'étendre et de s'intensifier, selon le dernier rapport du World Magnetic Model (WMM). Un phénomène inquiétant qui soulève de nombreuses questions sur l'avenir des missions spatiales. L'AMS n'est pas une découverte récente. Depuis des années, les agences spatiales surveillent de près cette "aberration" magnétique qui s'étend sur une grande partie de l'Amérique du Sud et de l'Atlantique Sud, jusqu'à la côte sud-africaine. Cette anomalie est particulièrement préoccupante pour les satellites en orbite basse qui traversent régulièrement cette zone. En effet, le champ magnétique terrestre agit comme un bouclier protecteur contre les radiations cosmiques et les vents solaires. Or, dans cette région, ce bouclier est affaibli, exposant les satellites à des risques de dysfonctionnements, voire de pannes. Le rapport du WMM révèle une aggravation de la situation en 2023. L'intensité du champ magnétique dans cette zone aurait diminué d'environ 25 nanoteslas (nT) à la surface, et la zone où l'intensité est inférieure à 25 000 nT aurait augmenté de 7%. Si l'on compare les données des quatre dernières années, on constate une baisse significative de l'intensité minimale du champ magnétique à la surface, passant de 22 232 nT en 2020 à 22 126 nT en 2024. Une diminution de 106 nT en seulement quatre ans. Même à 500 km d'altitude, là où évoluent la Station Spatiale Internationale, la station chinoise Tiangong ou encore le télescope Hubble, l'affaiblissement est notable, passant de 18 428 nT à 18 349 nT. (Suite en commentaire) https://lnkd.in/dEBshy2x
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Une anomalie sous haute surveillance Une ombre plane sur l'exploration spatiale. L'anomalie magnétique de l'Atlantique Sud (AMS), cette vaste zone où le champ magnétique terrestre est affaibli, ne cesse de s'étendre et de s'intensifier, selon le dernier rapport du World Magnetic Model (WMM). Un phénomène inquiétant qui soulève de nombreuses questions sur l'avenir des missions spatiales. PUBLICITÉ L'AMS n'est pas une découverte récente. Depuis des années, les agences spatiales surveillent de près cette "aberration" magnétique qui s'étend sur une grande partie de l'Amérique du Sud et de l'Atlantique Sud, jusqu'à la côte sud-africaine. Cette anomalie est particulièrement préoccupante pour les satellites en orbite basse qui traversent régulièrement cette zone. PUBLICITÉ En effet, le champ magnétique terrestre agit comme un bouclier protecteur contre les radiations cosmiques et les vents solaires. Or, dans cette région, ce bouclier est affaibli, exposant les satellites à des risques de dysfonctionnements, voire de pannes. Le rapport du WMM révèle une aggravation de la situation en 2023. L'intensité du champ magnétique dans cette zone aurait diminué d'environ 25 nanoteslas (nT) à la surface, et la zone où l'intensité est inférieure à 25 000 nT aurait augmenté de 7%. Si l'on compare les données des quatre dernières années, on constate une baisse significative de l'intensité minimale du champ magnétique à la surface, passant de 22 232 nT en 2020 à 22 126 nT en 2024. Une diminution de 106 nT en seulement quatre ans. Même à 500 km d'altitude, là où évoluent la Station Spatiale Internationale, la station chinoise Tiangong ou encore le télescope Hubble, l'affaiblissement est notable, passant de 18 428 nT à 18 349 nT. PUBLICITÉ Et l'exploration spatiale dans tout ça ? Autre constatation inquiétante : le centre de l'anomalie se déplace vers l'ouest à une vitesse d'environ 20 km par an, une vitesse intermédiaire entre celle du pôle Nord magnétique (41 km/an) et celle du pôle Sud magnétique (9 km/an).
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🌌🛰️ La course vers l'espace est une aventure humaine aussi exaltante que complexe. Mais derrière les prouesses technologiques et les rêves d'exploration, se cache un défi crucial : la dépollution de l'espace. Alors que le nombre d'objets en orbite autour de la Terre ne cesse d'augmenter, il est impératif de garantir un accès sécurisé à cet environnement précieux. 🛡️ L'augmentation du trafic spatial, alimentée par l'émergence de nouveaux acteurs privés et la démocratisation des technologies spatiales, entraîne une multiplication exponentielle des objets en orbite. Ce phénomène pose un sérieux problème de sécurité, notamment en raison des collisions potentielles entre satellites et débris spatiaux. Ces rencontres se produisent à des vitesses ahurissantes, créant un effet domino redoutable, connu sous le nom de syndrome de Kessler. Source : https://lnkd.in/e8ZMhQMP 📊 Aujourd'hui, la surveillance depuis le sol ne permet de détecter que les objets en orbite de plus de 10 centimètres. Or, il existe environ 35 000 objets de cette taille en orbite, dont 9 000 sont des satellites actifs, tels que Starlink et OneWeb. Le nombre de débris spatiaux de plus d'1 millimètre est estimé à environ 128 millions, accentuant le risque de collision, surtout dans les zones comme l'orbite terrestre basse. 🔧 Face à ce défi, la France s'est engagée en pionnière dans la lutte contre la prolifération des débris spatiaux. Dès 2008, une loi relative aux opérations spatiales a posé les bases d'une approche proactive, exigeant des opérateurs français le respect de règles strictes pour limiter leur impact environnemental. Parmi les mesures préventives, la désorbitation des satellites en fin de vie est essentielle. #DépollutionSpatiale #Innovation #CoopérationInternationale #abonnement #Althiatem #AdaptationClimatique 🚀 Des initiatives telles que le projet ClearSpace-1 de l'Agence spatiale européenne (ESA) ou les activités d'ADR de l'entreprise japonaise Astroscale témoignent de l'effort mondial pour capturer et éliminer les débris spatiaux. Cependant, pour que ces initiatives décollent réellement, un ancrage commercial est crucial, impliquant une valorisation économique des débris. 🌍 La réglementation actuelle peut jouer un rôle clé dans la création d'un modèle économique viable pour la dépollution spatiale. En rendant obligatoire la désorbitation des objets mis en orbite, elle encourage le développement de services de dépannage et de récupération des véhicules spatiaux en panne. 🛰♻ La dépollution de l'espace est un enjeu crucial pour assurer la pérennité de l'exploration spatiale. Grâce à l'innovation, à la réglementation et à la collaboration internationale, nous pouvons surmonter ces défis et ouvrir la voie à un avenir durable dans l'espace.
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📽 Attention teaser : Aiguilleur de l’Espace !! 🤪 Pardon, mais de quoi parles-tu ? 🌍 Bon, savez-vous qu’en 60 ans de conquête spatiale, nous avons laissé au-dessus de nos têtes plus d'une centaine de millions de débris ! Ces débris filent à plus de 25 000 km/h et peuvent entrer en collision avec les satellites en orbite terrestre. 🛰 Or, nous sommes dépendants des satellites. Ils jouent un rôle essentiel dans différents secteurs d’activité, tels que les télécommunications, le GPS, les prévisions météorologiques, l’astronomie, l’océanographie, la climatologie… 🤯 Ok, mais quel est le lien avec l’Aiguilleur de l’Espace !!! 📡 Malheureusement, nous n’ayons pas de formule magique ou d’éboueur du ciel, donc des postes d'aiguilleurs de l'espace ont été créés pour sécuriser les trajectoires des satellites afin de leur éviter toutes collisions avec les débris ! 🔭 Allons plus loin ! 👀 Actuellement des ingénieurs et scientifiques du monde entier travaillent et expérimentent des solutions pour une gestion plus durable de l'exploitation spatiale et sur des moyens fiables pour récupérer ces débris. Le nettoyage de notre orbite est l’un des enjeux technologiques et scientifiques de notre siècle ! 👩🚀 Et pour reprendre les mots de @ Sabrina Andiappane, il est primordial de mener une réflexion afin « que les satellites qui soient lancés, soient en même temps utiles pour nous et en même temps utiles et durables dans l'espace. » Source : https://lnkd.in/duT9muTz 🙏 Merci à France 5 pour cet excellent documentaire « ALERTE EN ORBITE LA MENACE DES DÉBRIS SPATIAUX » qui, même si le sujet est loin d’être aisé, il n’en est pas moins passionnant ! Extrait : https://lnkd.in/dhuUNCeG #développementdurable #sustainability #tech
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🔴 Le risque de réactions en chaîne dans l'orbite terrestre augmente ! 🔴 Un récent article de Futura Sciences met en lumière les dangers ⚠️ croissants des collisions en orbite et les efforts nécessaires pour les éviter. Chaque collision 💥 potentielle peut entraîner des débris supplémentaires, aggravant encore plus le problème. Chez Infinity Space Providers, nous sommes déterminés à offrir des solutions 💡 innovantes pour gérer et réduire les débris spatiaux. ♻️ Nos technologies innovantes permettent de mettre en orbite des charges utiles tout en minimisant les déchets. 🌌🚀. En diminuant le nombre de débris, nous diminuons les manoeuvres d'évitement, ceux qui représentent un coût non négligeable. 💸 Ensemble, nous pouvons préserver l'espace pour les futures générations. 🌍✨ #cleanspace #debrisspatial #pollution
Le risque de réactions en chaîne en orbite est élevé : le chiffre effrayant de collisions évitées en 6 mois !
futura-sciences.com
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📢 L'association météo et climat vous invite à une conférence-débat "Les satellites 🛰️et l'Europe ouvrent la voie de l'océanographie opérationnelle" par Alain Ratier, ancien directeur général d’EUMETSAT et actuellement membre du CA de Météo et Climat . 🗨️Les satellites d’observation étaient indispensables pour produire la résolution spatiale et la couverture globale qu’exigeait le développement de l’océanographie opérationnelle. Malheureusement, les #satellites pionniers lancés dès 1978 par la #NASA sont restés sans descendance opérationnelle aux Etats Unis, l’océanographie spatiale ayant fait les frais de l’échec prévisible d’une tentative d’intégrer le vol habité et l’observation de la terre au sein d’une unique infrastructure orbitale, puis de celui plus inattendu du programme NPOES de convergence des programmes spatiaux d’observation météorologique civils et militaires. L’Europe a d’abord su ranimer la flamme pré-opérationnelle dans les années 90, avec les programmes ERS et ENVISAT de l’#ESA et la coopération #CNES-NASA sur les missions d’altimétrie de haute précision Topex/Poseidon et Jason, avant d’ouvrir l’ère des séries de satellites opérationnels grâce à deux percées institutionnelles, l’extension du mandat d’EUMETSAT à la surveillance du climat et le Traité de Lisbonne conférant à l’Union Européenne une compétence spatiale partagée avec ses états membres. En favorisant la synergie opérationnelle des satellites de #Copernicus et d’#EUMETSAT, tous développés par l’ESA, et en s’engageant à intégrer leurs observations avec celles collectées in situ et la modélisation numérique de l’océan au sein d’un véritable service d’information sur l’environnement marin, l’Union Européenne a réussi à créer un écosystème opérationnel complet, à l’image de l’écosystème météorologique. Il n’y manque que le financement opérationnel de l’observation in situ de l’océan global, qui échappe pourtant au principe de subsidiarité. 🗓️ Mercredi 3 avril à 17h 📍Distanciel uniquement ▶️ Accès libre sur inscription : https://urlr.me/pk9h6 #conférence #satellite #europe #océan #océanographie #météoclimat 🤝 EUMETSAT Paul Counet Copernicus ECMWF Jean-Noel Thepaut Florence Rabier European Space Agency - ESA Simonetta Cheli Mercator Ocean International Pierre Bahurel CNES Philippe Baptiste Laurence Monnoyer-Smith Raphaël Sart METEO FRANCE Virginie Schwarz Pauline Morin Jean-Michel Soubeyroux.... Sonia Gady Morgane Daudier Christian VANNIER 🌎
Yurplan
yp.events
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Pour mieux comprendre ce qui se passe au-dessus de nos têtes.
🚀 Depuis le lancement de Spoutnik en 1957, l’homme a envoyé dans l’espace des satellites toujours plus nombreux. Les lancements, notamment en orbite basse, se sont cependant multipliés ces dernières années, ce qui pose avec une acuité nouvelle la question des débris spatiaux. 🛰️ Car une fois hors service, les satellites sont loin de retomber tous rapidement dans l’atmosphère : nombreux sont ceux qui continuent à tourner autour de la Terre pendant des années ou des décennies, voire potentiellement des siècles. Entiers ou réduits à l’état de débris, ils polluent l’espace et peuvent entrer en collision avec des satellites encore opérationnels. 🔭 L’Agence spatiale européenne (ESA) dénombre ainsi un million d’objets d’origine humaine en rotation autour de la Terre. 🛰️ De premières solutions pour gérer ces débris sont en train de s’esquisser, et certaines d’entre elles sont spectaculaires : En usant d’un bras robotique (lancement prévu en 2026.) 🦾 En 2019, une mission a démontré la viabilité de technologies telles que la capture par filet ou le harponnage. 🥅 En 2024, une mission japonaise a réussi la démonstration en orbite de son système de capture magnétique puis de désorbitation. 🧲 📋 Recommandations : ➡️ Approfondir les efforts de surveillance et d’exploitation et traitement des données de suivi ➡️ Suspendre tous les essais de destruction de satellites ➡️ Ne délivrer d’autorisation de lancement que sous condition de solutions durables pour la fin de mission ➡️ Effectuer rapidement en orbite basse un retrait actif des débris les plus dangereux, au rythme de 10 par an minimum, en commençant par les 50 plus dangereux. ✉️ Ces informations sont issues de la note scientifique de l'OPECST sur les débris spatiaux (Jean-Luc FUGIT, député, et Ludovic HAYE, sénateur, rapporteurs) : https://lnkd.in/eTE7Ry93.
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🚀 Depuis le lancement de Spoutnik en 1957, l’homme a envoyé dans l’espace des satellites toujours plus nombreux. Les lancements, notamment en orbite basse, se sont cependant multipliés ces dernières années, ce qui pose avec une acuité nouvelle la question des débris spatiaux. 🛰️ Car une fois hors service, les satellites sont loin de retomber tous rapidement dans l’atmosphère : nombreux sont ceux qui continuent à tourner autour de la Terre pendant des années ou des décennies, voire potentiellement des siècles. Entiers ou réduits à l’état de débris, ils polluent l’espace et peuvent entrer en collision avec des satellites encore opérationnels. 🔭 L’Agence spatiale européenne (ESA) dénombre ainsi un million d’objets d’origine humaine en rotation autour de la Terre. 🛰️ De premières solutions pour gérer ces débris sont en train de s’esquisser, et certaines d’entre elles sont spectaculaires : En usant d’un bras robotique (lancement prévu en 2026.) 🦾 En 2019, une mission a démontré la viabilité de technologies telles que la capture par filet ou le harponnage. 🥅 En 2024, une mission japonaise a réussi la démonstration en orbite de son système de capture magnétique puis de désorbitation. 🧲 📋 Recommandations : ➡️ Approfondir les efforts de surveillance et d’exploitation et traitement des données de suivi ➡️ Suspendre tous les essais de destruction de satellites ➡️ Ne délivrer d’autorisation de lancement que sous condition de solutions durables pour la fin de mission ➡️ Effectuer rapidement en orbite basse un retrait actif des débris les plus dangereux, au rythme de 10 par an minimum, en commençant par les 50 plus dangereux. ✉️ Ces informations sont issues de la note scientifique de l'OPECST sur les débris spatiaux (Jean-Luc FUGIT, député, et Ludovic HAYE, sénateur, rapporteurs) : https://lnkd.in/eTE7Ry93.
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Ils polluent. Vous payez. Vous avez aimé cette injustice pour la préservation de l’océan et des forêts ? Vous allez l’adorer pour la préservation des orbites. Pour répondre à nos besoins en données satellitaires (communication, observation, synchronisation, géolocalisation), nous envoyons toujours plus de fusées dans l’espace pour mettre toujours plus de satellites en orbite. Et cela a un coût. Le prix à payer des programmes spatiaux du siècle dernier, et maintenant du « New Space », c’est un coût environnemental non négligeable sur Terre mais aussi en orbites avec un encombrement de celles-ci par des débris spatiaux. Ce coût, qui prendra notamment la forme d’une augmentation des risques de collisions en orbite, aura dans les prochaines décennies un coût économique « astronomique ». Et nous tous, citoyens, consommateurs, et entreprises, seront invités à mettre la main au porte-monnaie. Parce que oui, actuellement, ce coût est seulement pris en charge par les agences spatiales internationales. De sorte que, de manière assumée, le seul modèle économique envisagé par l’industrie spatiale pour la préservation des orbites… C’est la commande publique. Donnons cependant un ordre d’idée : selon l’European Space Agency - ESA il y aurait au moins 2500 satellites non-opérationnels en orbite. Et des dizaines de millions de débris. Or pour programmer le premier enlèvement d’un seul débris spatial en orbite en 2026, l’ESA a financé ClearSpace à hauteur de … 86 millions d’euros ! Cette « marée noire orbitale », nous en paierons collectivement le prix, soit par l’impôt, soit par une augmentation des prix répercutée sur les consommateurs. Certes, nous profitons tous de l’accès à ces données et il est légitime d’envisager cette mutualisation du risque. Mais pourquoi devrions-nous accepter de payer ces coûts si : - L’industrie spatiale n’est toujours pas contrainte au niveau international de limiter drastiquement ses pollutions spatiales sous peine de sanctions financières ? - Les consommateurs et les entreprises responsables ne peuvent pas comparer les opérateurs et privilégier ceux qui jouent le jeu ? - Les citoyens ne sont ni consultés ni associés à la préservation de l’environnement orbital ? Bref, si nous n’avons aucun moyen de mettre fin à ce cycle « ils polluent – vous payez » qui entretient l’irresponsabilité des opérateurs ? Un autre modèle économique doit être pensé, et proposé. C’est justement la mission de Cosmos for Humanity et de l’étude que nous avons mené avec le CNES. Pour aller plus loin, nous avons besoin de vous, maintenant. #CosmosRangers (Merci encore à RTS - Radio Télévision Suisse pour cette opportunité donnée à Claire Elß de présenter notre engagement)
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