Lettre ouverte au Président de la République
Monsieur le Président de la République,
Les Drs
- Jessica Grosjean, Président de la Conférence Médicale d’Établissement et oncologue de la clinique des Dentellières à Valenciennes
- Frédéric Staub, Président de la Conférence Médicale d’Établissement et urgentiste de l’hôpital privé Saint-Claude à Saint-Quentin
- Jean-Jacques Thurotte, Président de la Conférence Médicale d’Établissement et chirurgien général de la Clinique du Cambrésis à Cambrai
- Adrien Lossouarn, Président de la Conférence Médicale d’Établissement et ophtalmologiste de l’Institut ophtalmique de Somain
- Daniel Duverger, Président de la Conférence Médicale d’Établissement et anesthésiste réanimateur de la Polyclinique du Parc à Saint-Saulve
- Nasserdine Benzeghba, Président de la Conférence Médicale d’Établissement et urgentiste de la Polyclinique Vauban à Valenciennes
- Eric Meyer, Président de la Conférence Médicale d’Établissement et orthopédiste de la clinique de Saint-Omer à Blendecques
- Mohamed Ait Blal, Président de la Conférence Médicale d’Établissement et anesthésiste réanimateur de la clinique Villette à Dunkerque
- Clement Gruchala, Président de la Conférence Médicale d’Établissement et ophtalmologiste de la clinique de Flandre à Coudekerque-Branche
et moi-même
vous alertons à travers cette lettre ouverte sur les risques majeurs qui pèsent sur la pérennité de nos établissements et par ricochet sur la santé en France.
Ces 9 établissements de santé privés des Hauts de France prennent en charge près de 140 000 patients en hospitalisation et ambulatoire par an, mais accueillent aussi au sein des urgences et des soins non programmés plus de 60 000 patients par an. C’est chaque année 200 000 patients qui sont soignés par nos 2000 professionnels de santé.
Ces 9 établissements ne représentent qu’une infime partie de l’hospitalisation privée avec ses 1 030 établissements en France.
Nous, professionnels de santé qui sommes parfaitement régulés par le ministère de la santé, et apportons un service essentiel à la démocratie sanitaire, nous n’acceptons plus d’être stigmatisés de la sorte, d’être la variable d’ajustement d'une politique sanitaire qui justifie une iniquité de traitement tarifaire entre des établissements de santé avec des statuts différents, alors même que nous prodiguons les mêmes soins, avec les mêmes règles et avec les mêmes professionnels.
Il faut que ça cesse !
Notre survie, mais surtout notre santé, est en jeu !
Nous vous remercions pour l’intérêt que vous porterez à notre cause commune.
Pronostic vital engagé de la démocratie sanitaire : soutenez nous si vous ne voulez pas que ça disparaisse !
@200 000 professionnels de santé de nos établissements privés : commentez, partagez, il faut que notre message soit entendu. Mêmes missions accomplies au service des patients par nos établissements que le secteur public, stop aux différences, place à la reconnaissance !
Emmanuel Macron République française