Post de Michel EYRAUD

En quelques années, le CAmion Équipé d’un Système d’ARtillerie, ou canon CAESAR, s’est hissé au rang des équipements stars des exportations françaises d’armement, rejoignant le Rafale et le sous-marin Scorpene dans le club très fermé des armements susceptibles de faire les gros titres en France et à l’étranger. Plusieurs échos et déclarations laissaient entendre que de nouvelles commandes pouvaient intervenir à l’occasion du salon Eurosatory 2024. C’est désormais chose faite, puisque l’Arménie, ainsi que la Croatie et l’Estonie, ont signé des engagements pour commander, au total, 60 nouveaux systèmes d’artillerie français. Ce faisant, le Caesar s’impose, dorénavant, comme le système d’artillerie européen le plus largement exporté, que ce soit en nombre d’exemplaires livrés et/ou commandés, comme en nombre de clients, permettant à KNDS France, Ex-Nexter, de revenir dans le palmarès international des exportateurs d’équipements terrestres, après le semi-échec du Leclerc, et l’insuccès du VBCI.

Version intégrale En quelques années, le CAmion Équipé d’un Système d’ARtillerie, ou canon CAESAR, s’est hissé au rang des équipements stars des exportations françaises d’armement, rejoignant le Rafale et le sous-marin Scorpene dans le club très fermé des armements susceptibles de faire les gros titres en France et à l’étranger. Plusieurs échos et déclarations laissaient entendre que de nouvelles commandes pouvaient intervenir à l’occasion du salon Eurosatory 2024. C’est désormais chose faite, puisque l’Arménie, ainsi que la Croatie et l’Estonie, ont signé des engagements pour commander, au total, 60 nouveaux systèmes d’artillerie français. Ce faisant, le Caesar s’impose, dorénavant, comme le système d’artillerie européen le plus largement exporté, que ce soit en nombre d’exemplaires livrés et/ou commandés, comme en nombre de clients, permettant à KNDS France, Ex-Nexter, de revenir dans le palmarès international des exportateurs d’équipements terrestres, après le semi-échec du Leclerc, et l’insuccès du VBCI.

Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, en février 2022, l’artillerie est redevenue l’un des principaux sujets de préoccupation des armées, en particulier en Europe. C’est, en effet, le nombre de canons de 122, 152 et 155 mm, et de systèmes lance-roquettes multiples disponibles de part et d’autre, ainsi que l’état des stocks de munitions, qui définissent à présent la réalité du rapport de force en Ukraine, bien davantage que le nombre de chars, d’hélicoptères ou de véhicules de combat d’infanterie. Ce sont également les tensions sur les stocks de munitions de 155 mm, au cours de l’année 2023, qui entravèrent, en grande partie, la conduite de l’opération de contre-attaque ukrainienne, et qui favorisèrent le retournement d’initiative constatée sur le terrain, à partir de l’automne de cette année. Au-delà de ces enseignements déjà déterminants, les retours d’expériences, ou RETEX, venus des armées ukrainiennes, et de leur utilisation des systèmes d’artillerie occidentaux en particulier, ont, eux aussi, été des plus riches, et parfois surprenants. Ainsi, la majorité des tirs d’artillerie s’effectue de 10 à 20 km de distance, soit dans la fenêtre de tir des systèmes de 122 mm, de plus en présents, ainsi que ceux de 105 mm. Ce calibre d’artillerie, qui a pourtant longtemps représenté une composante importante de l’artillerie de campagne occidentale, était pourtant en perte de vitesse ces dernières années. Dès lors, en associant les excellentes performances au combat du canon Caesar, et de ses paradigmes à contre-courant de la pensée occidentale dominante jusqu’il y a peu, et les enseignements venus d’Ukraine, il apparait qu’une version 105 mm, possiblement sur véhicule 4×4, du CAESAR, pourrait répondre à de nombreux besoins opérationnels, avec des couts et délais de production sensiblement plus réduits que l’omniprésent 155 mm, pour répondre à un marché en forte demande, mais ignoré jusqu’à présent.

La revue de presse du retail : Comment les champions du naval français sont armés pour gagner: A l’ombre de Naval Group, des chantiers innovants performent, surtout à l’export. Une flotte d’élite qui se mobilise pour Euronaval, le Salon du secteur, à Villepinte. ==> Abonnez vous à la revue de presse du retail #GrandeConso #retail

Bonjour à tous 🛳️ ! Aujourd’hui, nous partons à la découverte de la notion d’affrètement ! Le saviez-vous ? L’un des plus grands efforts d’affrètement maritime date de la Seconde Guerre Mondiale et était destiné au débarquement en Normandie ! En quelques mois, 6 939 bateaux ont été mobilisés pour transporter troupes, matériel, et approvisionnement. Cet affrètement de masse a été permis grâce à la collaboration de plusieurs pays. ***** Rédigé par Maxime Pilaudeau

Version intégrale Alors que Jakarta vient d’annoncer la commande de deux sous-marins Scorpene Evolved, les négociations entre Paris et New Delhi, concernant les programmes d’armement, ont connu un coup d’accélérateur depuis les élections législatives indiennes, et la nouvelle victoire de Narendra Modi. Après les informations laissant entendre que la commande de 22 Rafale M, et de 4 Rafale Biplaces, pour la Marine Indienne, pourrait être signée d’ici à la fin de l’année 2024, c’est désormais au tour des trois sous-marins Scorpene de la classe Kalvari, de faire à nouveau parler d’eux. En effet, la presse indienne indique que les négociations au sujet de ces trois navires, conçus par Naval Group, et construits par les chantiers navals Mazagon Docks, auraient, elles aussi, progressé, et seraient proches d’une conclusion. Cependant, l’information la plus intéressante, relayée par la presse indienne, n’est pas le montant du contrat, ni les délais de fabrication garantis par Mazagon Dock, mais l’indiscrétion au sujet d’un nouveau système de propulsion qui équipera les nouveaux submersibles, étendant sensiblement l’autonomie et les performances des navires.

🇫🇷 L’armée française envisage de remplacer ses vieux camions GBC180 Une des priorités de la loi française de programmation militaire 2019-2025 est le programme «Successeur poids lourds – Véhicules 4-6 tonnes» avec l’objectif d’acquérir 7000 nouveaux camions d’ici 2030 afin de remplacer les GBC180. Le 31 juillet la Direction générale de l’armement (DGA) a enfin publié un appel d’offres «sur l’acquisition et le soutien de camions militaires destinés au renouvellement des capacités logistiques des forces armées françaises». Il s’agit de «différentes versions de porteurs logistiques de charge utile de 6 tonnes tout terrain protégés ou non protégés» ainsi qu’un «système de soutien», détaille le document cité par Zone militaire. «Le marché a pour objet la fourniture d’une quantité maximale de 7000 porteurs logistiques y compris leurs équipements, le soutien en service et la maîtrise technique du parc véhicules constitué.» @calibrearmes

📌 La voiture-restaurant 2419 D, d’un Armistice à l’autre 🚂 En 1918 et 1940, deux Armistices marquant la fin des combats furent signés au même endroit, dans une clairière reculée de la forêt de Compiègne, au cœur de l’Oise. Ce choix d’un wagon de chemin de fer pour abriter les négociations, bien que surprenant, revêt une signification historique puissante et symbolique. Pourquoi les dirigeants de deux époques différentes, dans des contextes aussi opposés, choisirent-ils ce lieu pour formaliser la fin des hostilités ? Retour sur ces moments marquants de l’histoire mondiale, où une simple voiture de la Compagnie des Wagons-Lits devint tour à tour le témoin d’une victoire alliée puis d’une humiliante capitulation française, révélant des circonstances et des symboles profondément distincts. #patrimoinesncf #histoire #guerre #SARDO Géry Nolan SNCF Optim'services ______________________ 📢 Retrouvez l'intégralité de l'article sur le site Internet des Archives du Groupe SNCF :

La supply chain mise en œuvre pour le débarquement du 6 juin 1944, connu sous le nom de D-Day, fut une opération logistique colossale et complexe. Elle impliqua la coordination de vastes ressources humaines, matérielles et informationnelles à travers plusieurs nations alliées. 133 000 soldats alliés furent débarqués sur les plages de Normandie et plus de 23 000 parachutistes furent lâchés derrière les lignes allemandes. Environ 11 000 avions appuyèrent l'opération, et plus de 5 000 navires transportèrent des troupes et du matériel à travers la Manche. Des millions de tonnes de matériel, y compris 50 000 véhicules, 12 000 tonnes de munitions, 450 000 tonnes de carburant et 5 millions de tonnes de nourriture, furent pré-positionnées en Angleterre. Des pipelines sous-marins furent mis en service dès le 9 juin (PLUTO) et des ports artificiels (Mulberry) construits immédiatement après le Jour J pour permettre d’assurer un flux continu de ravitaillement. Comme de nombreuses supply chains aujourd’hui, le succès de l'opération Overlord a reposé sur une planification méticuleuse, une coordination interalliée et des innovations logistiques majeures. Cette opération historique nous rappelle que la précision, l'anticipation et la collaboration sont au cœur de chaque réussite logistique. Rendons hommage à l'ingéniosité et au courage de ceux qui ont rendu cela possible.

Pour les curieux d’histoire et amoureux de logistique, il existe de nombreux ouvrages expliquant le rôle déterminant de la logistique dans le succès du débarquement ! On dit souvent que la logistique a été inventé par les Armées. Vous en pensez quoi?