Depuis plusieurs décennies, nous assistons en France à l'implantation de bidonvilles composés de populations roms.
C'est précisément le cas du campement qui s'est installé en avril dernier sur un terrain de la Direction des Routes Ile-de-France DiRIF puis sur celui de Decathlon France
Au fil des semaines, nous avons vécu une situation difficile qui s'est traduite par un épisode épidémique au sein de la population rom (résorbé depuis) et environnemental dû à l'installation illégale d'une décharge à ciel ouvert et lucrative pour certain.e.s occupant.e.s.
Ces dernières semaines, les élu.e.s dont moi-même, les services de la ville, de la Préfecture, les propriétaires du terrain sont la DIRIF, l'ARS, les asso dont Médecins du Monde, les conseils juridiques des occupant.e.s rom, toutes et tous avons été sur le pont pour sortir de cette situation de crise.
Ce mardi 20 aout, le campement a été évacué de manière sereine. Les zones ont été sécurisées et le nettoyage de la scandaleuse décharge devrait finalement être pris en charge par le propriétaire de Decathlon.
Si les riverain.e.s vont pouvoir retrouver une zone de quiétude, l’opération ne met malheureusement pas fin à la problématique d’accueil des roms.
Ce fut donc un travail collectif de longue haleine.
Présent sur le terrain aux côtés des équipes tout l’été, je n’ai pas économisé mon énergie dans ce dossier.
Ce ne sont pas les pseudo cris de colère de l’opposition notamment ceux de Laurent Rivoire et Jean Paul Lefebvre qu’ils postent sur leurs réseaux depuis leur lieux de vacances, qui ont permis d’apaiser la situation.
Au contraire, ils n’ont fait qu’alimenter les débats anxiogènes.
Comment peuvent-ils prétendre être à l’origine de cette sortie de crise par le simple fait d’adresser un courrier d'opposant signé de leur part au Préfet ?
Leur communication est un manque de respect des noiseen.ne.s.
Un mépris d’autant plus important de l’ancien maire qui masque son bilan catastrophique de sa politique d’aménagement.
Rappelons que ce terrain privé de Decathlon a été laissé sans projet sérieux et abouti laissant à deux reprises des campements s’installer dans des zones devenues inexploitées.
La construction d’un centre nautique olympique, que l’ancien maire a décidé probablement seul, se révélait depuis longtemps être impossible sur ce terrain en raison de contraintes techniques énormes.
Cette analyse, nous la devons à la Solideo, et non à une orientation politique de ma majorité.
Depuis 2020, nous pâtissons tout comme la population, de cette politique sans vision. Aussi, je m’attache avec mon adjointe Samia Sehouane, à proposer des projets pérennes en conformité avec notre pacte d’urbanisme et d’aménagement signés avec plus d'une cinquantaine de promoteurs.
L’implantation prochaine d’un skate parc, pour lequel nous avons œuvré pour l’accueillir sur le dit terrain, participera de cet objectif avec en prime un bel héritage matériel des jeux olympiques de Paris 2024.