Post de Marion Van Lissum

Comment contourner le non cumul des mandats ? Leçon numéro 1 : choisissez un homme de paille pour garder le pouvoir.

Le sieur Fesneau se joint à la chorale des Playmobils apeurés qui en appellent à la responsabilité des parlementaires, pour tenter de sauver le soldat Barnier et surtout Narcisse, lequel depuis ses déroutes électorales de juin et juillet, joue le Ponce Pilate en villégiature aérienne. RESPONSABILITÉ, le grand mot est rabâché par tous ceux qui figurèrent dans les gouvernements successifs depuis 2017 et qui conduisirent la France au bord du gouffre. Quand va-t-on mettre en cause la responsabilité politique de dame Borne, des sieurs Attal, Le Maire, Dupond-Moretti, Darmanin….artisans zélés de l’appauvrissement et du déclassement de notre pays ? Qu’a fait le sieur Fesneau en tant que ministre de l’agriculture pour protéger les paysans de la bureaucratie échevelée qui les mine, de la concurrence déloyale de producteurs étrangers exonérés des obligations sociales et environnementales en vigueur dans l’UE, de l’envolée des prix de l’énergie..? Le sieur Fesneau s’est-il dressé en temps utile contre l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur ? Pourquoi les parlementaires qui ces dernières années ont été dédaignés, écartés du processus de décision à coups de 49-3, traités avec condescendance par ces mêmes ministres, se plieraient-ils à leurs exigences et tolèreraient-ils leurs leçons de morale ?

La crise politique et institutionnelle qui s’ouvre (et que nous annonçons depuis plusieurs semaines) est d’abord une crise de calendrier : d’un côté, un Président de la République qui entend rester le “maître des horloges”, de l’autre côté, des échéances qui s’imposent à lui, le contraignent et risquent fortement de le déstabiliser. Par exemple, les échéances du 18 juillet constituent un écueil majeur pour sa stratégie de curiaçage des oppositions. Je vous explique pourquoi.

Les nouveaux ministres sont nommés. Et je vois que ni Bayrou ni Macron n'ont compris la problématique de la désignation des ministères. La preuve? La liste des ministères sous tutelle: Les ministères sous tutelle sont notamment: 🩺 Le Ministère de la Santé et de l'accès aux soins (Yannick Neuder). On aurait pu penser qu'il mérita un ministère de plein exercice compte tenu des problèmes à aborder. 💰 Ministère du Commerce et de l' Artisanat de l'économie sociale et solidaire (Véronique louvagie) - On n'est vraiment pas un pays orienté commerce ni même activité tout court! 🏖️🚵♀️ Ministère délégué au tourisme (Nathalie Delatre) - Alors que la France est la principale destination touristique et que les sports de loisir sont des éléments moteurs de l'économie... 🌍 Affaires Européennes (Benjamin Hadad) - Là c'est clair, les gars à l'étage moquette n 'ont pas compris l'intérêt de l'Europe qu'ils vendent pourtant à tour de bras. Quelle honte ce niveau d'inculture! 🏭 Ministère de l'Industrie (Marc Ferraccie) 🤖 Ministère de l’Intelligence artificielle et du Numérique Clara Chappaz On aurait pu voir deux gros ministères intelligents. Non... ✈️🚂🚛🚢 Ministère des Transports (Philippe Tabarot) - Et encore une fois raté ; ils nous remettent les transports sous tutelle alors que c'est l'une des activités qui génère du profit! 🛃 Ministère du Commerce Extérieur et des Français de l’Étranger (Laurent Saint-Martin) - Ils ont du mal avec le commerce et l'international, c'est clair! Je suis un peu sur le cul. Un gouvernement de crise, ça se mérite... Je précise que je n'ai rien contre les ministres nommés. Juste contre leur mise sous tutelle! https://lnkd.in/ejQZk5rf

Quel débat affligeant hier matin sur France Inter, pourtant ma radio française préférée ! Comment laisser dire, sans la moindre contradiction, que les élections européennes ne changeront rien dans la vie quotidienne des européens et que le vrai pouvoir est de toute manière entre les mains des fonctionnaires de la Commission ? Quoi de mieux pour démobiliser les électeurs et justifier un vote pour les partis extrêmes ? D’autant que je ne doute pas du tout que Nicolas Demorand, Thomas Legrand et Alexandre Devecchio savent pertinemment que la Commission n‘a aucun pouvoir de décision et ne fait que proposer des textes qui sont ensuite adoptés par le Parlement et les États membres réunis dans le Conseil. C‘est pourquoi justement que ces élections sont importantes. En fonction de la majorité, la politique ne sera pas du tout la même, que ce soit sur la transition écologique, les droits sociaux, le commerce extérieur et le soutien à l‘Ukraine ! Plus que jamais, il faudra donc encourager les citoyens à utiliser leur droit de vote. Et ce, en analysant les programmes des partis pour l‘Europe. https://lnkd.in/esU2Dy8y

C’est un revirement de situation inattendu dans le paysage politique des Alpes-Maritimes. Après des mois de tensions et de discussions en coulisses, il a été décidé qu’Éric Ciotti et les élus de son nouveau parti, l’Union des droites pour la République (UDR), ne seraient pas exclus du groupe majoritaire Les Républicains (LR) au sein du conseil départemental des Alpes-Maritimes. Un compromis trouvé malgré les dissensions Cette décision, entérinée lors d’une réunion de la majorité ce vendredi matin, met un terme à plusieurs mois d’incertitude quant à l’avenir politique d’Éric Ciotti dans son fief. Depuis son choix controversé de s’allier au Rassemblement national, de profondes divisions étaient apparues au sein des ténors LR locaux, certains comme David Lisnard, Jean Leonetti ou encore Michèle Tabarot n’hésitant pas à critiquer ouvertement la démarche du député. Mais après d’âpres négociations, un compromis a finalement été trouvé. Éric Ciotti perd certes la présidence du groupe majoritaire, mais lui et ses soutiens de l’UDR sont maintenus au sein de la majorité départementale désormais rebaptisée sobrement “Groupe majoritaire départemental”. C’est Charles-Ange Ginésy, le président du conseil départemental et ami fidèle de Ciotti, qui dirigera ce groupe réunissant élus LR et UDR. Les coulisses d’un accord surprise Il y a encore quelques jours, l’hypothèse la plus probable était qu’Éric Ciotti et la dizaine d’élus prêts à le suivre forment leur propre groupe dissident au sein de l’assemblée départementale. Mais les pressions exercées par le maire de Nice Christian Estrosi sur Charles-Ange Ginésy pour clarifier sa position et lâcher Ciotti n’ont pas suffi. Malgré les appels du pied d’Estrosi, qui est allé jusqu’à demander sa démission, le président du département a finalement choisi de maintenir Éric Ciotti dans la majorité. Ce dernier conservera même la présidence stratégique de la commission des finances. Un choix fort qui démontre l’influence que l’ancien patron de LR conserve dans les Alpes-Maritimes. Une nouvelle donne politique Avec cet accord, la carte politique du département est quelque peu redessinée. Le “CD06” restera divisé en trois groupes : La majorité LR-UDR Le groupe dissident “Notre département d’abord”, proche de Christian Estrosi Un dernier groupe de deux élus de gauche Si les amitiés et les alliances ont été mises à rude épreuve ces derniers mois, cet accord surprise démontre qu’Éric Ciotti conserve une réelle influence dans son fief. Lui qui a maintes fois fustigé ses anciens proches de ne pas l’avoir suivi dans son projet avec l’UDR peut savourer cette victoire. Éric Ciotti garde aussi la présidence de la puissante commission des finances. Une position stratégique La prochaine assemblée plénière du conseil départemental, prévue le 4 octobre, s’annonce donc sous de meilleurs auspices. Sauf nouveau coup de théâtre, l’ambiance devrait y être plus apaisée que prévu. Mais dans les Alpes-Maritimes plus...

Monsieur le Député Julien GOKEL, Bien que votre choix sur le vote de la motion de censure soit fait, il me semblait bon, en tant qu'électeur dunkerquois vous ayant choisis pour la défense de notre territoire, de vous rappeler un paragraphe faisant partie de votre profession de foi : "Loin des débats parisiens et de l'hystérie de certains partis ou personnages politiques, notre priorité ce sont les habitants du territoire. [...] Dunkerque est notre unique préoccupation et notre priorité d'action." Pensez-vous que le fait de censurer le gouvernement Barnier, pour un PLFSS que vous ne jugez pas adéquat, soit une bonne chose pour le Dunkerquois et notre pays ? Pensez-vous que l'instabilité politique orchestrée par certains partis, que vous vilipendiez à juste raison, soit une bonne chose pour le Dunkerquois et notre pays ? Pensez-vous que la crise économique qui en découlera, sans nul doute, soit une bonne chose pour le Dunkerquois et notre pays ? Non, Monsieur le Député, certainement pas. Tout ce que vous gagnerez sera un affaiblissement durable de notre pays et cela ne sera pas une bonne chose pour le Dunkerquois. Alors, réveillez-vous ! Sortez de cette combinaison politique et pensez à notre territoire et à ses habitants. Eux seuls doivent être votre boussole et non les mots d'ordre d'un groupe politique ne connaissant, pour subsister, que la rage, l'outrance et la fureur populaire. Aujourd'hui, et pour paraphraser un de vos slogans : "Le seul vote utile pour le Dunkerquois : c'est de ne pas voter la censure !" Andy Larry Walker Patrice VERGRIETE Paul CHRISTOPHE Xavier Bertrand Michel Barnier Emmanuel Macron #dunkerque #stabilité #gouvernement

Le gouvernement de Michel Barnier vient de tomber. Il s'agit désormais d'une crise de régime : s'il n'y a pas d'accord au parlement, les gouvernements successifs sont condamnés à être censurés les uns après les autres jusqu'à juillet prochain, date à laquelle Emmanuel Macron peut dissoudre à nouveau l'Assemblée nationale. Ce n'est pas une si mauvaise chose : et si l'on apprenait à "Vivre sans?", comme le demande le livre de conversations entre Frédéric Lordon et Félix Boggio Éwanjé-Épée (La Fabrique, 2019, https://lnkd.in/dK2rG7pG). "C’est peut-être le discours le plus dynamique dans l’imaginaire contemporain de la gauche, mais ce qui fait son pouvoir d’attraction est aussi ce qu’il a de plus problématique. Car il nous promet la « vie sans » : sans institutions, sans État, sans police, sans travail, sans argent – « ingouvernables »." Pour Lordon, "« La question (…) n’est pas de vivre avec ou sans institutions, mais de savoir celles que nous voulons. Pour ensuite, prendre le pouvoir. »" (Philosophie Magazine, 12 novembre 2019 , https://lnkd.in/dP5d6bMf) Peut-être a-t-on franchi une étape décisive ce soir, avec le début de la fin de certaines institutions dont nous ne voulons pas : à savoir, la Ve république, le régime présidentiel, et une certaine doctrine économique qui a paralysé pendant 40 ans l' Etat français, qui disait "There is no alternative". Pour l'instant, la France va devoir apprendre à vivre sans gouvernement. Et ce n'est peut-être pas si mal. Reste à voir quelle alternative s'imposera.

Que lumière de la vérité et de la justice soient le guide du gouvernement pour la santé, pour la paix, pour la sécurité et pour le bien-être de chaque Français et française.

🔴 Le Gouvernement de François Bayrou a été dévoilé. ➡️ Les surprises viennent du retour de Manuel Valls, d'Élisabeth Borne et de la nomination d'Eric Lombard. 🔎 Voici la liste des 35 ministres à lire sur mesinfos #gouvernement #bayrou #macron #politique #mesinfos