Post de Ministère des Armées

🔊 A écouter pour comprendre ce qu'il se passe en mer Rouge #Defcast #Podcast #Operation

" Cependant, la frégate Iver Huitfeldt tiendra quand même son rôle de « navire amiral » du SNMG1… mais en restant à quai. Il en ira de même pour le Niels Juel si, d’ici là, aucune solution n’est trouvée. « Nous proposons de prendre en charge le commandement de la force navale de l’Otan à partir des bases navales danoises. C’est une décision nécessaire. Une fois le problème réglé, les navires seront prêts à reprendre la mer », a ainsi précisé Troels Lund Poulsen. Concrètement, ces deux frégates resteront au port, avec, à leur bord, « tout le nécessaire » pour soutenir une opération [état-major, équipage, systèmes de communications, etc.]. Tant que les « questions liées à l’équipement et à l’armement » n’auront pas été « définitivement réglées », elles ne seront pas considérées comme des « unités de combat ». " . Ce n'est pas exactement une décision nécessaire. Il aurait pu être décidé de laisser la place à d'autres, qui sauraient faire le boulot sans causer des crises de fou-rire à ceux qui, autour du monde, regardent l'Otan démontrer encore et encore sa toute-puissance... . La décision opérationnelle de ne pas faire sortir des frégates inaptes est certainement une décision nécessaire. Celle de faire croire qu'on peut commander une mission navale à 3000 km de distance sans avoir la coque dans l'eau, c'est plus discutable.

📷 17 février 2008, l'équipage du patrouilleur La Tapageuse, autour de son commandant, le lieutenant de vaisseau Justin Peltier, dans le Pacifique 🏝 (photo Guillaume Fallourd) 👮♂️ Question pour les plus érudits... Quel est le numéro des tenues portées ce jour-là pour la photo ? ⚓ La Tapageuse est la 10ème unité de la série des dix patrouilleurs de la Marine nationale française du type P400 destinés aux tâches de protection des zones économiques exclusives ou de service public. 🌊 Un patrouilleur de type P 400 est un bâtiment fiable et robuste, capable de conserver une vitesse élevée par mer formée et doté d'une grande endurance. Il dispose d'une grande capacité de transport : un poste de 20 passagers et deux soutes marchandes totalisant 35 m³. Sa vaste plage arrière permet des hélitreuillages ou des embarquements de matériels en pontée. Son armement est adapté à ses missions. 🏝 Son port d'attache a été Papeete pendant son service actif et sa ville marraine Saint-Lô. Le 14 mai 2012, elle quitte la Polynésie française pour être rapatriée à Brest via le canal de Panama pour être retirée du service actif. 🇨🇮 Connaissez-vous la suite complexe de son histoire ? Un indice, elle est depuis peu ivoirienne... 📖 Les P400 : https://lc.cx/jIhUIV . Source Net marine, Wikipedia, Défense

#éphéméride 📷 11 janvier 1915 Raymond Poincaré, président de la République, accompagné de Victor Augagneur, ministre de la Marine, remet solennellement à l'amiral Ronarc'h, le drapeau des fusiliers marins, dont la garde est confiée au deuxième régiment. ⚓ Contexte : Le sacrifice de la brigade lors de la bataille de Dixmude a eu un grand retentissement en France. On remarqua que cette unité n'avait pas de drapeau. Pour réparer cet oubli, les rescapés de la brigade de fusiliers marins sont rassemblés près de Dunkerque pour la cérémonie ci-dessous évoquée. Fin janvier 1915, la brigade s'installe dans le secteur de Nieuport. De janvier à mai 1915, les fronts dans les Flandres vont progressivement se stabiliser jusqu'à l'offensive alliée de juillet 1917. 🌊 Dissolution de la brigade : En novembre 1915, le gouvernement français décide de dissoudre la brigade de fusiliers marins, à la suite de la demande de la Marine nationale qui a besoin de ses personnels pour lutter contre les sous-marins allemands. Il est décidé que le drapeau des fusiliers-marins restera au front des armées avec un bataillon, une compagnie de pontonniers et huit sections de mitrailleuses. Le rôle des deux régiments est clos le 10 décembre 1915. 🇫🇷 Pendant les seize mois au front, la brigade de fusiliers marins, a perdu, en tués, blessés ou disparus, 172 officiers, 346 officiers mariniers et environ 6 000 quartiers maîtres et matelots, soit l'équivalent de son effectif initial majoritairement composé de Bretons. Sources : Wikipedia, Musée de Tradition de l'Ecole des Fusiliers Marins, Ecole Navale, memoiresetphotos.free.fr, Mg

Géniale! tout simplement géniale !

VOLFA 24, comme ses précédentes éditions, est un exercice majeur de préparation au combat de haute intensité et une démonstration des capacités globales de l’Armée de l’air et de l’espace et de sa crédibilité. C’est par le biais de ce type d’entraînement réaliste et exigeant que l’AAE dispose de la capacité d’entrer en premier (entry force) dans une opération en milieu contesté. L’entry force et la supériorité aérienne, qui sont des préalables à toute victoire militaire que ce soit sur terre, sur mer ou dans les airs, seront largement éprouvées au cours de VOLFA 24. #NotreDéfense #CDAOA

Le Général Giraud possède toutes les qualités humaines et professionnelles pour réussir.

"Au 9e RSAM, des maintenanciers du ciel sur la voie de l’opérationnalisation" Decouvrez l'article de Nathan Gain sur l'interview du colonel Thibaut Ravel, chef de corps du 9e régiment de soutien aéromobile dans le FOB du 27 septembre, 2024 (Forces Opérations Blog). 👇 "Pas à pas, le 9e régiment de soutien aéromobile (9e RSAM) de Montauban progresse dans son objectif de « militarisation ». De la préparation opérationnelle au recrutement en passant par les matériels, les défis à relever ne manquent pas pour ce maillon essentiel de la chaîne de maintenance des hélicoptères de l’armée de Terre. Les défis de la militarisation De la Nouvelle-Calédonie au Tchad et du porte-hélicoptères amphibie Mistral à l’exercice Baltops, le 9e RSAM est sur tous les fronts depuis le 1er janvier 2024 et son intégration au sein de la 4e brigade d’aérocombat (4e BAC). Un cycle soutenu et une illustration par le terrain de la transition engagée vers un soutien opérationnel renforcé au profit de l’ensemble de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), bascule rendue nécessaire par le retour des conflits de haute intensité. Illustré par une présence dans le dernier défilé aérien du 14 juillet, ce rapprochement avec la 4e BAC est une réponse parmi d’autres au besoin d’autonomisation de la maintenance inscrit dans les réflexions d’une « armée de Terre de combat », explique le colonel Thibaut Ravel, chef de corps du 9e RSAM depuis l’été dernier. « Nous sommes dans une logique de montée en puissance liée à l’intégration dans la brigade, dont la manoeuvre doit pouvoir être suivie par le régiment », poursuit-il à l’occasion des 70 ans de l’ALAT. Traduit en vocabulaire de maintenancier, cette militarisation « revient à évoluer d’une base de soutien des matériels à un régiment du matériel », nous glisse le colonel Ravel. Pour ses 500 maintenanciers du ciel, il s’agit tout d’abord de continuer à développer l’expérience opérationnelle au gré des déploiements et des exercices. Plutôt que d’assurer un soutien essentiellement à distance, le 9e RSAM est désormais un « joueur » parmi d’autres. Il est donc soumis aux mêmes contraintes de rusticité et devient, de par sa singularité, une cible de choix pour l’adversaire désirant gripper la chaîne de soutien française..." " ...efforts consentis, permettra au 9e RSAM de continuer à appliquer sa devise : dépasser l’horizon." ✅️ https://lnkd.in/dz-CMesX Armée de Terre Pôle rayonnement de l’armée de Terre (PRAT) #forces #soutien #aéromobile #mco #supplychain

#éphéméride 📷 26 juillet 2008, l'équipage au poste de manoeuvre, l’aviso Commandant Birot franchit les passes de la rade ; il quitte Toulon pour l’océan Indien. (Photo Marine Nationale) ⚓️ Le Commandant Birot y relèvera le 31 juillet 2008 l’aviso Enseigne de Vaisseau Jacoubet au sein de la Task Force 150 dans le cadre de l’opération Enduring Freedom. 🌊 Une fois sorti des passes, l’équipage du Birot retrouve ses réflexes et dès l’après-midi du départ, séances de tirs, exercices d’homme à la mer et d’avarie de barre se succèdent. 🗡 Des commandos Marine sont même présents en renfort pour entraîner la brigade de protection du bord, plongeant déjà l’aviso dans sa mission future de trois mois. 🏗 Entre 2011 et 2017, les avisos classe d'Estienne d'Orves eencore en service sont allégés (retrait des missiles mer-mer Exocet, notamment...) et reclassés en PHM (patrouilleur de haute mer). 🛟 Sur 17 unités à l'origine, cinq encore servent vaillamment la France sur nos océans. Vous reste-t-il des souvenirs de ces avisos, "couteaux suisses de la mer", à évoquer camarades, avant que la vague les emporte ? 📽 Ressentir : https://lnkd.in/e9xV4wcz 📖 Plus : https://lnkd.in/ej-bQact . Sources : Marine Nationale, Wikipedia, Mg #marinenationale #histoire #lamarinerecrute #NavalGroup

Premier combat aérien de l'Histoire : 5 octobre 1914. Cela se passe dans la région de Reims, quelques temps après la bataille de la Marne qui a sauvé Paris. À bord d'un Voisin III, qui est un biplan, contrairement à la représentation qui en a été faite ici, le sergent Joseph Frantz et le caporal Louis Quenault sont chargés de bombarder les lignes ennemies en leur larguant des obus d'artillerie. Ils sont interceptés au-dessus des lignes françaises par un Aviatik allemand, monté par le sergent Wilhelm Schlichting, qui le pilote, et le lieutenant Fritz von Zangen, observateur. C'est alors que les Allemands commencent à tirer avec la carabine qu'ils ont à bord, tandis que les Français ripostent avec leur mitrailleuse Hotchkiss. Le combat est quelque peu inégal et il s'achève par la victoire de l'équipage français. Un peu avant la guerre, Foch, le futur maréchal, avait déclaré des avions qu'ils étaient "des jouets intéressants mais sans utilité militaire". Après des bombardements aériens en Libye menés par les Italiens, le conflit allait démontrer l'intérêt de l'aviation. Les avions peuvent observer le terrain (comme leurs ancètres les ballons captifs de Fleurus en 1794), mais aussi bombarder avec des moyens de plus en plus "efficaces". Il faudra donc inventer des appareils spécialement destinés à combattre leurs semblables, les chasseurs, pour libérer le ciel de toute menace ennemie et pouvoir ainsi mener les différentes missions qui vont être dévolues à l'aviation : celles déjà évoquées, et l'appui direct des troupes, le transport d'hommes et de matériel, ou encore le bombardement stratégique. Eh oui, quand il s'agit de taper sur l'autre, l'être humain a beaucoup d'imagination ! Les deux aviateurs français survivront à la guerre. Quant à leurs infortunés adversaires, ils reposent au cimetière allemand de Loivre (Marne). Cette histoire est librement tirée de "ma dose quotidienne d'histoire" de Marc Lefrançois