𝗦𝗜𝗡𝗜𝗦𝗧𝗥𝗘 𝗦𝗨𝗥 𝗗𝗘𝗦 𝗠𝗘𝗨𝗕𝗟𝗘𝗦 𝗘𝗧 𝗢𝗘𝗨𝗩𝗥𝗘𝗦 𝗗'𝗔𝗥𝗧
🏡 X est propriétaire d’une villa.
🚧 Y est une société intervenant dans le secteur de la construction.
En août 2016, X a fait appel à Y pour des travaux de rénovation de sa villa.
A l’issue de l’intervention, X a reproché à Y d’avoir endommagé une sculpture et deux meubles design en les déplaçant sur la terrasse.
💰 Valeur des biens avant détérioration : 160.000 €
🕵️ Une expertise amiable a alors été organisée entre les parties et les experts de leurs assureurs respectifs.
Chaque expert a déposé un rapport.
L’expert de X, dans son rapport, a conclu à l'entière responsabilité de Y.
X a ensuite réclamé à Y l’indemnisation de ses préjudices pour un montant total de 55.000 €.
🏛️ Le 11 janvier 2024, la CA Aix-en-Provence a rejeté les demandes de X.
X a versé aux débats divers éléments :
◾ le rapport de son expert
◾ un mail du gérant de Y en août 2016 informant X que « en déplaçant la table des éléments du pied se sont cassés, je suis désolé »
◾ des attestations selon lesquelles le mobilier était en parfait état avant les travaux
◾ un devis de restauration de la sculpture
Mais la Cour a jugé que ces éléments n’étaient pas suffisamment probants pour établir la faute reprochée à Y et le lien de causalité entre cette faute et le préjudice subi par X.
CERTES le rapport de l’expert de X est produit, MAIS le rapport de l’expert de Y ne l’est pas.
CERTES l’email fait état « d'éléments du pied cassés » lors de la manipulation, MAIS X n'apporte aucune précision sur les dommages et son expert a seulement signalé un « défaut de tenue des pieds ».
CERTES X a fourni un devis de restauration de la sculpture, MAIS rien en ce qui concerne les deux meubles design.
👉 Par conséquent, X échoue à démontrer la responsabilité de Y dans ses prétendus dommages.
💡 La Cour est sévère sur le lien de causalité, mais juste sur le préjudice, dont le quantum doit toujours être chiffré avec précision (devis, factures, constats d'état...).
Non- active
12 moisNon superbe 😉