C'est avec beaucoup de joie et d'émotion que je vous annonce qu'Alternatiba Paris devient Action Justice Climat 🔥 Après 1 an et demi à travailler sur ce projet de création de nouveau mouvement, qui a vu des centaines de personnes contribuer à faire advenir ce que nous sommes aujourd'hui, nous pouvons enfin dévoiler cette nouvelle identité. Et je suis très fière de faire partie de ce collectif incroyable ! Concrètement, on va désormais : 🔥 Lutter contre la montée de l'extrême-droite et les discours ecofascistes, carbofascistes 📣 Porter un projet d'écologie populaire et émancipatrice pour toustes 🤝 Nouer des alliances, à la croisée des luttes ✨ Militer dans la joie et le militantisme soutenable Pourquoi ce changement ? Depuis les 10 dernières années où nous avons milité sous le nom d’Alternatiba Paris, nous avons une expérience terrain qui s’est développée et fortifiée avec le temps. Nous constatons par ailleurs que la lutte climatique a considérablement évolué depuis, et alors que notre bataille consistait à mettre les sujets climat à l’agenda politique et médiatique, force est de constater qu’aujourd’hui nous avons gagné cette bataille culturelle : plus personne ne peut ignorer l’urgence climatique. L'heure est maintenant à la politisation des sujets climats ! Pour en savoir plus, notre manifeste > https://lnkd.in/eDN_NKvH Et pour nous rejoindre à la croisée des luttes > https://lnkd.in/euqtKVJ9
Post de Léa Geindreau
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Comme lui votons Ecologistes, Laurent Berger, ex CFDT, lance l’Institut Mutualiste pour l’Environnement et la Solidarité avec le Crédit Mutuel Alliance au service des opérationnels engagés dans la révolution environnementale et sociétale. Quarante collaborateurs, économistes, ingénieurs et spécialistes de la donnée en cours de recrutement, des experts pour y voir clair et prendre les bonnes orientations. Un outil pour impacter directement sur l’écorénovation, le financement des énergies autres, l’agriculture, la biodiversité et plus globalement sur les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance auxquels sont confrontés les particuliers et les entreprises. La ligne vraie des Ecologistes.
https://lnkd.in/dxRRT7bS Laurent Berger, directeur de l’Institut mutualiste pour l'Environnement et la Solidarité (Crédit Mutuel Alliance fédérale) est l'invité du Grand entretien. Il publie "Une société du compromis" avec Jean Viard aux éditions de l'Aube. "J'avais envie de mettre les mains dans le cambouis de la transformation environnementale et sociétale. Un syndicaliste, son terrain d'action, c'est l'entreprise !" Il assure que son Institut "aura pour rôle d'avoir une expertise solide pour pouvoir faire les bons choix dans les différents secteur, s'appuyer sur les données qui sont stables. Notamment pour faire baisser notre bilan carbone de 20% dans les quatre ans à venir. C'est l'instrument de l'ambition que porte le groupe". "Il y a trop de clashs et pas assez d'actions concrètes, le pays "se voit plus révolutionnaire que réformiste". Il fait le portrait d'une société française malade, "très angoissée et assurément très fatiguée, en particulier depuis le Covid. Une société à la peine pour recréer du commun, la radicalité affleure partout, la radicalité des postures empêche la radicalité des choix." « Pour une société du compromis » : ce qu’il faut retenir du livre de Laurent Berger et Jean Viard. On l'aura compris : - entre le bloc réactionnaire "extreme droite/LR/Horizons/macronistes" du discours de vents sans fond actif, sans audience en Europe et plein de fanfaronnades dans la commune, département, région, Parlement, exprimant sa grossièreté sous mes yeux jusqu'à 2 300 mètres d'altitude (je connais deux exceptions en Grésivaudan et Voironnais) et - la liste Les Ecologistes pour une Terre meilleure et un programme à influencer pour plus d'efficacité dans la vie courante des citoyens-contribuables-consommateurs de France en une évolution ferme mais polie, il n'y a aucune hésitation à avoir, votez Ecologistes pivots d'une union au centre des Français. Pour relever les immenses défis que sont la transition écologique, la révolution numérique ou la nouvelle organisation du travail, le « compromis » : « Le Conseil national de la Résistance l’a bien montré dans son programme, ferme sur les valeurs et ouvert sur les solutions. » Volontariste, l’approche « compromiste » consiste à tenir compte de la réalité sociale et des « intérêts contradictoires » qui la traversent, à viser l’intérêt général par le dialogue tout en poursuivant un objectif de justice.
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Désobéissance civile et urgence climatique : Réflexions sur l’action du collectif Antigone Il n'est jamais simple de commenter ce type d'actions, surtout sur Linkedin. La désobéissance civile se définit comme un acte public, non violent, posé en conscience pour défier une loi dans l’espoir de provoquer un changement. Ce matin, Antigone a choisi, en grimpant sur le pont, de viser les politiciens, et en particulier le gouvernement fédéral, qui continue de subventionner les compagnies pétrolières malgré l'urgence environnementale qui pèse sur nous tous. 51,5 milliards de dollars canadiens en 2023, selon Le Devoir. Nous sommes à un tournant critique pour le climat et la biodiversité et ceux qui s'y intéressent un tant soit peu le savent : nous allons droit dans le mur. Pourtant, au Québec, nous avons une culture qui valorise la modération et le consensus. Nous avons été éduqués dans l'idée qu'il ne faut pas trop déranger, qu'il faut privilégier le "vivre ensemble" plutôt que la confrontation. Il est donc comprenable que l'action menée ce matin sur le pont Jacques Cartier par les activistes d'Antigone a indigné certains puisqu'elle touche à la liberté individuelle. Ces actions, en perturbant cet équilibre, peuvent être perçues comme une menace au consensus et à l'harmonie collective. Ce type de militantisme peut également renforcer la polarisation, alors que notre objectif devrait être de rassembler les gens autour d'une cause commune. Cependant, en voyant ces deux personnes grimper ce matin, je me suis dit : "Nous sommes rendus là." La situation est telle que certains estiment qu'il n'y a plus d'autres moyens d'attirer l'attention que par des gestes radicaux. Car malgré les discussions, malgré les solutions proposées depuis les quarante dernières années, nos gouvernements n'agissent pas à la hauteur de l'urgence et n'ont pas le leadership nécessaire. Je comprends la colère d’Antigone, et je comprends aussi la frustration des gens pris dans le trafic ce matin. Mais pour moi, cette action est avant tout le reflet du manque d’écoute de nos gouvernements et de leur inaction face à l’urgence climatique. Ce vide de vision et de direction de nos gouvernements poussent des citoyens à des gestes extrêmes pour tenter d’alerter sur le danger imminent. Il existe un proverbe qui dit : « Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt. » Dans ce cas, ne nous concentrons pas sur les gestes radicaux, mais sur ce qu’ils révèlent. Pourquoi deux personnes ont-elles dû grimper si haut ce matin pour nous rappeler que l’avenir de notre planète est en péril ? C’est là que réside la véritable urgence. Pour lire l'article : https://lnkd.in/djvXF9BJ Récent article de Pivot Québec sur le sujet : https://lnkd.in/gVe9UAXn #environnement #criseclimatique #energiefossile #ecologie
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Cher·e·s tous·tes, Depuis le 9 juin, chez M.A., on rit autant qu’un conseil des Ministres un soir de dissolution. C'est dire si l’heure est grave… Tant qu'on peut encore s'exprimer librement sans crainte de représailles violentes, on avait envie de vous dire ce qui suit. ❌ Contrairement à ce que l'on pourrait croire si on s’en tenait à la couverture médiatique, la crise climatique ne s'est en effet pas mise en pause le 9 juin. Nous épluchons l’actu écologique et politique quotidiennement pour essayer d’en tirer la substantifique moelle qui vous fera rire jaune, ou vert. 😢 Force est de constater que dans la majorité des cas, l’écologie est maltraitée par les différentes formations politiques, qu'elles soient d’extrême-droite ou extrêmement libérales, ce qui nous occasionne quelques sueurs froides (qui ne suffisent toutefois pas à contrer le réchauffement climatique). Pire, que voit-on aujourd’hui ? Une écologie qualifiée de punitive et des militants écologistes traités comme des terroristes... voilà les discours que ces formations politiques nous servent tous les jours ou presque depuis des mois, avec l'aimable soutien des médias dirigés par nos milliardaires adorés. Personne ici ne sera étonné si on vous dit que chez Malheurs Actuels, on soutient plutôt le projet du Nouveau Front Populaire. 👉 L'écologie politique n'est pas parfaite, mais elle tente de nous emmener collectivement vers un avenir le moins difficile possible. 👉 Le Nouveau Front Populaire n'est pas parfait, mais c'est la formation politique qui a le mieux intégré les enjeux et les problématiques écologiques à court terme dans son programme : neutralité carbone en 2050, moratoires sur les grands projets d’infrastructures autoroutières et méga-bassines, renforcement de la structuration de filières françaises et européennes de production d’énergies renouvelables. Sans compter la justice sociale et la diminution des inégalités qui pèsent sur la transition. Car à un moment où l'humanité entière doit faire preuve d'intelligence et de solidarité à l'échelle la plus large possible pour face à la crise climatique, certains s'appuient sur la peur et la division. Au-delà de l’inaction écologique, Malheurs Actuels se doit de lutter contre les discriminations en tous genres, et défendre des valeurs républicaines de Liberté, Égalité et Fraternité. Des valeurs attaquées par le Rassemblement National qui propose un programme moins favorable à ceux qui ont le moins, pour continuer à servir les intérêts de ceux qui ont toujours plus. ⏭️ Alors, pour plus de justice sociale et une écologie qui nous fait éviter le mur, il n’y a pas 49,3 solutions : aux urnes citoyen·ne·s !
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🌍 La justice climatique est un enjeu crucial, mêlant écologie et équité sociale. Elle met en lumière les inégalités engendrées par le changement climatique et souligne l'importance de combattre simultanément les injustices environnementales et sociales. Nos actions, petites ou grandes, contribuent à cette lutte. 💡 Rejoignez-nous pour partager et découvrir des initiatives positives sur La Chaîne des Possibles, unis pour un avenir plus juste et durable.
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L'association ne vote pas mais elle est politique. Nous, dirigeant.es et membres du monde associatif, sortons du déni. Notre engagement professionnel n’est pas différent de notre engagement citoyen. L'ensemble des Communautés Open Lande se joignent à l'appel à l’engagement d'ESS France face à l'extrême-droite. 🛑 Le RN au pouvoir, c'est : - Un détricotage démocratique : La Pologne a remis en cause l’indépendance des tribunaux, la Hongrie a affaibli la Cour constitutionnelle. Le RN au pouvoir affaiblirait les institutions de notre pays. - L’Instabilité économique : La confiance des investisseurs et la stabilité économique dépendent de la robustesse de notre démocratie. En grattant la fine couche de souverainisme et de néolibéralisme du programme économique du RN, on découvre un manque de cohérence et de maîtrise des sujets économiques. - Destruction de l’environnement : Bardella appelle à la régression environnementale, à la destruction du Pacte Vert et un moratoire sur les normes menaçant notre avenir climatique. En somme, le RN nous propose d’arrêter la transition écologique, défiant les alertes répétées des scientifiques sur la biodiversité, le climat et l’eau, tandis que de nombreux acteurs au niveau national et régional se mobilisent pour décider ensemble de la mise en œuvre de la planification écologique. - Les inégalités actuelles n’ont pas été créées par la transition écologique, mais les opposer revient à renforcer chacune de ces crises. Les écosystèmes sont à bout de souffle ; ils soutiennent nos activités partout en France et dans le monde. L’oublier, c’est irresponsable. Nous avons le choix de faire de notre mieux pour être à la hauteur des enjeux et de contribuer au futur de notre pays : 1️⃣ Résister à la culture du dénigrement et à la simplification des débats 2️⃣ Faire de nos entreprises des espaces de construction sociale 3️⃣ Rediriger nos modèles économiques : S’engager plutôt que subir les conséquences du réchauffement climatique et de l’effondrement de la biodiversité. Limitons nos impacts, régénérons les écosystèmes et priorisons les services, produits et infrastructures indispensables pour vivre dans une société juste. 💬 "Le temps n’est pas à l’indifférence vis-à-vis de la situation politique particulièrement grave que connaît notre pays. Partout où l’extrême-droite a pris le pouvoir, elle s’est attaquée à la société civile organisée pour affaiblir celles et ceux qui incarnent au quotidien dans leur engagement, leur travail et leur philosophie l’égalité en droit et en dignité des humains, la démocratie, la justice sociale et l’écologie. " Dans les prochaines semaines sur le terrain et les 30 juin et le 7 juillet dans les urnes, nous appelons celles et ceux qui composent l'économie sociale et solidaire à se mobiliser contre l'extrême-droite et pour la justice sociale et la transition écologique. Benoit Hamon Le Mouvement associatif CRESS Pays de la Loire Les Ecossolies Eva Sadoun 1% for the Planet France
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Super texte à lire!
Désobéissance civile et urgence climatique : Réflexions sur l’action du collectif Antigone Il n'est jamais simple de commenter ce type d'actions, surtout sur Linkedin. La désobéissance civile se définit comme un acte public, non violent, posé en conscience pour défier une loi dans l’espoir de provoquer un changement. Ce matin, Antigone a choisi, en grimpant sur le pont, de viser les politiciens, et en particulier le gouvernement fédéral, qui continue de subventionner les compagnies pétrolières malgré l'urgence environnementale qui pèse sur nous tous. 51,5 milliards de dollars canadiens en 2023, selon Le Devoir. Nous sommes à un tournant critique pour le climat et la biodiversité et ceux qui s'y intéressent un tant soit peu le savent : nous allons droit dans le mur. Pourtant, au Québec, nous avons une culture qui valorise la modération et le consensus. Nous avons été éduqués dans l'idée qu'il ne faut pas trop déranger, qu'il faut privilégier le "vivre ensemble" plutôt que la confrontation. Il est donc comprenable que l'action menée ce matin sur le pont Jacques Cartier par les activistes d'Antigone a indigné certains puisqu'elle touche à la liberté individuelle. Ces actions, en perturbant cet équilibre, peuvent être perçues comme une menace au consensus et à l'harmonie collective. Ce type de militantisme peut également renforcer la polarisation, alors que notre objectif devrait être de rassembler les gens autour d'une cause commune. Cependant, en voyant ces deux personnes grimper ce matin, je me suis dit : "Nous sommes rendus là." La situation est telle que certains estiment qu'il n'y a plus d'autres moyens d'attirer l'attention que par des gestes radicaux. Car malgré les discussions, malgré les solutions proposées depuis les quarante dernières années, nos gouvernements n'agissent pas à la hauteur de l'urgence et n'ont pas le leadership nécessaire. Je comprends la colère d’Antigone, et je comprends aussi la frustration des gens pris dans le trafic ce matin. Mais pour moi, cette action est avant tout le reflet du manque d’écoute de nos gouvernements et de leur inaction face à l’urgence climatique. Ce vide de vision et de direction de nos gouvernements poussent des citoyens à des gestes extrêmes pour tenter d’alerter sur le danger imminent. Il existe un proverbe qui dit : « Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt. » Dans ce cas, ne nous concentrons pas sur les gestes radicaux, mais sur ce qu’ils révèlent. Pourquoi deux personnes ont-elles dû grimper si haut ce matin pour nous rappeler que l’avenir de notre planète est en péril ? C’est là que réside la véritable urgence. Pour lire l'article : https://lnkd.in/djvXF9BJ Récent article de Pivot Québec sur le sujet : https://lnkd.in/gVe9UAXn #environnement #criseclimatique #energiefossile #ecologie
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Élites contre peuple, bobos contre ruraux… Jadis un handicap, la question climatique sert maintenant les formations d’extrême droite, qui multiplient les attaques contre les politiques vertes au nom du gros bon sens contre les technocrates de Bruxelles. Les politiques sur le climat sont devenues pour elles un point de clivage à exploiter pour gagner la faveur des électeurs. Pendant longtemps, l’extrême droite s’est contentée de professer la rhétorique du déni climatique, notamment en semant le doute sur les faits scientifiques. « Je ne suis pas sûre que l’activité humaine soit l’origine principale de ce phénomène », répond à un journaliste Marine Le Pen lors de sa première campagne présidentielle, en 2012. Mais les temps ont changé, et la doctrine environnementale de l’extrême droite s’est affinée. Avec les sécheresses, les canicules, les pénuries d’eau, les inondations et les feux de forêt qui se multiplient sur le continent européen, il est devenu difficile pour les partis d’extrême droite de nier la réalité des faits. Tout le monde est plus touché, même leurs électeurs potentiels. À cela s’est ajoutée l’augmentation généralisée du coût de la vie, et notamment du coût de l’énergie. Les formations d’extrême droite ont su profiter de ces tensions en faisant de l’enjeu du climat un sujet clivant. Plutôt que de dénoncer le consensus scientifique, elles changent de cible : elles s’attaquent désormais aux changements de mode de vie qu’imposent des politiques environnementales édictées par les gouvernements nationaux ou par Bruxelles. « On veut culpabiliser la vieille grand-mère qui va acheter le pain avec sa 206 plutôt que d’interroger la mondialisation », disait le député RN Jean-Philippe Tanguy, dénonçant du même souffle « ceux qui se donnent bonne conscience tout en allant en week-end à Marrakech ». Les représentants d’extrême droite parlent « d’écologie punitive », ou « d’écologie autoritaire », et de la nécessité d’opérer une « démétropolisation » des décisions. Selon cette vision, les mesures de protection du climat seraient un moyen supplémentaire pour les élites urbaines d’avoir un plus grand contrôle sur la population. Un « cheval de Troie pour imposer une société normative et punitive ». Mon texte. https://lnkd.in/esCCUY7P
Analyse | Le climat, nouvelle arme électorale de l’extrême droite
ici.radio-canada.ca
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Créatrice des ATELIERS de l'ADAPTATION au CHANGEMENT CLIMATIQUE : ateliers-adaptationclimat.fr. Confériencière sur l'adaptation.
Le #RN, on n'a encore jamais essayé, alors pourquoi pas ... C'est l'argument que l'on peut entendre de la part de personnes qui ont ou vont voter pour l'extrême droite pour la première fois (en tt cas ouvertement). La première raison pour laquelle il ne faut pas "essayer" de mettre le RN au pouvoir, c'est parce que c'est un parti raciste, xénophobe et antisémite. Parmi toutes les autres raisons pour lesquelles il faut l'éviter, il y a aussi la crise écologique et climatique, dont le rythme s'accélère et les impacts s'intensifient. Le RN, pour qui toute mesure écologique est punitive et qui relativise les constats du GIEC (voir tribune des scientifiques dans le post précédent) nous conduit vers une double catastrophe écologique : 👉 Abandon des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France et de protection de la biodiversité, 👉 Négation de fait de la nécessité de s'adapter au changement climatique pour en diminuer les coûts humains et financiers. La bonne nouvelle, c'est qu'il est encore temps d'agir en faisant front contre le RN, pour que la comète se détourne.
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Le pouvoir d’agir des citoyens : Beaucoup d’habitants ont le sentiment d’être assez éloignés des procédures et initiatives relatives au #developpementdurable qui prennent insuffisamment en compte, le « pas de temps » des relations humaines et des liens sociaux économiques dans les territoires. Ces procédures institutionnelles échappent au plus grand nombre et seuls les « initiés » sont en capacité de suivre. Comment faire la transition écologique, si le temps de l’implication des acteurs locaux, de la société civile, n’est pas justement pris en considération. Avec Argonne PNR, nous faisons le choix d’être au rendez-vous des « COP territoriales » - Conférences des Parties - issues des conférences internationales sur le #climat, lancées par nos institutions régionales, départementales et l’Etat. Notre rôle est ici en #Argonne d’organiser le lien, de favoriser la participation et d’aller au devant des habitants. La #COPArgonne #citoyenne émerge peu à peu avec déjà de très beaux échanges et une production que nous apporterons aux institutions dès le mois de juillet. Ces premiers travaux produits par des habitants et des acteurs locaux qui ne partagent pas toujours les mêmes positions autour des enjeux généraux de l’environnement et de l’écologie sont très riches et encourageants… Avec le #DestinationArgonne #PoleNaturelRegionalArgonne
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Sainte-Soline 25 mars 2023, 14 mois après, mon analyse en 5 points sur l'émergence de "l'ultraécologie" n'a pas pris une ride : la trajectoire de radicalisation se confirme. ➡ Climatisation des luttes : la lutte contre le changement climatique agrège toutes les contestations sociales & environnementales. ➡ De l’écoanxiété à "l’écolère" : une nouvelle "génération dépression" affronte une dualité irréconciliable qu'ils jugent injuste et imposée : fin du mois vs fin du monde. Ces "gagnants du système" au capital culturel et économique élevé passent en mode "primo-militants" et entrent en rébellion. ➡ Désobéissance civile : poussés à la radicalisation par Les Soulèvements de la Terre et leurs affidés, les primo-militants passent du désespoir à l’engagement dans la "résistance civile". ➡ Brutalisation de l’écologie : les tenants d'un anticapitalisme brutal récupèrent, radicalisent & bellicisent la lutte contre le changement climatique. ➡ Objectif insurrection : comme dans toutes périodes d'incertitude, des leaders & organisations émergent pour nous guider vers des utopies simplistes. Ici, leur agenda est clair : ils ont enfin trouvé le levier de leurs aspirations antisystèmes => L'écologie est le levier ultime et attendu pour métastatiser & coaliser la conflictualisation en vue du grand soir insurrectionnel de leur révolution anticapitaliste. L'agitprop a de beaux restes & de beaux jours devant-elle. Corroborant mon propos, en novembre 2023, un rapport d'enquête parlementaire sur la résurgence de la violence politique exprimait ses inquiétudes sur la dérive insurrectionnelle des mouvements politiques, syndicaux et... écologiques. Ce faisant, ces gourous minorent, voire discréditent la dynamique écologique engagée par les acteurs de l'économie productive qui mettent en œuvre des actions concrètes contre le réchauffement climatique. Je vois aussi dans cette image de drone une métaphore ; la cartographie sociale d'une France en déshérence politique. Comme une prise de hauteur annonciatrice de "l'état de l’État France" à venir. ➡ D'un côté,l'économie productive représentant l'intérêt général de la majorité silencieuse, ➡ De l'autre, les minorités bruyantes faisant entendre le bruit de la contestation antisystème, ➡ Entre les deux... L’État en feu. Spectacle désolant qui me fait dire que toute ressemblance avec un paysage parlementaire ambiant serait purement fortuite 🙁.
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