Post de MANITOU Group

Distante des grands axes ferroviaires Européens, la région Bretagne s’appuie quasi exclusivement sur son réseau routier pour ses transports terrestres. 🚂 Dans un contexte de décarbonation de l’économie et de planification écologique, l’État, la Région Bretagne et SNCF Réseau ont présenté le 29 avril 2024 à Saint-Gérand une étude sur le fret ferroviaire visant à multiplier par six ce trafic d’ici 2050. Proche de la gare de fret de Pontivy, en plein centre de la Bretagne, le site du groupe Le Gouessant à Saint-Gérand réceptionne à lui seul 100 000 tonnes de céréales par an dans son usine de nutrition animale (porcs, volailles et ruminants), soit plus de 8 % du total du fret ferroviaire breton ! Le groupe coopératif agricole, entreprise comptant plus de 4500 adhérents et 850 salariés, est représentatif du transport par rail breton : les céréales pour l’alimentation animale provenant de la région Centre en constitue 82% du tonnage. Développer le fret ferroviaire breton🚅 C’est donc à Saint-Gérand, non loin du canal de Nantes à Brest, construit au XIXème siècle pour désenclaver la Bretagne en cas de blocus maritime, que l’État, la région et SNCF Réseau, dans le cadre du Contrat de Plan État-Région (CPER) 2015-2022, ont réaffirmé leur ambition en faveur du développement du fret ferroviaire régional déjà pourvu de nombreux atouts : un réseau ferroviaire circulaire reliant les principaux bassins d’activité et de population, de nombreux accès au réseau ferré, le développement à Rennes d’un chantier de transport combiné (CTC), assurant le transfert de contenants tels que semi-remorque ou conteneur maritime entre la route et le rail avec une nouvelle ligne vers Lille ouverte en 2023 et enfin un véritable potentiel de développement économique. La suite de l'article sur notre site, en lien

Un article qui donne espoir! Sur l'avenir du transport transocéanique de marchandises.

[#RevueDePresse📰] ⚓ Depuis le 19 juin, une opération de transport multimodal d'envergure se déroule sur le Rhône. 🏗 30 000 tonnes de gravier sont transportées depuis une carrière à Courzieu (69) jusqu’à Senas (13), avec la participation du Port d'Arles et en partenariat avec SELI, Groupe Transports Michaud et la CNTSA - Coopérative de Navigation de Transports et Services Associés. 🚢 Ce sont 280 km parcourus en transport fluvial, remplaçant 1 000 camions par 13 à 15 bateaux, ce qui prouve de nouveau la capacité du transport fluvial à répondre aux défis logistiques de manière écologique et efficace. 📉 Les bénéfices environnementaux sont impressionnants : • 🌱 164 tonnes de CO² non émises (soit une division par 1,4) • ⛽ 105 000 litres de gasoil économisés (soit une division par par 1,8) 🤝 Ensemble, faisons un pas de plus vers un avenir durable. 📺 Voir le reportage de France 3 Auvergne Rhône-Alpes sur YouTube : https://swll.to/RfR7Z #TransportFluvial #TransportMultimodal #PortFluvial #PortDArles #Environnement #LogistiqueDurable #Rhône

💧Face à la sécheresse, ces camions ramènent de l'eau achetée à 300 km de Perpignan " Pour aider à lutter contre la sécheresse dans les Pyrénées-Orientales, le SMEC de Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) vend de l'eau à la société de transports Raymondis, basée à Rivesaltes, près de Perpignan. Pour aider à lutter contre la sécheresse dans les Pyrénées-Orientales, le SMEC de Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) vend de l’eau à la société de transports Raymondis, basée à Rivesaltes, près de Perpignan. C’est l’une des conséquences de l’interminable sécheresse qui frappe les Pyrénées-Orientales : ces derniers mois, le département est devenu, un peu malgré lui, un laboratoire à ciel ouvert. Pour limiter l’impact de cette crise historique, de nombreuses expérimentations sont en cours en Pays catalan. L’une des dernières en date a été réalisée par le transporteur Raymondis, à Rivesaltes, près de Perpignan. Les camions ne voyagent plus à vide Cette société de transports multiplie les trajets entre les Pyrénées-Orientales et Bordeaux. Elle livre essentiellement du vin en Gironde. Au retour, le camion-citerne est donc vide. Pour éviter de voyager sans marchandise, Raymondis a proposé « d’acquérir, à titre expérimental, de l’eau dans des structures gestionnaires de l’eau dans des départements excédentaires, après leur livraison d’autres liquides », explique la préfecture des Pyrénées-Orientales à Actu Perpignan. La société catalane achète la ressource auprès du Syndicat Mixte Eaux Confluences (SMEC) de Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne), à près de 300 kilomètres de Perpignan. Son prix est de 1,8357 euro du m3. Cette eau ne servira pas à la consommation humaine L’opération a déjà eu lieu plusieurs fois entre début avril et la mi-mai. Pour l’heure, 180 m3, soit 180 000 litres, ont été ramenés du Tarn-et-Garonne. Cette expérimentation, très marginale dans l’activité de l’entreprise restera ponctuelle, au vu des contraintes logistiques : chargement / déchargement / stockage. Elle illustre bien néanmoins, la dynamique des acteurs du territoire, à tester, à innover, dans le contexte de sécheresse. Préfecture des Pyrénées-Orientales Cette quantité ne résoudra pas la problématique de la sécheresse, mais elle a le mérite de rendre de précieux services. Les services de l’État expliquent que cette eau permet de répondre à de multiples usages « dans le strict respect des prescriptions des arrêtés sécheresse ». On peut notamment citer l’abreuvement des animaux, certaines opérations dans le BTP ou encore l’arrosage de jeunes plants. En revanche, cette eau ne sera jamais utilisée pour une consommation humaine" Lire l'article dans actu.fr ⤵️

🚨 𝗔𝗿𝗿ê𝘁 𝗱é𝗳𝗶𝗻𝗶𝘁𝗶𝗳 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗹𝗶𝗴𝗻𝗲 𝗱𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗲 𝗡𝗼𝘂𝗺é𝗮-𝗧𝗼𝗸𝘆𝗼 : 𝘂𝗻𝗲 é𝗽é𝗲 𝗱𝗲 𝗗𝗮𝗺𝗼𝗰𝗹è𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗙𝗶𝗹𝗶è𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗣ê𝗰𝗵𝗲 𝗛𝗮𝘂𝘁𝘂𝗿𝗶è𝗿𝗲 𝗰𝗮𝗹é𝗱𝗼𝗻𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲🚨 Air Calédonie International vient d'annoncer l'arrêt définitif de sa ligne Nouméa-Tokyo d'ici fin août 2024. Cette décision menace directement l'avenir de notre filière de pêche hauturière en Nouvelle-Calédonie. Les répercussions vont être catastrophiques pour les emplois de notre secteur et pour l'économie du territoire. Des conséquences négatives : • 𝗨𝗻𝗲 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗿𝗰𝗶𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝗱𝗲 𝟯𝟬 𝗮𝗻𝘀 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲 𝗝𝗮𝗽𝗼𝗻 𝗲𝗻 𝗽é𝗿𝗶𝗹 : Un partenariat durable et précieux risque de disparaître, alors que nous savons combien il est difficile de maintenir une telle relation avec un marché aussi exigeant. • 𝟯𝟬𝟬 à 𝟰𝟬𝟬 𝘁𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝘁𝗵𝗼𝗻 𝗷𝗮𝘂𝗻𝗲 𝗱𝗲 𝗾𝘂𝗮𝗹𝗶𝘁é "𝘀𝗮𝘀𝗵𝗶𝗺𝗶" 𝗲𝗻 𝗷𝗲𝘂 : Chaque année, ces volumes étaient envoyés aux enchères au Japon, le plus grand consommateur mondial de thon jaune, où notre produit est reconnu et apprécié. • 𝟴𝟬 % 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘀 𝗰𝗮𝗽𝘁𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝘁𝗵𝗼𝗻 𝗷𝗮𝘂𝗻𝗲 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗱𝗲𝘀𝘁𝗶𝗻é𝗲𝘀 𝗮𝘂 𝗺𝗮𝗿𝗰𝗵é 𝗷𝗮𝗽𝗼𝗻𝗮𝗶𝘀 : Ce marché représente une part essentielle de notre activité. Sa perte sera un coup dur pour notre économie. Ce qui est en jeu pour la Nouvelle-Calédonie : • 𝗕𝗮𝗶𝘀𝘀𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗱𝗲𝘃𝗶𝘀𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲𝘀 𝘁𝗮𝘅𝗲𝘀 : La perte de ce marché signifie une diminution certaine des recettes pour notre territoire. • 𝗨𝗻 𝘀𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗰𝗹é 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹’𝗮𝘂𝘁𝗼𝗻𝗼𝗺𝗶𝗲 𝗮𝗹𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁𝗮𝗶𝗿𝗲 : La filière de pêche hauturière contribue à 100 % à l’autonomie alimentaire du pays et exporte un thon de qualité internationale. • 𝗨𝗻 é𝗰𝗼𝘀𝘆𝘀𝘁è𝗺𝗲 𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗿 𝗲𝗻 𝗱𝗮𝗻𝗴𝗲𝗿: 15 navires de pêche à la palangre, 250 emplois directs, et 600 emplois indirects risquent fortement d’être pénalisés. • 𝗨𝗻 𝗵é𝗿𝗶𝘁𝗮𝗴𝗲 𝗺𝗲𝗻𝗮𝗰é : Depuis les années 80, les pêcheurs japonais ont transmis leur savoir-faire à nos marins calédoniens du Nord, des Iles et du Sud pour garantir la qualité "sashimi". Ce précieux savoir pourrait être sous valorisé en le vendant uniquement en congelé pour des conserveries internationales. Il faut prendre conscience qu’il est impossible pour notre filière de retrouver un marché équivalent à celui du Japon pour acheter les 400 tonnes et plus par an de thons jaunes. #federationdespecheurshauriers #capnc #ccinc #medefnc #finc #nct&i #aircaledonieinternationale #thonjaune #yellowfin #pescana #pacifictuna #armementdunord #babyblue #nordavenir #gouvernementdelanouvellecaledonie #nouvellecaledonie #provincesud #provincenord #provincedesiles

De l'importance de maîtriser ses communications aériennes et maritimes ! De l'importance d'intégrer l'impact des décisions politiques et/ou économiques pour un territoire. De l'importance également de l'attractivité du territoire. Tout cela est exacerbé sur des territoires iliens où, il me semble, certaines décisions à impact fort pour le territoire, devraient et doivent avant leur prise, être murement et collectivement réfléchies et débattues ( politique, économique, voire population) tant les conséquences sont durables pour l'ensemble des habitants de ces contrées.

Je suis enchanté d'avoir participé aux Assises de la Pêche 2024 à Lorient. Cet événement a été une opportunité unique d'explorer les défis et les opportunités de notre secteur maritime. Les discussions ont été animées par des thèmes captivants, des intervenants passionnés et des échanges respectueux. La question centrale était la protection de la chaîne de valeur, du producteur jusqu'au consommateur. Quelles sont nos attentes en matière d'alimentation et à quel coût ? Les débats ont mis en lumière les contraintes réglementaires et les incertitudes économiques actuelles. En tant qu'aménageur du maritime, ces enjeux me touchent particulièrement. Nous devons penser nos projets pour les rendre plus inclusifs et faciliter le maintien et l'adaptation des activités historiques. La notion d'innovation collatérale, où les contraintes peuvent catalyser le développement de nouvelles solutions, est désormais cruciale. La décarbonation de la chaîne de valeur et l'efficience des chaînes logistiques sont des priorités essentielles dans cette perspective. Pour réussir cette transition, la concertation entre toutes les parties prenantes est indispensable. Les forums de dialogue, comme les Assises de la Pêche, sont des plateformes précieuses pour échanger des idées et élaborer des objectifs communs. Il est impératif de mettre en place des mécanismes de gouvernance inclusifs et transparents pour assurer une évolution harmonieuse et durable de notre secteur. Merci aux organisateurs et à tous les participants pour avoir contribué à faire de cet événement un moment enrichissant et constructif pour l'activité maritime. #AssisesDeLaPêche #SecteurMaritime #Innovation #DéveloppementDurable #Qair

Un outil stratégique du territoire et de la Région Sud - Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dans la série foutage de gueule, voilà comment gérer la transition écologique :) https://lnkd.in/d2bsi4HQ

📢 "Il n’y a jamais eu autant d’avenir dans la pêche que maintenant !" Enfin un message positif et réaliste sur la pêche! Les pêcheries européennes sont gérées de façon durable et les pêcheurs européens sont attachés au bon état des resources halieutiques et de l'environnement marin. 🐟 Alors que la Commission européenne prépare une étude sur "les pêcheurs du futur" (https://lnkd.in/eVFtdXUj), il est clair que ce futur passe par des bâteaux modernes, sûrs, efficaces et à faible consommation énergétique. Il s'agit de pêcher mieux et non de pêcher davantage. 🛥 https://lnkd.in/eBkJx4vD