Post de Mickael Le Guen

Je ne prends pas souvent la parole ici car linkedin est devenu le paradis des "créateurs de contenu" et je ne veux surtout pas en faire partie, ce n'est bien entendu pas mon rôle... Je voulais venir ici pour vous parler du déclin, petit à petit de mon joli secteur brassicole, des dizaines de procedures collectives, des redressements judiciaires, des liquidations, et des futures peut-être....des grands noms pourtant de la brasserie locale... des gens qui ont tout arrêté pour repenser ce secteur qui était bien terne en France nottament, et à qui nous voulions redonner du sens, du goût et de la nouveauté. Et bien 10 ans plus tard, les precurseurs Jérome MARTINEZ-GARCIA de la Montreuilloise a fermé boutique, Brasserie BAPBAP est en redressement , OUTLAND doit changer d'offre, Into the malt (95) a fermé, Cacatoes (78) a fermé, La Fringante (93) a fermé, 4 éléments (92) à fermé, la roquette (92) a fermé, BWAR (78) a fermé, Hespebay (95) en liquidation, Petrol (75) a fermé, Les georges brassins (75) a fermé, les brewpub (75) en Redressement, LBF ferme des bars... la liste est longue et j'ai vraiment de la peine pour tous ces entrepreneurs, qui entraînent souvent femme et enfants...qui sacrifient beaucoup..trop... Tous les gros laissent des miettes, le marché est tenu, dé-régulé, c'est à vomir. La distribution est verrouillée, fermée, à triple tour...sous couvert de dons en materiel, installations de colones de tirages etc, on a accès à 5% du marché.... evidemment je me réjouis des belles réussites de la craft comme la débauche, l'effet papillon etc.. mais pour combien de temps ? Combien de temps encore pour des linéaires entiers de GMS à base de chouffe, Leffe, Duvel avec 0 presence de nos bières en Belgique et quelques ref locales... sommes nous si peu chauvin ? Combien de temps va t on encore se laisser marcher sur les pieds ? combien de temps devront nous nous battre pour 2% de croissance ? A l'aube de la fin de notre période d'observation de redressement judiciaire...je suis donc à mi-chemin entre la révolte et la résignation...2000 brasseries en france se partagent 5% du marché... Je pourrais également parler des collectivités locales et des jeux olympiques auxquels nous n'auront pas droit...mais c'en est assez pour aujourd'hui. Merci de m'avoir lu et #buvezlocal ❤️

Ce n’est pas le bon moment pour entreprendre dans la restauration. Est-ce qu’il y a un bon moment ? 2019 : Lancement du 1er spot Avocateria® - mouvement gilets jaunes et grosse grève RATP 2020 : Lancement du 2eme spot Avocateria® prévu début mars mais confinement COVID. Tout est à l’arrêt chez nous. ❌ 2021 : COVID, t’es encore là ? Ah oui, en plus, nos clients doivent être à 10m les uns des autres et nous montrer un QR Code pour pouvoir consommer à table. 2022 : Lancement 3ème spot Avocateria® avec une motivation énorme et une ferme croyance que la reprise sera dynamique dans la restauration.🤞 2023 : Fermeture de nos 2 spots historiques pour ne garder que le dernier. Dernier plus en phase avec notre vision. Décision dure à prendre mais vitale pour nous, la période COVID n’est pas sans impact. 2024 : Info qui circule dans la presse : -30% à -60% du chiffres d’affaires à cause des JO… on souffle fort, une nouvelle épreuve digne de Fort Boyard. À quand le boss final ? 😱 Tu l’as compris. Le chemin fut assez costaud. 💪 Je suis fière d’avoir traversé ce chemin (pas toujours avec le bon matériel, mais on trouve toujours le moyen de faire au mieux avec rien) Ce chemin a été et reste riche d’enseignements. Entreprendre comporte des risques. Entreprendre demande de la patience, on sème des graines, on construit, on rêve. Le bon moment pour entreprendre ? Il n’y en a pas. Savoure le chemin, un chemin qui ouvre tes yeux sur tes forces (insoupçonnées), tes relations avec les autres (belles amitiés et déceptions), ton alignement (et c’est ok de changer de cap). ☀️ On reste ouvert cet été chez Avocateria® Le brunch, c’est tous les jours. Si tu souhaites nous soutenir. Je t’invite à passer goûter nos recettes homemade et healthy à base d’avocat 🥑 👇 Avocateria 5 rue Michel Chasles 75012 Paris

𝗖𝗲́𝗹𝗲́𝗯𝗿𝗲𝘇 𝗹𝗮 𝘀𝗲𝗺𝗮𝗶𝗻𝗲 𝗱𝘂 𝗴𝗼𝘂̂𝘁 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘂𝗻 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂 𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹 ! 🍴🌟 Du 14 au 20 octobre, explorez nos opportunités exclusives de fonds de commerce et de droits au bail, parfaits pour ceux qui rêvent de lancer ou d'élargir leur propre entreprise dans le domaine de la restauration et de la gastronomie. 🔗 Découvrez nos offres : lien en commentaire

Qui veut être notre 3e mousquetaire opérationnel ? On cherche notre futur.e directeur/trice d’exploitation pour The Fat Broccoli. Si vous suivez nos aventures ici, vous savez qu’avec Antoine, on vient du monde de la communication (poke Canard & Cie). On a besoin d’adapter nos réflexes entrepreneuriaux à ceux très spécifiques de la restauration, notamment dans une logique de déploiement de chaîne. On cherche donc une personne : 🥦 avec une expérience en restauration (rapide idéalement) ou en foodtech 🥦 qui croit au projet de @The Fat Broccoli et partage les 4 valeurs phares de la marque (gourmandise, engagement, impertinence, inclusion) 🥦 avec un fort tropisme opérationnel : organisation, gestion des coûts, recrutement, management, etc. 🥦 en option, qui est prête à investir dans le projet, ou à qui on pourrait ouvrir notre capital (sous forme de BSPCE) Je jette donc cette bouteille dans les flots de Linkedin, mais depuis que j’ai commencé à communiquer sur le projet au mois de janvier, je n’ai eu que des bonnes surprises. Alors je vais croire, une fois de plus, que la bouteille voguera auprès de la bonne personne. Si vous pensez qu’elle fait partie de votre entourage, n’hésitez pas à la taguer ! ps : si vous rejoignez la team, il est possible que vous deviez faire quelques shooting avec des brocolis, mais promis on s’y fait vite, et puis on se marre bien 😊

Avec 0 expérience dans la restauration, j’ai ouvert Bomaye : le 1er concept de burgers africains 🍔 Un an et demi plus tard, j’ai fait (et je fais toujours) un paquet d’erreurs mais c’est là où j’apprend le plus. Il y a quelques semaines je partageais celle qui m’a fait perdre le plus d’argent : fermer 3 semaines durant l’été 2023. Aujourd’hui, je partage la deuxième, que j’appelle “dévier de sa trajectoire”. 6 mois après l’ouverture de Bomaye, mon associé Laurent Kalala 🍔🌍 a reçu une proposition pour ouvrir une unité dans un foodcourt à La Défense. Emballée par les débuts de Bomaye, j’ai pensé “génial, on va se développer rapidement” au lieu de me demander : ➡️ Est-ce que cela correspond à l’image de Bomaye ? ➡️ Est-ce que ce n’est pas trop rapide ? ➡️ Est-ce que ce projet me passionne vraiment ? J’ai accepté l’ouverture et 6 mois plus tard je travaillais sur la fermeture. Les raisons ?  ➡️ Une niveau de rentabilité différente d’un restaurant (que j’avais anticipé dans un BP mais dans une moindre mesure)  ➡️ Un CA qui n’était pas à la hauteur, dû à des multiples raisons  ➡️ Une motivation qui était au niveau 0, pour tout autant de raisons. Ce que je me suis dit par-dessus tout, c’est que j’aurais dû m'écouter. Sur le papier, ce projet ne me faisait pas rêver et j’y suis allée pour les mauvaises raisons : l’opportunité business, l’envie de développer Bomaye rapidement. Aujourd’hui, nous refusons de nombreux projets et réfléchissons à 10x avant de nous lancer. J’ai perdu : ❌ La naïveté du début ❌ Mon impulsivité face aux opportunités ❌ De l’argent, en finançant cette ouverture avec une trésorerie fragile, ça pourrait d’ailleurs faire l’objet d’un prochain post. J’ai gagné : ✅ Sans aucun doute, une précieuse expérience pour ouvrir un second restaurant ✅ Une vision encore plus claire de ce que je veux pour mon business ✅ Plus de confiance en mon intuition Curieusement, j’ai appris à écouter mon cœur pour prendre des décisions business ! Et vous, quelle place donnez-vous à votre intuition dans vos décisions ?

Quelle chance d’avoir eu l’occasion de vous accompagner lors de ce Booster Camp Grégoire Reversé et Jean-Baptiste Déprez ! Réunir autour d’une même table 8 entrepreneurs sur 3 jours pour permettre à une entreprise d’effectuer un virage stratégique, c’est toute la force des Booster Camp du Réseau Entreprendre. Croiser les regards, confronter les porteurs de projet, les amener à prendre conscience de leurs forces, de ce qui les leste et de leur potentiel leur a donné une nouvelle énergie pour prendre des décisions déterminante et donner un nouvel élan à l’entreprise. Oser se faire challenger pour gagner en puissance de développement, une opportunité à saisir ! #transformation #coaching #croissance

Il flotte comme un doux parfum de nostalgie et de gourmandise dans les rues de Vallon-en-Sully. Ici, depuis plus de quarante ans, la pâtisserie-chocolaterie “Place des Gourmands” régale les papilles des habitants. Mais l’heure de la retraite a sonné pour son propriétaire, Christophe Carré. Cependant, pas question pour cet artisan passionné de laisser ses clients orphelins de douceurs. C’est là qu’entre en scène la Chambre de Métiers et de l’Artisanat (CMA) de l’Allier, prête à faciliter la transmission de ce temple du sucré. La CMA, un allié précieux pour reprendre une pâtisserie Chaque année, les conseillers du réseau des CMA accompagnent la cession d’environ 30 000 entreprises artisanales partout en France. Et pour cause, la reprise offre de plus fortes probabilités de réussite, pouvant atteindre jusqu’à 100% selon les métiers. C’est donc tout naturellement que Christophe Carré s’est tourné vers la CMA Allier pour dénicher la perle rare qui saura perpétuer l’histoire gourmande de “Place des Gourmands”. Ensuite, je suis parti travailler en région parisienne… et puis je suis revenu reprendre l’affaire à la retraite du précédent propriétaire, auprès duquel j’ai fait mon apprentissage. Christophe Carré, propriétaire de “Place des Gourmands” Cette pâtisserie emblématique ne manque pas d’atouts pour séduire un repreneur passionné. Située en plein cœur de Vallon-en-Sully, elle bénéficie d’un emplacement de choix avec un vaste parking gratuit à proximité immédiate. Le local, entièrement équipé, dispose d’un matériel en parfait état ne nécessitant aucun investissement. Un appartement rénové à l’étage, idéal pour un jeune couple, est même proposé en location. Un accompagnement sur-mesure pour les repreneurs Afin de faciliter les opérations de reprise, les conseillers CMA effectuent un premier tri des dossiers de candidature. Ils étudient le parcours professionnel et la capacité financière des repreneurs potentiels. Des rendez-vous tripartites sont ensuite organisés pour faire avancer les démarches jusqu’à la signature du compromis. Mais l’accompagnement ne s’arrête pas là. Les conseillers peuvent également épauler les repreneurs dans leurs demandes de subventions, de prêts bancaires ou d’honneur. Ils les aident aussi à établir leurs prévisionnels et leurs études de marché. Un soutien précieux pour se lancer sereinement dans cette aventure sucrée. Une belle opportunité pour les amoureux de douceurs Avec son fonds de commerce proposé au prix de 100 000€, “Place des Gourmands” représente une opportunité gourmande à saisir pour un pâtissier en herbe. D’autant que selon une source proche du dossier, l’affaire affiche une bonne rentabilité et bénéficie du dynamisme de Vallon-en-Sully. Cette commune d’un peu plus de 1 600 âmes, située à une vingtaine de minutes de Montluçon, a en effet tout pour plaire. Écoles, médecins, commerces… Les services de proximité ne manquent pas pour satisfaire les familles. De quoi conforter un repreneur dans...

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Depuis novembre 2023, mon rêve s’est transformé en cauchemar Après 10 mois d’existence, la CAVE GARIBALDI est aux portes de la liquidation et je suis terrifiée. Le constat est sans appel : je n’ai plus assez pour vivre. En avril 2023, j’ai ouvert cette entreprise avec mon époux Eric Burgan. Il est italien, je suis française. Notre idée de départ était très simple sans être folle : - mettre en avant les vignerons italiens de la nouvelle génération qui prennent soin de leur héritage familial - sourcer des vins italiens en direct des producteurs pour les ramener en France sur les tables de restaurants italiens qui, du côté de Nice du moins, se fournissent souvent dans les grossistes frontaliers - faire venir les Français en Italie pour leur faire découvrir la dolce vita via des évènements & wine tours La Cave Garibaldi est à la fois distributeur et créateur d’expériences sur-mesure en Italie. Malgré notre back -up à chacun dans ces domaines, notre travail acharné, notre sourire, notre passion et notre détermination à toute épreuve, on s’est mangé la réalité en pleine face. Quand on est allé voir des cavistes ou des restaurateurs (qui nous avaient contacté) avec votre catalogue, on s’est entendu dire : - “vous n’êtes pas sérieux” car on a pas de stock ni de pas de porte - “les vins italiens c’est dégueulasse” commentaire constructif venant de la part de professionnels de la filière - “ok on vous commande mais par contre c’est paiement à 90 jours parce qu’on est post-covid” Aujourd’hui, nous vendons moins de 500€ de vin par mois. Ce n’est clairement pas assez pour vivre décemment. Aujourd’hui on me fait faire des devis gratuits on revient dessus, on hésite, on dit oui et on annule…en ayant pris mes recommandations et mon temps au passage. Aujourd’hui on a un banquier qui voit que l’on rentre du CA mensuel honorable, de clients variés, mais qui continue de nous infantiliser à 100€ près. À 50 ans et 3e société, je suis lucide, je sais bien qu’un business ne se fait pas comme ça. Mais quand on a toujours été entrepreneur, on est idéaliste, on y croit on recommence. Aussi je voulais vous partager ma réalité actuelle, précaire, même en étant au front tous les jours, non-stop depuis un an avec toute cette énergie que nous avons mis dans ce projet de vie à 2. C’est loin des strass, loin des paillettes auxquelles LinkedIn nous a habitué. C’est loin des paysages et sourires que je vous donne sans compter quand j’écris ici. C’est dur à écrire, à publier, à avouer alors que je partage ici ma bonne humeur au travers tous mes posts. C’est terrifiant et humiliant mais je me suis dit que je ne pouvais pas abandonner avant d’avoir vraiment tout essayé avant de prendre les décisions en conséquence. LinkedIn, ceci est mon post de la dernière chance pour nous. Alors si vous aimez l’Italie, le vin et les pâtes n’hésitez pas à le partager, à parler de nous ou à nous contacter pour vos events et voyages. Ewa Crétois MERCI tout simplement

Essayons de donner une chance à cette jeune entreprise qui met en avant le savoir faire Italien. Si vous aussi vous aimez les produits Italiens faites suivre