Il y a une semaine, les médiateurs américain, qatari et égyptien avaient discuté avec les chefs du renseignement israélien à Doha d'un plan pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, assorti de la libération d'otages en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
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Demain, 19h, à l'IMA : Israël-Hamas : l'introuvable cessez-le-feu ? En sept mois de guerre, Israël et le Hamas ne sont parvenus qu’à un seul accord de cessez-le-feu d’une semaine, en novembre dernier. Fin avril, les négociations reprennent au Caire, en présence du Qatar et des Etats-Unis. Les pourparlers portent notamment sur un échange entre des prisonniers palestiniens détenus par Israël et des otages du Hamas. Malgré la pression internationale, Israël refuse la proposition de cessez-le-feu avancée par les médiateurs égyptien et qatari que le Hamas avait acceptée. Le 7 mai, l’armée israélienne attaque Rafah, conduisant à un nouvel arrêt des négociations. Quelles sont les raisons du blocage ? Comment les négociations sont-elles menées ? Quelles sont les contraintes, les exigences et les stratégies des parties en présence ? Trêve ou cessez-le-feu : quelle différence ? De quoi le cessez-le-feu peut-il être le préalable ? Avec Sylvain Cypel, Insaf Rezagui, Thomas Vescovi Modération : Benjamin Barthe
Ici & Maintenant l Israël-Hamas : l'introuvable cessez-le-feu ?
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🔴 Les infos à retenir : - "Progrès significatifs" dans les négociations sur une trêve à Gaza - Rafah se prépare à une possible offensive militaire d’Israël - L’Allemagne devant la CIJ accusée de "faciliter" un génocide à Gaza #Israel #Hamas #Gaza #Allemagne
Gaza : des "progrès significatifs" dans les négociations sur une trêve
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Cabinet d'Avocats en Israel | Contentieux et Résolution de Conflits | Droit de la famille | Droit civil et commercial | Droit du travail | HE, FR, EN
Jeudi 18/01/2024: le Parlement européen admet pour la première fois qu'il n'y a pas de solution unilatérale à la guerre à Gaza. Et qu’Israël ne porte pas le tort de continuer les combats. En somme: - Le Parlement demande la libération immédiate de tous les otages et le démantèlement de l’organisation terroriste du Hamas; - Les députés réaffirment le droit d’Israël à se défendre, mais condamnent sa réponse militaire "disproportionnée" à Gaza; - La prise d’otages et les attaques délibérées contre des civils constituent de graves violations du droit international; - Nécessité d’un accès humanitaire rapide et sans entrave à l’ensemble de la bande de Gaza; Le texte a été adopté par 312 voix pour, 131 contre et 72 abstentions. Sans être contraignante au regard du droit international, cette résolution marque un pas important. Enfin, Israel n'est plus le "responsable" de cette situation. Enfin, le Hamas est reconnu comme une organisation terroriste sanguinaire qui n'a pas le droit à l'existence, quelles que soient ses "revendications" "humanitaires", "territoriales", "politiques" et "sociales", soi-disant pour le salut du peuple palestinien. Enfin, les crimes contre l'humanité du Hamas (prises d'otages et attaques ciblées sur des civils uniquement) sont dénoncés au grand jour; Enfin, le "cessez-le-feu" n'est plus un mot magique mais un vrai processus, n'ayant de sens que s'il est fait dans un certain contexte: en premier lieu le démantèlement du Hamas et la libération de tout les otages israéliens. Enfin, le droit d'Israel à se défendre est reconnu: "Israël a le droit de se défendre dans les limites du droit international, ce qui implique que toutes les parties à un conflit fassent la distinction entre combattants et civils, que les attaques soient uniquement dirigées vers des objectifs militaires et que les civils et les biens civils ne soient pas ciblés par les attaques." Concernant la "proportionnalité" de la réponse d'Israel: encore un mot magique à démanteler et un mythe à défaire: on ne dira jamais assez que la proportionnalité en droit international ne se mesure pas en comparant l'attaque subie à l'attaque qu'on fait subir - mais en comparant la valeur militaires des objectifs atteints en regard des pertes civiles subies pour les atteindre. Au vu de l'ampleur de la menace terroriste que représente le Hamas aux portes de l’État d’Israël, concrétisée affreusement par les attaques du 7 Octobre, l’éradication de cette menace est un objectif militaire à valeur incontestable et inestimable. Quant au principe de distinction, la prochaine étape pour les organismes internationaux sera la reconnaissance de l'utilisation par le Hamas de civils, personnes et infrastructures confondus, comme arme de terrorisme massif. Il sera alors clair que la poursuite des combats jusqu'à éradication du Hamas est non seulement la condition pour un "cessez-le-feu" mais surtout le seul et unique moyen d'arriver à la fin de cette guerre.
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Comment l’Iran peut-il réagir après la frappe israélienne à Damas ? L’analyse de Fabrice Balanche, membre du comité scientifique de CONFLITS, pour I24 News, le 5 avril 2024 Après la destruction du consulat d’Iran à Damas, le 1er avril 2024, le Hezbollah a aussitôt affirmé que cet acte ne resterait pas impuni. Le guide suprême, l’ayatollah Khamenei, jure qu’« Israël sera giflé ». Mais que peut vraiment faire Téhéran ? Il va s’appuyer sur les membres de « l’axe de la résistance », car il ne peut agir à visage découvert. Les Houtis pourraient intensifier leurs tirs contre les navires en mer Rouge pour fermer Bab el-Mandeb, mais la Chine serait plus pénalisée que l’Occident. Le Hezbollah n’a pas intérêt à lancer une offensive majeure contre le nord d’Israël, car il aurait rapidement le dessous. La population libanaise, y compris la communauté chiite, le rendrait responsable des destructions. Or, à la différence de 2006, il est peu probable que les pays du Golfe payent la facture de la reconstruction. En revanche, une attaque depuis le sud de la Syrie sur le Golan est très plausible. Cela consisterait à frapper Israël sans le faire sur le plan du droit international puisque le Golan est considéré par l’ONU comme un territoire occupé. Les représentations diplomatiques israéliennes pourraient enfin être victimes d’un attentat. Un député iranien appelle à cibler Israël en Azerbaïdjan.
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⛔ SERVICES DE RENSEIGNEMENT Une nouvelle menace terroriste venue d’Iran et du Hamas plane sur l’Europe Les autorités européennes affirment avoir déjoué plusieurs complots terroristes, dont un certain nombre impliquant des suspects se faisant passer pour des réfugiés ⛔ Atlantico : Les autorités européennes affirment avoir déjoué plusieurs attentats terroristes depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas. Quel est l’état de la menace en Europe depuis le début de la guerre à Gaza ? Emmanuel Razavi : Elle est à prendre au sérieux, car bien réelle. Dès le 17 octobre, je l’avais d’ailleurs évoqué dans l’une de mes enquêtes pour Paris Match. Des spécialistes européens et américains que j’avais interviewés avaient mis en garde contre cette menace, émanant de l’Iran et de ses relais. Je citais aussi une source iranienne, proche du régime. Selon ces sources qui se recoupaient, des cibles juives, notamment des associations, étaient ciblée. L’une d’entre elles racontait qu’une nébuleuse d’individus et de cellules islamistes, y compris en France, manipulés par Téhéran, pouvaient être activés à tout moment ». Les services de renseignement européens ont d’ailleurs déjoué plusieurs projets d’attaques terroristes sur le sol européen. Des sympathisants du Hamas qui étaient soupçonnés de planifier des attaques ont été interpellés dans plusieurs pays ces derniers mois. Il y a eu des arrestations au Danemark, en Allemagne. Encore un exemple ces derniers jours : La police italienne vient d’arrêter trois ressortissants palestiniens soupçonnés d'avoir planifié des attentats. Ils sont suspectés d'avoir préparé des attaques-suicides contre des objectifs militaires et civils. Ils seraient liés aux Brigades des martyrs d'Al Aqsa, qui figurent sur la liste des organisations terroristes de l'Union européenne. Il y a en réalité une importation du conflit entre Israël et Gaza en Europe, et même aux États-Unis. Il est évident que la République islamique d’Iran souffle sur les braises du conflit, et que cela fait son jeu, du fait de son influence sur les réseaux islamistes palestiniens. Elle joue constamment la carte de l’intimidation et du chantage au terrorisme en Europe et les utilise à cette fin. . Est-ce que le regain de tension au Moyen-Orient est un terrain propice aux recrutements et à la recherche de financement pour les cellules terroristes, y compris en Europe ? Clairement, Oui ! Les relais de l’organisation terroriste Hamas, branche palestinienne de l’organisation des Frères musulmans, et le Hezbollah libanais, qui est une émanation des Gardiens de la Révolution aux ordres du régime iranien, via des associations ou des groupes installés en Europe, utilisent le conflit pour diffuser leur propagande et récupérer de l’argent par divers moyens. J’ai largement évoqué cette menace iranienne dans mon livre « La Face cachée des Mollahs » qui vient de sortir, ainsi que ses réseaux financiers. (...)
Une nouvelle menace terroriste venue d’Iran et du Hamas plane sur l’Europe
atlantico.fr
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🇫🇷 La #France condamne avec vigueur l'attaque des #Houthis contre #Israël Le gouvernement français a réagi avec fermeté à l'agression perpétrée par les Houthis contre Israël, exprimant une condamnation sans équivoque de cette attaque qui intervient dans un contexte de tensions régionales exacerbées. Dans une déclaration officielle, la France a réaffirmé son attachement indéfectible à la sécurité d'Israël et à la stabilité au Moyen-Orient. Cet acte, revendiqué par les milices houthies, s'inscrit dans une escalade préoccupante qui risque d'aggraver les dynamiques de conflit dans la région. Alors que le Proche-Orient traverse une phase particulièrement critique, le soutien diplomatique de la France se veut un signal fort en faveur du maintien d'une stabilité régionale déjà mise à rude épreuve. 🔗 Lire l'article complet : https://lnkd.in/dQRH-xTp #DiplomatieInternationale #SécuritéRégionale #Israël #France #ConflitProcheOrient
La France condamne « fermement » l’attaque des Houthis contre Israël
fr.timesofisrael.com
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(suite et fin du post ci-dessous) Alors que Washington perd son influence sur Tel-Aviv (incapacité à remodeler la guerre d'#Israël contre #Gaza) et que l'administration Biden se concentre sur la limitation des effets de cette guerre sur les chances de son président de remporter l'élection, Netanyahu, confronté à l'impasse à laquelle aboutit l'usage de l'eschatologie pour traiter les problèmes du monde, et à la menace croissante du #Hezbollah au nord, voit dans la confrontation avec l'#Iran un moyen 1️⃣ de prolonger son séjour au pouvoir, pour 2️⃣ retarder son passage devant la justice israélienne, et 3️⃣ de forcer les États-Unis à repenser leur approche du conflit. Après Damas, la réalité à laquelle Washington devra faire face est que la capacité de l'Iran et d'Israël à contrôler leurs actions/réactions n'est plus un facteur attractif pour les deux parties. La nouvelle ère du #conflit israélo-iranien tire sa force d'une perception partagée que Gaza remodèlera profondément le Moyen-Orient, et que les États-Unis ne sont plus désireux (ou plus capables) de continuer à jouer le rôle de #puissance dominante dans la #géopolitique régionale. Or, il est inconcevable pour les #ÉtatsUnis d'abandonner Israël à ce moment crucial de son #histoire, quand bien même Washington est de plus en plus agacé du comportement d'enfant gâté de Netanyahu. Cette perception incite fortement ce dernier à étendre la guerre au Moyen-Orient, convaincu que pousser l'Iran à la guerre ne laissera d'autre option à Washington que d'intervenir, donc de réévaluer les risques de son retrait de la région. Le fait qu'une guerre avec le Hezbollah se profile donne un aperçu des implications d'un conflit israélo-iranien hors de contrôle pour la sécurité et la stabilité régionales. Les possibilités d'épargner au monde un scénario aussi catastrophique résident dans : 1️⃣ la capacité de Téhéran et de Tel-Aviv à s'imposer mutuellement de nouvelles règles de dissuasion, sans être entraînés dans une guerre directe ; 2️⃣ le rôle que les États-Unis peuvent encore jouer pour éviter une propagation de la guerre de Gaza à tout le Moyen-Orient ; 3️⃣ les efforts diplomatiques pour parvenir à un accord de long terme entre Israël et le Hamas. Cependant, la folie meurtrière (je pèse mes mots) qui a frappé la gestion par Netanyahu de la guerre à Gaza et de ses répercussions régionales d'un côté, la mise en évidence des faiblesses de la stratégie de "patience" de l'Iran d'un autre côté, et les évaluations erronées par les États-Unis depuis le début d'un troisième côté, rendent ces trois voies plus difficiles. Le Moyen-Orient devra donc se préparer à faire face à un conflit dont les trajectoires, les frontières et les lignes rouges ne sont plus prévisibles. Les massacres commis à Gaza, sous nos yeux, ont montré la fragilité de ce qu'on ose encore appeler "#sécurité régionale". L'explosion potentielle d'un conflit Iran-Israël conduira à l'effondrement de ce qui reste de ce #concept.
Dans la nuit du 14 avril, l'#Iran a lancé une attaque contre #Israël en représailles à celle contre son consulat à Damas plus tôt dans le mois, une attaque non revendiquée explicitement par Tsahal. Cette offensive marque une #escalade significative comme première attaque directe de l'Iran depuis son territoire, mettant en lumière le conflit de longue date entre les deux pays. La symbolique de ce changement éclipse les conséquences matérielles de l'attaque. Auparavant, l'Iran préférait affronter Israël et les #ÉtatsUnis indirectement, en utilisant son réseau de mandataires dans la région, une #stratégie qui lui procurait d'importants avantages pour des coûts moindres. Toutefois, cette évolution du conflit pourrait renchérir les coûts pour Téhéran. La stratégie iranienne repose sur quatre priorités durables qui seront probablement renforcées après l'attaque: 1️⃣ L'engagement direct dans une #guerre demeure le plus grand tabou et la dernière des options ; 2️⃣ Il est moins coûteux d'admettre les faiblesses de la stratégie de "patience" que de tenter d'y remédier par une réponse forte entraînant des coûts élevés ; 3️⃣ La dépendance à un #réseau d'agents continue d'offrir des avantages significatifs à des coûts directs réduits ; 4️⃣ La capacité de l'Iran à profiter des répercussions de la guerre du 7 octobre dépendra de son adhérence à ces priorités. Bien que l'Iran ait conçu son attaque pour équilibrer la rétorsion contre Israël pour le ciblage de son consulat, la projection de sa puissance et l'évitement d'une guerre directe, le conflit israélo-iranien est désormais entré dans une phase de haute tension. Si une conclusion claire émerge de ce changement, c'est que les règles strictes qui géraient auparavant le #conflit et empêchaient son escalade sont devenues moins significatives dans les calculs stratégiques de Téhéran et de Tel-Aviv. Le conflit a pris un tournant dangereux depuis l'attaque du consulat iranien, alimenté par deux facteurs principaux : 1️⃣ l'environnement sécuritaire régional turbulent créé par la guerre du 7 octobre entre Israël et le #Hamas, et 2️⃣ la perception par Israël et l'Iran que l'ère post-7 octobre est une bataille pour remodeler les règles de la dissuasion mutuelle. Les coûts énormes d'une guerre directe entre Israël et l'Iran continuent de jouer un rôle dissuasif fort. Cependant, le désir mutuel d'éviter un tel scénario perd de sa valeur dans la gestion des conflits lorsque les deux parties perdent leur capacité à modeler l'action et la réaction de manière calculée et précise, et lorsque des erreurs fatales sont commises. La guerre ne demande pas la permission avant de devenir une #réalité. Peu importe la manière dont Israël réagit à l'attaque iranienne, les facteurs clés qui permettaient auparavant à Téhéran et à Tel-Aviv de maintenir un rythme stable dans le conflit et d'empêcher son dérapage jusqu'à une explosion majeure n'existent plus dans l'ère de l'après-7 octobre.
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Dans la nuit du 14 avril, l'#Iran a lancé une attaque contre #Israël en représailles à celle contre son consulat à Damas plus tôt dans le mois, une attaque non revendiquée explicitement par Tsahal. Cette offensive marque une #escalade significative comme première attaque directe de l'Iran depuis son territoire, mettant en lumière le conflit de longue date entre les deux pays. La symbolique de ce changement éclipse les conséquences matérielles de l'attaque. Auparavant, l'Iran préférait affronter Israël et les #ÉtatsUnis indirectement, en utilisant son réseau de mandataires dans la région, une #stratégie qui lui procurait d'importants avantages pour des coûts moindres. Toutefois, cette évolution du conflit pourrait renchérir les coûts pour Téhéran. La stratégie iranienne repose sur quatre priorités durables qui seront probablement renforcées après l'attaque: 1️⃣ L'engagement direct dans une #guerre demeure le plus grand tabou et la dernière des options ; 2️⃣ Il est moins coûteux d'admettre les faiblesses de la stratégie de "patience" que de tenter d'y remédier par une réponse forte entraînant des coûts élevés ; 3️⃣ La dépendance à un #réseau d'agents continue d'offrir des avantages significatifs à des coûts directs réduits ; 4️⃣ La capacité de l'Iran à profiter des répercussions de la guerre du 7 octobre dépendra de son adhérence à ces priorités. Bien que l'Iran ait conçu son attaque pour équilibrer la rétorsion contre Israël pour le ciblage de son consulat, la projection de sa puissance et l'évitement d'une guerre directe, le conflit israélo-iranien est désormais entré dans une phase de haute tension. Si une conclusion claire émerge de ce changement, c'est que les règles strictes qui géraient auparavant le #conflit et empêchaient son escalade sont devenues moins significatives dans les calculs stratégiques de Téhéran et de Tel-Aviv. Le conflit a pris un tournant dangereux depuis l'attaque du consulat iranien, alimenté par deux facteurs principaux : 1️⃣ l'environnement sécuritaire régional turbulent créé par la guerre du 7 octobre entre Israël et le #Hamas, et 2️⃣ la perception par Israël et l'Iran que l'ère post-7 octobre est une bataille pour remodeler les règles de la dissuasion mutuelle. Les coûts énormes d'une guerre directe entre Israël et l'Iran continuent de jouer un rôle dissuasif fort. Cependant, le désir mutuel d'éviter un tel scénario perd de sa valeur dans la gestion des conflits lorsque les deux parties perdent leur capacité à modeler l'action et la réaction de manière calculée et précise, et lorsque des erreurs fatales sont commises. La guerre ne demande pas la permission avant de devenir une #réalité. Peu importe la manière dont Israël réagit à l'attaque iranienne, les facteurs clés qui permettaient auparavant à Téhéran et à Tel-Aviv de maintenir un rythme stable dans le conflit et d'empêcher son dérapage jusqu'à une explosion majeure n'existent plus dans l'ère de l'après-7 octobre.
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#Palestine - Le Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), Karim A.A. Khan KC, a déposé des requêtes auprès de la Chambre préliminaire I pour la délivrance de mandats d'arrêt concernant des crimes graves commis dans l'État de Palestine. Ces mandats ciblent Yahya Sinwar, Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri (alias Deif), et Ismail Haniyeh, hauts dirigeants du Hamas, accusés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité pour des faits notamment d'extermination et meurtres,prise d’otages, viols et violences sexuelles, torture, traitements inhumains et dégradants. En parallèle, des accusations de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité ont également été portées contre Benjamin Netanyahou, premier Ministre d'Israël, et Yoav Gallant, ministre de la Défense, pour des exactions commises à Gaza depuis le 8 octobre 2023 comprenant notamment le fait d’affamer délibérément des civils comme méthode de guerre, le fait de causer intentionnellement de grandes souffrances ou de porter gravement atteinte à l’intégrité physique ou à la santé, l’homicide intentionnel. ⚖️ En alignement avec cette approche, l’analyse de Me Élise LE GALL dans sa thèse publiée en 2015 mettait en lumière une évolution significative concernant la stratégie de poursuite de la CPI et notamment l'émergence nécessaire d'une approche globale des poursuites dans le cadre des conflits prenant en compte l'ensemble des parties au conflit, et non plus seulement séquentielle. Me Le Gall mettait ainsi en avant l'importance d'une stratégie de poursuite intégrée et globale, où les crimes sont traités de manière holistique plutôt que fragmentée. Cette approche pourrait alors permettre une meilleure compréhension des dynamiques complexes des conflits et garantir une justice plus représentative et équitable pour toutes les victimes impliquées. L'approche actuelle du Procureur Khan, qui poursuit simultanément des figures de premier plan des deux côtés du conflit israélo-palestinien, est un exemple concret de cette politique de poursuites émergente. À suivre ! #JusticeInternationale #DroitsHumains #CPI #MoyenOrient #KarimKhan #Hamas #Israël #Palestine
Déclaration du Procureur de la CPI, Karim A.A. Khan KC : dépôt de requêtes aux fins de délivrance de mandats d’arrêt concernant la situation dans l’État de Palestine
icc-cpi.int
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🇫🇷 Crise pour les services de renseignement français au Sahel La DGSE française fait face à une véritable épreuve au Sahel, entre accusations publiques et arrestation de ses agents. Les enjeux géopolitiques dans cette région hautement stratégique sont immenses et les conséquences, incertaines. Une analyse détaillée de cette situation complexe est à lire dans notre dernier article. 🔗 Cliquez ici pour lire l'article : https://lnkd.in/gjMGDADm
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