Post de Little Wing

Dernière ligne droite pour vos places !

Quel sera le destin du "ministère de l'impossible" sous Michel Barnier ? 🌱   En 1971, Michel Barnier faisait ses premiers pas dans l'arène politique au sein du cabinet de Robert Poujade, alors ministre de la Protection de la nature et de l'Environnement. Pompidou était à l'Élysée, Chaban-Delmas à Matignon. "Cent mesures pour l'environnement" étaient présentées en conseil des ministres et quelques mois après, le premier ministère de l’Environnement était créé. 🚀   À la sortie du ministère, Poujade publia "Le ministère de l'impossible".   Déjà à l'époque, Robert Poujade constatait que ceux qui avaient un intérêt pour les questions environnementales venaient à s'interroger sur la croissance et son but. Déjà à l'époque, il espérait que les règles de la comptabilité changent et qu'une nouvelle comptabilité écologique voit le jour intégrant les coûts négatifs liés à l'épuisement des ressources. (cc Patrick de Cambourg Alexandre Rambaud Emmanuel Faber).   Michel Barnier, témoin direct de ces premières luttes écologiques, a ensuite consacré une partie de sa carrière à faire avancer ces sujets cruciaux. Il dispose donc aujourd'hui d'un réel bilan et d'une compréhension profonde des enjeux environnementaux.   Désormais, face à l'urgence climatique, le nouveau Premier ministre dispose de toutes les cartes pour agir. Qu'il s'agisse du plan national d'adaptation au changement climatique, du financement de la transition, de la protection de la biodiversité, de la planification énergie-climat ou encore du déploiement du Pacte Vert européen, les défis sont immenses, mais les leviers existent.   Espérons que l'état d'esprit du nouveau gouvernement diffère de celui qu’Edgar Faure décrivait à Poujade à l'époque : « Comme c’est difficile et qu’on ne vous donnera pas de moyens, parlez surtout, parlez beaucoup, brassez des idées. »   Formons le vœu que la situation politique inédite que nous traversons transforme enfin le "ministère de l'impossible" en celui des possibles. 🙏🏼

Michel Barnier , notre 1er ministre, pionnier de l’#environnement depuis 1971 ? C’est ce que révèle ce très juste rappel historique de Romain Mouton 1971 : Le ministère de l’environnement venait d’être créé avec la particularité d’être le « ministère de l’impossible » car il n’avait ni administration ni budget et Michel Barnier en faisait partie. Michel Barnier a l’avantage de connaître le sujet de l’#écologie, il lui a consacré deux livres en 1991 et 1992 (le Défi écologique. Chacun pour tous, Hachette Littérature et Atlas des risques majeurs : Ecologie, environnement, nature, Plon) Il a été rapporteur du volet environnement du budget à l’Assemblée nationale entre 1978 et 1993 et est ensuite devenu ministre de l’Environnement dans le gouvernement d’Edouard Balladur. La loi Barnier, adoptée en 1995, a introduit dans le droit français plusieurs notions encore utilisées aujourd’hui : le principe du pollueur-payeur, le principe de précaution… En poste au moment du Grenelle de l’environnement, il a supervisé la mise en place du plan Ecophyto 2018, visant à réduire de moitié l’usage des pesticides dans l’agriculture d’ici à 2018 remis en cause depuis avec son approbation publique… Le parti républicain auquel il appartient n’est clairement pas reconnu pour sa détermination écologique et l’échiquier politique actuel n’en fait pas une priorité. On peut cependant espérer que, celui qui - dans un climat de défiance écologique - ose promettre le jour de la passation de « dire la vérité » sur la « dette écologique qui pèse lourdement sur les épaules de nos enfants » aura au moins la capacité de remettre l’écologie à l’agenda politique de la rentrée ! #rse #politique #transitionécologique

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Après dix semaines d'attente, nous avons enfin un nouveau gouvernement ! Élaboré dans la douleur par Michel Barnier, celui-ci est clairement marqué par la droite libérale et conservatrice, avec Bruno Retailleau (LR) en tête de proue d'une équipe qui a peu d'expérience ministérielle et quasi inconnue du grand public.  Côté transformation écologique, qu'en attendre ? On a beaucoup mis en avant l'expérience de ministre de l'Environnement de Michel Barnier lors de sa nomination mais cela se retrouve-t-il dans la composition du gouvernement ? Agnès Pannier-Runacher prend la tête d'un ministère au nom à rallonge : Ministère de la transition écologique, de l'énergie, du climat et de la prévention des risques.  "Mais derrière ce nom, une cruelle réalité : c'est le périmètre ministériel le plus restreint depuis... Jean-Louis Borloo (soit plus de 15 ans) !", note Marine Braud qui a travaillé dans de nombreux cabinets des différents ministères de l'Environnement dans un post LinkedIn. De fait, si l'énergie revient dans le giron du ministère (avec un ministère délégué dédié dirigé par Olga Givernet) les transports, le logement et la biodiversité en sortent avec la mer et les forêts qui filent à l'Agriculture. "Autant dire que la nouvelle ministre n'aura la main sur quasiment aucune des politiques sectorielles nécessaires à la transition" souligne-t-elle. Autre point noir : le ministère perd le lien avec les collectivités, "alors que la territorialisation de la planification écologique est un enjeu essentiel".  C'est d'autant plus problématique que le secrétariat à la planification écologique (SGPE) perd officiellement du terrain après avoir été délaissé par le gouvernement Attal.  Agnès Pannier-Runacher, qui dit vouloir porter une écologie "ambitieuse" et "populaire", aura notamment à travailler avec le nouveau ministre de l'Economie, Antoine Armand. Dans une interview au JDD, celui-ci à assuré qu'il ne serait pas le ministre du "sous-investissement dans notre avenir économique et écologique". Leur duo est notamment attendu par le secteur de l'énergie.  La personnalité d'Agnès Pannier-Runacher, qui défend une "écologie de progrès" est loin de faire l'unanimité auprès de la sphère écologiste. Quant au choix d’Annie Genevard au ministère de l’Agriculture, il inquiète les associations. Bref, pour Greenpeace, c'est un "gouvernement à rebours de la démocratie, de l’écologie et du social" qui prend ses fonctions. https://lnkd.in/ewBjRyUR

Vous étiez nombreux pour la conférence Economie et Ecologie ce mardi. Merci! C'est vraiment essentiel de comprendre que la transition écologique est une nouvelle vision du monde, respectueuse des limites planétaires, qui peut créer de la valeur. Cette conférence est pour vous. Faites nous signe si vous voulez une nouvelle date!

Malgré les discours affichés publiquement, dans les entreprises, la transition écologique et sociale et la RSE est souvent reléguée au second plan, avec des budgets et des moyens humains et techniques limités. Pour réussir la transition écologique, il nous faut changer de cap en reliant les enjeux économiques, sociaux et environnementaux, en portant une attention soutenue aux enjeux sociétaux. L'écologie est populaire quand elle est désirable, accessible et inclusive. Et il y a un business model pour ça. 👉 Une note à lire ici https://lnkd.in/eTyfmziG NOUS SOMMES VIVANTS, LE COLLECTIF DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE

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L'Europe et la transition écologique en débat le 15 mai, 17h-20h, à Paris / ENS Ulm. Suite de la discussion autour de la note du GIS Euro-Lab dressant le bilan de la mandature du Parlement Européen.