Post de Palais de Tokyo

Bonjour, la session du CHEC 2024-2025 portera sur : Identités, altérités : quels enjeux pour la culture ? L’appel à candidature reste ouvert encore une vingtaine de jours. Pour avoir intégrer la session 2023/2024, je conseille pour celleux qui souhaitent travailler sur ces problématiques.

Ce post n'appelle à aucun débat. Antifascist' Tout est politique. Elle infuse dans tous nos choix, nos actions et toutes nos opinions. Je me sentais obligé de faire quelque chose par rapport au climat politique actuel, mondial et aussi en France. J'ai peur, pas pour moi mais pour les autres. Ici, on est contre toutes formes de rejet, d'exclusion, d'oppression, de violence, etc. Et surtout, on est antifasciste. Cela étant dit : "Pas de tolérance avec les intolérants." On essaie d'être un meilleur humain chaque jour, on aspire à un monde meilleur, et il vaut mieux rêver grand et essayer des politiques qui soignent l'écosystème que des politiques qui soignent un système oppressif. Ici, on est une "gauchiasse" et on se bat contre le RN et toutes les idées d'extrême droite. - Hey, je m'appelle Julien mais vous pouvez m’appeler Nova. Je suis directeur artistique & motion designer spécialisé en 2D. J'aide les marques, entreprises, agences et freelances à donner vie à leur projet et à transmettre leur message avec des motion design aux visuels esthétiquement lumineux et avec une passion brulante de la narration. Faisons briller votre projet avec l'éclat de la nova ❋ Envie de discuter de votre projet ? → contact@project-nova.fr Envie d'en découvrir plus sur moi ? → https://lnkd.in/gswaQ5bs

3/6 #civilisation #malaise #surpuissance #code #dimporphisme #essentialisation vs #singularisation #enbyphobie #exorsexisme #nonbinaires #toutepuissance #démiurge #Eurovision2024 #Suède #ammonites #paradoxe #ambiguité #Malmö #impensé vs #impensable Du côté de la philosophie… Peut-on discerner, discriminer, distinguer, dysfonctionner entre nature masculine et nature féminine ?  Une complexité d’analyse convocable et largement convoquée, entre autres par le géographe lyonnais Augustin Berque, qui en 1990, soutient que « la nature est forcément traduite en termes propres à une culture ; elle est intégrée au monde que l'homme est capable de concevoir, de percevoir et d'aménager. Dans ce cas, la nature ne se définit pas sans ou contre l'homme mais par l'homme ». Autrement écrit, la nature est, en elle-même, un concept à fort contenu culturel Du côté des dictionnaires La volonté du chanteur suisse serait de « casser les codes ». Il serait sain qu’il aille vérifier le sens des termes, afin de ne pas s’y brûler les ailes (les « elles » ?) à son tour ! Du latin codex, variante de caudex (« tronc ») qui, à l’origine, désignait les livres, puis plus précisément les livres juridiques rassemblant les lois, et finalement par métonymie, le mot a été employé pour désigner l'ensemble des lois écrites dans ces livres. Une vie sans loi ? Un enfer, à n’en pas douter. Même si, je reconnais, il y a des caudex à mettre à l’index… Mais de là à se séparer du « tronc commun »… [i], in Das Unbehagen in der Kultur, (Le Malaise dans la culture).1930

A lire et à penser, cet article de Fabrice Raffin. Je vis depuis toujours entre ces grandes familles de Cultures, dites académique et populaire. "Laisser vivre les cultures"... Je ne sais pas vous mais moi l'idée me plaît bien. Nous ne pouvons pas toujours changer les choses, encore moins les changer rapidement, mais nous pouvons au moins changer nos idées et représentations. "Les pratiques de la majorité des Français sont culturelles, non parce qu’elles donnent accès à des œuvres socialement valorisées par une élite, mais parce qu’elles permettent une expérience hors du commun, faite d’émotion, de plaisir et de fête. Une conception qui valorise la participation durant les moments culturels, par la danse, le chant, les cris, le faire. Une conception dionysiaque qui diverge pour beaucoup de celle des institutions engagées elles, dans une perspective contemplative tout apollinienne avec pour buts, l’éducation, la connaissance, une attente d’éclairage sur la condition humaine. Ensemble d’attentes que permettraient de réaliser des objets artistiques d’excellence appelés œuvres, toutes choses souhaitables par ailleurs, ce n’est pas la question. (...) Bien sûr, ce qui relève ici d’une présentation binaire, entre deux idéaux types culturels, est bien plus nuancé dans la réalité. Il existe entre ces deux extrêmes toute une gamme de pratiques culturelles hybrides, oscillant vers l’un ou l’autre extrême. Mais pour sortir du malaise, s’il convient de continuer à soutenir les formes de la grandeur artistique de demain, peut-être faudrait-il aussi reconnaître et laisser vivre les cultures du quotidien de la majorité des populations ?" https://lnkd.in/dcqVReJP

Comme le disait Robert Filliou, « l’art, c'est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art ». Ce dimanche, ne l’oublions pas. Le LMAC s’associe aux différents appels pour faire battre l’extrême droite. Parce qu’il est important de défendre et revendiquer l’art et la culture comme des valeurs de vie. Parce qu’il est important de rappeler que nos lieux sont ouverts, accessibles, inclusifs, accueillants. Parce qu’il est important de redire haut et fort que l'art éveille les consciences, participe à la citoyenneté, favorise la diversité. Parce que les valeurs que nous portons, partageons et défendons au quotidien, telles la liberté, l’égalité, l’inclusion, la diversité, sont à l’opposé de celles prônées par l’extrême droite. Parce que nos métiers permettent de s’interroger sur le monde, de réfléchir, de se rencontrer. Parce que continuer à vous accueillir, éveiller, surprendre, émouvoir, rire est essentiel. Parce que nous souhaitons défendre le service public de la culture. Dimanche, votons contre l’extrême droite. © image : "Je vous avais dit que je n'allais pas très bien", œuvre de Gianni Motti. Cimetière des Rois, Genève. BLA! – association nationale des professionnel·le·s de la médiation en art contemporain DCA — Association française de développement des centres d'art contemporain

Les scènes comme terrains d’expression. 🤍 Appel à projets : démocratie, art et citoyenneté Le Théâtre de la Concorde à Paris - qui sera inauguré en octobre prochain - est un espace de débat, de rêve, de réflexion, d’éducation populaire et de création pour décrypter un monde de plus en plus complexe, et ainsi questionner notre vie démocratique. La programmation artistique du théâtre est conçue en résonnance avec ces enjeux. Il est aussi un lieu où l’on apprend, débat et se forme avec  son université populaire abordant des questions de société ou qui animent le débat démocratique : l’accès à l’information, l’intelligence artificielle, l’identité, le genre, le vivant, le travail, le soin… l’accueil d’ateliers à l’attention des publics parisiens jeunes et adultes. L'appel à projets « Ma citoyenneté, mes rêves et mes droits au Théâtre de la Concorde » vise à proposer aux Parisiennes et Parisiens des activités pour connaître et s’emparer, à travers l’art, de leurs droits de citoyens (lien en commentaire). L’objectif est d’apporter notamment aux plus jeunes et aux publics éloignés de la vie citoyenne les outils leur permettant de prendre une place active en démocratie et de s’y épanouir. Le but étant de créer de nouvelles synergies entre le monde associatif et ce nouveau lieu, dont les scènes pourront être un terrain d’expression finalisant ou ponctuant un projet pédagogique au long cours. Ces projets doivent permettre aux différents publics de : - connaître le fonctionnement de la démocratie et l’exercice d’une citoyenneté active : découvrir les institutions, la vie démocratique, voter, participer, décider… - comprendre le monde en s’informant de manière libre et éclairée : qu’est-ce que l’information, le journalisme, comment décrypter les médias, la liberté de la presse dans le monde - connaître et exercer ses droits sociaux/humains : les droits de l’enfant, l’égalité fille-garçon, les droits culturels, la lutte contre les discriminations et l’inclusion… - faire entendre sa voix, exprimer ses droits de différentes manières : apprendre à débattre, maîtriser l’art oratoire, livrer sa parole en podcast, écrire, pratiquer le théâtre, la danse, le sport - prendre soin de soi et rêver d’un monde meilleur ou idéal et exprimer ainsi ses espoirs par un processus créatif (podcast, écriture d’un spectacle, battles d’éloquence etc…). Les candidatures sont à transmettre avant le 30 mai 2024 à minuit. Photo : © Clement Dorval - Ville de Paris Chaque jour, une initiative, un 🤍 #Culture  #Société  #Planète

Les français veulent-ils vraiment plus de démocratie ? Alors que certains veulent en finir avec la démocratie participative je crois qu'il est urgent de continuer la bataille culturelle sur les enjeux démocratiques. Comme il y a urgence, il faut aller vite et la tentation est grande de se passer de la démocratie, d'imposer le changement (cf la taxe carbone qui a donné le mouvement des gilets jaunes) - et avec elle le risque de continuer à s'acculturer à la restriction de nos libertés. L'urgence est de nourrir une culture de la participation et de la délibération en France pour qu'un modèle technocratique qui continuera à créer du ressentiment ne puisse pas s'imposer. Mais une culture démocratique qui sortirait du schéma purement représentatif est encore marginal en France. Oui les citoyen.nes veulent être associé.es aux décisions, mais les nombreuses consultations qui ne donnent rien fatiguent, créent de la colère et un sentiment de manque de considération qui nourrit l'abstention... Quelles sont nos armes dans cette bataille culturelle là ? - L'éducation au média : FakeOff - L'éducation au débat : Déb'Acteur - L'éducation à la coopération : fertîles - L'éducation à la démocratie : MOB, le média de la démocratie / Nessi GERSON développe en ce moment la Fresque de la démocratie - De nouveaux modes de scrutin : Mieux Voter - L'accompagnent des élus qui ont un rôle centrale : Démocratie Ouverte, Missions Publiques - L'information et la recherche sur les enjeux démocratiques : démocratieS / Institut de la Concertation et de la Participation Citoyenne - ICPC Cette ambition d'une réelle culture démocratique porte en elle un humanisme : y croire, c'est considérer que la démocratie participative et délibérative permet un épanouissement de chaque citoyen.nes. Il suffit d'avoir vu des personnes tirées au sort et suivre des formations puis les voir délibérer pour croire avec fermeté à l'émancipation par la connaissance et le dialogue. Bravo à celles et ceux qui ont porté la Convention Citoyenne pour le Climat, qui a eu le mérite d'attirer l'attention médiatique sur d'autres manières de faire démocratie et sur le Conseil économique social et environnemental , bravo à Fréquence Commune qui a animé la première assemblée citoyenne décisionnaire à Poitiers (et à Léonore Moncond'huy pour sa mise en place) ! Avec Le Bruit Qui Court on participe humblement à cette bataille culturelle en rendant la démocratie désirable avec notre premier "spectacle-assemblee" testé l'été dernier dernier en Bretagne : Fête ensemble. Créer les conditions d'un débat sain où changer d'opinion redevient kiffant, où il ne s'agit pas d'écraser l'autre mais de faire ensemble pour le bien commun, de créer ce sentiment d'appartenance à une communauté plus grande que permettent les grands événements sportifs ou festifs dont les moments démocratiques devraient faire partie... La démocratie c'est un sport, ça se pratique, la démocratie c'est un art, ça se fête !

L’identité c’est par définition ce qui reste égal à lui même, qui ne varie pas…seul les objets inertes peuvent conserver leur identité. C’est à partir de son expérience de sinologue et de traducteur que François Jullien en vient à questionner ce mirage mortifère. Une culture est vivante où elle n’ai pas et être vivant c’est être en relation, en tension avec d’autres cultures: rester ouvert à l’altérité. Cela ne veut pas dire annihiler les différences, mais au contraire les faire travailler. C’est pourquoi comme le montre magnifiquement aussi Pierre Legendre, la menace vient de l’idéologie gestionnaire sous la forme d’une culture managériale mondialisée: l’homogénéité du marché ! François Jullien a créé la notion de décoincidence comme démarche vertueuse de questionnement des et par les cultures. Rester ouvert à l’altérité, c’est à la fois l’éthique et l’hygiène des sociétés.

Au-delà de l’hégémonie du genre et des normes sociétales, le principe féminin fait partie intégrante de l'équation de l'évolution de notre Humanité dans la complétude et l'unité absolue du principe masculin. La grande période inédite est arrivée d'accepter l'invitation de façon volontaire et salvatrice aux désapprentissages et déconstructions de nos anciens conditionnements archaïques, restrictifs, limitatifs, couplés à notre ancienne programmation mentale mécanisée au sein d'une circularité à circuit fermé. Une opportunité providentielle à saisir dans le pouvoir de l'intention partagée de : 🎯s'acclimater à l'éclosion massive de nouvelles....... Une opportunité de mise en lumière par l'activation de leviers majeurs de restauration naturelle holistique pour pouvoir changer notre orientation, ressenti, sensation, regard, perception et nos perspectives par l'adoption et la mise en œuvre d'une vision élargie organique intègre, interactive, immersive et implicative afin de transformer les obstacles déguisés en tremplin ! C'est ici et maintenant https://lnkd.in/ex6ctBYj les indices précieux pour éclairer votre chemin à travers votre complétude lumineuse d'être vivant et vibrant.😁 #selfempowerment #realitequantique #expansion #transmutation #luxembourg #genre

📢 𝐃𝐢𝐬𝐬𝐨𝐥𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 ? … 𝐃𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐮𝐥𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐜𝐞𝐫𝐭𝐚𝐢𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 ! 💬 Plus de 1000 organisations et acteurs du monde de la culture - dont l'AGrAF - signataires de la tribune, publiée dans Le Monde. 🌍 A quoi sert la culture sous un régime démocratique ? A exprimer des points de vue différents, à l’infini, sur la nature humaine, sur notre monde, sur nos sociétés, sur la richesse des différentes identités et cultures, sur l’Autre pour mieux l’aimer et le connaître, pour dresser un pont entre soi et lui. En démocratie, la pensée et la culture sont indépendantes, aucun courant politique, idéologique ne tentant de les canaliser. En démocratie, la diversité et l’indépendance enrichissent le libre-arbitre et rendent passionnant le vivre-ensemble. En démocratie, la culture voyage librement dans le passé et dans le présent pour mieux donner une possibilité d’avenir. En démocratie, sont gagnants les citoyens, à qui cette culture foisonnante et diverse est proposée, mais aussi les créateurs, libres de traverser, sans barrières, tous les territoires de la création. A quoi sert la culture sous un régime totalitaire ? A devenir un outil de propagande. (...) Nous appelons donc tous les acteurs et actrices de la culture, techniciennes, techniciens, créatrices, créateurs, éditrices, éditeurs, femmes et hommes qui gèrent des événements et structures culturels, mais aussi et surtout tous les citoyens et citoyennes qui soutiennent la culture et qui comprennent son importance dans l’éducation de nos enfants, de la jeunesse, à aller VOTER non seulement pour faire barrage à la haine de l’autre, mais aussi pour que la France des Lumières conserve un avenir.