Nous avons eu l’honneur de recevoir M. Bob Rae, ambassadeur et représentant permanent du Canada auprès des Nations Unies, à New York. 🙌🌎 Cette conférence s’inscrivait dans le cadre des activités du Carrefour international Brian-Mulroney de l'ESEI - École supérieure d’études internationales de l'Université Laval. M. Rae a parlé notamment des délicates relations du Canada avec les États-Unis à l’heure actuelle, des priorités canadiennes à l’international, de l’avenir et la place du Canada dans un monde de plus en plus complexe, en proie à de fortes turbulences géopolitiques. Nous tenons à souligner la contribution du Comité « Québec, capitale internationale », qui réunit des représentants du MRIF, de Québec International, de l’Université Laval et de la Ville de Québec. Le travail de réflexion et de collaboration mené par le comité au cours des derniers mois a permis à cette initiative de voir le jour. Merci à tous! 🙂👌 #InstitutDiplo 📸 Yan Doublet
Post de Ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec (MRIF)
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🌍🇫🇷 Les intérêts stratégiques de la France en Afrique du Nord et au Moyen-Orient : une analyse incontournable ! 🔎 📌 Diploweb propose une carte commentée fascinante qui décrypte les enjeux stratégiques de la France dans ces régions clés. Cet article met en lumière : ➡️ Les dimensions économiques, notamment les partenariats énergétiques et commerciaux. ➡️ Les dynamiques géopolitiques, avec un focus sur la sécurité et la stabilité régionales. ➡️ L'importance de la coopération culturelle et linguistique, un levier de soft power français. ✨ Pourquoi lire cet article ? ✔️ Pour mieux comprendre les défis et opportunités pour la France face aux mutations du paysage international. ✔️ Pour explorer les interactions entre géopolitique, économie et diplomatie. https://lnkd.in/e858AgNC
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Alors que "l’#Amériquelatine n’a pas été considérée par la #France comme une région prioritaire dans le scénario international", la visite de Emmanuel Macron au Brésil en mars dernier a t'elle rebattu les cartes ? "Au cours du premier mandat de Macron, au regard des équilibres géopolitiques, l’Amérique latine n’était pas du tout vue comme une zone prioritaire" (...) "Le fait de constater que le président français ne se soit jamais déplacé en Amérique latine constitue déjà la base d’une première erreur, puisque l’essence des relations diplomatiques est faite de régularité dans les échanges", même si ils n'étaient pas inexistants pour autant." Au delà de "la dimension de la reconstruction après la parenthèse Jair Bolsonaro", la visite de Macron au Brésil avait "également une dimension internationale. Dans la mesure où les foyers d’attention internationaux sont désormais multiples et divers, il est important pour la France d’établir un dialogue de confiance avec un allié majeur comme le #Brésil, l’Amérique latine occupant une place importante dans beaucoup de débats internationaux. (...) Additionné à une dimension politique et symbolique de reconstruction du dialogue avec le Brésil, ce nouveau rapprochement entre Paris et Brasilia ouvre la possibilité de dialoguer à travers le Brésil avec d’autres alliés présents dans la région." Face aux difficultés récentes rencontrées par la France en Afrique, entrainant une perte d’influence à l’#ONU où Paris pouvait traditionnellement compter sur un soutien important des élites africaines, "l’un des intérêts majeurs de la France en matière de politique étrangère est de maintenir un dialogue substantiel avec l’Amérique latine. (...) "Il ne faut pas oublier que cette dernière, en comptant la Caraïbe, représente 33 voix aux Nations Unies, ce qui n’est pas neutre. La région représente au contraire un poids considérable à l’ONU. La France a bien compris l’importance de l’Amérique latine dans les débats géopolitiques actuels dans le découpage Sud global/Nord global, notamment en tant qu’intermédiaire dans les négociations multilatérales." "La France a, de manière beaucoup plus générale, un intérêt à rétablir le dialogue avec l’Amérique latine, s’adaptant ainsi à la diversité des pays de la région. La France devrait davantage se concentrer sur cette nécessité de dialogue élargi dans la région. Sur le plan économique, le Brésil occupe une position centrale, mais la #Colombie et le #Mexique ont également un poids considérable dans l’#économie latino-américaine. (...) Il serait symboliquement important de visiter le #Chili et la Colombie. (...) Il est également crucial de considérer des pays plus petits mais tout aussi importants sur le plan symbolique et stratégique, tels que le #CostaRica ou le #Guatemala." #géopolitique #geopolitics #stratégie #influence #rayonnement #international #softpower #export #veille #Amérique #America
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Fri 2024-04-12 13:53 Les hauts responsables du Partenariat des Amériques se réunissent à Panama pour évaluer les progrès et approfondir la coopération 12/04/2024 13h44 HAE Bureau du porte-parole Les représentants des 12 membres fondateurs du Partenariat des Amériques pour la prospérité économique (Partenariat des Amériques) se sont réunis à Panama le 11 avril 2024 pour examiner les progrès accomplis dans la mise en œuvre des engagements pris par les dirigeants lors du premier Sommet des dirigeants du Partenariat des Amériques, le 3 novembre 2023. Face aux défis économiques du 21e siècle, les partenaires ont convenu de promouvoir une plus grande compétitivité et une plus grande intégration économiques, des investissements de haut niveau et une prospérité inclusive et durable qui profite à tous. L'ambassadrice Lisa Kubiske, haut responsable américain pour le Partenariat des Amériques, et le secrétaire adjoint adjoint du Bureau des affaires de l'hémisphère occidental, Kevin Sullivan, dirigeaient la délégation américaine. Le vice-ministre panaméen Yill Otero s'est joint aux responsables américains pour diriger la conversation. Les discussions ont porté sur les résultats à court et à long terme des huit groupes de travail initiaux : entrepreneuriat, développement de la main-d'œuvre numérique, hydrogène propre, État de droit, infrastructures de santé durables, production alimentaire durable, eau et assainissement de base, et espace. Les responsables du Conseil des affaires étrangères du Partenariat des Amériques se sont également préparés à rendre compte de notre programme de prospérité commune à leurs ministres au cours des prochains mois. Les pays fondateurs du Partenariat des Amériques sont la Barbade, le Canada, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, la République dominicaine, l'Équateur, le Mexique, le Panama, le Pérou, les États-Unis et l'Uruguay. Apprenez-en davantage sur le Partenariat des Amériques sur la page Web : https://lnkd.in/ek9tuvVA, et en espagnol : https://lnkd.in/eQQR52Bg -prosperidad-enomica-en-las-americas-apep/. Pour rester informé, suivez le hashtag #AmericasPartnership et Under Secretary Fernandez sur X : @State_E, LinkedIn : @State-E et Facebook : @StateDeptE. Pour plus d’informations sur les médias, veuillez contacter E_Communications@state.gov. Restez connecté avec le Département d’État :
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Alors que les BRICS sont réunis dans le cadre d’un sommet qui s’achève ce jeudi 24 octobre, il m’est apparu intéressant de faire un focus sur les relations entre la Grande Caraïbe et les BRICS.
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🇷🇺🌐 Déclarations de Sergueï Lavrov à l'ouverture de la réunion des ministres des Affaires étrangères des BRICS+ à Nijni Novgorod, rapportées par les médias 🔸 La réunion d'aujourd'hui reflète la volonté des membres des BRICS de développer leurs relations avec les pays intéressés du Sud et de l'Est, de la majorité mondiale, pour débattre des questions les plus urgentes auxquelles tous les membres de la communauté internationale doivent invariablement faire face ; 🔸 Nous sommes témoins de transformations profondes dans les relations internationales, liées à l'instauration d'un ordre mondial plus juste, polycentrique, reflétant toute la diversité culturelle et civilisationnelle du monde contemporain, qui respecte les droits de chaque nation à définir son destin et son modèle de développement en un autonome; 🔸 La tendance principale est de renforcer la voix de la majorité mondiale, des pays qui ne font pas partie du collectif occidental, en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient, en Amérique latine et dans les Caraïbes. En unissant nos efforts, nous pouvons promouvoir efficacement un avenir considéré par nous tous comme juste ;
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🎙️ Nous recevons les amis Sandra Aubé et Rodolphe J. Husny à Parlons Franconomie pour discuter d’Affaires étrangères et de commerce avec les États-Unis. Si ces sujets vous intéresse, vous ne voudrez pas manquer cette discussion riche en compétences et recommandations. 👇
Ce mois-ci, à Parlons franconomie, Yan Plante s’entretient avec Sandra Aubé, leader en stratégies d’affaires publiques, gouvernementales et mondiales, et Rodolphe J. Husny, consultant et analyste politique. À quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, nos experts discutent des relations canado-américaines, de commerce international, de la menace des tarifs et des stratégies politiques pour protéger et faire croître l’économie du pays. Une incursion fascinante dans les coulisses des relations internationales et sur les forces et faiblesses de notre économie canadienne. C'est juste ici ⬇️ https://lnkd.in/gZfUWyKG Le RDÉE Canada remercie chaleureusement ses partenaires : Morgan Philips Group Canada, PAA Advisory | Conseils et Air Canada !
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📅 Il reste un mois avant la mission commerciale d’Équipe Canada en Australie! 🇨🇦🤝🇦🇺 Depuis l’entrée en vigueur de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) pour les 2 pays en 2018, le commerce bilatéral entre le Canada et l’Australie a augmenté de 9,1 % par an. Ensemble, nous renforçons les liens et créons des débouchés pour les entreprises canadiennes dans l’Indo-Pacifique. 🌏 En savoir plus sur la façon de faire des affaires en Australie. ⬇️
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Les perspectives d’interaction entre les pays de l’Alliance des États du Sahel et les BRICS À l’approche du Sommet des BRICS à Kazan et à l’heure où l’intérêt pour l’une des principales structures internationales de l’ordre mondial multipolaire ne cesse de croître, il convient d’aborder l’interaction commune, voire d’intégration, de nouveaux pays africains dans l’alliance. Tout en gardant à l’esprit qui devrait être une priorité... https://lnkd.in/eyNGgbbp
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Retour sur le CCRAG : XVIIe Conférence de Coopération Régionale Antilles-Guyane Cette 17e édition s’est déroulée à Saint-Martin du 23 au 25 avril avec un objectif : « Saisir les opportunités et renforcer les synergies » Un programme riche sur les trois jours avec 4 sessions chacune découpé en 2 séquences. Une première session sur les enjeux géopolitiques de la Grande Caraïbe et l’intégration régionale des Collectivités françaises des Amériques. Une seconde session sur la sécurité globale pour les Collectivités françaises des Amériques et la coopération avec leur environnement. Une troisième session sur l’exportation des Collectivités françaises des Amériques et l’accroissement des échanges commerciaux dans le bassin… Et une dernière session sur le renforcement des échanges culturels et artistiques et la promotion de la francophonie dans la Caraïbe et le Plateau des Guyanes. J’ai eu l’honneur et la tâche difficile de présider cette 4ème et dernière session. La commande précisait « Il s’agira de rechercher les moyens de renforcer les échanges culturels et linguistiques à l’échelle de la Caraïbe et du Plateau des Guyanes, dans une optique de mise en valeur de la création culturelle locale et de promotion de la Francophonie ». J’ai eu l’opportunité d’indiquer « qu’on peut comprendre que c’est l’intérêt de la France d’étendre sa zone d’influence, on peut aussi comprendre que si ce n’est pas la France qui est présente, ce seront d’autres ». Des intervenants de grandes qualités ont apportés leurs connaissances et expertises, tels Monsieur DERRUDER, DAC de la préfecture de Région de la Guadeloupe, Monsieur David ZOBDA, maire du Lamentin, qui affirme qu’il n’est plus dans le dire mais dans le « faire la coopération », David GUMBS, artiste Saint-Martinois de notoriété internationale, qui nous a montré l’étendue de son talent mais aussi les freins à son expression. Sur la partie francophonie, Monsieur l’ambassadeur de France à CUBA a fait part de son activité en ce domaine La séquence a été conclu par l’excellent monsieur Roger Toumson, Professeur émérite à l’Université des Antilles qui a voulu nous faire voyager dans la littérature caribéenne, francophone, anglophone ou hispanophone. De manière plus générale je retiens que pour que 2 pays puissent développer leurs échanges ils doivent apprendre à se connaître, à se comprendre, à se respecter mutuellement. Cela semble aller de soi mais il vaut mieux le dire. Pour cela il vaut mieux commencer par les échanges culturels avant d'envisager les échanges économiques ou institutionnels.
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Dès 1987, un article chinois soulignait l’importance de la Nouvelle Caledonie en raison de sa localisation au carrefour des routes maritimes et aériennes entre le Pacifique nord, l’Antarctique et l’Asie. Cette position en fait un point critique pour la sécurité de la région, notamment pour la France, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et les États-Unis. La Nouvelle-Calédonie joue un rôle important dans l’équilibre géopolitique, étant désignée dès 1946 comme partie intégrante de la ligne de défense des États-Unis dans le Pacifique. La richesse des ressources naturelles de la Nouvelle-Calédonie suscite également l’intérêt croissant de la Chine. Le territoire possède environ 25 % des ressources mondiales de nickel, essentiel pour les industries militaires et technologiques chinoises. Le cobalt, également présent en quantité notable, est crucial pour des applications stratégiques comme le guidage des missiles et les radars. Par ailleurs, la ZEE de la Nouvelle-Calédonie recèle des ressources halieutiques et des hydrocarbures encore inexplorés. Ces atouts renforcent la volonté de Pékin de sécuriser un approvisionnement stable pour soutenir son développement industriel et militaire. Depuis 2018, les relations entre la Nouvelle-Calédonie et la Chine ont évolué, marquées par une approche plus discrète et ciblée de Pékin. Les autorités chinoises conseillent à leurs investisseurs de privilégier des régions politiquement favorables à leurs projets, notamment en fonction des clivages locaux entre indépendantistes et loyalistes. Par ailleurs, le Parti communiste chinois (PCC) a déployé des efforts d’influence via les élites économiques et politiques locales, la diaspora chinoise et des projets liés à l’initiative des nouvelles routes de la soie. Ces stratégies rappellent celles observées dans d’autres pays du Pacifique, comme le Vanuatu. La fragmentation politique et les disparités économiques de la Nouvelle-Calédonie la rendent particulièrement vulnérable à ces ingérences. La structure de gouvernance décentralisée, partagée entre le gouvernement français et les autorités locales, offre de nombreux canaux exploitables pour le PCC. Par exemple, en 2019, des rumeurs évoquaient une tentative chinoise de rachat de Pacific Energy Pty Ltd, acteur clé de l’approvisionnement énergétique dans le Pacifique. Malgré des avertissements sur les ambitions chinoises dans le Pacifique, l’Elysée prône une position de « géopolitique indépendante » pour la France. Toutefois, les preuves d’activités chinoises en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et en France même mettent en lumière les limites de cette approche. La stratégie de Pékin dans le Pacifique vise à modifier l’équilibre régional, soit en soutenant l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, soit en renforçant son influence sur ce territoire. Le débat public sur l’enjeu des ingérences étrangères dans cette région reste émergent, mais essentiel pour préserver l’équilibre stratégique et économique du Pacifique sud.
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