Post de Matmut

Dans quasiment tous les secteurs d’activité (agriculture, logement, transport, etc.), on assiste a un recul massif sur la plupart des actions environnementales connues, documentées, évaluées [#GIEC #IPBES #HautConseilClimat, etc.], qui permettraient de 1) s'adapter a un climat qui change vite, très vite, 2) diminuer les émissions de gaz a effet de serre pour limiter les risques, et qui assureraient une préservation de la biodiversité. La politique du stop and go sape toute dynamique transformative, en privilégiant le court-termisme. Elle s'accompagne de mesures palliatives pour faire-comme-si on agissait pour le climat&biodiv en mode gestion-de-crise. Coquille vide. Son vrai masque est celui du statuquo et irrémédiablement celui des risques croissants, combinant l'augmentation des aléas (canicules, pluies diluviennes, sécheresses, submersions marines, incendies, etc.) avec celle d'une +grande exposition+vulnérabilité. Une cible sans trajectoire continue, soutenue dans le temps, est inatteignable. Comment imaginer faire plus vite plus tard alors que les risques seront plus grands dans des contextes politico-socio-economiques rendus de facto plus tendus et alors que nous n'arrivons pas a gérer correctement ces risques aujourd'hui ? Inexorablement, le niveau de la mer monte et montera sur des centaines d’années. On a l'impression que nous sommes encore politiquement dans l'illusion de négociation possible avec le climat, comme avec tout le reste. Mais non. Par exemple, la ville des Sables-d'Olonne s’auto-assure, faute de compagnie prête à la couvrir sur les dommages et biens. Environ 1 500 communes françaises auraient vu ainsi leur contrat résilié ou leurs franchises s’envoler. Délitement d'un système socio-économique? Délitement des valeurs de solidarité? Aujourd'hui les zones cotieres, demain les villes le long des rivières, les villages de montagnes etc. 304 jours sur 365 (une année glissante) ont été plus chauds que la référence climatologique [1971-2000] (Cf graphe et source ci-dessous). 304 sur 365! Notre quotidien météorologique reflète cette dérive climatique. Qu'on le veuille ou non, celle-ci ne s’arrêtera pas tant que nous n'aurons pas cessé d’émettre des gaz a effet de serre, tant que nous n'aurons pas coupé notre dépendance sociétale aux énergies fossiles, tant que nous n'aurons pas transformé nos modes de vie. Chaque tonne de CO2 additionnelle dans l’atmosphère induit un incrément de réchauffement additionnel. Les tonnes de CO2 ne sont pas des chiffres dans un fichier excel ; elles sont des réalités intangibles sur lesquelles se calent les niveaux de risques. Source: https://lnkd.in/eCzSAzZe

https://lnkd.in/esBYj_5r Des #glaciers en danger en Auvergne-Rhône-Alpes, le secteur #agricole à sec en Bourgogne-Franche-Comté, la Bretagne en alerte aux vagues de #submersion … quels sont les #impacts du changement climatique dans votre région ? Dans une nouvelle étude, publiée jeudi 19 septembre, le Réseau Action Climat les a passés au crible. Une #infographie pour mieux identifier ces impacts.

Recul des actions en faveur d’un avenir plus viable pour le #vivant : constat macro sans appel (cf publication de Christophe Cassou 🐿). Le même type d’observations peuvent être faites au niveau micro : individuellement => repli sur soi, déni mais aussi, demis tours. Pas mal de personnes lucides et informées ont tenté des changements de vie profonds vers une vie sobre et simple mais beaucoup se découragent et abandonnent. Retour dans le « traffic » vers l’illusion d’une sécurité à court terme qui ne fait qu’alimenter le problème. Seules les réponses individuelles (individualistes) et rentables sont acceptables pour notre système destructeur. Pourtant ce sont des espaces #politiques de création de liens, de soutien des motivations et d’organisation d’actions collectives dont nous avons besoin. Mais les forces en place n’ont de cesse que de les détruire, les freiner pour surtout ne pas changer le système qui les nourrit … #mondeabsurde #prisonsdorées #inaction #impuissance #paralysie #reinerouge #cooperation #ecologie #resilience #adaptation #tierslieux #zad #A69 #soulevementsdelaterre

De la Corse aux Hauts-de-France, de la Bretagne au Grand Est en passant bien évidemment par la Bourgogne/Franche-Comté, tous les paysages de France sont d’ores et déjà touchés par les effets du changement climatique. Ce constat vient d'un rapport saisissant, publié aujourd’hui par le Réseau Action Climat, qui fédère les associations impliquées dans la lutte contre le changement climatique, en partenariat avec l’ADEME. Le constat pour notre région est terrible : Le secteur agricole est à sec. Les menaces climatiques sont : Sécheresses, fortes chaleurs, feux de forêt, pertes agricoles. En 2019, la sécheresse a causé 82 % des mortalités de plantations. Des milliers d'hectares de forêts de hêtres ont dépéri. Retrouvez en détail, le constat des autres régions... #AGEA #AgentGeneral #Assurance #Bourgogne #FrancheComte #Climat #CatNat #changementClimatique #Secheresse

Face à la désertification croissante et la dégradation des terres, il est urgent de réagir. La sécheresse menace nos ressources, nos écosystèmes et nos communautés vulnérables. Pour lutter contre cette crise, nous devons adopter des pratiques agricoles durables, préserver l’eau, et restaurer les terres dégradées. Ce combat pour la résilience climatique est essentiel à notre survie. Ensemble, agissons maintenant pour protéger notre planète et assurer un avenir viable aux générations futures. #GreenGenerationForAfrica

Des glaciers en danger en Auvergne-Rhône-Alpes, le secteur agricole à sec en Bourgogne-Franche-Comté, la Bretagne en alerte aux vagues de submersion … quels sont les impacts du changement climatique dans votre région ? Dans une nouvelle étude, publiée jeudi 19 septembre, le Réseau action climat les a passés au crible. Nous les avons résumé dans une infographie. [...] Face à ce constat, le RAC appelle à “donner aux collectivités les moyens humains et financiers de planifier et suivre des politiques locales à la hauteur de l’enjeu”. “Avec des moyens adéquats, les collectivités pourraient être le “premier kilomètre” de politiques ambitieuses pour une transition écologique juste et inclusive”, expliquent les auteurs du rapport. https://lnkd.in/dvE5WrW7

La mitigation des dérèglements climatiques est essentielle, nous le voyons à travers les inondations à répétition que vit la Wallonie ces derniers mois. En plus, les solutions d'adaptation sont très souvent des solutions d'atténuation, c'est une stratégie gagnante.. Permettre aux communes wallonnes de se saisir de cet enjeu est ce qui a motivé ICEDD - Institut de Conseil et d'Etudes en Développement Durable, Espace Environnement, Institut Eco-Conseil ASBL et Canopea à proposer la première formation centrée sur l'adaptation des territoires face aux changements globaux pour les agent.es et élu.es communaux. Un premier pas nécessaire pour rendre les communes compétentes sur cette thématique et qui doit être accompagné d'autres mesures structurantes et transversales. Nous comptons sur le nouveau gouvernement pour agir et soutenir les communes !

S’adapter au changement climatique, contribuer à réduire ses impacts sur le climat et la biosphère : en tant que dirigeant d’entreprise, que vous manque-t-il pour être convaincu que c’est désormais LA priorité stratégique ? Et cela ne suffira pas : sans feuille de route à visée régénérative, les engagements annoncés de neutralité carbone ne seront que des vœux pieux.

Vu de la Bretagne l'été 2024 a été pluvieux et frais (coucou à nos amis touristes 👋 et plus particulièrement aux courageux campeurs 🏕 ) et pourtant cet été a été le plus chaud ♨ jamais enregistré. Le seuil de +1.5°C a été dépassé sur 13 des 14 derniers mois et l'hypothèse que l'année 2024 soit la plus chaude jamais enregistrée prend du poids dépassant l'année la plus chaude jamais enregistrée qui datait de ….2023. Le réchauffement climatique est d'une implacable régularité et nous devons dès à présent agir. Pour rappel les accords de Paris signé il y a 9 ans seulement maintenant avaient fixé comme objectif de maintenir un réchauffement de la planète à 1.5°C. Il est pourtant primordial d'avoir conscience qu'une augmentation de cet ordre entraîne et entraînera des dégâts: sécheresses, inondations, pluies diluviennes, tempêtes. Toutes ces conséquences auront un impact sur nos vies: accès à l'eau, épidémies, baisse des récoltes et sur notre économie. Il est donc grand temps de se reprendre et d'arrêter de procrastiner. Et pourtant j'entends ici et là parler d'adaptation aux changements climatiques comme si une forme de fatalisme prenait le pas sur l'envie de lutter pour éviter le pire. Il est pourtant encore temps de faire preuve de courage. Ce courage devra être politique (certes), citoyen (avant tout) et entrepreneurial (aussi). J'en appelle donc à la responsabilité de nos politiques, à notre responsabilité commune mais aussi et surtout à la responsabilité des responsables économiques et des chefs d'entreprise car nous le savons l'impact le plus fort dans cette lutte pour notre avenir est entre les mains des entreprises. Elles doivent réinventer leurs modèles, réduire leurs émissions et également contribuer à la préservation et au maintien des écosystèmes naturels qui sont et doivent une priorité car rien de plus efficace que la Nature pour soutenir nos efforts.

Arrêtons de croire que le #dérèglement #climatique n'atteint pas encore la France... comme semble le penser notre nouveau Premier Ministre. Glaciers en danger en Auvergne-Rhône-Alpes, secteur agricole à sec en Bourgogne-Franche-Comté, alerte aux vagues de submersion en Bretagne, les Hauts de France sous l’eau, l’Ile-de-France invivable en été, l’Occitanie confrontée aux sécheresses, la Provence-Alpes-Côte d’Azur en surchauffe, sans oublier les Territoires d’outre-mer qui sont en première ligne, le changement climatique impacte bel et bien le territoire français. Et pourtant, les crédits alloués au sujet climatique font l'objet de coupes drastiques. De plus, le secrétariat général à la planification écologique (#SGPE), chargé de coordonner l’élaboration des stratégies nationales en matière de transition écologique, n’est plus rattaché directement au Premier ministre, comme c’était le cas depuis deux ans, et l’agriculture et l’environnement sont désormais deux portefeuilles distincts à Matignon. On ne peut pas dire que els premières décisions du #gouvernement #Barnier aillent dans le bon sens ! https://lnkd.in/exbby2sH