Face au mouvement «no-kids», qui prône le choix de ne pas faire d'enfants, des figures médiatiques et intellectuelles estiment urgent d'offrir un contre discours. →https://l.lefigaro.fr/W7y
J'ai LONGTEMPS eu cette vision du sans enfant. Papa sur le tard, et gêné par cette idée selon laquelle un enfant serait un coût pour l'humanité, la planète (nous serions apparemment suffisamment nombreux ?) je crois que ce fut la plus belle décision de toute ma vie, et sans aucun doute ma plus belle réussite. Il n'y a rien de supérieur a l'amour inconditionnel, et surtout rien de plus enrichissant et d'épanouissant que de pouvoir sortir de son petit égo trip et occuper des responsabilités qui sont en réalité les plus importantes. J'ai de plus en plus de mal à comprendre ce mouvement et les arguments de ces gens qui le prônent alors même qu'ils n'ont strictement aucune idée de quoi ils parlent, juste en se basant sur le ressenti de ce qu'ils voient chez les autres, en essayant de se trouver les meilleures excuses, pour souvent se voiler la face. Mais c'est leur choix, et il faut bien entendu le respecter.
Ou comment prétendre sauver la planète et faire 10 enfants. C’est un choix personnel qui ne devrait pas entraîner de jugement. C’est un choix d’amour. Mais c’est un choix qui a un impact sur le nombre d’habitants et la pollution est en lien direct avec le nombre d’enfants. A chacun de choisir mais en toute conscience. Je comprends mieux le mouvement no-kids que l’idée d’avoir 10 enfants. Mais c’est une idée toute personnelle aussi impactées par les aléa de la vie. Nous aurions aimé avoir 5 enfants mais n’en avons eu que 4.
Ce mouvement est beaucoup plus profondément ancré dans la société que ce que l'on croit. Il irait de pair avec une montée de l'angoisse et des psychoses chez des jeunes à qui l'avenir fait peur : peur de la guerre qui inonde les écrans TV chaque soir, peur de l'insécurité économique en raison de la difficulté à trouver un parcours professionnel qui corresponde à ses attentes ( parcoursup porte une part de responsabilité dans ce sentiment), peur d'une fin du monde écologique à mesure que les différents rapports du GIEC noircissent le tableau environnemental, peur de l'insécurité au sens large (pour ses enfants avant tout) : harcèlement scolaire, racket, drogue, agressions diverses & variées....Face à ce "défaitisme psychologique" il faut agir sur plusieurs leviers pour redresser la barre. Il en va de l'équilibre économique de notre société : moins d'enfants > moins d'actifs > moins de cotisants > déséquilibre complet du système de retraite basé sur la répartition ! Mais ce comportement va aussi de pair avec une montée de l'individualisme qu'il faut combattre à tout prix !
Qu’il en porte et nous pourrons en reparler :)
La liberté de choix appartient aux couples. Avoir 10 enfants c'est de l'élevage. Les femmes ne sont pas des vaches laitières !!!
Y a le mouvement no-brain qui a décidé de fusionner avec le mouvement no-kids car ils avaient beaucoup en commun…
Associé gérant chez JVO3 Sarl Architectes & Urbanistes
1 moisIl est peut être préférable pour les enfants et pour la société en général, que ceux qui ne veulent pas d’enfants,… n’aient pas d’enfants 🤷🏽♂️