Post de Lumen Enseigne

Au moment où la France fait face à une grave crise politique, je pense avec émotion aux hommes et aux femmes qui ont fait sous l’occupation ou en exil chez nos alliés historiques le choix du courage et de l’intégrité, et à qui nous devons le privilège de vivre encore aujourd’hui en démocratie.

Un autre monde ?

Le Commandement du combat futur forme l’armée de Terre au jeu de guerre. Du 9 au 11 janvier 2024, le CCF a organisé le 1er stage de formation au jeu de guerre (wargame) au profit d’unités de l’armée de Terre. A cette occasion, une douzaine de militaires venus de la 6e Brigade légère Blindée, de la 2e Brigade Blindée, de la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne, de l’école de Cavalerie de Saumur, du commandement des Systèmes d’information et de communication, de la Brigade Franco-allemande et de la 3e division étaient présents. Ces officiers sont désormais les référents du jeu de guerre dans leurs unités. Inventé il y a plus de 200 ans, le jeu de guerre est un outil d’état-major ancien et innovant, simple d’emploi et facilement adaptable, le « jeu de Guerre » modélise tout type d’affrontement armé à partir de règles et de donnée techniques. Il conduit à des prises de décision applicables à des conflits réels. Employé dans le cadre des exercices interalliés, il fait tomber la barrière de la langue et facilite les échanges entre « joueurs » de différentes nationalités. Responsable de la cellule Jeu de Guerre du CCF, historien de formation, le commandant Bourguilleau a contribué à la création du jeu « Duel Tactique ». Il a pour mission de former les cadres à ces nouvelles méthodes et d’amener progressivement les régiments, brigades et divisions à développer leurs propres jeux de guerre sur des thématiques variées comme le froid extrême ou le domaine amphibie. L’objectif du jeu n’est pas de gagner, mais d’entraîner le chef et son état-major à conduire en temps réel des opérations grâce à la modélisation de l’espace de bataille. En résumé, le Jeu de guerre est : • un outil pédagogique qui permet de former sur le plan tactique et doctrinal tous les échelons de manœuvre, du général au soldat ; • un outil d’appui à la planification qui permet d’identifier en amont les difficultés liées à un ordre d’opération ou aux aléas du champ de bataille ; • un outil d’appui aux opérations qui permet de tester en cours de mission, un changement de plan ou de stratégie.

15 mars 1941 : opération Savannah (région de Vannes, Bretagne, France). " Pour la première fois, un commando de cinq Français (FFL) est parachuté en France. Commandé par le capitaine Bergé, l’objectif du commando lui a été dévoilé moins de deux semaines auparavant : tendre une embuscade au personnel d’une escadrille spécialisée de la Luftwaffe qui conduit des bombardements de nuit sur Londres. Les services secrets anglais n’ayant personne pour cette mission se sont résignés à demander l’appui de la France Libre, à qui ils fournissent les moyens logistiques. Une fois sur place, le capitaine Bergé constate que les renseignements ayant provoqué la mission sont erronés, l’empêchant d’agir. Il décide de disperser ses hommes pour ramener un maximum de renseignements sur différents secteurs, en attendant de se faire exfiltrer comme prévu quinze jours après. Seuls deux commandos rejoignent Bergé sur le sous-marin venu les récupérer. Si la mission initiale n’a pas pu être réalisée, les renseignements ramenés par les trois hommes s’avéreront d’une importance stratégique pour d’autres opérations. Savannah a aussi permis de valider le concept de telles incursions en territoire occupé, tout en renforçant la crédibilité de Forces Françaises Libres encore embryonnaires. Une promotion de l’École militaire interarmes porte le nom de général Bergé (1998-2000)." https://lnkd.in/eNzX9uhR #histoire #secondeguerremondiale #Bergé #opérationSavannah #FFL #commando

En attendant le prochain numéro, sur la double thématique Résistance / artillerie (cahier central).

#éphéméride 📷 11 janvier 1915 Raymond Poincaré, président de la République, accompagné de Victor Augagneur, ministre de la Marine, remet solennellement à l'amiral Ronarc'h, le drapeau des fusiliers marins, dont la garde est confiée au deuxième régiment. ⚓ Contexte : Le sacrifice de la brigade lors de la bataille de Dixmude a eu un grand retentissement en France. On remarqua que cette unité n'avait pas de drapeau. Pour réparer cet oubli, les rescapés de la brigade de fusiliers marins sont rassemblés près de Dunkerque pour la cérémonie ci-dessous évoquée. Fin janvier 1915, la brigade s'installe dans le secteur de Nieuport. De janvier à mai 1915, les fronts dans les Flandres vont progressivement se stabiliser jusqu'à l'offensive alliée de juillet 1917. 🌊 Dissolution de la brigade : En novembre 1915, le gouvernement français décide de dissoudre la brigade de fusiliers marins, à la suite de la demande de la Marine nationale qui a besoin de ses personnels pour lutter contre les sous-marins allemands. Il est décidé que le drapeau des fusiliers-marins restera au front des armées avec un bataillon, une compagnie de pontonniers et huit sections de mitrailleuses. Le rôle des deux régiments est clos le 10 décembre 1915. 🇫🇷 Pendant les seize mois au front, la brigade de fusiliers marins, a perdu, en tués, blessés ou disparus, 172 officiers, 346 officiers mariniers et environ 6 000 quartiers maîtres et matelots, soit l'équivalent de son effectif initial majoritairement composé de Bretons. Sources : Wikipedia, Musée de Tradition de l'Ecole des Fusiliers Marins, Ecole Navale, memoiresetphotos.free.fr, Mg

Nouveau système d’artillerie pour l’armée   ⚙ Certains systèmes principaux dont disposent aujourd’hui nos troupes au sol ne seront plus utilisables d’ici quelques années. Ils ne répondent en effet plus aux exigences actuelles en matière d’engagement et doivent être remplacés par des systèmes plus modernes.   🔎 Un projet est actuellement en cours afin d’évaluer et d’acquérir des successeurs appropriés pour les obusiers blindés M109 des années 1960. L’Office fédéral de l’armement armasuisse est en charge du déroulement de cette acquisition. La phase d’évaluation est cruciale dans un tel projet : il faut d’une part s’assurer que les objectifs du projet et les exigences militaires sont remplis, et, d’autre part, veiller à ce que les aspects juridiques et les procédures d’acquisition soient respectés.   📝 Trois systèmes provenant de deux fabricants différents ont été retenus et testés pour l’évaluation. Ils ont été soumis à des tests techniques complets et ont ensuite fait l’objet d’essais auprès de la troupe afin de vérifier si nos soldats de milice peuvent les utiliser. Concrètement, il s’agit des systèmes suivants :   ◾ RCH 155 avec plateforme de mobilité Boxer- ◾ Archer mobile howitzer avec plateforme de mobilité HX ◾ AGM Artillery Gun Module avec plateforme de mobilité Piranha   Vers le communiqué de presse : https://lnkd.in/e598eHQR   Bundesamt für Rüstung armasuisse   #armasuisse #DDPS #ArméeSuisse #Artillerie #Acquisition

voici l'épisode 2. A suivre

Premier combat aérien de l'Histoire : 5 octobre 1914. Cela se passe dans la région de Reims, quelques temps après la bataille de la Marne qui a sauvé Paris. À bord d'un Voisin III, qui est un biplan, contrairement à la représentation qui en a été faite ici, le sergent Joseph Frantz et le caporal Louis Quenault sont chargés de bombarder les lignes ennemies en leur larguant des obus d'artillerie. Ils sont interceptés au-dessus des lignes françaises par un Aviatik allemand, monté par le sergent Wilhelm Schlichting, qui le pilote, et le lieutenant Fritz von Zangen, observateur. C'est alors que les Allemands commencent à tirer avec la carabine qu'ils ont à bord, tandis que les Français ripostent avec leur mitrailleuse Hotchkiss. Le combat est quelque peu inégal et il s'achève par la victoire de l'équipage français. Un peu avant la guerre, Foch, le futur maréchal, avait déclaré des avions qu'ils étaient "des jouets intéressants mais sans utilité militaire". Après des bombardements aériens en Libye menés par les Italiens, le conflit allait démontrer l'intérêt de l'aviation. Les avions peuvent observer le terrain (comme leurs ancètres les ballons captifs de Fleurus en 1794), mais aussi bombarder avec des moyens de plus en plus "efficaces". Il faudra donc inventer des appareils spécialement destinés à combattre leurs semblables, les chasseurs, pour libérer le ciel de toute menace ennemie et pouvoir ainsi mener les différentes missions qui vont être dévolues à l'aviation : celles déjà évoquées, et l'appui direct des troupes, le transport d'hommes et de matériel, ou encore le bombardement stratégique. Eh oui, quand il s'agit de taper sur l'autre, l'être humain a beaucoup d'imagination ! Les deux aviateurs français survivront à la guerre. Quant à leurs infortunés adversaires, ils reposent au cimetière allemand de Loivre (Marne). Cette histoire est librement tirée de "ma dose quotidienne d'histoire" de Marc Lefrançois

Au delà des 177 du commando Kieffer, la Marine à participé au débarquement de Normandie avec les 15 bâtiments suivants Navires de guerre français : - Courbet : Cuirassé obsolète utilisé comme brise-lames lors de l'opération Mulberry, les ports artificiels construits pour le débarquement. - Georges Leygues : Croiseur léger de la classe La Galissonnière. - Montcalm : Croiseur léger de la classe La Galissonnière. - La Combattante : Escorteur (destroyer de la classe Hunt) utilisé par les Forces navales françaises libres (FNFL). Chasseurs de sous-marins et patrouilleurs : - L'Inconstant : Escorteur de la classe La Melpomène. - L'Aventure : Escorteur de la classe La Melpomène. - Commandant Dominé : Escorteur de la classe Bougainville. - Commandant Rivière : Escorteur de la classe Bougainville. Dragueurs de mines : - Commandant Bory : Dragueur de mines. - Commandant Détroyat : Dragueur de mines. - Commandant Duboc : Dragueur de mines. - Commandant Rivière : Dragueur de mines. Navires de soutien et de transport : - Francis Garnier : Transport de troupes. - El Djezair : Transport de troupes. - Président Houduce : Transport de troupes. Ces navires, parmi d'autres, ont joué des rôles variés allant de l'escorte des convois, la protection contre les sous-marins ennemis, le déminage des eaux côtières, jusqu'au soutien direct des opérations de débarquement et la fourniture de renforts et de matériel. (Photo du Montcalm)