Le Théâtre de la Ville de Mayenne fait partie des équipements transférés à Mayenne Communauté et Mayenne Ville lors du dernier conseil communautaire puisqu'il est utilisé à 80 % par des activités culturelles (Conservatoire du Nord-Mayenne, Université du Temps Libre…). La Culture étant une compétence communautaire, il a été décidé que le Théâtre avait, de fait, un intérêt communautaire. ➡ Pourquoi maintenant et pour quoi faire ? ➡ Aucun projet culturel structurant et à long terme ➡ Pourquoi seulement le Théâtre de Mayenne ? Où est l’équité territoriale ? ➡ Une politique territoriale sans ambition, et manquant de souffle ❓ Une question demeure : pourquoi maintenant et pour quoi faire ? Le Théâtre a-t-il été transféré dans le cadre d’un projet culturel global à ou juste pour des considérations d’entretien, donc de charges de fonctionnement ? Ne nous leurrons pas, s’il s’agissait seulement d’un rééquilibrage de compétence entre Mayenne et Mayenne Communauté, le théâtre serait communautaire depuis longtemps ! 🎭 Le Théâtre est l’unique scène culturelle en hyper centre, il est nécessaire d’avoir de l’ambition pour lui comme pour ses utilisateurs. Bien plus que le seul changement des huisseries annoncé… Or, le transfert de compétence n’est justifié par aucun projet concret, qui pourrait participer au désenclavement culturel du territoire par l’accueil de spectacles pour tous les publics, voire des résidences d’artistes ? S’il a une véritable vocation communautaire, le Théâtre doit accueillir tous les habitants de Mayenne Communauté, comme aller à leur rencontre. 📍 Pour être le plus équitable possible, pourquoi ne pas également transférer l’Espace des Arts de la COMMUNE DE LASSAY-LES-CHATEAUX ? Comme le Château de Mayenne, pourquoi ne pas transférer le château de Bois-Thibault propriété de la municipalité de Lassay-les-Châteaux ? Puisque Fontaine Daniel a visiblement une aura nationale voire internationale comme défendue par la gouvernance communautaire, pourquoi ne pas transférer sa salle des fêtes qui attend une réhabilitation ? Nous le voyons bien, le transfert est à sens unique, de Mayenne vers Mayenne Communauté, sans aucun projet d'équipement et sans vision politique à moyen terme. Seul le volet financier est pris en compte. Une fois encore, comme pour la halle d’athlétisme, tout ceci démontre un manque d’ambition et de souffle pour le territoire, comme de projection vers l’avenir. #Mayenne #VilleDeMayenne #MayenneCommunauté #Culture #Théâtre #Projet #Ambition #Compétences #Budget #Attractivité #IniquitéTerritoriale
Post de Mayenne S'écrit Ensemble
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Le Monde et son envoyée spéciale la très sympa et très pro Joëlle Gayot nous ont fait l'honneur de passer par Bellac pour échanger avec nous [j'espère que tu vas apparaître prochainement dans un autre article ma chère compagnonne Sylvie] ; l'article vient de sortir sur le web et en version papier aujourd'hui. Merci à toi Angélique Dauny pour la mise en relation :) 🤜 https://lnkd.in/esaJaAaE Réservé aux abonné-e-s donc je reproduis le paragraphe nous concernant ici, mais tout l'article est passionnant, démontrant que le Limousin continue de produire résistances et solidarités, même au sein de nos isolats de directions artistiques 😉 "Nommé à Bellac en 2020, à la tête du Théâtre du Cloître, Thomas Desmaison ne se pliera pas aux usages des scènes conventionnées. Il ne veut pas de têtes d’affiche qui viennent jouer un soir pour repartir dès le lendemain. "Je ne souhaite pas provoquer la consommation de spectacles mais l'émancipation du public." Comment ? En consultant, par exemple, les salariés du théâtre et des bénévoles de la ville avant de procéder à ses choix artistiques. "Je milite pour le respect des droits culturels", poursuit-il, bien décidé à héberger, sur des temps longs, des compagnies qui développeront une "vraie relation avec le territoire". Quitte, assume-t-il, à réduire le nombre de levers de rideau dans ses murs. Le geste est militant, en plus d’être radical. La lutte contre les diagonales du vide qui privent d’art vivant des pans entiers de l’Hexagone exige de prendre des risques." C'est à peu près ce que je vais certainement dire ce soir à Confolens à l'invitation du Ministère de la Culture (DRAC Nouvelle-Aquitaine) dans la concertation du "Printemps de la ruralité", en réponse aux questions de la brillante Sonia Moumen. (Mais je n'utilise jamais le mot "public" !). Plus jamais d'"offre culturelle" -> Des ressources de réciprocité et de vitalité. Il faut qu'on y arrive, ça devient urgent.
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*Campagne de financement du PàP* Prendre part Concernés par les grandes mutations de notre temps nous croyons que le théâtre doit plus que jamais se faire partout présent Pour Le PàP, ça veut dire s’engager dans le développement d’œuvres qui sont réfléchies, créées et jouées partout sur notre territoire Et renouveler avec courage nos manières d’écrire de nommer de nous raconter de nous imaginer Que vous y alliez d’un don généreux, précieux ou audacieux vous prenez part à un dialogue actif et nécessaire entre nos actions artistiques et la marche du monde citoyen Où nous soulevons avec fougue plein de questions et embrassons avec sensibilité quelques pistes de solutions Votre contribution permet de : - Mettre en place des processus de recherche à long terme sur le territoire et dans les communautés, avec lesquelles nous tissons des liens durables. - Mettre en place des modèles de production innovants qui s’adaptent aux réalités et enjeux des territoires visités. - Créer un environnement et des conditions de travail dignes et respectueuses des artistes, artisan·e·s, et collaborateurs·rices qui nous accompagnent. - Mettre en place des pratiques écoresponsables dans l’ensemble de nos gestes. Soutenez le PàP: https://lnkd.in/e6TM3wRV
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Je suis Président d'une Compagnie Théâtrale. C'est un sujet que j'évoque peu et pourtant il me tient à coeur. C'est une compagnie professionnelle fondée en 1983 et gérée sous statuts associatifs. Je suis donc un #bénévole comme tant d'autres qui donne (trop peu) de son temps pour une activité extraprofessionnelle. Le rapport entre le #théâtre et la #GRH ne saute pas aux yeux pourtant c'est le premier qui m'a conduit vers cette belle fonction mais c'est une autre histoire! Notre activité est diversifiée et nous proposons de la formation pour adultes, de la #formation pour les plus jeunes, des #spectacles de plusieurs formats : grosses productions, pièces policières ludiques, lectures, #spokenwords... Nos clients sont des collectivités ou des organismes privés. Notre catalogue peut aussi bien satisfaire une entreprise, que des élus d'un Comité Social et Economique, une commune, une salle de spectacle, un #festival, des activités médicales ou paramédicales (si, si!)... Nos ressources sont essentiellement (*/- 90%) composées des recettes et contrats de ce que nous produisons. Sur certaines actions ciblées, nous pouvons bénéficier de subventions publiques. Vous souhaitez proposer à vos équipes un spectacle pour votre événement annuel? Nous pourrons certainement répondre! 😁 Par ailleurs, nous sommes ouverts au partenariat privé (!). Investir dans la #culture est forcément une bonne option pour une entreprise ou une collectivité qui cherche à développer sa politique de #RSE! Oui, le théâtre est facteur de cohésion, de découverte, d'ouverture. 3 notions dont nous avons bien besoin ! 🤜 🤛 Pour la 32ème année consécutive (!), la ville de #Dinard nous fait confiance pour animer la saison culturelle d'été. La Compagnie propose 7 représentations de "Sur la Route de Madison", d'après le roman de Robert J. Waller. Vous souhaitez découvrir ou redécouvrir cette magnifique histoire? Vous trouverez toutes les informations en suivant 👇 👇 👇 https://lnkd.in/esNWDrD6 Osez pousser les portes d'un théâtre, allez voir des artistes se produire sur scène, encouragez le spectacle vivant! #Bretagne #Dinard Compagnie Théâtrale les Feux de l'Harmattan, Lancieux (22)
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🙌 CONCERTATION - 𝐓𝐡𝐞́𝐚̂𝐭𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐚𝐫𝐭𝐬 𝐝𝐮 𝐜𝐢𝐫𝐪𝐮𝐞 Lors du dernier Rendez-vous 2024 de la commission en théâtre et arts du cirque, les acteurs du secteur ont partagé leur vision pour dynamiser et solidifier l'avenir de leur discipline en Estrie. ❤️ Au cœur de cette rencontre : la mise à jour des enjeux et des pistes d’action liés au secteur. ➡️ 𝐂𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 : améliorer la visibilité des spectacles et événements culturels en collaboration avec Animation Centre-Ville et La Vitrine. ➡️ 𝐑𝐞𝐥𝐞̀𝐯𝐞 𝐞𝐭 𝐫𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐚𝐥𝐞𝐧𝐭𝐬 : reprendre les Micros de mai pour revitaliser la relève artistique. ➡️ 𝐀𝐜𝐜𝐞̀𝐬 𝐚̀ 𝐝𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐬𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐩𝐡𝐲𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 : développer un hub créatif au complexe Humano-District pour mutualiser les espaces de création. ➡️ 𝐅𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 : renforcer les initiatives de collecte de fonds et de parrainage fiscal pour soutenir le secteur. 🔗 Pour tout savoir de cette rencontre : https://lnkd.in/e5vT-hJp
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Comme administrateur en culture, je ne peux que me désoler d'une telle nouvelle. Bien entendu, je ne connais pas les détails de cette décision et je ne sais pas non plus si elle est le fruit de mauvaises décisions de gestion ou d'affaires. Toutefois, la triste nouvelle traduit l'effet d'une pression grandissante sur le milieu culturel qui peine à suivre et à s'adapter aux nouvelles conditions économiques. Ce n'est pas seulement un événement de diffusion phare qui s'éteint (momentanément, on l'espère); mais si, en humour de tous les genres, on en est là, imaginez ce que ça peut être pour les petits orchestres, les compagnies théâtrales de niche ou les petits musées régionaux? Les solutions ne sont pas simples; et elles ne passent pas toutes par des enveloppes additionnelles et ponctuelles de financement aux organismes subventionnaires (si il fallait se commettre à long terme... le drame.) Une réflexion approfondie sur la manière et le niveau dont nous choisissons de financer la culture, peut-être que c'est le temps.
Juste pour rire se protège de ses créanciers | Plusieurs réactions du monde politique et culturel
lapresse.ca
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Depuis 1994, Consultant Cabinet TRIGONE, Chargé de cours à l'Université d'Aix-Marseille 1 (Master Responsable de formation et intervenant en organisation)
Après l’agriculture, voici un autre secteur à bout de souffle. Il faudrait tout repenser tant la politique culturelle n’est plus . Elle n’est lisible qu’à travers des subventions fléchées , où les processus de diffusion touchent toujours les mêmes populations , où le management culturel peine à innover dans la co-construction. Je travaille avec des artistes et je tente , à ma modeste échelle , de co-construire avec eux des projets artistiques durables .
« Le milieu du spectacle vivant vit dans la crainte des conséquences des coupes budgétaires »
lemonde.fr
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[RENCONTRE PRO] 🤝 France Festivals a eu le plaisir d'assister, ces deux derniers jours, au congrès de la Fédération Nationale des Collectivités pour la Culture à Marseille. Deux jours très enrichissants de discussions autour d'une meilleure coopération culturelle entre les collectivités territoriales et l'État. La vie culturelle en France progresse grâce à l'action conjointe des collectivités territoriales et de l'État. Comment améliorer la collaboration entre l'État et les régions pour promouvoir la culture en France ? Comment utiliser efficacement des outils comme les Conseils locaux des territoires pour la culture (CLTC) et les Comités régionaux des professions du spectacle (Coreps) ? Peut-on s'inspirer de méthodes de concertation utilisées dans d'autres domaines ? Comment coordonner les différentes collectivités pour une politique culturelle commune ? Un grand merci à la Fncc pour l'organisation de cette rencontre ! 🙏
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[Journées Nationales de France urbaine] #JNFU2024 France urbaine lance ses Journées nationales par une masterclass #culture, associant les élus de la Commission culture et les associations et syndicats du spectacle vivant. 🗣 Des échanges à l’aube de débats budgétaires particuliers, qui doivent susciter des actions collectives pour faire valoir le #financement des services publics de la culture, en tant qu’action de proximité 💡 Des réflexions sur les gouvernances locales de la culture, afin de mieux considérer les réalités de chacun et donner une lisibilité territoriale auprès des acteurs culturels, dans le cadre de coopérations importantes pour les politiques de transition des territoires. ⏹ Une (re)mise en perspective des acteurs artistiques et culturels dans un contexte de fortes tensions qui polarise la société et nourrit un profond rejet des institutions : comment la culture peut renforcer la mise en lien des habitants ? ⏹ Entre mobilisation nationale, travaux de plaidoyer et contribution aux mutations artistiques et culturelles, quel est l’état de santé du secteur du spectacle vivant ? Olivier Bianchi I François de Mazières I Ministère de la Culture I Audrey HENOCQUE I Gregory Doucet I Bruno Bernard I Cédric Van Styvendael I Syndeac - Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles I Association Française des Orchestres I Réunion des Opéras de France I Syndicat National des Scènes Publiques (SNSP) I Les Forces Musicales, SMA - Syndicat des Musiques Actuelles I Association des Maires Ruraux de France - AMRF I Ville de Lyon I Métropole de Lyon I
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📣 L'Agence Auvergne-Rhône-Alpes Spectacle Vivant édite un guide autour des projets culturels de #territoire. Il présente quelques balises aux collectivités territoriales pour guider la construction d’un projet culturel de territoire (#PCT), de la conception à l'animation. 🧭 Ce guide richement illustré par Laure Barrière combine des repères, des éléments de définition, de méthodologie et des exemples, mais ne propose pas de solution clé en main. Chaque territoire doit en effet adapter le projet à son propre contexte. 🙌 Notre approche est d'axer la méthodologie sur la posture participative et coopérative. En effet, pour qu’un projet culturel soit en phase avec les habitants, les associations, les artistes qui composent le territoire, tisse du lien et respecte leurs #droitsculturels, il est essentiel de s'interroger sur les conditions de leur participation. 👉 Bonne lecture, n'hésitez pas à partager ce guide autour de vous : https://bit.ly/4eJuocr 👌 Une ressource réalisée par Anaëlle Rebillard, Marie Mennessier - Richard, Léo ANSELME, Eglantine Chabasseur et Marie Coste.
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Agent de développement culturel chez Ville de Sarcelles - Artiste Auteur - Conférencier hip-hop - Créateur de De Brazza Records et De Brazza Éditions.
En matière culturelle dans les quartiers difficiles, on entend tout et son contraire, on voit des actions magnifiques et des ratés incroyables. On parle souvent de la résistance au changement des habitants, en oubliant que de nombreux professionnels de la culture font leur programmation en oubliant ces habitants. L'excuse est toujours la même, il faut "élever" le niveau culturel des habitants des quartiers difficiles, il faut les "mener" à l'excellence... Il faut donc éloigner les habitants de ces quartiers de leurs acquis culturels, afin de leur faire découvrir la grande culture française, à travers, les musées, l'opéra, les grands classiques... Comme si les habitants des quartiers difficiles, n'avaient pas un bagage culturel au départ, comme si Beethoven et les tableaux accrochés au Louvre étaient la seule et unique façon d'accompagner le public vers la culture... Comme si... Et saison après saison, toutes les villes de France reproduisent le même schéma et cela, depuis la nuit des temps. Et on s'étonne que rien ne change ? Alors quid de la participation des habitants dans la vie culturelle de leur cité ? Comment donner aux habitants le pouvoir d'agir sur leur territoire en décidant de tout dans un bureau entre professionnels de la culture ? Le pouvoir d'agir, empowerment, en anglais, désigne à la fois : un processus par lequel les individus, les groupes, les organisations et les communautés acquièrent la capacité d'exercer un pouvoir. Mais peut-on vraiment laisser des habitants décider seuls de la programmation culturelle d'une ville ? Exercer donc un pouvoir ? Pas évident et on peut alors comprendre ces programmations culturelles qui, de Montauban à Bourges, en passant pas Lyon et Le Havre, se ressemblent toutes. Ces programmations qui semblent avoir définitivement oublié l'avis et la concertation avec les habitants. La coopération est remplacée par l'orientation ou l'obligation. On ne prend aucun risque au grand bonheur des tourneurs et des artistes parisiens qui viennent cachetonner en banlieue, sans rencontrer les habitants. Panem et circenses, « du pain et des jeux du cirque ». Les empereurs Romains avaient compris qu'il fallait se préoccuper en priorité de l'estomac et des loisirs de la plèbe, à base de distribution de pain et d'organisation de jeux du cirque dans le but de s'attirer la bienveillance du peuple et que ces derniers ne se soucient pas d'enjeux plus exigeants, ni du destin collectif. #empowerment #participationdeshabitants #culture #pouvoirdagir
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