Post de LES COLLECTIFS

Un article très intéressant sur les méthodes et moyens de remettre les citoyens au cœur de la vie de la cité face à ce constat de désengagement de plus en plus prégnant des habitants. La culture peut incarner cet axe dans lequel les administrés peuvent participer et contribuer aux questions culturelles tout en posant des nouveaux cadres de fonctionnement fondés sur la coopération territoriale. Mais la démocratie participative ne s'improvise pas et doit partir d'une volonté politique claire se traduisant aux échelons techniques. Vastes enjeux à l'heure où nous pouvons ressentir une distanciation forte et marquée. Remettre les citoyens au contact avec ceux qui organisent la vie de la société n'hésite ainsi une véritable remise en question de nos méthodes... https://lnkd.in/e2j9GfjP

Ma brillante collègue Catherine Boisclair présente une approche et des outils pour les municipalités qui souhaitent ouvrir un dialogue avec promoteurs et citoyens sur la densification. A voir si vous avez manqué le lancement de notre ouvrage, dans lequel on a mis beaucoup d’énergie, et si vous hésitez encore à le lire!

"Repenser la participation urbaine : au-delà de l'acceptologie, vers une démarche véritablement transformative" L'article de Matthias Lecoq souligne le déséquilibre entre des participant·e·s non impliqués dans la définition du sujet et des projets soumis à une ingénierie complexe. Il met en lumière les limites des ateliers traditionnels et souligne l'importance d'un retour à la rue pour comprendre les dynamiques sociales quotidiennes. Il propose de repenser les méthodes de participation en explorant des approches plus inclusives, telles que les expérimentations de terrain et les enquêtes. Il souligne l'importance de reconnaître la rue comme un lieu clé pour façonner une ville politique, ouverte et résiliente. Repenser la participation urbaine va au-delà de l'acceptologie. Partagez vos réflexions ! #ParticipationUrbaine #Transformation #VilleDurable #DémocratieParticipative (Un article inspiré par le livre de Manon Loisel et Nicolas Rio) https://lnkd.in/erjfF8MV

[ODAS - PUBLICATION] Journée internationale de la fraternité humaine   🙏 A l’occasion de la Journée Internationale de la Fraternité Humaine, qui se déroulait hier 4 Février, l’Odas met à disposition librement l’ouvrage « Cohésion sociale et territoires – comment mieux agir ? », dont la préface est de Julien Denormandie   Célébrée pour la première fois en 2021, la Journée Internationale de la Fraternité humaine est proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 2020, le 4 février. Face à une crise sanitaire sans précédent, les Nations Unies, par la voix d’Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, souhaite « réaffirmer l’esprit de respect mutuel et de solidarité qui nous unit et nous pousse à dépasser les clivages, à promouvoir la compréhension entre personnes de toutes cultures et croyances ».   C’est également au titre de cette Journée Internationale que, cette année, le Baromètre de la Fraternité a été publié ce 4 février, par le Labo de la Fraternité et ses partenaires (dont l’Odas fait partie). De ce baromètre, nous pouvons tirer des constats parfois alarmants comme : ⛔ La méfiance envers les autres gagnent 17 points en 5 ans pour atteindre les 79 % ; 👎 Les a priori négatifs vis-à-vis de la diversité, qui pour la première fois depuis la première publication du baromètre, augmentent alors que les a priori positifs diminuent. 76 % des français pensent que la diversité créée des conflits, et 57 % sont inquiets et nous faire perdre des valeurs.   🤝 Mais, fort heureusement, des constats plus positifs émergent aussi : 78 % des français se sentent prêts à agir pour la fraternité, et 68 % affirment qu’elle nous permet de nous sentir relier aux autres. 🔧 Aussi, de nombreux leviers peuvent être activés afin de renforcer la coopération, la fraternité, le soutien aux autres. C’est notamment le cas pour la société civile, qui se place en première position (57%), comme meilleur relai pour la Fraternité, ainsi que les entreprises (38%) ou bien l’école (31%).   Parmi ces leviers se trouvent les tous premiers tisseurs de lien, ceux qui se trouvent en première ligne sur le territoire, qui sont les mieux armés pour faire du territoire un vecteur de lien social : les maires.   👉 Pour télécharger l’ouvrage : https://lnkd.in/eRHddKJe

Qu’est-ce qu’un « PCMS » ? A l’heure où la relation entre les représentants de la démocratie et les citoyens est de plus en plus instable, (nous ne développerons pas pourquoi ici), il est crucial de réinventer cette participation active des citoyens à l'exercice du "vivre ensemble". Je ne parle pas ici de donner la parole à quelques citoyens déjà mobilisés et conscients de leur rôle dans la vie publique, mais d’être capable de renouer avec le plus grand nombre. Pour cela, une collectivité doit réfléchir et mettre en place une véritable stratégie sur le long terme. Nous appelons cela un « Plan Communal de Mobilisation Sociale ». C’est un ensemble cohérent d’actions stratégiques pour encourager la coopération entre les citoyens, renforcer les liens de voisinage et promouvoir le bien-être général au sein de la commune. Voici quelques étapes à mettre à place pour concevoir un tel plan : 1/ Analyse des besoins en mobilisation : comprendre les défis, les priorités de la population, et les opportunités (par exemple la mobilisation contre la prolifération des moustiques). Cette collecte de données est déjà tout un programme en soit 2/ Mise en place de mécanismes formels et informels de participation citoyenne : créer des espaces où les habitants peuvent s’exprimer et participer à la vie publique 3/ Elaboration de programmes permettant le foisonnement et le déploiement des initiatives : évènements, activités sociales, culturelles, éducatives, loisirs (mais en y insérant ces espaces de participation) 4/ Communication, sensibilisation, éducation : Une fois ces « espace-temps »  en place, le programme pédagogique peut être décliné pour sensibiliser, éduquer, répéter, sur les enjeux locaux, les ressources disponibles, ou tout autre sujet. 5/ Collaboration et partenariat : s’appuyer sur des experts et des organisations qui maitrisent le sujet que vous traitez. Et sur des outils vous aidant à piloter cette mobilisation, afin de maximiser l’impact et les ressources disponibles. 6/ Suivi et évaluation : évaluer l’efficacité du dispositif permet de le réajuster et de l’adapter en fonction des opportunités. Si vous avez mis en place un outil de suivi ce sera plus facile ! Un Plan Communal de Mobilisation Sociale vise à créer un environnement favorable à la participation active des habitants dans les décisions et les actions qui façonnent leur vie quotidienne, tout en favorisant le renforcement des liens sociaux et le développement d’une communauté plus résiliente !

👉 Trois jours intenses qui (comme toujours) nous ont beaucoup donné à réfléchir, cette année particulièrement sur les manières de faire et de penser la participation citoyenne en lien avec les bifurcations écologiques et énergétiques...

✅ Voici 5 conseils clé pour des échanges constructifs entre élus et citoyens 🕳️ Face au fossé croissant entre élus et citoyens, les “mini-publics mixtes” offrent une solution alléchante : faire délibérer élus et citoyens sur un pied d’égalité sur toute la durée d’un processus participatif. MAIS les élus, habitués à la parole publique, peuvent dominer la discussion. Dreamocracy - Collective Creativity for the Common Good a facilité la 1ère Commission délibérative wallonne réunissant 10 députés et 30 citoyens tirés au sort. On vous partage ici 5 conseils pour équilibrer de tels échanges : 1️⃣ Un tiers max d’élus : une étude récente (Grönlund et al., 2022), montre qu’en dessous d’un certain seuil, les élus n’ont plus d’influence négative sur l'équilibre des échanges avec les citoyens. 2️⃣ Des temps entre citoyens : appliquer le même déroulé pour les citoyens et les élus risque parfois de donner l’avantage aux derniers, plus à l’aise à s’exprimer. Ménager des temps de préparation uniquement entre citoyens leur permet d’entrer ensuite dans la délibération avec les élus mieux outillés et sur un pied d'égalité. 3️⃣ Des facilitateurs expérimentés : équilibrer les interventions avec des élus, experts de la parole publique nécessite, plus que pour d’autres initiatives de participation, une animation active et suffisamment assurée pour maintenir le cadre. 4️⃣ Préparer les élus : s’ils ont l’habitude d’échanger avec des citoyens, le mode d’échange d’égal à égal est souvent nouveau pour les élus. Pour clarifier leur rôle, le cadre proposé et renforcer ainsi la qualité des échanges entre élus et citoyens, prévoyez des temps de préparation avec eux en amont des séances. 5️⃣ Valoriser la complémentarité : un piège serait de tomber dans l’antagonisme “élus experts” / “citoyens non experts”, les uns devant implicitement instruire les autres. Au contraire, il est important de valoriser la complémentarité des expertises. Cela renforce le rapport d’égalité entre élus et citoyens et la légitimité de chacun. 🗣️ Quels sont vos conseils pour des échanges constructifs entre élus et citoyens ? ⬇️ Lien vers notre l’article sur les processus hybrides élus/citoyens en commentaire ⬇️ Stephen Boucher Pauline Tawil Pierre Portevin Stéphane Vansantvoet Elise Cuny #GouvernancePartagée #Démocratie #IntelligenceCollective #ParticipationCitoyenne #Facilitation #ConventionCitoyenne #DémocratieDélibérative 

𝗗𝘂 𝗺𝗮𝘀𝗼𝗰𝗵𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗮𝘀𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘁𝗶𝗳... Un article intéressant sur la limite entre engagement, plaisir, communs et relations aux institutions publiques.

Lumière sur le merveilleux travail de Parole d'excluEs et de Hoodstock. 6 minutes pour avoir un bel aperçu de la mission de Transition en Commun et comprendre en quoi la transition socio-écologique est indissociable de la lutte contre les inégalités.

Notre société traverse actuellement une tempête questionnant ses valeurs fondamentales et qui fait vaciller « le vivre ensemble ». A l’instar de la FCSF, d’autres fédérations et aussi parce que nous sommes particulièrement percutés par ce futur qui se dessine comme peu désirable, il est important de rappeler que les Centres Sociaux sur leur territoire sont des lieux de vie, de rencontres, où nous accueillons de façon inconditionnelle. Nous œuvrons chaque jour, professionnels, bénévoles, adhérents, habitants à montrer que nous savons vivre ensemble, en acceptant nos différences et en les transformant en richesses et en ouverture sur l’autre. Chaque jour, dans les rencontres, les activités, les réunions en tout genre, il est nécessaire de rappeler à chacun les valeurs qui nous anime et que l’on défend. Elles sont les piliers de notre engagement dans les centres sociaux et Espaces de vie Sociale. SOLIDARITÉ, DIGNITÉ HUMAINE, DÉMOCRATIE Les théories d’extrême droite poussent souvent dans les jardins laissés trop longtemps en friche. Elles envahissent petit à petit les esprits et une fois installées, il est bien complexe d’y réinsérer une diversité de plantes et d’essences qui permette de retrouver une harmonie. NOUS, jardiniers de l’éducation populaire et du vivre ensemble, nous nous engageons pour enraciner profondément nos valeurs humanistes. Nous souhaitons voir fleurir les graines du respect, de la bienveillance, de l’esprit critique, de l’engagement et du débat démocratique. Vivre ensemble, faire société de façon solidaire et fraternelle, c’est le sens du mot « Social » du Centre Social et des Espaces de Vie Sociale, c’est l’affaire de tous.   LE CONSEIL D’ADMINITRATION DE LA FEDERATION DES CENTRES SOCIAUX ET SOCIOCULTURELS DE SEINE MARITIME